Une arme imparable

Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu; Éphésiens 6. 17

Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur; Hébreux 4. 12

Voir un autre bon article au sujet de la lecture de la Bible ici.

César Malan, lors d’un voyage en train de Genève à Paris, partageait son compartiment avec un homme qui, le voyant lire sa Bible, se mit à attaquer avec véhémence la doctrine chrétienne. Chaque argument reçut pour réponse un texte biblique, César Malan ne se risquant même pas à l’expliquer ni à le commenter. Toutes les fois que le contradicteur essayait d’échapper par une autre remarque, Malan répondait par un nouveau verset de l’Écriture.

À la fin, le voyageur exaspéré s’écria: “Est-ce que vous ne comprenez pas que je ne crois pas votre Bible et qu’il est inutile de me la citer?” La seule réponse que donna Malan fut: “Si vous ne croyez pas…, dit Jésus, vous mourrez dans vos péchés” (Jean 8. 24).

Quelques mois plus tard, Malan reçut une lettre dont le nom de l’auteur lui était inconnu. La voici: “Je vous ai enfin retrouvé et me suis procuré votre adresse. Notre rencontre dans le train a été le grand tournant de ma vie. Ce jour-là, vous avez pris l’épée de l’Esprit qui m’a transpercé de part en part; chaque fois que j’essayais de parer, vous me donniez un nouveau coup de son tranchant. Vous m’avez fait sentir que ce n’était pas vous que je combattais, mais Dieu.”

Tandis que Malan lisait cette lettre, il se souvint de l’épisode et comprit que l’épée de l’Esprit avait fait son œuvre.

(Je ne me permets pas de juger si Henri Abraham César Malan a en tout point été un exemple dans la foi. Je sais qu’il avait un caractère fort et qu’il n’était pas entièrement dans la lignée de l’Église de Dieu, mais je crois qu’il a laissé plusieurs bon témoignages, notamment des cantiques. Je me permets donc de citer cette histoire, trouvée sur un site internet auquel je suis abonné. Nous pourrions apprendre beaucoup de cet exemple.)

La paix dans le monde est-elle menacée?

Jésus allait mourir… pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.

Jean 11. 51, 52

À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à­-dire à ceux qui croient en son nom.

Jean 1. 12

Unité?

Il y a un an, on a assisté à Paris et dans d’autres villes de France à l’un des plus importants rassemblements de l’histoire. Des dizaines de dirigeants politiques, suivis de millions de personnes, ont défilé dans une marche unitaire en souvenir des victimes du terrorisme. On a vu côte à côte des athées militants qui revendiquent le droit de se moquer de tout, y compris de Dieu, et des chrétiens, des juifs, des musulmans, qui tiennent à être libres d’exprimer leur croyance. Certains protestaient contre l’antisémitisme, d’autres contre les amalgames, d’autres encore manifestaient pour la république et ses valeurs.

À n’en pas douter, les participants étaient sincères, et leur engagement témoigne d’une angoisse latente et du désir de vivre dans un monde plus fraternel. Mais l’exigence de liberté d’expression à outrance n’est-elle pas aussi moteur de désunion? Qu’en est-il un an après?

Soyons lucides. Déjà le premier enfant né sur cette terre, Caïn, a tué le deuxième, son frère Abel! Et depuis, en commençant par la tour de Babel jusqu’à l’Organisation des Nations Unies en passant par différents empires et par la Société des Nations, l’humanité cherche en vain la paix et l’unité. Cette aspiration ne peut aboutir si Dieu est laissé en dehors du projet. La seule unité indestructible, c’est celle de la famille de Dieu. Les chrétiens eux-mêmes sont désunis, direz-vous. Oui, mais tous ceux qui croient en Jésus et à la valeur de son sacrifice sont devenus enfants de Dieu et sont un en lui, pour toujours. La nouvelle-naissance et le don du Saint-Esprit unissent les chrétiens, alors que Satan redouble d’efforts pour les diviser. La vraie Église n’a jamais été et ne sera jamais ébranlée par le Diable. Ce ne sont que les Églises qui pratiquent un évangile dilué qui courent un vrai risque de schisme ou même de disparaître.

Si vous avez peur de la tournure que prend ce monde, ne voulez-vous pas faire partie de la famille du Dieu de paix? Joignez-vous à la famille qui ne manifeste pas son angoisse dans la rue aux cris de « Je suis Charlie » et « même pas peur », mais dont les membres continuent humblement leurs vies malgré les épreuves et les tribulations en se disant « Je suis chrétien » et en ayant un crainte saine de Dieu. Nous ne pouvons répliquer à la persécution et à la violence que par l’amour et la prière, en nous remettant entre les mains de notre Père, qui comprend mieux se monde que nous, et qui si il le veut, peut préserver nos vies terrestres et s’il ne le fait pas préservera au moins nos âmes pour son paradis, à condition que nous ne nous détournions pas de lui.