Jésus allait mourir… pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.
Jean 11. 51, 52
À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom.
Jean 1. 12
Unité?
Il y a un an, on a assisté à Paris et dans d’autres villes de France à l’un des plus importants rassemblements de l’histoire. Des dizaines de dirigeants politiques, suivis de millions de personnes, ont défilé dans une marche unitaire en souvenir des victimes du terrorisme. On a vu côte à côte des athées militants qui revendiquent le droit de se moquer de tout, y compris de Dieu, et des chrétiens, des juifs, des musulmans, qui tiennent à être libres d’exprimer leur croyance. Certains protestaient contre l’antisémitisme, d’autres contre les amalgames, d’autres encore manifestaient pour la république et ses valeurs.
À n’en pas douter, les participants étaient sincères, et leur engagement témoigne d’une angoisse latente et du désir de vivre dans un monde plus fraternel. Mais l’exigence de liberté d’expression à outrance n’est-elle pas aussi moteur de désunion? Qu’en est-il un an après?
Soyons lucides. Déjà le premier enfant né sur cette terre, Caïn, a tué le deuxième, son frère Abel! Et depuis, en commençant par la tour de Babel jusqu’à l’Organisation des Nations Unies en passant par différents empires et par la Société des Nations, l’humanité cherche en vain la paix et l’unité. Cette aspiration ne peut aboutir si Dieu est laissé en dehors du projet. La seule unité indestructible, c’est celle de la famille de Dieu. Les chrétiens eux-mêmes sont désunis, direz-vous. Oui, mais tous ceux qui croient en Jésus et à la valeur de son sacrifice sont devenus enfants de Dieu et sont un en lui, pour toujours. La nouvelle-naissance et le don du Saint-Esprit unissent les chrétiens, alors que Satan redouble d’efforts pour les diviser. La vraie Église n’a jamais été et ne sera jamais ébranlée par le Diable. Ce ne sont que les Églises qui pratiquent un évangile dilué qui courent un vrai risque de schisme ou même de disparaître.
Si vous avez peur de la tournure que prend ce monde, ne voulez-vous pas faire partie de la famille du Dieu de paix? Joignez-vous à la famille qui ne manifeste pas son angoisse dans la rue aux cris de « Je suis Charlie » et « même pas peur », mais dont les membres continuent humblement leurs vies malgré les épreuves et les tribulations en se disant « Je suis chrétien » et en ayant un crainte saine de Dieu. Nous ne pouvons répliquer à la persécution et à la violence que par l’amour et la prière, en nous remettant entre les mains de notre Père, qui comprend mieux se monde que nous, et qui si il le veut, peut préserver nos vies terrestres et s’il ne le fait pas préservera au moins nos âmes pour son paradis, à condition que nous ne nous détournions pas de lui.