L’Église unie de Dieu

Ceci est la traduction d’un article publié dans le Messager de la Vérité il a plusieurs années. Ceci est un sujet épineux, mais je trouve que ce bref essai répond à plusieurs questions qui reviennent fréquemment.

Au fur et à mesure que j’avance en âge, je commence à me préoccuper du fait que notre jeune génération soit fermement établie sur les solides vérités de l’Évangile. J’ai remarqué un manque ou peut-être des idées fausses concernant la vision de l’Église de Dieu. Nous croyons en une seule véritable Église de Dieu, indivise et unie, qui existe sous sa forme réelle depuis le temps des apôtres. L’Église a parfois été accusée de dire par là que nous sommes les seuls à être sauvés, ce qui n’est pas le cas. Qu’entendons-nous donc par là ?
Soulignons quelques-uns des principes que l’Église a considérés comme des enseignements précieux et nécessaires pour le vrai chrétien ; la plupart d’entre eux seraient tout à fait interdépendants. L’un ne va pas sans l’autre. Nous devrons être assez brefs dans notre liste. La liste est loin d’être exhaustive.

  1. Dieu – le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous devons croire qu’il y a un Dieu et qu’il récompense ceux qui le cherchent assidûment. Nous devons croire que Dieu est un être souverain tout-puissant, qu’il a créé la terre à partir de rien et qu’il est digne de notre humble respect et de notre vénération. Lors de la chute de l’homme dans le péché, ce Dieu souverain, dont les attributs incluent l’amour et la miséricorde, a préparé un plan par lequel l’humanité pourrait être rachetée de l’esclavage à Satan. C’est ce que Jésus a accompli sur la croix du Calvaire, ouvrant la voie à la rédemption des juifs et des païens. Le Saint-Esprit a été envoyé dans ce monde pour continuer à convaincre l’homme du péché et le guider dans les voies de Dieu jour après jour.
  2. Repentir, nouvelle naissance et baptême « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). « Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). L’homme déchu n’a aucun moyen de plaire à Dieu s’il n’est pas changé de l’intérieur. Nous devons accepter que toutes nos bonnes intentions ne suffiront pas à plaire à Dieu. Nous devons ouvrir la porte et permettre à Dieu d’entrer dans notre cœur, de nous purifier du péché et de la saleté, et d’y demeurer par son Saint-Esprit. Lorsqu’une personne fait l’expérience de la nouvelle naissance, Dieu place dans son cœur un désir de communion avec ceux qui ont vécu la même expérience de changement de vie. Le baptême est le symbole extérieur de la purification intérieure qui a déjà eu lieu. C’est aussi une déclaration ouverte de l’acceptation de l’union avec l’Église et de la soumission à sa direction et à ses soins. Le nouveau croyant désire s’identifier ouvertement à l’Église, à ses objectifs et à ses pratiques. De la part de l’Église, c’est l’acceptation de l’expérience de repentance et de conversion du nouveau croyant, ainsi qu’un engagement à prendre soin de lui sur le plan spirituel.
  3. L’amour. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres (Jean 13:35). Comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à ceux qui sont de la maison de la foi (Galates 6:10). 1 Corinthiens 13 est une instruction bien aimée du chrétien sincère. L’amour nous pousse à nous préoccuper du bien-être des uns et des autres, sur le plan matériel et bien plus encore sur le plan spirituel. Cet attribut a été la marque de fabrique du chrétien à travers les siècles. Lorsque la foi s’est éteinte, l’amour et la charité se sont aussi éteints. C’est alors qu’apparaissent la désunion et les querelles, et que l’on s’éloigne de la véritable vocation de disciple chrétien. Malheureusement, une grande partie de la chrétienté s’est éloignée de cet enseignement, ce qui a entraîné des guerres et d’autres conflits. Cependant, la véritable charité chrétienne a persévéré malgré de nombreuses difficultés et a souvent gagné les cœurs des persécuteurs à la voie chrétienne.
