Nous sommes tous pauvres

Cet article est une traduction d’un article paru récemment sur le blogue d’une sœur. Cette sœur, Quiara, vient de Louisiane, mais est mariée à un frère haïtien (Ézéchiel ou « Zézé »). Elle a quitté le pays à cause de l’insécurité il y a quelques mois, juste avant la naissance de sa fille. Son mari vient de les rejoindre récemment. https://www.quiarapinchina.com/post/we-are-all-poor « Il y a un énorme soulagement à accepter le trio de besoins que Jésus a décrit : la pauvreté, la faim et le chagrin. Nous sommes tous pauvres, que nous le reconnaissions ou non. Que nous le sachions ou non, nous avons une faim intérieure que seul Christ peut satisfaire. Notre propre péché est la cause de notre misère. » Citation du texte d’un livret d’école du dimanche. Les belles paroles de Jésus semblent contraster quelque peu avec certaines parties de la culture anabaptiste-mennonite nord-américaine. Si vous y pensez, nous avons un peu mélangé le sang germanique, qui aime travailler dur et étouffer les émotions, avec la sueur, les larmes et des promesses du rêve américain. Notre devise subconsciente semble être : « Travaillez dur et vous pourrez devenir ce que vous avez toujours voulu être. Quand les temps sont durs, travaillez plus dur. Baissez un peu le volume de ces sentiments. Essayez d’être une bonne personne. Tondez votre pelouse, nettoyez vos fenêtres et ne soyez pas en retard pour le culte. Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes ». Il n’est donc pas étonnant que nous disions parfois que nous détestons aller aux funérailles, car elles « nous font froid dans le dos » ou nous « ne savons pas comment nous comporter avec la famille en deuil ». Nous détournons le regard lorsque nous voyons un sans-abri au coin de la rue. Bien sûr, selon nous, tous les sans-abris « cherchent juste de l’argent facile pour acheter de la drogue » et nous passons au trot devant l’homme au chapeau de Père Noël qui sonne la cloche de l’Armée du Salut. Il est tout simplement plus facile de rester dans nos propres zones de confort social, de préparer de bons repas et de parler sans fin de sujets légers et agréables. Parfois, nous pensons que nous aimerions aller davantage vers les autres, mais nous nous sentons mal à l’aise ou nous ne savons pas par où commencer. Nous voulons être plus proches de nos assemblées et de nos communautés, mais cela n’arrive pas tout seul. Et c’est peut-être parce que nous n’acceptons pas notre propre humanité. Un incendie suffirait pour nous jeter à la rue. Un accident de voiture et nous voilà plongés dans le chagrin le plus profond. Nous sommes tous pauvres, affamés et sans défense, que nous le réalisions ou non. L’année dernière, je me suis souvent sentie très pauvre. Surtout au moment de la naissance d’Ava [notre fille], je dépendais complètement de mes parents et de la famille spirituelle ; Zézé aussi dépendait de sa famille et de l’assemblée à Blanchard. Depuis lors, pendant tout ce processus de déménagement, nous avons souvent accepté la générosité des autres. Pour ma part, j’étais revenue aux États-Unis avec un sac à dos, pensant rentrer chez moi en Haïti dans quelques mois. Au lieu de cela, quelques mois plus tard, Zézé est venu me rejoindre avec deux valises, un sac à dos et un sac en plastique aux lanières cassées qu’il avait acheté à l’aéroport parce que son bagage à main était surdimensionné. Ce n’est pas beaucoup de biens matériels, mes amis. Et maintenant, trois mois plus tard, nous avons pu acheter une voiture et nous sommes bien installés dans une petite maison au 205 Wren Rd, grâce au soutien extraordinaire de notre famille et de nos amis. Bien souvent aussi, je me suis sentie pauvre en esprit. Comme s’adapter au fait d’être une maman quand une petite personne a besoin de vous tout le temps et qu’une fois de plus vous n’avez pas eu le temps de lire la Bible, mais vous vous retrouvez à faire défiler les pages sur votre téléphone tout en allaitant le bébé parce que votre esprit et votre corps sont tout simplement épuisés. Ou comme le soir de la présentation de Noël de l’école, alors que j’étais frustrée envers mon mari, que j’étais en retard et que je m’apitoyais sur mon sort à cause des biscuits brûlés. C’était un jour où je pensais avoir tout prévu, mais où j’ai fini en catastrophe et j’étais de nouveau pauvre. Et puis l’église était sombre et silencieuse lorsque nous y sommes entrés et j’ai presque eu envie de pleurer en regardant les élèves de première année chanter de tout leur cœur avec leurs petites bougies aussi brillantes que leurs visages. Ce sentiment de pauvreté m’a montré la richesse du royaume de Dieu. La véritable beauté de l’amour que nous avons les uns pour les autres et le pouvoir qu’a l’Église de Dieu de nous chacun aider à surmonter notre pauvreté physique et spirituelle. Bien souvent aussi, j’ai ressenti de la peine face à des situations qui semblaient si injustes. Lorsqu’un jeune collègue de Zézé, notre voisin de l’assemblée de Cazeau, est décédé, nous avons pensé à sa famille et à notre assemblée à Port-au-Prince toute la semaine et il nous a semblé si injuste de continuer à vivre normalement ici aux États-Unis. J’aurais voulu être là pour l’enterrement et pour la veillée la nuit précédente. Chanter des chants dans la cour sombre et mettre ma robe blanche pour les funérailles et ressentir vraiment le chagrin. Mais nous étions ici et ils étaient là. Nous avons obtenu un enregistrement audio des funérailles en rentrant de l’église le dimanche et Zézé a commencé à l’écouter quand nous nous sommes assis pour manger. J’ai entendu les premiers mots du diacre s’adressant à l’assemblée et quelqu’un a commencé à gémir au fond, et je n’en suis pas fière, mais j’ai dit : « Non, je ne peux pas supporter ça maintenant. Mangeons d’abord et écoutons ensuite. » En fait, Zézé a écouté plus tard, tout seul parce que je n’étais pas prête à affronter le chagrin. L’année dernière, j’ai aussi beaucoup appris sur la faim. Tant de personnes dans le monde sont confrontées à l’insécurité alimentaire. En fait, c’est nous, qui ne nous préoccupons pas vraiment d’avoir assez de nourriture, qui sommes anormaux. Et la vraie question dans tout cela est de savoir comment avoir vraiment faim et soif de justice, des « bonnes choses », et croire que Dieu va satisfaire votre faim spirituelle et physique ? Je suppose qu’en cette fin d’année, au lieu de prendre la résolution de m’améliorer, de devenir plus autonome, plus mince, plus économe, et finalement de me ressaisir en général, je pense que je devrais accepter que 2023 sera une autre année de pauvreté. Il y aura des moments de faim et de chagrin. Et les accepter apportera l’épanouissement, la richesse des relations dont nous jouissons dans le royaume de Dieu, et sa présence, qui est le seul endroit où trouver le vrai réconfort.

