Une étude de doctrine chrétienne

[Voici une copie d’un livre contenant certains des préceptes et doctrines de base soutenues par les vrais croyants et fondés sur la Bible et la direction du Saint-Esprit. Ceci est une copie relativement ancienne, elle pourrait contenir des fautes d’orthographe ou d’autre nature.]

 

Dieu, la divine Trinité

Omnipotent

Il n’existe qu’un seul Dieu omnipotent et créateur de toutes choses. Le mot Dieu signifie « le plus élevé des êtres ». « Yahvé » et « Seigneur » sont les noms utilisés par les enfants d’Israël pour désigner Dieu. Dieu est nommé d’au moins quatorze manières différentes dans la Bible, chacune révélant une autre facette de la divinité. Un chrétien se doit de vénérer le nom sacré de Dieu. Ainsi nous pouvons lire (Exode 20.7) « Tu ne prendras pas le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ». Jésus dit en Marc 12.20: « et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force ».

Écritures connexes : Genèse 1.1; Ésaïe 45.22; Apocalypse 4.11.

Éternel et existant en soi

L’existence en soi signifie qu’il n’a point besoin de puissances externes pour continuer à exister     et qu’il existera toujours. L’existence de Dieu ne dépend ni de l’homme ni d’aucune autre créature. En vertu de sa toute-puissance, il a toujours existé et continuera d’être. La Bible dit qu’il est éternel.

Écritures connexes : Psaume 90.2; Apocalypse 1.8.

Omniscient et Immuable

Dieu connaît toute chose. La toute-puissance de Dieu confère à . On peut lire (Proverbes 15.3) que « les yeux de l’Eternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons ». Hébreux 4.13 nous apprend que « il n’y a aucune créature qui soit invisible devant Lui : tout est mis à nu et terrassé aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte ».

Écritures connexes : Proverbes 3.19; Deutéronome 29.29; Hébreux 13.8; Malachie 3.6.

Omniprésent

Notre Dieu est présent partout à chaque instant. Le Psaume 139.7-11 : « Où irais-je loin de ton Esprit et où fuirais-je loin de ta face? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore et que j’aille demeurer au-delà de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis: Au moins les ténèbres me submergeront, la nuit devient lumière autour de moi ». Nous pouvons conclure de ce passage que Dieu connaît nos cœurs et que nous ne pouvons  nous dérober.

Écritures connexes : Proverbes 15.3.

Incompréhensible

En tant qu’humains, il nous est impossible de comprendre la puissance incommensurable de Dieu. Sa parole a suffit à créer la terre. Les Écritures nous relatent en maints endroits les miracles accomplis par la puissance divine au moyen de Ses disciples. De même que Dieu aida David à vaincre le géant Goliath, il peut également nous aider aujourd’hui à vaincre les tentations quotidiennes qui nous tenaillent. Nous ne pouvons commencer à comprendre la sagesse de Dieu lorsqu’il tente de sauver les pécheurs. Qui peut comprendre l’amour inégalé de Dieu qui envoie Son Fils unique  donner sa vie en rémission des péchés du monde?

Écritures connexes : Romains 11.33-36; Philippiens 4.13; 1 Samuel 17.37.

La divine Trinité

Il n’existe qu’un Dieu mais il s’est révélé en trois personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Tous trois, sous la forme d’un seul Dieu, ont toujours existé et existeront à jamais. Chaque partie de la Divinité connaît un but distinct mais complémentaire car les trois parties ne forment qu’un.

Écritures connexes : Jean 1.1; 10,30; 16.7; Matthieu 3.16-17; Genèse 1.1-2.  Dieu le Fils

 

Dieu le Fils

Éternel

Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Avec Dieu le Père et Dieu le Saint-Esprit, il a toujours existé et existera à jamais. Le prologue de Saint-Jean (1.1) nous apprend qu’ « au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Le verset 14 nous révèle que « la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père ». Jésus dit de lui-même qu’il est le « Fils de Dieu » et aussi le « fils de l’Homme ». Il était à la fois homme et Dieu.

Écritures connexes : 1 Timothée 3.16; Michée 5.2; Colossiens 2.9.

La venue de Jésus sur Terre

Jésus fut conçu par l’Esprit Saint et né de la vierge Marie. Il naquit homme tout en restant Fils de Dieu, n’ayant pas la nature humaine de Marie et de Joseph. Sur terre, Jésus vécut la vie d’un homme ordinaire, sujet à la faim et à la souffrance, Hébreux 4.15: « mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché ».

Non seulement Jésus se nommait-il « Fils de Dieu », mais Dieu appela également Jésus, Son Fils bien-aimé.

Écritures connexes : Philippiens 2.6-7; Jean 10.36; Luc 2.10-11; Matthieu 17.5.

Sa Mission

Le but de la venue de Jésus sur Terre était d’ôter les péchés ; du Monde, ainsi que Saint-Jean (1.29) l’écrit. Jésus lui-même déclara: « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19.10). Tendrement, il invite les pécheurs : « venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28). À plusieurs reprises, lors de son séjour parmi nous, Jésus pardonna les péchés. Les apôtres, témoins de l’œuvre du Christ, témoignent que « Dieu a oint d’Esprit Saint et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient sous l’oppression du diable; car Dieu était avec lui » (Actes 10.38).

Écritures connexes : Matthieu 1.21; 11.28; Luc 19.10; Jean 1.29; Actes 13.38.

Sa mort et sa résurrection

Le prophète Ésaïe avait prédit les souffrances du Christ aux mains des  méchants et  sa mise à mort comme criminel. Ceci afin que soit accompli le dessein de Dieu et le rachat des péchés du monde. Matthieu (27.54): « Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, voyant le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande crainte et dirent: Il était vraiment le Fils de Dieu ».

Le troisième jour après la mise au tombeau de Jésus, à l’aube du premier jour de la semaine, lorsque Marie-Madeleine et Marie vinrent visiter le sépulcre, « et voici qu’il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du Ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus … mais l’ange prit la parole et dit aux femmes: pour vous, n’ayez pas peur, carie sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici; il est ressuscité, comme il l’avait dit » (Matthieu 28.2-6).

Après sa résurrection, le Christ rencontra les apôtres en plusieurs occasions pendant les quarante jours qui précédèrent son ascension. Peu avant son ascension, Jésus assura les apôtres de la venue du Saint-Esprit et leur donna la mission d’apporter la Bonne Nouvelle à tous. Il promit que sa présence divine les accompagnerait jusqu’aux confins de la terre et il s’engagea à revenir de la même manière qu’il les avait quittés  .

Écritures connexes : Ésaïe 53.5-12; Marc 15.39; Matthieu 28.2-6; Luc 24.51; Actes 1.11.

Le seul salut

Les apôtres Pierre et Jean affirmaient que le Christ constitue la pierre angulaire du Salut. Ainsi peut-on lire dans les Actes des apôtres 4.12: « le salut ne se trouve en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Dans la première Épître de Pierre, chapitre 1 versets 18 et 19, on lit: « vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables – argent ou or – que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache ». Nous pouvons également lire dans 1 Timothée 2.5: « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme ». Ces différents passages et d’autres encore, nous indiquent que le Christ est notre unique Médiateur et Sauveur et que ce n’est que par lui que nous puissions être sauvés.

Écritures connexes : Actes 4.12; Philippiens 2.10; 1 Pierre 1.18-19; Romains 5.8; 2 Corinthiens 5.18.

 

Dieu, le Saint-Esprit

Éternel

Le Saint-Esprit de Dieu constitue la troisième personne de la Trinité. Le Saint-Esprit était avec Dieu le Père et Dieu le Fils avant même d’être donné au monde. On lit dans la Genèse 1.2: « l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux ». Ce qui nous indique sa présence lors de la création du monde. Dieu a toujours voulu dirigé Son peuple par l’entremise de son Esprit. L’Esprit Saint est  en tous lieux en tous temps.

Écritures connexes : Psaume 139.7-10; 2 Pierre 1.21; Nombres 11.29.

Descendu à la Pentecôte

Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit de Dieu descendit sur tous ceux qui croyaient en Jésus-Christ. La Prophétie de Joël (3.1) était ainsi accomplie. Beaucoup furent bénis de la présence du Saint-Esprit car c’était la première fois qu’il était donné à tous ceux qui croyaient. Jusqu’à cette époque, il n’avait été donné qu’aux prophètes et aux chefs. Le Saint-Esprit donna aux croyants  la force de prêcher le Christ, Seigneur crucifié, qui est le seul Salut et la seule Rédemption. Lisez le deuxième chapitre des Actes.

Écritures connexes : Luc 24.49.

Met à nu et condamne le péché

Le Saint-Esprit met à nu et condamne nos péchés. Le sentiment de culpabilité qui accompagne nos mauvaises actions est en fait une bénédiction, car c’est le Saint-Esprit qui nous intime à nous repentir.

Écritures connexes : Jean 16.7-13; Actes 2.37; 16.30.

Nous réconforte

Jésus nomme le Saint-Esprit le consolateur (Jean 15.26). Il nous console quand nous faisons le bien et aide le croyant à supporter la tristesse, par exemple, lors du décès d’un être tendre ou lorsque nous sommes ridiculisés à cause de notre foi.

Écritures connexes : Jean 14.16-17; 2 Corinthiens 1.3-4; Jean 16.33

Confirme

Le Saint-Esprit de Dieu confirme et témoigne que nous sommes Ses enfants. Romains 8.16 dit: « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ». Quand nous devenons enfants de Dieu, nous recevons la paix en nos cœurs. La volonté de Dieu devient la nôtre. Nos cœurs se tournent vers le Spirituel et nous nous attachons aux choses célestes.

Écritures connexes : Romains 8.5-18; Hébreux 6.19; 1 Pierre 5.10.