Voyage en Europe – infolettre été 2022

Bonjour à tous !

Enfin j’ai un peu de temps pour vous écrire !

Merci au passage pour tous les commentaires et les commandes de documentation évangélique que je reçois personnellement plusieurs fois par jour. C’est très encourageant !

Voyage en Europe

Nous planifions un voyage en Europe du 7 au 29 août. Nos billets pour Paris sont faits depuis plusieurs mois, mais le passeport de Louis n’est pas encore arrivé, comme des centaines de milliers d’autres demandes au Canada qui mettent en moyenne 3 mois avant d’avoir une réponse. Nous avons reçu l’aide de notre député pour faire avancer notre dossier, comme le départ est dans une semaine. Nous verrons ce qui se passera. Dieu sait tout cela.

Nous avons prévu de rendre visite à ma grand-mère et à mon oncle à Tournai en Belgique, puis de rendre visite à 2 autres amis à Mouscron et Bruxelles, avant de retourner à Paris.

De là, si Dieu le veut, nous comptons louer une voiture et je veux découvrir des parties de la France que je n’ai encore jamais vues et faire découvrir certains de mes lieux favoris de ce beau pays à mon épouse.

Les étapes de notre voyage seront nombreuses : Normandie, Saint-Malo, Le Mans, Amboise, La Rochelle, Brouage, Carcassonne, Béziers, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Lyon, Pérouges, Annecy, le Lac Léman, Belfort, Troyes et Versailles. Nous rendrons visite à des amis ou à des contacts établis à travers mon travail de correspondant pour la SEBT, mais nous aurons aussi des journées pour apprendre l’histoire de France (chrétienne ou séculière), la France ayant probablement l’histoire la plus riche d’Europe, avec l’Italie et la Grèce, et nous prendrons du temps pour admirer les beaux paysages diversifiés qu’offre « le plus beau pays du monde » (subjectif, je sais).

Nos préparatifs sont presque terminés, et nous n’aurons pas assez de temps pour tout faire, mais si parmi vous il y a quelqu’un que j’ai oublié d’aviser de ce passage et que vous habitez près de l’itinéraire que j’ai cité plus haut, n’hésitez pas à me faire signe, nous verrons s’il est possible de se rencontrer.

Missionnaires en France et en Belgique

À défaut de nous rencontrer, vous pourriez peut-être rencontrer nos amis qui sont bénévoles pour la SEBT.

Je tenais à vous dire qu’il y a une famille de notre assemblée qui est en Europe pendant 3 mois : début juillet – début octobre. Ils s’appellent Marc et Gayle Toews et y sont en compagnie de deux de leurs garçons adolescents. Ils parlent français et anglais.

Ils voyagent d’une région à l’autre, passant généralement 1-3 semaines basés dans une ville avant de rejoindre une autre région. Pendant leur séjour, ils rendent visite à des dizaines de contacts chaleureux établis par la SEBT à travers les années, tout en rencontrant d’autres chrétiens qui pourraient intéressés par ce que la SEBT offre. Ils soutiennent aussi un frère de l’Église de Dieu en Christ mennonite en Belgique.

Si vous voulez les rencontrer ou recevoir leur visite, SVP contactez-moi et je vous aiderai à établir la communication avec eux.

Nous nous portons bien

Sinon, nous allons très bien. Nous avons été très occupés par la récolte des camerises, je vous en dirai peut-être plus une autre fois.

En juin, nous sommes allés au Wisconsin pour y rencontrer une dizaine de frères et sœurs qui avaient été missionnaires dans la même ville d’Inde que moi : Siliguri. Ce fut très agréable de se rappeler ces souvenirs tout en ravivant en moi le désir d’y retourner un jour.

Louis grandit très. Nous remercions Dieu pour cela et pour la bonne humeur et la sanctification que cet enfant occasionne chez nous.

Ma mère continue son combat contre le cancer. Sa condition s’aggrave et elle parle de moins en moins bien. SVP priez pour elle.

Conclusion

Merci d’avoir pris le temps de lire cette infolettre. Vos commentaires, questions et conseils sont les bienvenus !

Que Dieu vous bénisse tous ! Je vous souhaite un bel été et à bientôt, j’espère !

Bien chaleureusement en Christ,

Hugues & Amy Andries (et Louis)

Naissance du petit Louis

Louis Godefroy Dominique Andries est né ce matin à 3 h 51.

Il dort en ce moment. Il mesure 54 cm et pèse près de 3,7 kilos.

Nous remercions Dieu qu’il se porte bien, ainsi que sa mère, et que le travail n’ait pas été très long.

Ce fut quand même intense, l’occasion pour le père de réfléchir aux conséquences d’une désobéissance dans la Genèse.

Voilà donc une nouvelle page de la vie qui commence pour nous. Un être à aimer, un être a protéger, un être à élever. La marche est haute.

Priez pour nous.

Hugues et Amy Andries,

Des parents comblés et bénis.

Quelques liens utiles

Bonjour,

Comment allez-vous ?

Nous allons bien ici. Il fait un froid de canard dehors (-25C), mais nous remercions Dieu pour l’électricité qui réchauffe notre maison. Ma femme, Aimée (ou Amy en anglais), s’affaire dans la cuisine et a complètement nettoyé la maison et la chambre du bébé en vue de sa venue prochaine, prévue pour le 3 février (non, nous ne savons pas s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon). Nous attendons ce jour avec trépidation et un peu d’appréhension. Je vois déjà que j’aurai beaucoup besoin de la force de Dieu pour être un bon père. Priez pour nous.

Je n’aurai probablement pas souvent le loisir de vous écrire dans les prochaines années. Mais je veux vous diriger vers quelques sources que je trouve édifiantes.