Illumine

Le Saint-Esprit illumine l’esprit du croyant et lui révèle les tréfonds de Dieu. Lisez la première Épître aux Corinthiens 2.9-10. Il nous enseigne et nous remémore les enseignements du Christ. Jean 14.26: « mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit ».

Écritures connexes : Luc 12.12; 1 Jean 2.20 et 27.

Guide

L’Esprit Saint guide également le chrétien. Si nous écoutons Sa voix, notre vie sera alors guidée.

Écritures connexes : Psaumes 25.9; 48.14; Ésaïe 30.21; Lue 1.79; Jean 16.13; Romains 8.14.

Don gratuit

Le Saint-Esprit est un don gratuit de Dieu à tout croyant repentant qui satisfait aux conditions de Dieu. Nous pouvons lire dans les Actes 2,38: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Dieu donne ce don à ceux qui le Lui demandent et à ceux qui Lui obéissent mais le monde ne peut le recevoir.

Écritures connexes : Luc 11.13; Jean 14.17; Actes 5.32; 
Éphésiens 5.18.

Le fruit de l’Esprit

Le cœur d’un croyant est le temple de Dieu, et le Saint-Esprit de Dieu y réside. Ce temple devrait être  exempt des impuretés du péché. Lire la première Épître aux Corinthiens 3.16-17. Un chrétien doit également porter le fruit de l’Esprit Saint pour témoigner de la présence de celui-ci en son sein. « Mais le fruit de l’Esprit est: amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi ». (Galates 5.22).

Écritures connexes :
Amour: Matthieu 7.12; 22.36-40; Jean 13.34-35; 1 Corinthiens 13.13.
Joie: Jean 15.11; Philippiens 4.4; Hébreux 12.1-2.
Paix: Jean 14.27; Romains 8.6; Philippiens 4.7.
Patience: 1 Corinthiens 13.4; Éphésiens 4.32.
Bonté: Proverbes 15.1; Éphésiens 4.32.
Bienveillance: Romains 15.14; Matthieu 5.16.
Fidélité: Éphésiens 6.16; Hébreux 11.6.
Douceur: Matthieu 5.5; 1 Corinthiens 13.4-5; 1 Pierre 3.4.
Maîtrise de soi: 1 Corinthiens 9.27; 2 Pierre 1.5-7.

La Bible

La Bible est la Parole de Dieu

La Bible est la Parole de Dieu, le message de Dieu aux hommes. Elle nous parle de la création du monde et de l’homme. Elle nous parle du péché et de la destinée éternelle de l’homme. Elle nous enseigne le chemin du Salut et comment retrouver notre Créateur. La Bible n’est pas l’œuvre d’hommes. Son auteur est le Dieu vivant et éternel.

Écritures connexes : Matthieu 24.35; Jean 5.39; 20.30-31.

Inspirée par Dieu

La Bible n’est pas le fruit de la volonté des hommes, mais plutôt l’œuvre d’hommes saints inspirés par le Saint-Esprit. Lire 2 Timothée 3.16-17 et 2 Pierre 1.20-21. L’Ancien Testament regorge de citations telles que « Et Dieu dit » et « Ainsi parle le Seigneur-Dieu ».

Écritures connexes : 1 Corinthiens 2.13; 14.37; 
1 Thessaloniciens 2.13.

Infaillible

La parole de Dieu est infaillible car Dieu lui-même est infaillible. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Matthieu 24.35).

Écritures connexes : Luc 16.17.

La Bible nous enseigne sur la nature de Dieu, de son Fils unique, Jésus-Christ, et de Son Esprit Saint. La Bible nous relate également la naissance de Jésus, Sa vie, Son enseignement, Sa mort, Sa résurrection et Son retour au Ciel.

Écritures connexes : Matthieu 7.28-29; 11.4-5;Jean 5.39; 
1 Corinthiens 3.11.

La Bible nous indique le chemin du salut

Sans la Bible nous ne connaîtrions pas Jésus pas plus que nous ne saurions comment être sauvés ou rejoindre le Ciel. Il n’y a pas d’autre Évangile ni d’autre Nom par lesquels nous pourrions être sauvés.

Écritures connexes : Jean 3.3; 12.48; 14.6; Actes 4.12; Apocalypse 22.18-19.

La Bible nous rapporte l’histoire du peuple de Dieu

L’Ancien Testament comprend l’histoire de la création et celle du peuple de Dieu. II contient également de nombreuses prophéties quant à la venue du Messie, la rédemption, le Salut et la fin du monde. Enfin, l’Ancien Testament contient également la loi de Dieu.

L’Ancien Testament nous révèle trois aspects de la loi. En premier lieu, la loi morale  relative au Bien et au Mal et à notre conduite vis-à-vis l’un de l’autre, et à nos obligations face à Dieu. En deuxième lieu, la loi civile  liée aux institutions des Israélites. Enfin, en troisième lieu, la loi liturgique qui décrit les rituels à observer par les Israélites ceux-ci symbolisaient et annonçaient le Christ-Sauveur.

Les lois civiles et liturgiques prennent fin par la mort de Jésus. Selon Matthieu 5.17, Jésus est venu non pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir. Le Nouveau Testament  renforce la loi morale.  Le Nouveau Testament nous renseigne également sur Jésus, Sa vie, Sa mort, Sa résurrection et Son retour au Ciel. Il nous explique comment Sa mort a été un sacrifice pour nos péchés afin que nous soyons sauvés. Le Nouveau Testament comprend de multiples enseignements pour notre vie chrétienne de tous les jours.

La Bible

La Bible est constituée de soixante-six livres, de la Genèse à Malachie pour l’Ancien Testament, et de Matthieu à l’Apocalypse pour le Nouveau. Chaque livre est divisé en chapitres, et chaque chapitre à son tour est divisé en versets. Environ quarante personnes auraient participé à la rédaction de ces livres sur une période de plus ou moins 1500 ans. Malgré cela, la Bible concorde en toute chose car le Tout Puissant Dieu en est l’inspiration.

Écritures connexes : 2 Pierre 1.19-21.

 

La Création

Dieu le créateur

Dieu, omniprésent et omniscient est aussi omnipotent. Nous croyons au récit de la création tel que décrit dans les deux premiers chapitres de la Genèse. Seule la puissance de Dieu peut expliquer la création de matière à partir du néant. « C’est par la foi que nous comprenons que le monde a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible » (Hébreux 11.3). La création fut un véritable miracle. Il suffit à Dieu de prononcer un ordre pour que les choses soient. Après avoir créé ces choses, Dieu contempla sa création et la trouva bonne en tous points.

La théorie de l’évolution est diamétralement opposée au récit biblique de la création. Tous deux ne peuvent être vrais. La théorie de l’évolution ébranle l’enseignement biblique relatif à la chute d’Adam ce qui ôte la nécessité d’un rédempteur. En conséquence, il est impossible d’être à la fois Chrétien et de croire à la théorie de l’évolution.

Écritures connexes : Exode 31.17; Psaume 90.2; 148.5.

Merveilles de la création

La création de Dieu est tellement merveilleuse et parfaite que la sagesse de l’homme ne peut l’appréhender. Chaque espèce de plante ou d’animal se reproduit identiquement. L’homme ne peut créer la vie. Les saisons, le soleil, la terre, la lune et les étoiles collaborent dans la perfection. « Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre » (Job 9.10).

Écritures connexes : Ésaïe 42.5; Jérémie 10.12-13; Actes 17.24; Éphésiens 3.9; Colossiens 1.16; Hébreux 1.10; Apocalypse 4.11.

L’homme, le faîte de la création

L’homme a été créé par Dieu d’une manière spéciale. Toutes les autres choses furent créées par la Parole, mais Dieu façonna l’homme du limon de la terre. Ensuite il lui insuffla le souffle vital et l’homme eut une âme vivante.  L’homme a été créé  à l’image de Dieu: « Dieu créa l’homme à son image: il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa ». (Genèse 1.27). Bien que l’homme ait été créé à l’image de Dieu, la force, la vie et l’intelligence de l’homme sont limitées. La connaissance et la puissance de Dieu sont infinies.

Dieu endormit Adam d’un sommeil profond et lui ôta une côte et de celle-ci il fit Ève, la première femme. C’est ainsi que fut institué pour la première fois le mariage.

Écritures connexes : Genèse 2.7; 21-25; Matthieu 19.4-6.

Obligations de l’homme

Dieu planta le jardin en Éden, et il y mit Adam et Ève pour le cultiver et le garder. L’homme devait également dominer la terre, être fécond et se multiplier.

Écritures connexes : Genèse 1.28; Genèse 2.8-9; 15-17.

 

La Chute de l’homme

Dieu demande l’obéissance

Dieu dit à Adam et Ève qu’ils pouvaient manger de tout arbre du Jardin d’Éden à l’exception de celui appelé « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». Dieu interdit de manger du fruit de cet arbre sous peine de mourir.

Écritures connexes : Genèse 2.16-17.

La chute

Satan vint dans le jardin pour tenter Adam et Ève. Ils mangèrent du fruit défendu par Dieu et moururent spirituellement. En Ézéchiel 18,20 nous pouvons lire: « L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra ». À cause du péché, tous les hommes sont punis par la mort.

Écritures connexes : Genèse 3; Ésaïe 53.6; Romains 3.23; 5.12.

Séparation de Dieu

Comme ce fut le cas pour Adam et Ève, le péché éloigne  l’homme de Dieu. À cause du péché, il n’y a rien de bon dans l’homme. « Nous sommes tous devenus comme impurs, et tous nos actes de justice sont comme un vêtement pollué; nous sommes tous flétris comme une feuille et nos fautes nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64.5). De lui-même, l’homme est totalement incapable de revenir à la vertu.

Écritures connexes : Matthieu 7.23.

Promesse d’un rédempteur

Par amour, Dieu promit un rédempteur. Cette promesse fut renouvelée à maintes reprises aux fidèles de Dieu depuis l’époque d’Adam jusqu’à la venue du Christ. Ce rédempteur devait sauver le peuple de ses péchés pour qu’il puisse retourner à la vertu et posséder la vie éternelle.