Le chrétien a régulièrement besoin de nourriture spirituelle pure et rassasiante. La Bible est de loin la source que nous devrions privilégier. Mais nous avons parfois besoin d’un peu d’éclairage externe pour comprendre certaines choses. D’autres personnes ont probablement médité des aspects de la Parole qui ne nous sont jamais venus à l’esprit. Parfois, nous sentons peut-être que nous tournons en rond dans notre lecture de la Bible, sans vraiment grandir. Peut-être qu’il est bon alors de se tourner vers des écrits simples mais clairs qui peuvent nous aider à croître. Nous avons tous besoin de nos frères et sœurs pour grandir spirituellement. Le mieux est d’avoir un cercle d’amis physiquement près de nous. Ma cela n’est pas donné à tous, en tout cas, pas en tout temps. Voici donc pourquoi je vous propose ces quelques ressources en ligne.

J’ai pensé qu’il serait peut-être bénéfique de rappeler (et pour ceux qui ne savent pas déjà) qu’il existe plusieurs sites officiels de l’Église et aussi des sites gérés par des frères. Vous êtes tous bienvenus de vous y abonner ! Mais avant cela, j’aimerais souligner la possibilité de rejoindre certains groupes (ou canaux) sur l’application Télégram (ou Coudveil Messenger, qui est une application développée par les frères, compatible avec Telegram) qui pourraient contenir des informations qui vous intéressent. Nous n’avons pas de groupes sur WhatsApp, entre autres parce que Telegram offre des meilleures fonctionnalités pour les groupes et canaux.

Pour ceux qui ne savaient pas et que cela intéresse, voici quelques groupes et canaux chrétiens disponibles via Telegram:

  • Les Éditions de l’Évangile @editionsdelevangile; un canal pour rester au courant des nouveaux livres chrétiens à vendre en français et en créole haïtien.
  • Traités évangéliques @traites; un canal où vous pouvez recevoir un traité de la SEBT (traitesevangeliques.org) chaque vendredi. Ces traités s’adressent en priorité aux nouveaux convertis et aux non-chrétiens, mais ils peuvent fournir de l’inspiration à tous les chrétiens.
  • Prédications en français @predicationsedcm ; Pour rester au courant, écouter ou lire des prédications de l’Église de Dieu en Christ, mennonite (eddecm.org) en français.
  • Le Messager de vérité (réservé aux membres de l’Église) périodique quinzomadaire contenant des articles écrits par des dirigeants des anciens et autres membres de l’Église. Il contient aussi des nécrologies, des annonces de baptêmes et de mariages. Contactez le +1 4505226860 pour en savoir plus.
  • (inactif depuis plusieurs mois) EDD.SSL @edd_ssl; Vous pouvez recevoir en début de semaine, la leçon de l’école du dimanche pour le dimanche suivant, lue à haute voix par un automate (français et anglais).

J’ai déjà mentionné quelques sites internet liés aux groupes mentionnées ci-haut, mais en voici une brève description :

Site officiel multilingue de l’Église de Dieu en Christ, mennonite : churchofgodinchristmennonite.net/fr

Site officiel de l’Église au Québec : eddecm.org

Site multilingue de la Société évangélique de bibles et traités (SEBT) : traitesevangeliques.org

Voici par ailleurs les liens vers des sites ou blogues animés par d’autres frères, auxquels vous pouvez vous abonner :
https://temoinanabaptiste.com/
https://cacheenchrist.com/

Pour écouter les cultes du dimanche matin à Roxton Falls, voici un lien : listentochurch.com/listen/roxton

Si vous avez des questions ou commentaires, ou si vous connaissez d’autres groupes édifiants, svp contactez-moi.

Bonne année 2022 et que Dieu vous bénisse !

Infolettre: La tumeur au cerveau de maman

En juin dernier, maman a eu une crise d’épilepsie. Et puis une autre en août. Depuis, elle prend des médicaments. Nous savons depuis fin juillet qu’elle a une tumeur au cerveau (petite au début) dans la partie du cerveau dédiée au langage. Depuis 1 ou deux mois, la situation aggrave et maman a de plus en plus de mal à parler et écrire correctement. Beaucoup de mots manque à son vocabulaire et elle ne comprend pas les phrases trop complexes.

Maman a passé une IRM le vendredi 12 novembre. Le lundi 15, elle a reçu un appel lui disant que les résultats étaient arrivés et qu’ils voulaient la voir le lendemain matin, le 16 novembre.

16 novembre 2021
Ce matin, papa et maman se sont rendus à l’hôpital Fleurimont à Sherbrooke pour rencontrer le neurologue.
On leur a dit que la tumeur avait beaucoup grossi et qu’elle devait subir une chirurgie pour l’enlever. Le neurologue leur a dit que sans chirurgie, il ne lui resterait que quelques mois à vivre, tout au plus.
L’opération est donc prévue pour le 25 novembre. Maman sera admise le 24. Elle restera à l’hôpital pendant au moins quelques jours après l’opération.
Le neurologue a dit qu’il y avait une chance sur 20 que l’opération entraîne des complications.
Ils vont faire une biopsie après avoir retiré la tumeur. Une fois les résultats obtenus, nous en saurons plus sur le pronostic et le plan de traitement.
Ceux d’entre vous qui lui ont parlé récemment auront remarqué qu’elle a beaucoup de difficultés à parler et à communiquer… Elle a reçu une autre ordonnance aujourd’hui qui est censée aider à soulager l’enflure (œdème) de son cerveau, ce qui pourrait l’aider un peu avec ses problèmes d’élocution. Après son opération, on nous dit que son élocution pourrait être pire pendant un certain temps, mais qu’elle pourrait quand même s’améliorer par la suite…

Merci pour votre sollicitude… Nous apprécions vos prières !

La famille Andries

Confiture de camerises à vendre!

Bonjour,

Voici un article différent qui traite d’une de mes activités parallèles, mon « hobby », si je puis dire: la culture de camerises. Si vous ne savez pas ce que sont les camerises, je vous invite à lire ici:

http://www.camerisequebec.com/la-camerise.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vrefeuille_bleu

Nous venons de recevoir un peu plus de 500 pots de confiture de camerises. Ce sont nos camerises transformées par une confiturière professionnelle française à Granby.

J’ai commencé un petit site de publicité pour ces confitures, mais il n’est pas encore abouti:

https://achandries.wixsite.com/auxcamerisiersfleuri/product-page/confiture-de-camerises

Nous souhaitons toucher de plus en plus de points de vente et faire connaître cette délicieuse baie québécoise. Nous comptons aussi présenter une gamme de recettes en ligne, éventuellement.

Nous vendons également des camerises congelées et des tartes aux camerises.

Si vous habitez au Québec, vous pouvez peut-être nous aider en nous donnant des idées d’épiceries où nous pourrions vendre?

Les excès de la photographie

Souvent, je reçois des photos de personnes qui veulent faire ma connaissance. Ils se présentent eux-mêmes ou encore ils me montrent des membres de leur famille ou encore leur maison, leur église ou des lieux où ils ont voyagé. C’est intéressant pour moi, car cela me donne une meilleure image de leur réalité. Je vois aussi de telles photos sur les profiles WhatsApp ou Telegram de ces gens.

Pour ma part, je ne leur envoie pas de photos, car c’est contraire à mes convictions.

Laissez-moi vous expliquer pourquoi:

Je crois que la photographie de personnes n’est pas bénéfique, sauf dans un cadre officiel, car c’est presque toujours relié à l’orgueil ou à un désir d’accumuler des « souvenirs » terrestres qui ont pour effet de nous attacher plus que nécessaire à cette terre.

Je ne prends pas non plus de photos de beaux paysages ou beaux bâtiments que j’ai vus, car j’ai le sentiments que j’aurais ensuite envie de les partager pour me faire valoir.

J’utilise toutefois la caméra et des photos pour plusieurs choses:

  • Pour vendre des choses. Dans le monde d’aujourd’hui, tout le monde s’attend à voir des photos de votre voiture ou de votre chiot si vous le mettez en vente en ligne. Je trouve cela raisonnable et ce n’est pas relié à l’orgueil en général. C’est simplement pour permettre à l’acheteur de se faire une idée du produit avant de l’acheter.
  • J’aime les paysages que Dieu a créés et j’ai un intérêt pour l’histoire et la géographie, alors je mets quelques images libres de droits que je trouve sur internet dans l’en-tête de ce site ou encore comme image de profil sur les applications de messagerie. Mon sentiment personnel et que si je n’ai pas pris les photos et si ce ne sont pas des images d’hommes, elles peuvent être utiles pour rendre le site web plus accueillant sans pour autant nourrir mon orgueil ou constituer de l’idolâtrie.
  • Je n’ai aucun problème avec les photos pour les pièces d’identité officielles. Je n’ai jamais vu quelqu’un exposer leur permis de conduire ou passeport dans leur salon pour que tous puissent l’admirer.
  • Parfois (peut-être pas toujours avec discernement), j’utilise des photos pour des raisons pratiques, par exemple lorsque je vais à l’épicerie et que je ne sais pas quelle sorte d’huile, d’épice ou d’ampoule électrique ma femme voulait exactement, je lui envoie des photos des options, ce qui lui permet de rapidement m’indiquer quel produit exact elle aimerait que j’achète. Là encore, c’est strictement pratique: il n’y a pas d’idolâtrie, de grossièreté ou d’orgueil dans ces actions à mon avis.