Écritures connexes : Genèse 3.15; Matthieu 1.21; Jean 1.29; 3.16; 
1 Corinthiens 15.21-22.

 

Le repentir

Nous avons tous péchés

La Bible nous déclare que « tous ont péché » (Romains 3.23). La Bible nous apprend que nul n’est juste, car à cause du péché tous sont condamnés à la mort spirituelle.  Pour être sauvé, nous devons nous repentir de nos fautes et croire que le sang du Christ peut nous laver du péché. Mais d’abord il faut reconnaître notre besoin. Nous devons prendre conscience de notre état de pécheurs. Se repentir de ses péchés signifie être réellement désolé de les avoir commis, de s’en éloigner et de se promettre de ne plus être souillé par ceux-ci. Tout péché est contre Dieu, mais Dieu est amour et prêt à nous pardonner si notre repentir vient du cœur.

Écritures connexes : Matthieu 3.2; Marc 1.14-15; Romains 3.10; 
2 Corinthiens 7.10.

De quels péchés devons-nous nous repentir?

Comme nous l’avons déjà dit, tous les péchés sont contre Dieu, il nous faut donc nous repentir de tous nos péchés: la pensée mauvaise (Actes 8.22), le désir charnel (Galates 5.19-21), l’hypocrisie, l’envie et la médisance (1 Pierre 2.1).

Écritures connexes : 1 Jean 2.15-16

Raison pour se repentir

Quand le repentir est sincère le corps du péché est détruit et nos cœurs contrits se brisent. Une fois cette condition remplie, nos péchés sont effacés et nous recevons le don du salut.

Confession

La confession fait partie du vrai repentir. Si nous ne voulons pas confesser nos péchés nous les cachons. Il nous faut d’abord confesser nos péchés directement à Dieu dans nos prières. Alors, quand nos péchés ont été envers notre prochain, nous devrions aller le voir, lui avouer notre faute et lui demander pardon. Ceci doit être accompli dans un esprit de vraie humilité.

Écritures connexes : Proverbes 28.13; Jacques 5.16; 1 Jean 1.9. 
Exemples de confession: Matthieu 3.6; Marc 1.5; Luc 5,8; 15.21.

Restitution

Le repentir comprend également la restitution de l’objet dont nous aurions pu indûment nous accaparer. Si après avoir commis un vol et s’être repenti nous ne restituons pas l’objet volé, le repentir ne vient pas du cœur à moins que des circonstances indépendantes de notre volonté nous empêchent de le faire. Lire Luc 19.1-10.

 

La nouvelle naissance

Un retour vers Dieu

Jésus dit dans l’évangile de Jean (3,3): « si un homme ne naît à nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Une personne née à nouveau est celle qui accepte que Jésus est mort pour ses péchés, qui ressent à cause de ses péchés une véritable tristesse et se repent de les avoir commis et qui enfin suit fidèlement la Parole de Dieu. Voilà comment aller à Dieu. Car la Bible nous apprend que nous sommes tous pécheurs et que nous devons tous trouver Dieu pour être sauvés.

Seuls ceux qui sont assez vieux pour comprendre et capables de discerner le bien et le mal peuvent être tenus responsables pour leurs péchés. Un enfant ne peut ni comprendre ni se repentir de ses péchés, ainsi est-il épargné jusqu’au moment dans sa vie où il peut comprendre et choisir. Si alors il refuse le bon choix, il devient coupable et responsable devant Dieu.

Écritures connexes : Jean 3.3-16; Matthieu 18.3; Actes 2.37-38; 
3.19; 4.12; 1 Pierre 1.18-19; 1 Jean 1.7-9; Apocalypse 3.20.

L’opération du Saint-Esprit

La conversion, ou la nouvelle naissance, est effectuée par l’opération du Saint-Esprit de Dieu. Il convainc le pécheur de ses égarements, lui fait éprouver un vif remords et un vide intérieur. Quand un pécheur pénitent confesse ses fautes et qu’il se tourne par la foi vers Jésus, Dieu le pardonne et l’accepte comme son enfant. L’homme ne peut accomplir cela par lui-même. Ses péchés ne lui sont pas pardonnés en vertu de ses bonnes œuvres, mais par la grâce et la miséricorde divine.

Écritures connexes : Jean 1.29; 6,44; Galates 2.16; Éphésiens 2.8-9

Un abandon complet est obligatoire

Pour renaître, il faut s’abandonner complètement à Dieu, et non seulement en partie. « Nul ne peut servir deux maîtres » (Matthieu 6.24).

Écritures connexes : Matthieu 22.36-40; Lue 14.33; Romains 12.1.

Une nouvelle vie

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont révolues: voici, toutes choses sont devenues nouvelles »  (2 Corinthiens 5,17). Après notre conversion, nos désirs sont désormais d’essence céleste ceci afin de payer notre dette envers notre rédempteur.

Celui dont les péchés sont pardonnés, voilà l’enfant de Dieu. Il est en paix avec Dieu et les hommes. Il ne porte pas le fardeau de ses péchés antérieurs même s’ils suscitent encore des regrets.

Écritures connexes : Romains 8.1; 16-18; Philippiens 4.7; Colossiens 3.2; Hébreux 12.14.

Obéissance au Christ et à sa Parole

Pour garantir notre salut il faut aussi obéir aux enseignements de la Bible et nous préserver de toute impureté et péché. Quand la Bible nous dit qu’il faut croire en Jésus-Christ pour être sauvé cela signifie également croire et appliquer Ses enseignements.

Écritures connexes : Matthieu 7.21; Jean 13.35; 14.23; Actes 5.29; Galates 5.25; Jacques 1.27; 1 Jean 5.2-3.

 

Le Baptême

Qu’est-ce que le baptême?

Le baptême est le sacrement institué par Jésus par lequel l’Église reçoit ses nouveaux membres. Il constitue la porte d’entrée de l’Église formée par l’ensemble des croyants. Le baptême est administré à l’aide d’eau par un vrai ministre de l’Évangile. Grâce à un petit récipient, celui-ci verse quelques gouttes d’eau sur la tête du candidat au baptême et demande au Seigneur de la bénir.

L’eau utilisée lors du baptême est un symbole de la purification interne qui a pris place grâce à la foi et à l’obéissance dans la Parole de Dieu. L’eau naturelle peut laver le corps mais toute l’eau du monde ne serait enlever le péché.

La nouvelle naissance précède le baptême

Au sujet de la régénération, Jésus dit à Nicodème: qu’«à moins qu’un homme ne naisse à nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3,3). Pour naître à nouveau, il faut se repentir de ses péchés et croire en Jésus-Christ notre Sauveur. À la Pentecôte l’apôtre Pierre exhorta son assistance: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés » (Actes 2,38). Seuls ceux qui se savent sauvés en Dieu, pardonnés de leurs péchés et dont le cœur est serein, peuvent répondre avec bonne conscience à Dieu. Le baptême ne lave pas notre sordide chair, pas plus qu’il ne peut débarrasser notre cœur des souillures. Seul le sang de Jésus nous purifie de tout péché (1 Jean 1.7). Nous devrions être baptisés dans l’Église de Dieu après avoir satisfaits aux exigences d’adhésion.

Écritures connexes : Matthieu 28.19; Marc 16.16; Actes 1.5; 
1 Pierre 3.21.

Le mode de baptême

Le mode de baptême n’est pas spécifié dans les Écritures, mais la méthode par aspersion est clairement implicite, et concorde avec le baptême du Saint-Esprit. Nous lisons dans Joël (2.28): « Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair ». L’apôtre Pierre, lors de la Pentecôte, en témoigne (Actes 2.17).

L’onction par aspersion était employée en Israël pour la consécration des prêtres et des rois. Tout comme ces hommes se distinguaient par leur vocation divine, les vrais croyants se distinguent par le baptême d’eau.

Le baptême par aspersion est commode sous toutes les latitudes et en toutes circonstances. De toute évidence, certains baptêmes rapportés dans le Nouveau Testament se sont déroulés à l’intérieur . Le baptême par aspersion peut être administré dans la chambre d’un malade, dans des régions froides ou désertiques.

Écritures connexes : 1 Corinthiens 10.2; Psaume 77.17; 
Lévitique 8.12; 1 Samuel 10; 1 Actes 16.33.

Les enfants devraient-ils être baptisés?

Le baptême des enfants n’est pas une doctrine scripturaire. Ceci signifie que la Bible ne l’autorise pas. Les enfants sont innocents et purs, ils seraient reçus au Ciel s’ils venaient à mourir. Ils ne peuvent pas discerner le bien du mal, ne connaissent pas le repentir et donc n’ont aucun besoin de baptême. Ceux qui croient, se repentent et se trouvent pardonnés de leurs péchés devraient être baptisés. Les enfants ne satisfont pas à ces exigences scripturaires du baptême.

Écritures connexes : Actes 2.28; 8.37; Éphésiens 1.7.

 

L ‘Église

Le corps du Christ

La vraie Église de Dieu est le corps du Christ. Jésus est la Tête de ce corps. Les membres sont constitués par les personnes converties qui se sont jointes à l’Église visible par le baptême d’eau. Jésus-Christ est le fondateur de cette Église et il en est toujours la Tête. Chaque membre de l’Église est une partie importante du tout et connaît une fonction particulière. Les membres doivent coopérer dans l’harmonie pour le bien de l’Église dans son ensemble, à l’instar des différents membres de notre corps. « Il y a un seul corps et un seul esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance, celle de votre vocation, il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous » (Éphésiens 4.4-6).

Écritures connexes : 1 Corinthiens 1.10; 12.12-27; Colossiens 1.18; Hébreux 12.22-24.

L’Épouse du Christ

L’Église a souvent été appelée l’Épouse du Christ. Quand Jésus reviendra le Jour du Jugement, il sera uni à son Épouse, son Église et il l’emmènera jusqu’au Ciel.