Je ne condamne pas ceux qui m’envoient ces photos. Je crois que souvent leurs motifs sont innocents et purs, surtout s’ils n’ont pas cherché la volonté du Seigneur quant à cet aspect de la vie.

Toutefois, je vous encourage tous à méditer à ce sujet. Si vous prenez un égoportrait (selfie), croyez-vous que c’est de l’humilité? Croyez-vous que cela rend gloire et hommage à Dieu, votre Créateur? Ou est-ce plutôt la créature qui essaie de s’élever et de « s’immortaliser »?

Voici quelques textes qui étayent les raisons bibliques pour lesquelles nous, les chrétiens, avons ces convictions:

Le principe de simplicité exige que la vie ne soit pas encombrée de choses qui ne sont pas nécessaires.  La photographie soustrait à la ferveur chrétienne plutôt que d’en ajouter.  Il y a quelques raisons pourquoi les chrétiens non conformés au monde devraient rejeter la photographie pour l’usage personnel :

(1) C’est l’orgueil de la vie (1 Jean 2.16) qui est au fond de son attrait.  Que l’on photographie quelque chose ou que l’on soit photographié, c’est généralement l’orgueil de l’homme qui est le facteur déterminant.  Jésus a enseigné qu’un chrétien doit renoncer à lui-même pour être son disciple ; la photographie fait plutôt la promotion de soi-même (Matthieu 16.24).

(2) Elle est prisée parmi les hommes (Luc 16.15).  Dans beaucoup de foyers, si on juge par le grand nombre de photographies en vue, elle constitue une forme d’idolâtrie.  Les photographies de paysages sont aussi très élevées parmi les hommes.  Souvent, les photographies constituent des «trésors sur la terre» (Matthieu 6.19-20).

(3) La photographie peut coûter cher et exige qu’on dépense de «l’argent pour ce qui ne nourrit pas» (Ésaïe 55.2).

(4) Elle se prête à la folie et aux poses inconvenantes.

(5) L’esprit et les mobiles qu’accompagnent souvent la photographie seraient inclus sous la prohibition trouvée dans Deutéronome 5.8 et Exode 20.4 : «Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.»  Romains 1.25 aussi nous avertit de ne pas adorer ni servir la créature au lieu du Créateur.

Cependant, la photographie peut être utile, nécessaire et n’est pas forcément accompagnée d’orgueil lorsqu’elle est utilisée à des fins d’affaires ou pour des documents légaux (identité).

(Tiré du livre: Doctrine et pratique bibliques)

Voici un traité qui résume une vision biblique de la photographie:

Les qualités d’un père pieux

Le rôle d’un père dans le développement de ses enfants est d’une telle importance qu’on ne saurait trop le souligner. Il joue un rôle majeur dans la formation de leur impression de Dieu le Père. Il est de sa responsabilité de prendre leurs mains et de les placer dans la main de Dieu. S’il est autoritaire et légaliste, ses enfants risquent de se recroqueviller devant Dieu et de penser qu’ils ne pourront jamais lui plaire. S’il est laxiste en matière de discipline et fait comme Héli dans l’Ancien Testament et ne retient pas ses enfants, ceux-ci risquent de ne pas voir en Dieu l’autorité absolue avec laquelle il faut compter. S’il fait bien son travail, ses enfants verront Dieu avec révérence, confiance et gratitude.

Un père pieux est un homme de foi qui voit Dieu dans la vie quotidienne. Il croit que Dieu contrôle les circonstances de la vie et que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8.28). Sa confiance en son Père céleste fait de lui une influence stable et fiable sur sa famille. Il trouve de nombreuses occasions de diriger sa famille vers Dieu pour obtenir des réponses et de l’aide. L’admiration qu’il éprouve devant les œuvres puissantes de Dieu inspire la même chose à ses enfants.

L’humilité est une qualité importante à posséder pour un père. Elle l’aide à se rappeler qu’il est un homme sous l’autorité, plus qu’en autorité (Matthieu 8.9). Il répond à son chef. « Mais je veux que vous sachiez que Christ est le Chef de tout homme » (1 Corinthiens 11.3). Cette conscience fait beaucoup pour tempérer ses paroles et ses actions. Il ne s’attend pas à ce que sa femme et ses enfants le respectent et se soumettent à lui plus qu’il ne respecte et ne se soumet à Dieu. S’il permet la désobéissance à Dieu dans sa vie personnelle, il sait qu’il ne peut pas attendre autre chose de ses enfants.

Pour remplir correctement son rôle dans l’ordre de Dieu, un père doit avoir un sens aigu du bien et du mal. Cette boussole morale sert à maintenir sa famille sur la bonne voie dans les vents d’erreur. Il ne tolérera pas, mais disciplinera, la malhonnêteté de ses enfants. Son amour pour les principes de la vérité l’amènera à suivre les instructions de Deutéronome 6.7. « Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu te tiendras dans ta maison, quand tu marcheras en chemin, quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ». Ses admonitions ne seront peut-être pas toujours entendues par ses enfants, mais il restera calmement stable face à l’opposition. Il pose un fondement sur lequel ses enfants pourront revenir lorsqu’ils céderont à l’appel de leur Père céleste. Cette similitude de voix entre leur père terrestre et leur Père céleste est particulièrement importante.

La reconnaissance de la miséricorde de Dieu à son égard aidera un père à être miséricordieux envers ses enfants. Bien qu’il ne soit pas permissif envers le péché, Dieu lui apprend à faire preuve de miséricorde, comme dans Habacuc 3.2, « Dans ta colère souviens-toi d’avoir compassion ! » Le respect est généré par la qualité de la miséricorde.

Un sage père ne crée pas de résistance inutile chez ses enfants. Il cherche l’inspiration auprès du trône de la grâce pour savoir comment gérer la rébellion. Il ne s’entêtera pas à résister à ses enfants dans le but de maintenir sa réputation personnelle. L’approbation de Dieu est bien plus importante pour lui.

L’obéissance du patriarche Abraham à Dieu était prompte et inébranlable lorsque des choses difficiles lui étaient demandées (Genèse 17.11, 26 ; 22.1-3). Son exemple a ouvert la voie à ses enfants. Était-ce la raison pour laquelle Dieu lui a donné la recommandation suivante : « Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit » (Genèse. 18.19) ? L’obéissance s’enseigne autant par l’exemple que par les mots.

Il incombe au père de subvenir aux besoins temporels de sa famille, mais il doit se prémunir contre le levain de la convoitise avec toute la diligence requise. Trop d’enfants ont manqué de bons moments avec leur père parce qu’il était à la recherche de gains financiers. Un corbillard ne tire jamais une remorque jusqu’au cimetière. Aucun de nos biens terrestres ne nous suivra dans notre tombe. La bénédiction d’un lien familial étroit est bien plus importante que la richesse. C’est elle qui donne à la vie son véritable sens et qui nous porte dans les moments difficiles.

Un père pieux a un cœur tendre et est affectueux. Il se donne sans compter à ses enfants et à leurs besoins. Ils savent qu’ils peuvent s’adresser à lui et qu’il prendra le temps de les écouter et de les aider. Le lien qu’il tisse avec ses enfants lorsqu’ils sont petits lui sera d’un grand secours pour les années d’adolescence, parfois turbulentes.

Le père doit être un homme de prière, qui passe beaucoup de temps en secret avec le Seigneur. Heureux les enfants qui gardent le souvenir d’avoir vu leur père à genoux dans son lieu de prière. Ces hommes conduisent leur famille dans le culte de Dieu, à la maison dans les dévotions familiales et dans la fréquentation fidèle de l’église. Les enfants saisissent la vision et l’appréciation de leur père pour l’Église de Dieu. Ce père ne résiste pas à l’autorité de l’Église donnée par Dieu et ne critique pas ses dirigeants.

Au fur et à mesure que les enfants grandissent, le temps vient où le père doit lâcher prise, prendre du recul et leur donner confiance, dans les choses matérielles comme dans les choses spirituelles. Les enfants ont besoin d’apprendre la responsabilité, et cela ne se produit pas si le père garde le contrôle trop longtemps. Des erreurs seront commises, mais le temps perdu à faire des réparations ou des corrections est souvent largement compensé par le bénéfice à long terme d’une précieuse leçon apprise.