Écritures connexes : 2 Corinthiens 11.2; Éphésiens 5.21-33; 
Apocalypse 19.7; 21.2.

L’Église, une bergerie

L’Église est parfois comparée à une bergerie. Jésus en est la porte, il est le vrai Berger. Les véritables convertis sont des moutons. De même qu’une bergerie est un gîte pour les moutons, l’Église abrite ses membres. Jésus guidera son mouton vers la vie éternelle, mais Satan vient voler, tuer et détruire.

Écritures connexes : Jean 10.9-11 et 16; 14.6.

Bâtie sur le roc, qui est Jésus-Christ

« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3.11). L’Église est bâtie sur Jésus. Les tâches d’enseignement, de prédication et de purification furent confiées aux apôtres, ces mêmes responsabilités demeurent nécessaires aujourd’hui.

Écritures connexes : Matthieu 16.13-19, 21.42; Éphésiens 2.18-22; Hébreux 2.11.

Le but de l’Église

Le but ultime de l’Église est d’être prête, vigilante dans l’attente du retour du Seigneur. Lisez Matthieu 24.42; Actes 1.11 et Apocalypse 22.12.

La mission principale dévolue à l’Église est de prêcher et d’enseigner l’évangile afin qu’un grand nombre soit sauvé. Lisez Matthieu 28.19-20.

Un autre objectif assigné à l’Église est de fournir à ses membres un havre de tendre et intime communion. Les Chrétiens doivent également pouvoir trouver assistance et conseil au sein de l’Église pour pouvoir mener une vie chrétienne consacrée. Lire l’épître aux Colossiens 2.2 et 1 Jean 1.7.

La pureté de l’Église

L’Église doit rester pure. Elle ne peut tolérer le péché sans réagir. Jésus autorisa l’Église à traiter ce problème.

Écritures connexes : Matthieu 18.15-18; Éphésiens 5.27; Hébreux 2.11.

Comment reconnaître l’Église

On reconnaîtra la véritable Église à la manière dont elle montre et suit les enseignements de la Bible. Elle n’ajoutera ni ne soustraira en rien de ces enseignements.

Écritures connexes : Jean 14.15; Jacques 2,10; 4.17; Apocalypse 22.18-19.
Exemples d’enseignements à respecter: Matthieu 18.1-4; Luc 9.23; Jean 13.14; 1 Pierre 2.11.

La place de la femme dans l’Église

La Bible nous apprend que la prédication et l’instruction sont réservées à l’homme et non à la femme. Dans l’ordre divin des choses, le Christ est la tête de l’homme, comme l’homme est la tête de la femme. Chacun doit accomplir sa tâche désignée par Dieu.

 Écritures connexes : 1 Corinthiens 11.3; 14.34-35; 1 Timothée 2.11 et 13.

 

L’Autorité de l’Église

Dieu a donné à l’Église l’autorité d’interpréter les Écritures, d’élire ses chefs et de discipliner ses membres. Tout ceci doit être fait sous l’égide du Saint-Esprit. L’obéissance volontaire et le prompt service de chaque membre doivent soutenir l’Église. L’Église doit restée pure en se séparant des membres têtus et désobéissants ainsi que de ceux qui prêchent de fausses doctrines.

Écritures connexes : Matthieu 16.19; Romains 12.1-2; 
Éphésiens 4.11-16; Hébreux 13.17

Responsabilités de l’Église

Enseigner la Bible: Matthieu 28.19-20; II Timothée 4.2; Tite 1.9.
Nourrir le troupeau : Jean 21.15-17; Actes 20.28; 1 Pierre 5.1-4.
Discipline: Matthieu 18,8-9; 15-18; Romains 16,17; 1 Corinthiens
5.6-7; Galates 6.1.
Choisir les chefs nécessaires: Actes 1.15-26; 6.1-7; 13.2-3; 
Tite 1.5-9.

 

Excommunication et évitement

Réprimander dans un esprit d’amour

Ce sujet constitue la suite de l’« Autorité de l’Église ». Les membres offensants doivent tout d’abord être réprimandés dans un esprit d’amour et de douceur. Il ne s’agit pas de juger mais plutôt d’aider l’offenseur à atteindre son Salut. En fait, s’agit de ramener le membre à communier avec Dieu et l’Église. Le reproche doit toujours être adressé avec amour fraternel.

Écritures connexes : Matthieu 18.15-17; Galates 1-2; 
Éphésiens 4.1-3.

Excommunication

Selon Matthieu (18.15-17) si le membre désobéissant n’obtempère pas, il doit être exclu de l’Église comme nous le signifie le verset 17. Si un frère commet un péché mortel: meurtre, fornication, adultère, ivrognerie, hérésies ou tout autre péché qui sépare du royaume de Dieu, il doit être excommunié sans avertissement. Ceci  afin de purifier l’Église et de sauver l’âme du frère désobéissant.

Écritures connexes : Romains 1.29-32; 16.17; 1 Corinthiens 5.11-13;
1 Corinthiens 6.9-10; Galates 5.19-21; 2 Thessaloniciens 3.10-16;
2 Timothée 3.1-5; I Jean 5.16.

But de la correction

Le but de l’excommunication comprend trois facettes:

1) garder l’Église pure.

2) corriger l’offenseur pour qu’il devienne obéissant et qu’il réintègre la communion des frères et

3) qu’on ne médise pas de l’Église.

Évitement

Les Écritures nous enseignent également comment nous comporter à l’égard des excommuniés. Notre comportement doit toujours être imprégné d’amour et de douceur. La séparation que ressent l’excommunié doit lui rappeler la séparation éternelle que ressentiront les pécheurs en enfer. Le but de cet évitement est de convaincre le pécheur à regagner la communion de Dieu et de l’Église.

Écritures connexes : Matthieu 18.17; Romains 16.17; 
1 Corinthiens 5.11; Thessaloniciens 3.14-15, Tite 3.10.

 

La grande mission

Donnée par Jésus à son Église

Jésus révéla aux Chrétiens qu’ils étaient la lumière du monde. Lire Matthieu 5.13-16. L’Église a pour mission de porter ce flambeau et de prêcher l’Évangile du Salut à tous. Voilà la responsabilité de l’Église chrétienne depuis l’ascension de Jésus. Repentir et rémissions des péchés doivent être prêchés parmi toutes les nations en commençant chez soi.

Écritures connexes : Matthieu 28.19-20; Marc 16.15-16; Actes 1.8; 
Actes 10.34-35; Romains 10.13-17; 1 Pierre 5.2.

Tout enseigner

Les disciples de Jésus ont reçu comme mission d’enseigner tout ce que Jésus leur a appris. Il ne suffit pas d’amener les hommes à Jésus encore faut-il les nourrir et les protéger en Jésus.

Écritures connexes : Matthieu 28.20; Jean 21.15-17.

Témoin en action comme en parole

Nos actions, faits et gestes doivent indiquer que nous sommes chrétiens. Les paroles ne suffisent pas. La Bible nous dit que la foi sans œuvres est morte (Jacques 2.26). Lire à propos des fruits de l’Esprit Galates 5.22-23. Un véritable témoin du Christ sait ce qu’est la nouvelle naissance. Une personne ne peut être un vrai témoin à moins qu’il n’ait vécu ce dont il parle et qu’il vive ainsi lui-même.

Écritures connexes : Actes 4.13.

 

Le mariage et la famille chrétienne

Institués par Dieu

Le mariage a été institué divinement par Dieu au Jardin d’Éden. Le but du mariage est d’empêcher l’homme d’être seul. Le mari et sa femme devraient être unis pour la vie dans la joie comme dans la tristesse. Un  but du mariage réside dans la procréation.

Écritures connexes : Genèse 2.18 et 24; Marc 10.2-12; Romains 7.2-3

Choisir dans le Seigneur

La sagesse de Dieu est apparente dans ses lois du mariage, celle de l’Ancien Testament et celle du Nouveau. Quiconque contemple le mariage devrait d’abord chercher un compagnon dans le recueillement. Il doit également envisager le mariage dans la crainte de Dieu. Un cœur et un esprit purs sont essentiels dans le choix d’un compagnon à vie. Le vœu matrimonial : fidélité  l’un à l’autre jusqu’à la mort les sépare est à la fois sacré et le plus solennel des vœux. Une noce chrétienne devrait être simple et devrait mettre l’accent sur la sainteté du mariage.

Si l’on pense à l’harmonie que Dieu désire voir régner au sein du couple, il est évident que nous ne devrions nous marier que dans l’Église de Dieu.

Lévitique 18 proscrit les mariages consanguins.

Écritures connexes : 1 Corinthiens 7,29; 2 Corinthiens 6.14; Deutéronome 7.3-4.

Caractéristiques du mariage chrétien

Éphésiens 5.25 nous fournit un merveilleux exemple de l’étroit lien d’amour qu’on rencontre dans le mariage: « Maris, aimez chacun votre femme, comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle ». Cette relation entre le mari et la femme doit être plus serrée que celui entre pères, mères, frères, sœurs ou amis. Afin que ce rapport s’établisse le mari et la femme se doivent de partager leurs pensées et leurs soucis librement.

Nous pouvons lire en I Corinthiens 11.3 que le chef du mari est le Christ et que le chef de la femme est l’homme. Voilà l’ordre divin établi pour le foyer chrétien.

Écritures connexes : Éphésiens 5.22-23; Tite 2.4-8; 1 Pierre 3.1-7; Proverbes 31.10-27.

 

L’éducation des enfants

Les enfants sont un don de Dieu, ils apportent beaucoup de gaieté à une famille. Les parents ont une grande responsabilité dans la conduite et la formation de leurs enfants durant ces années cruciales. Un foyer où baigne l’amour parental est l’endroit idéal pour éduquer ses enfants. Les parents sont l’exemple que les enfants imitent. C’est pourquoi il est important que les parents soient purs et empreints de l’Esprit. C’est unis que le père et la mère doivent former leurs enfants . « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » (Proverbes 22.6). L’objectif des parents devrait être de toujours avoir un foyer heureux inoubliable pour les bénédictions reçues par tous ceux qui y vécurent.

Écritures connexes : Proverbes 6.20-23; 13.24; 22.6; 23.13-14; 
Deutéronome 5.15; 1 Samuel 3.12-14; Éphésiens 6.1-4; 
Colossiens 3.20-21.

Un havre de paix et d’amour

Dieu doit être le centre de la vie quotidienne de chaque foyer. On a dit qu’une famille qui prie ensemble reste ensemble. Le foyer est l’endroit où les enfants devraient apprendre à connaître Dieu et à partager leurs soucis en prière avec leur créateur.

Comme chaque membre de la famille remplit ses responsabilités envers l’autre et Dieu, le foyer devient un havre de paix et un gîte loin des déceptions de la vie. C’est l’endroit où tous se sentent tendrement aimés. De ces foyers sortira une jeunesse qui, demain, sera à son sort parent.

Écritures connexes : Deutéronome 6.5-9; Psaume 127.4-5; 128.3; 
Proverbes 15.20; 23.24; Actes 2.39.

 

L’Église et le siècle

Les chrétiens sont distincts du siècle

L’Église et le monde sont deux institutions diamétralement opposées. Leurs objectifs, goûts et attachements respectifs diffèrent . C’est pourquoi les chrétiens ne doivent pas se conformer au siècle en ce qui concerne l’habillement, la mode, les carnavals, le plaisir charnel et autres fêtes de ce siècle.

L’Église est une organisation  séparée du siècle. Nous devrions considérer l’Église comme le Corps du Christ et chacun des membres de l’Église comme une partie de ce corps.

Le but de l’Église est de glorifier Dieu et d’être prête quand Jésus reviendra. Les gens de ce siècle sont à la recherche des choses de ce siècle. « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. » (Colossiens 3.1-2).

Écritures connexes : Matthieu 6.24; Romains 12.1-2; Jean 18.36; 
Romains 6.6; 2 Corinthiens 6.14-18; Galates 2.20; 1 Pierre 2.5.

N’aimez point ce monde

« N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aune le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et de l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.15-17).

L’ordre de ne pas aimer ce monde et les choses de ce monde est très clair à travers la Bible. Le monde recèle tous les péchés, les vices et les plaisirs sensuels de ce siècle. Cela comprend toutes les choses qui saliraient une personne, le corps physique tout comme le corps spirituel et la raison.  Le Chrétien doit s’appliquer à vaincre et à éviter les péchés et plaisirs suivants: le jeu, la danse, aller au cinéma, fumer, boire, se droguer et l’immoralité.

Écritures connexes : 1 Corinthiens 3.16-17; Luc 16.15; Tite 2.11-14; Galate 5.16-25; 2 Timothée 3.1-5; Romains 8.5-9; Éphésiens 5.11-12; Jacques 1.14-15; 1 Thessaloniciens 5.22.

La radio et la télévision

La radio et la télévision sont des amusements aux conséquences funestes pour les familles et  beaucoup d’individus de nos jours. Elles sont porteuses de mal et tendent à avilir le cœur et la raison. Nous ne devrions pas en avoir en notre possession. Elles sont du monde.

Écritures connexes : Proverbes 24:9,2; 2 Jean 10; Jacques 3,10-11; Romains 1,32.

Instruments musicaux

Nous ne lisons pas dans le nouveau testament que Jésus ou les apôtres utilisaient des instruments de musique. Par contre, Colossiens 3,16, nous enseigne qu’il faut chanter de tout notre cœur et qu’il faut L’adorer en esprit et en vérité (Jean 4,23-24). Paul dans 1 Corinthiens 13,1 compare un Chrétien sans amour à « du bronze qui résonne ou à une cymbale qui retentit ». Il est vrai que des instruments de musique étaient utilisés dans l’Ancien Testament, mais apparemment cela ne correspondait pas à la volonté parfaite de Dieu.

Écritures connexes : Ésaïe 5,11-14; Amos 6,1-6; Éphésiens 5,19; 
Actes 16,25; Luc 16,15; Matthieu 26,30; Ecclésiaste 2,8-11.

Les photographies

Écritures connexes : Exode 20,4; I Jean 2,15-17; Luc 16,15; 
Ésaïe 2,12 et 16.

 

L’orgueil, les bijoux et les vêtements

L’orgueil, un péché

L’orgueil est un péché. Dieu déteste le péché. L’orgueil se présente sous différents aspects: nos paroles, nos actions, nos pensées, notre comportement envers les autres et également notre habillement.

Écritures connexes : Luc 14,11; Proverbes 6,16-19; 16,18; 
Jacques 4,6; 1 Jean 2,15-17; Romains 1,29-32; 12,3; Ésaïe 14,12-15,1 Pierre 5,5.
Ne pas agir différemment envers les riches: Jacques 2,2-9.

Suivre les modes de ce siècle

L’envie de suivre les modes de ce siècle sont un exemple d’orgueil à éviter. On peut lire dans la première épître aux Corinthiens 7.31 que la mode de ce monde passera.

Écritures connexes : Luc 16,15; Romains 12,1-2.

L’impudeur

Impudeur signifie indécent, malséant et effronté. Un habillement indécent révèle l’orgueil parce qu’il attire le regard vers soi. Ce que l’homme ou la femme mettent sur eux est un indice de ce qui réside dans leur cœur. Un chrétien devrait se vêtir modestement. Dieu bénit un cœur humble qui exhibe les fruits de la douceur et de l’esprit serein. Se vêtir de manière indécente encourage les mauvaises pensées dans le cœur d’autrui.

Écritures connexes : Romains 8,6; Ésaïe 3,16-24.

Parure de nos corps

La parure de nos corps est interdite par le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament, le prophète Ésaïe associe la parure  à l’effronterie et à l’orgueil.

Écritures connexes : Ésaïe 3,16-24; 1 Pierre 3,1-5; 5,5-8; 
1 Timothée 2,9.

 

La pureté

Les chrétiens doivent rester purs

Le peuple de Dieu devrait être pur, saint, respectueux et tenir des propos convenables. Il ne devrait pas céder à la luxure. La médisance, le péché caché et la méconduite ne font pas partie de la vie chrétienne. Un Chrétien a besoin de l’aide et de la puissance de Dieu pour le conserver saint et pur de toute macule

Écritures connexes : 2 Corinthiens 7.1; Galates 5.19-25; 
1 Timothée 5.22; Hébreux 12.14; Jacques 1.27; 2 Pierre 3.11-14.

Pureté du cœur et des pensées

La pureté dans la vie d’un Chrétien va au-delà des choses purement externes. Elle inclut la pureté dans la vie, les actions, le culte, la conversation, le cœur et les pensées. « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! ». (Matthieu 5.8).

« Car il est tel que sont les arrière-pensées de son âme. » (Proverbes 23.7). « Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Matthieu 12.34). Puisque cela est vrai, il est très important de conserver un cœur pur. Si nous possédons des pensées pures, saintes et délicates nous agirons également de manière pure, sainte et délicate.

Écritures connexes : Matthieu 12.35; 15.19; Philippiens 4.8; 
Colossiens 3.2.

Pureté dans la conversation

Les paroles oisives, les jurons, l’utilisation en vain du nom de Dieu, les ragots, la vulgarité et le mensonge doivent être bannis de la conversation du chrétien.

Écritures connexes : Matthieu 12.36; Éphésiens 5.4; 
Colossiens 3.16; 4.6; 1 Pierre 1.15-16; 2.12.

 

La convoitise

La convoitise, de l’idolâtrie

La convoitise, c’est le désir d’avoir ce qui ne nous appartient pas. Le désir d’être riche est également de la convoitise. Selon la Bible, la convoitise est de l’idolâtrie. Tout ce qui est plus important pour une personne que Dieu est une idole. L’idolâtrie est un grave péché. Tous les Chrétiens devraient l’éviter et y résister. Nous ne devrions pas être avares ou égoïstes mais plutôt honnêtes envers tous. Nous ne devrions pas profiter d’autrui. 1 Timothée 6.6 nous dit: « Certes, c’est une grande source de gain que la piété, si l’on se contente de ce que l’on a ».

Écritures connexes : Exode 20.17; Proverbes 11.1; Luc 12.13-15; 
Romains 12.17; I Corinthiens 6.9-10; Galates 5.19-21; 
Éphésiens 5.3; Colossiens 3.5.

La cupidité

L’argent est nécessaire à nos vies parce que nous vivons ici-bas. Nous devons gagner nos vies pour nous et nos familles. Si nous ne le faisons pas, nous sommes indolents ou paresseux ce qui est également un péché. Mais la cupidité et l’envie d’être riche sont de la convoitise. Notre premier amour doit être Dieu.

Nous profitons des autres lorsque nous pratiquons l’usure ou vendons à un prix exorbitant – par manque de concurrence. La source en est la convoitise.

Écritures connexes : Psaumes 15.1, 5; 1 Timothée 6.6-11; 
Matthieu 6.19-34; Marc 10.17-25; 2 Thessaloniciens 3.10-12; 
Hébreux 13.5.

 

La modération

Les vices sont des péchés

Les vices sont des péchés et le péché ne peut entrer au Ciel. Le Chrétien doit s’abstenir du péché et du vice et de toute apparence de mal. « C’est pourquoi : sortez du milieu d’eux; et séparez-vous dit le Seigneur, ne touchez pas à ce qui est impur, et moi je vous accueillerai » (2 Corinthiens 6.17). Lire également Apocalypse 18.4.

Le vice comprend le mauvais usage de l’alcool, des drogues et du tabac. Ces produits souillent le corps, qui est le temple de Dieu. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. » (1 Corinthiens 3.16-17). Le vice joue un rôle important dans la destruction de nombreux foyers et vies.