Malgré les meilleures qualités et les meilleurs efforts d’un père, son fils ou sa fille peut devenir un prodigue. Chacun fera son propre choix pour la vie. La douleur dans le cœur du parent d’un prodigue peut difficilement être décrite par des mots. Le père sage dont parle Jésus dans Luc 15 a permis à son fils de partir et ne l’a pas suivi jusqu’au pays lointain pour le convaincre de revenir à la maison. Il ne contrôlait pas. Il savait que ce devait être l’œuvre de Dieu et la décision personnelle de son fils s’il devait revenir. Son amour pour son fils est resté inébranlable, et lorsque le fils est revenu, aucune de ses bêtises n’a été mentionnée ou retenue contre lui. Le fils a été pardonné.

Un autre appel important est celui des pères spirituels dans la maison de Dieu. Qu’un homme ait ou non des enfants biologiques, il peut occuper une place très importante dans le développement de la santé spirituelle de la fraternité. En fait, dans certaines situations, il peut avoir une porte plus ouverte qu’un parent. « Car, vous auriez dix mille maîtres en Christ, que vous n’auriez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ, par l’Évangile » (1 Corinthiens 4.15). Puissions-nous, nous qui sommes pères, nous encourager aux qualités nécessaires pour remplir notre appel et notre responsabilité, et que Dieu bénisse tout père fidèle.

Ministre Greg Wenger, de l’assemblée d’Arthur, en Illinois, É.-U.

Paru dans le Messager de vérité, Vol 119, no. 11 , 2 juin 2021

Les Éditions de l’Évangile

Comment les chrétiens peuvent-ils combattre le racisme?

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  1. Commençons par nous-mêmes. La première chose à faire est de reconnaître les sentiments que nous avons à l’égard des gens qui sont différents de nous. Arrêtons de dire en nous-mêmes que nous n’avons pas de tels sentiments, que nous aimons tout le monde de la même façon. Ce n’est tout simplement pas vrai. Regardons en profondeur, reconnaissons les idées que nous avons au sujet des gens qui ont des couleurs de peau différentes ou des accents différents des nôtres; la façon dont nous voyons les pauvres, les gens d’autres confessions religieuses, les malades mentaux, les mères célibataires, la liste sera interminable. Admettons les craintes que nous avons à l’égard de ce genre de personnes.
  2. Parlons-en à Dieu. Confessons à Dieu les pensées et les sentiments impurs que nous trouvons en nous. Lisons ce que Dieu dit dans sa Parole sur nos relations avec les autres; lisons comment Jésus ne reculait…

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Coronavirus: Le plus grand danger

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Image par Karen Arnold de Pixabay

Auteur: Bob Goodnough

Une amie qui est vétérinaire m’a dit que son fournisseur habituel de gants chirurgicaux n’avait plus de stock. Comme elle ne peut pas exercer dans un cabinet vétérinaire sans eux, elle a effectué des recherches en ligne, a demandé à son mari de fouiller dans les magasins et a trouvé suffisamment de gants pour continuer.

Il y a de la peur dans l’air, les gens paniquent pour se protéger; ils achètent des gants chirurgicaux, des masques chirurgicaux et du papier hygiénique. Tout cela à cause d’une maladie qui ne semble pas être bien pire qu’une grippe ordinaire.

Quelques milliers de personnes sont décédées des suites de l’infection par COVID-19. Il y aura plus de décès, nous ne savons pas combien. Est-ce le plus grand danger auquel sont confrontés les gens dans le monde aujourd’hui? D’après les mesures drastiques prises par les gouvernements, les ligues sportives et les gens en général, on pourrait le penser.

Mais le péché est un danger bien plus grand pour l’humanité, et nous en sommes tous infectés. Jésus-Christ nous offre un remède 100 % efficace et sûr. Pourquoi certaines personnes semblent-elles craindre que le remède ne soit pire que la maladie? C’est comme l’écrivait G. K. Chesterton : « Le christianisme n’a pas été essayé et trouvé en défaut; il a été jugé difficile et n’a donc pas été essayé. » Nous les chrétiens, pouvons être quelque peu à blâmer pour cela. Le salut n’est pas un produit qui peut être vendu en utilisant les méthodes de commercialisation du monde; le seul moyen de le rendre attractif est de le vivre, chaque jour, dans tout ce que l’on fait.

Reblogué de Témoin Anabaptiste