Beaucoup de gens sont tombés dans l’ivrognerie après avoir bu une première fois. Il vaut mieux s’en abstenir complètement. 1 Thessaloniciens 5.22 « abstenez-vous du mal sous toutes ses formes » devrait guider la vie de tout Chrétien. Timothée utilisa un peu de vin comme médicament pour ses fréquentes indispositions (1 Timothée 5.23). De nos jours nous possédons d’autres remèdes. Si nous prenons soigneusement en compte tous les avertissements de la Bible au sujet de l’ivresse et des autres impuretés, nous verrons clairement alors ce qu’il nous faut faire aujourd’hui.

Écritures connexes : Proverbes 20.1; 23.29-32; 31.4-5; 
1 Corinthiens 6.10; 9.25; Galates 5.19-25; Galates 6.7-8; 
Éphésiens 5.18; 1 Jean 2.15-16.

De la modération dans d’autres domaines de nos vies

Nous devons nous modérer dans tous les domaines de nos vies. Nous ne devrions rechercher ni la gloire ni la puissance ni enfin la popularité. Les Chrétiens devraient s’abstenir des jeux d’argent, des combats de coqs, des danses, des tatouages et de toute autre chose qui souille le corps ou la raison. Même manger peut devenir un désir charnel quand il s’agit de gloutonnerie. Un Chrétien doit trouver satisfaction dans des choses moins superficielles et plus proches de Dieu.

Écritures connexes : Romains 6.16; Philippiens 3.18-19; 
1 Jean 2.15-16.

 

Les serments et propos quotidiens

Les serments sont interdits par Jésus

Selon l’enseignement de Jésus et des apôtres, il est strictement interdit de prêter serment pour quelque raison que ce soit.

Écritures connexes : Matthieu 5.33-37; Jacques 5.12.

Notre « oui » doit être « oui »

La Bible nous dit, en Matthieu 5.37, que notre « oui » devrait être « oui » et que notre « non » devrait être « non ». En d’autres mots, si nous disons oui ou non, il faut que cela soit la vérité et que nous ayons la ferme intention d’accomplir cette promesse.

Affirmation

La loi de certains pays permet soit la prestation de serment ou l’affirmation solennelle. L’affirmation consiste à déclarer que nous dirons la vérité telle que nous la comprenons. En tant que Chrétiens, nous savons que si nous affirmons un mensonge il s’agit d’un péché et qu’un péché ne peut pénétrer au Ciel.

Autres enseignements bibliques au sujet de nos propos

La Bible nous apprend qu’il nous faut être prudents dans le choix de nos paroles. Tout comme une petite flamme peut devenir un grand feu, un mot d’humeur acerbe ou un commérage peut créer beaucoup d’ennuis. Qu’il ne faut pas prendre le nom de Dieu en vain est un des Dix commandements divins.

Écritures connexes : Exode 20.7; Matthieu 12.36; Jacques 3.1-18; 
1 Pierre 2.1.

 

La non-résistance

Jésus, le Prince de la Paix

Jésus est appelé le Prince de la Paix en Ésaïe 9.5. Il est l’auteur et le distributeur de la paix. Ceux qui L’acceptent dans leur cœur ont la paix. Lire Jean 14.27.

Quand Jésus naquit les anges chantaient aux bergers « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre parmi les hommes de bonne volonté » (Luc 2.14). Jésus-Christ donne la paix à ceux qui L’acceptent. II est également celui qui établit la paix entre Dieu et les hommes par Sa mort. Ceux qui Le suivent sont également de bonne volonté envers tous.

Jésus est notre exemple et notre maître. Il a vécut paisiblement et enseigna la paix. Il ne résista pas alors même qu’il allait être mis à mort. Il pardonna plutôt ses persécuteurs. Ainsi donc, un croyant ne devrait prendre part à aucun conflit de ce monde, qu’il s’agisse d’une dispute personnelle, légale ou de guerre.

Écritures connexes : Matthieu 5.38-48; 26.51-52; Luc 6.29; 
Jean 18.36; Romains 12.17-21; 2 Corinthiens 10.34; 
1 Thessaloniciens 5.15; Hébreux 12.14; 1 Pierre 2.20-23.

La non-résistance résulte d’un véritable amour chrétien

Le véritable amour chrétien empêche le vrai Chrétien de résister. Jésus nous ordonne à plusieurs reprises de nous aimer les uns les autres Le véritable amour chrétien ne connaît pas la loi du talion. Une personne charitable ne poursuit pas son prochain en justice. Le véritable amour nous empêche de tuer ou même de se fâcher.

Écritures connexes : Matthieu 5.9-12 et 25-26; 7.12; Marc 9.50; 
Jean 13.34-35; 1 Corinthiens 6.6-8.

L’absence du débat politique

Jésus ne prit pas partie dans la politique de son temps. Son royaume n’est pas de ce monde. II enseigna à ses disciples une nouvelle manière de vivre, un chemin différent à celui emprunter par ce siècle.

Le peuple de Dieu doit être tenu séparé. L’Église et l’état sont séparés. Une personne qui appartient au royaume spirituel de Dieu ne fait plus partie de ce monde ici-bas. Elle est dans le monde mais pas de ce monde.

Écritures connexes : Matthieu 20.25-28; Jean 15.19; 18.36; 
2 Corinthiens 6.17-18, Luc 5.27-28; 1 Pierre 2.9-11; 
2 Timothée 2.24.

Sujet d’une puissance supérieure

Quand les lois d’une nation concordent avec la Parole de Dieu, nous devons les respecter. Nous devons prier pour les gouvernants, leur être respectueux et payer nos impôts.

Écritures connexes : Romains 13.1-10; Matthieu 22.17-21; Tite 3.1; 1 Pierre 2.13-14; Actes 5.29; 1 Timothée 2.1-2.

 

Intendants de Dieu

Nous sommes les intendants de Dieu

Dieu mit Adam et Ève dans le merveilleux jardin d’Éden. Dieu dit à Adam de s’occuper du jardin et de le surveiller. Nous aussi nous devons nous occuper de ce qui nous a été confié. Car rien ne nous appartient vraiment. Nous sommes les intendants de Dieu dans les domaines spirituels et matériels. Même notre corps ne nous appartient pas. Toutes ces choses nous ont été confiées. Lire 1 Corinthiens 6.19-20.

« Du reste, ce qu’on demande des administrateurs c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4.2). La Bible nous décrit la récompense de ceux fidèles à leurs dons et la punition réservée aux infidèles.

Écritures connexes : Genèse 2.15; Matthieu 25.14-30; Lue 12.42-46; 1 Pierre 4.10.

Gagner notre pain

La Bible nous apprend que nous devrions travailler et gagner notre vie. En tant que Chrétiens, nous ne devrions être ni paresseux ni dispendieux mais nous devrions gagner notre vie et travailler de nos mains afin de manger notre propre nourriture. Toutefois, nous devrions garder comme priorité le spirituel. Alors Dieu nous aidera dans nos nécessités. Matthieu 6.33 dit: « Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera ajouté ». Voilà une promesse précieuse.

Écritures connexes : Psaume 37.25; Romains 13.8; Colossiens 3.23; 
1 Thessaloniciens 4.11; 2 Thessaloniciens 3.10-13; 1 Timothée 5.8.

Donner

La Bible nous enseigne à venir en aide aux pauvres. Dans l’Ancien Testament, on enseignait aux gens à donner un dixième de leurs produits. Aujourd’hui encore, on enseigne à donner. L’argent va à l’Église qui décide de son allocation. Parfois, elle la distribuera aux nécessiteux, parfois cet argent ira aux veuves et orphelins, et enfin il pourra servir à la construction ou à la réfection d’une église. Nous sommes responsables de ces choses. « Que chacun donne comme il l’a résolu dans son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne dans la joie ». (2 Corinthiens 9.7). Nous devons donner comme le Seigneur nous a donné. Selon Malachie 3.8-10 nous serons bénis si nous sommes fidèles en cela.

D’après le récit de Luc 21.1-4, nous devons avoir un esprit généreux. Dieu scrute le cœur et voit la raison de nos offrandes. Elles doivent naître d’un cœur rempli d’amour et demeurer cachées des hommes.

Écritures connexes: Genèse 28.22; Lévitique 27.30; 
Deutéronome 16 et 17; Proverbes 3.9; Matthieu 6.1-4; Luc 6.38; 
Actes 11.29-30;  1 Corinthiens 16.2; Galates 2.10.

 

Le jour de repos et du culte

Un jour sacré de repos

« Ainsi furent achevés le ciel, la terre et toute leur armée. Le septième jour toute l’œuvre que Dieu avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l’œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour Dieu s’était reposé de toute l’œuvre qu’il avait créée » (Genèse 2.1-3). A la lecture de ces versets, on remarquera que Dieu s’est reposé le septième jour et qu’il le sanctifia.

Du temps de l’Ancien Testament, le peuple de Dieu avait été ordonné de se reposer le septième jour de la semaine. Il commémorait également le souvenir de la libération de l’esclavage subit en Égypte (Deutéronome 5.14-15). Le repos complet qui était observé par les Israélites annonçait le repos qu’apporterait Jésus. Lire Hébreux 4.1-11; Exode 20.8-11; 34.21; Néhémie 10.31.

Raisons du culte dominical, premier jour de la semaine

Quand Jésus vint sur terre il enseigna que le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 3.27-28).

Aujourd’hui, nous vivons dans les temps soumis au Nouveau Testament. Jésus est venu accomplir la Loi  non pour la détruire (Matthieu 5.17). Le type de repos symbolisé par le sabbat a été accompli par la mort rédemptrice de Jésus. Lorsque l’homme abandonne la voie de la chair, il reçoit tout à la fois le pardon de ses péchés et la sérénité. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8.1).

Les véritables croyants se doivent d’adorer Dieu sans cesse, chaque jour, et non seulement un jour de la semaine. Après la résurrection de Jésus, les disciples commencèrent à se rassembler les premiers jours de la semaine, le jour de la résurrection de Jésus.

Depuis cette époque, la tradition de rendre hommage et de se reposer le premier jour de la semaine a été acceptée universellement. Les Écritures intiment les croyants à se réunir pour le culte: « n’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns » (Hébreux 10.25). Dieu a sagement réservé un jour sur sept pour Son culte.

Écritures connexes : Matthieu 12.1-2; 28.1-10; Jean 20.19-20; 
Actes 20.7; 1 Corinthiens 16.2.

Le véritable repos

Le jour du repos est un symbole du véritable repos loin du péché que connaît celui qui est naît à nouveau. C’est également un symbole du repos final céleste. Seuls ceux dont les péchés auront été pardonné et qui auront été fidèles leur vie durant goûteront de ce repos céleste.

Écritures connexes : Hébreux 4.1-11.

 

La Sainte communion

Le Christ a institué la communion en souvenir de ses souffrances et de sa mort. Elle doit être observée par tous les croyants pour annoncer sa mort toutes les fois qu’ils y participeront. Cependant, seuls ceux de même foi, en paix avec Dieu et avec leurs frères doivent y prendre part.

Célébrée en commémoration

La Sainte Communion est célébrée en souvenir du corps meurtri et du sang versé de notre Seigneur et Sauveur. Il l’a instituée le soir précédant sa mort quand il a dit à ses disciples : « . . .faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22.19).

Ce culte commémoratif est centré sur la mort du Christ. L’accent est mis à la fois sur la croix et sur la gloire de la vie chrétienne. Lire 1 Corinthiens 11.26.

Lors de la Sainte Communion, on y partage un morceau de pain et une coupe de jus de raisin. Le pain et la coupe représentent le corps et le sang de Jésus-Christ. Jésus ne nous a pas enseigné que le pain et le jus devenaient son corps et son sang comme le prétend la théorie de la transsubstantiation. D’après cette doctrine le pain et le jus deviennent, grâce à la bénédiction et au partage de la Communion, réellement le corps et le sang du Christ. Paul l’appelle plutôt la Communion du sang et du corps du Christ. Dans cette mort effroyable de Jésus sur la Croix, on retrouve l’amour inexprimable de Dieu le Père, et l’abnégation de son fils pour nous. Car rien n’est plus précieux que de donner sa vie (Jean 15.13).

Obligation pour tous les chrétiens

Jésus a institué la Communion en souvenir de ses souffrances encourues pour nous.

Écritures connexes : Luc 22.19-20; 1 Corinthiens 10.16-17; 11.23-25

Préparation à la Communion, examen personnel

Un examen personnel doit précéder le partage du pain et du fruit de la vigne: « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. » 1 Corinthiens 11.28-29.

L’examen  consiste à considérer soigneusement si nous nous trouvons en harmonie l’un avec l’autre. Un mari doit vivre en paix avec sa femme, la femme avec son mari, les parents avec leurs enfants et les enfants avec leurs parents. Les frères doivent être en harmonie l’un avec l’autre. Et s’il existe d’autres péchés en vous, il faut se réconcilier. Le péché doit être extirpé de la communion des frères afin que l’unité et la fraternité puissent régner. La rupture du pain doit nous rappeler que nous sommes en communion avec Dieu et Son Fils et l’un avec l’autre; sinon nous ne pouvons pas discerner le corps du Seigneur.

Écritures connexes : 2 Corinthiens 13.5.

Qui doit prendre part?

La communion ne doit être observée que par ceux qui sont nés à nouveau, baptisés sur la confession de leur foi, unis par la doctrine en un corps de croyants .

Écritures connexes : 1 Corinthiens 12.13; 11.17-34; Éphésiens 4.4-6

 

Le lavement des pieds

Le lavement des pieds des saints doit être observé en rapport avec la communion. Après celle-ci, Jésus se leva de la table, ôta ses vêtements, prit un linge dont il se ceignit et lava les pieds des disciples. Lire Jean 13.4-17.

Le lavement des pieds est un sacrement car il a été institué par Dieu (lire Jean 13.14). Il implique une purification interne du pied spirituel (notre manière de vivre) qui est nécessaire avant de prendre part à la communion.

Le lavement des pieds implique une véritable humilité. Il fallut de l’humilité au Fils de Dieu pour descendre de son trône divin et s’abaisser au niveau de l’homme. Il fit montre d’humilité quand il s’inclina comme un serviteur pour laver les pieds de ses disciples. Il donna Sa vie sur la croix en rédemption des péchés des hommes.

Tendre ses pieds pour qu’ils soient lavés, nécessite un esprit soumis et prêt à accepter la réprimande pour une faute commise.

Le lavement des pieds symbolise l’égalité des saints. En Jésus-Christ, tous les membres sont égaux. Leurs différences sont dans leurs dons, selon ce que le Seigneur leur aura donné. Tous les membres devraient se considérer au même niveau. Nous sommes frères et sœurs d’une famille heureuse de Dieu, en paix les uns avec les autres et qui s’entraident par amour.

Écritures connexes : 1 Timothée 5.10; Matthieu 20.27.

 

Le voile de dévotion

Prescription pour les femmes chrétiennes

Toutes les femmes chrétiennes, spécialement lors des cultes et des prières devraient couvrir leur tête d’un voile spécial de dévotion. Le verset « Priez sans cesse » doit rappeler aux chrétiennes que ce port devrait être constant. Afin de conserver une unité et simplicité dans l’Église, nous devrions accepter le voile en rigueur au sein de l’Église. L’apôtre Paul lui-même en parle sous le nom d’instruction. En 1 Corinthiens 11.2 Paul nous demande de « retenir mes instructions telles que je vous les ai transmises ».

Un voile de recueillement

« Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile » (1 Corinthiens 11.5).

« Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu’une femme prie sans être voilée ? » (1 Corinthiens 11.13).

Il est clair, à la lumière de ces deux citations, que l’apôtre Paul fait mention de deux types de recouvrement. Dans un premier temps, les longs cheveux de la femme glorifient la nature féminine. Ensuite, le voile constitue ce second recouvrement, il s’agit d’un signe de soumission et représente son rapport à l’homme, dans le Seigneur.

Le rapport de la femme à l’homme

La chrétienne doit respecter l’homme, son Chef, dans un esprit de subordination. 1 Corinthiens 11.3 nous éclaire sur ce sujet: le chef de l’homme est le Christ, le chef de la femme est l’homme et le chef du Christ est Dieu. Le verset sept nous rappelle que la femme est la gloire de l’homme.

L’homme, de son côté, ne devrait pas avoir sa tête recouverte lors de ses dévotions de peur qu’il ne déshonore son Chef, le Christ. En adorant tête non recouverte, la femme ne déshonore non seulement son mari mais également Christ, le Chef de l’Église. En conclusion, le Christ est le Chef  l’homme et  de la femme.

Écritures connexes : 1 Corinthiens 11.1-6; Nombres 5.18; 
Colossiens 1.18.

 

La coiffure

Longueur des cheveux, distinction entre l’homme et la femme

La femme (mariée ou non) ne devrait pas se faire couper les cheveux. L’homme, par contre, ne devrait pas porter de longs cheveux, mais il devrait plutôt se les faire couper comme nous l’instruisent les Écritures.

« La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, en effet la chevelure lui a été donnée en guise de voile? » (1 Corinthiens 11.14-15).

La coiffure de la femme

L’apôtre Pierre écrit « n’ayez pas pour parure ce qui est extérieur: cheveux tressés, ornements d’or, manteaux élégants » (1 Pierre 3,3). Se distinguer en se coupant les cheveux ou en adoptant des coiffures à la mode devrait être considéré comme une influence du siècle.

Marie lava de ses larmes les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux. Ceci aurait été impossible si Marie avait eut les cheveux courts.

Écritures connexes : Luc 7.38; 1 Timothée 2.9; 1 Pierre 3.3; 1 Corinthiens 7.31; 1 Jean 2.15-16.

La coiffure de l’homme

Dans la loi mosaïque, les hommes d’Israël avaient reçu comme instructions de ne point se couper les coins de leurs chevelures (Lévitique 19.27). Par là, Dieu montrait sa préoccupation pour la coiffure de l’israélite : il ne devrait pas suivre les coutumes païennes de l’époque.

La Bible nous fournit plusieurs exemples d’hommes qui portaient les cheveux longs en signe de vœux, mais c’était une pratique peu courante chez les Israélites.

Éphésiens 5.1 nous exhorte à imitez le Seigneur comme des enfants bien-aimés. Nous devrions suivre l’exemple de Dieu. Couper ses cheveux devrait être un signe de simplicité et d’humilité. Le siècle suit la mode et son orgueil en ce qui concerne la coiffure. « Ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu » (Luc 16.15).

Écritures connexes : Éphésiens 5.1; Ézéchiel 44.20.

 

La barbe

Ordre de la création

Nous croyons que l’homme doit laisser pousser sa barbe en accord avec la loi et l’ordre de la création. Ainsi l’homme ne devrait pas se raser la barbe.

Dieu créa l’homme à son image. Dieu,  Genèse 1.31, est satisfait de toute sa création. On peut lire: « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très bon… ». Ceci comprend l’homme, sa plus noble création.

Dieu a voulu qu’une distinction existe entre homme et femme. L’apôtre Paul nous enseigne un pan de cette doctrine dans la première épître aux Corinthiens au chapitre 11. La femme doit porter les cheveux longs alors que l’homme les portera courts. Dieu ne voulut pas que l’homme imitât l’apparence de la femme.

Ne vous conformez pas au Siècle

La plupart des hommes du siècle n’ont pas de conviction divine au sujet du port de la barbe. Ils n’apprécient pas l’aspect le plus humble de la création de Dieu. De plus, ils ne peuvent se résoudre à s’y soumettre. D’après Romains 9.20, l’homme de ce siècle commence à discuter avec Dieu et lui dit « Pourquoi m’as-tu fait ainsi? ». L’homme charnel change les parties de la Parole de Dieu qu’il n’aime pas.

Les Chrétiens sont encouragés à ne pas se conformer au siècle présent. Ils doivent être un peuple d’où toute infamie est bannie, prêts à suivre en toute obéissance la Parole de Dieu.

Écritures connexes : Lévitique 19.27; 21.5; Romains 9.20; 12.1; 
1 Corinthiens 2.14; 6.20.

 

Le saint baiser

Les chrétiens primitifs nous ont enseigné et pratiquaient eux-mêmes la salutation du saint-baiser. Il devrait être pratiqué parmi les chrétiens de même foi aujourd’hui. Il exprime un amour spirituel chaleureux partagé entre frères ou entre sœurs. II est sacré quand les croyants qui le pratiquent sont purs, saints et remplis d’un amour débordant pour Dieu et pour leur prochain.

Cette salutation est précieuse quand on la pratique dans un esprit d’amour. L’amour est un principe essentiel à la doctrine chrétienne. Le Saint-baiser est le symbole de cet amour. Quand il est donné avec un esprit d’amour il ne s’agit ni d’un problème ni d’un mystère. Il exprime, plutôt, un amour cordial qui resserre les liens de la fraternité chrétienne.

Écritures connexes : Romains 16.16; 1 Corinthiens 16.20; 2 Corinthiens 13.12; 1 Pierre 5.14; 1 Pierre 1.22-23.

 

Le retour du Seigneur

L’espoir du chrétien

Nous croyons dans la seconde venue imminente de notre Seigneur Jésus-Christ, retour qui est l’heureuse assurance de tous les croyants. Il viendra, non pour être humilié, ni pour régner  sur cette terre avec son peuple; mais il viendra avec puissance et gloire, pour recevoir ses élus , et pour juger le monde dans la justice. « Car le fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa manière d’agir » (Matthieu 16.27).

Écritures connexes : Jean 14.1-3; Tite 2.13; Jacques 5.7-8; 
1 Jean 3.2.

Les circonstances de sa venue

« Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici que deux hommes, en vêtements blancs se présentèrent à eux et dirent: Vous Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière dont vous l’avez vu au ciel » (Actes 1.9-11).

Écritures connexes : Matthieu 24.27, 30-31, 36-44 et 46; 
1 Thessaloniciens 4.13-18, 2 Pierre 3.9-12; Apocalypse 1.7.

Personne ne sait quand il viendra

Pour ce qui est du jour et de l’heure de sa venue, personne ne le sait. Seul mon Père dit Jésus. Des hommes, ont de tout temps fixé la date de sa venue; mais leurs prédictions se sont toujours révélées fausses. La Bible nous enseigne qu’il viendra quand tous seront assoupis, c’est pourquoi il faut rester sur nos gardes et être prêts en tout temps. Il est plus important d’être prêts que de savoir quand l’heure sera venue.

Écritures connexes : Matthieu 25.13; Marc 13.32-33 et 37; Luc 12.40

Signes de sa venue

Jésus compare sa venue au déluge qui eut lieu à l’époque de Noé. Les gens jouissaient des plaisirs de la vie, et soudainement le déluge s’abattit sur eux sans défense. Tel sera le retour de Jésus.

Écritures connexes : Matthieu 24.4-14 et 36-42; Marc 13.24-27; 
Luc 18.8; 2 Thessaloniciens 2.3; 1 Jean 2.18.

Il viendra juger le monde

Jésus reviendra sur terre chercher les justes pour les emmener au Ciel. Chacun, mort ou vivant sera jugé selon ses actions passées.

Écritures connexes : Matthieu 25.31-46; Jean 5.28-29; 
2 Corinthiens 5.10; 2 Thessaloniciens 1.7-9; 2 Timothée 4.1; 
Apocalypse 20.11-15; 22.12.

Un faux espoir

Au retour de Jésus, il sera  trop tard pour le repentir. La Bible nous dit qu’un faux espoir bercera d’aucuns. « Quiconque me dit: Seigneur, Seigneur! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là; Seigneur, Seigneur! N’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles? Alors je vous déclarerai: Je ne vous ai jamais connus: retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7.21-23).

Écritures connexes : Luc 13.24-28; Jacques 1. 22.

 

La résurrection

La Bible nous parle de la première et de la seconde mort, celle-ci n’a aucun pouvoir sur les personnes qui ont une connaissance intime de la première résurrection. La première mort est due au péché. Nous sommes tous morts spirituellement car nous avons tous péchés. La première résurrection correspond à la seconde naissance, après mise à mort du péché par la foi dans le sang du Christ (Jean 5.25). Si nous prenons part à cette première résurrection et que nous restons fidèles nous ne connaîtrons pas de deuxième mort, la mort éternelle en enfer (Apocalypse 20.6).

Au retour de Jésus, tous les morts seront ressuscités. Il s’agira d’une résurrection de la chair des justes et des injustes. Tous  seront ressuscités  par la puissance de Dieu, et avec ceux qui seront encore vivants, ils prendront l’apparence d’un corps immortel. Tous seront jugés selon leurs actions, les bons séparés des méchants afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait. Les bons accompagneront Jésus à jamais, les méchants souffriront la géhenne pour toujours.

« Ne vous étonnez pas; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix. Ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection et la vie, ceux qui auront pratiqué le mal pour la résurrection et le jugement » (Jean 5.28-29).

La doctrine de la résurrection est l’une des plus importantes, enseignée par Jésus, et également par ses apôtres. Ce sera l’un des plus grands miracles de tous les temps. S’il n’y avait pas de résurrection, il n’y aurait pas d’évangile et notre foi serait vaine.

Écritures connexes : Daniel 12.2; Matthieu 22.23-32; Jean 11.24-25; 1 Corinthiens 15.16-19, 42-44 et 50-54; 1 Thessaloniciens 4.16-17, Apocalypse 1,7; 20.12-15.

 

L’enfer

Une description de l’enfer

Tous ceux qui ont rejeté le sang expiatoire du Christ auront leur part à jamais dans l’enfer. Jésus a enseigné en termes clairs qu’il y a un lieu appelé l’enfer qui a été préparé pour le diable et ses anges. Description biblique de l’enfer:

Un feu dévorant (Ésaïe 33.14)

Des flammes éternelles (Ésaïe 33.14)

La honte éternelle (Daniel 12.2)

Un feu qui ne s’éteint point (Matthieu 3.12; Marc 9.44)

Le feu de la géhenne (Matthieu 5.22)

Fournaise ardente (Matthieu 13.50)

Ténèbres du dehors (Matthieu 25.30)

Feu éternel (Matthieu 25.41)

Châtiment éternel (Matthieu 25.46)

La peine d’un feu éternel (Jude 7)

La fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles (Apocalypse 14.11)

L’étang de feu (Apocalypse 20.15).

C’est avec horreur que l’on pense à un endroit aussi effroyable dont la seule description nous fait frémir. Pourquoi tant de personnes préférent-elles cet endroit au Ciel ? C’est qu’elles sont dupes du dieu de ce monde.

Qui ira en enfer?

Les méchants et ceux qui oublient Dieu (Psaumes 9.17)

L’orgueilleux (Proverbes 16.18)

Les rebelles à la volonté de Dieu et au Saint-Esprit (Matthieu 7.21-23)

Ceux qui ne se repentent pas  (Luc 13.3-5)

Ceux dont le nom ne figure pas dans le livre de la Vie (Apocalypse 20.15)

Ceux qui connaissent le droit chemin mais qui ne le suivent pas (Jacques 4.17)

Ceux qui préfèrent le péché ou la voie de la chair (Galates 5.19-21)

Ceux qui aiment ce siècle (I Jean 2.15-16)

Les menteurs et les impurs (Apocalypse 21.27)

Les hypocrites (Matthieu 23.25)

Ceux qui ne servent pas par amour les autres (Matthieu 25.41-46)

 

Le Ciel

Le but de tout chrétien

Le but du chrétien est de gagner le Ciel. Quelle précieuse récompense ce sera. Sa beauté, sa sainteté et sa perfection dépassent l’entendement humain. Quand un homme renaît dans la foi, il devient un enfant de Dieu. Ce qui en fait un héritier du Ciel. « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui » (Romains 8.17).

Aucun péché ou toute autre chose impure ne pourra pénétrer au ciel. À ceux qui espèrent passer l’éternité là-bas , ils « seront saints, car je suis saint » (1 Pierre 1.16). Jésus nous dit qu’il existe plus d’une demeure au ciel, et Jésus lui-même est parti les préparer pour Ses disciples. « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2.9).

Écritures connexes : Ésaïe 57.15; Matthieu 5.11-12; Jean 14.1-3; 
2 Corinthiens 5.1; Colossiens 3.24; 1 Pierre 1.4; 
Apocalypse 21,1-5, 23 et 25; 22.5.

Qui ira au Ciel?

Ceux qui sont nés de nouveau (Jean 3.3)

Ceux dont le nom est inscrit dans le livre de vie de l’Agneau (Apocalypse 21.27)

Ceux au cœur pur (Matthieu 5.8)

Ceux qui accomplissent la volonté de Dieu (Matthieu 7.21-23)

Ceux qui servent les autres avec amour (Matthieu 25.31-40)

Ceux qui vivent paisiblement (Hébreux 12.14)

Ceux qui recherchent la sanctification (Hébreux 12.14).

 

 

 

 

Société Évangélique des Bibles et Traités

Église de Dieu en Christ, mennonite

Route 1, Sainte-Anne-des-Chênes,

Manitoba, R5H 1R1

CANADA

3 réflexions sur “Une étude de doctrine chrétienne

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