  4. La non-résistance. Je vous dis de ne pas résister au mal ; mais si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut te faire un procès et t’enlever ton manteau, qu’il prenne aussi ton manteau. Et si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui (Matthieu 5:39-41). Cet enseignement est très étroitement lié au précédent ainsi qu’au suivant. Lorsque Dieu est entré dans notre vie, qu’il l’a purifiée du péché et de la mauvaise volonté, et qu’il y demeure par son Esprit, nous ne pouvons que désirer faire du bien à notre prochain. Les vrais chrétiens n’ont jamais participé à une guerre de quelque manière que ce soit, préférant subir des pertes et même la mort plutôt que de riposter. Rom 12:19 dit : « Bien-aimés, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez libre cours à la colère ; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur ». Le chrétien a confié la rétribution au jugement de Dieu et a ainsi été libéré pour aimer ses ennemis. C’est peut-être dans cet enseignement que certains des premiers chrétiens se sont égarés ; ceux qui l’ont fait sont devenus les prochains persécuteurs des vrais chrétiens non résistants. La non-résistance va beaucoup plus loin, dans tous les aspects de la vie quotidienne, que ce soit au sein de la famille ou de la communauté. L’application fidèle de cet enseignement a gagné l’appréciation et la protection de la société environnante.
  5. Confiance dans la sollicitude de Dieu. « Jetez sur lui tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1 Pierre 5:7). Les vrais chrétiens ont confiance en Dieu et dans le fait qu’il prend suffisamment soin d’eux. Ils tirent cette assurance des nombreuses promesses de la Parole de Dieu, selon lesquelles ses soins suffiront à leurs besoins. Ainsi, si Dieu semble avoir choisi pour eux une vie qui semble difficile, ils acceptent que Dieu l’utilise pour leur bien ou celui de quelqu’un d’autre.
  6. Le non-attachement au monde. « N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde » (1 Jean 2:15-16). Le vrai chrétien a vu de loin la Cité céleste, et l’éclat du monde présent n’a plus de valeur à ses yeux. Les biens matériels ne sont qu’un moyen de faire avancer l’œuvre du Seigneur, un moyen de payer les frais du voyage dans la vallée de cette vie. Les chrétiens doivent régulièrement vérifier où sont leurs attaches et ont souvent besoin des conseils et de l’exemple d’autres pèlerins pour se réorienter.
  7. L’unité…. afin qu’ils soient un comme nous (Jean 17:11)…. et qu’il y ait une seule bergerie et un seul pasteur » (Jean 10:16). Dieu a toujours souhaité que son peuple soit uni. Il l’a comparé au corps physique, chaque partie fournissant selon sa place dans le corps. Là où l’orgueil a levé la tête, il y a eu désunion. C’est ce qui s’est passé depuis l’Église primitive jusqu’à aujourd’hui. Les chrétiens fidèles se sont séparés de ceux qui ont commencé à marcher dans l’orgueil et l’amour du monde. C’est ainsi que l’unité a été préservée parmi les chrétiens fidèles.
    Il ne s’agit là que de quelques-uns des enseignements et des pratiques qui caractérisent les chrétiens fidèles. Les individus ou les groupes ne peuvent prétendre obéir aux commandements de la Bible s’ils ne les respectent pas. Ils ne peuvent prétendre représenter pleinement le Christ sur terre. Ces enseignements primaires doivent être maintenus, et là où il y a déviation, il doit y avoir soit un retour aux enseignements, soit une séparation. Jésus a dit que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre son Église. En étudiant l’histoire du christianisme, nous voyons une lignée continue de personnes qui ont conservé et mis en pratique les enseignements susmentionnés. Parfois, nous perdons presque la trace du fil de la foi, mais nous voyons cette même foi émerger plus tard sous sa forme originale. Cela nous rassure sur le fait que les paroles de Jésus sont restées vraies et que la vraie foi n’a pas été éradiquée.

En examinant certains de ces enseignements clés qui sont si clairs dans la Bible, nous regardons autour de nous dans la chrétienté et nous voyons ceux qui, dans d’autres églises, semblent humbles et vraiment nés de nouveau. Pouvons-nous les considérer comme nos frères ? Existe-t-il une Église universelle de Dieu, comme beaucoup le croient ? Pouvons-nous communier librement avec eux ? Essayons ce concept à l’aide d’un scénario supposé.
La Bible nous enseigne en Matthieu 18:15-17 ainsi qu’à de nombreux endroits dans les épîtres, que les personnes qui continuent à pécher sans se repentir dans l’assemblée doivent être séparées des fidèles. Poursuivant le scénario mentionné ci-dessus, un chrétien de l’Église « A » se préoccupe de quelque chose qu’il voit chez un chrétien de l’Église « B ». Fidèle à l’injonction de Jésus et des apôtres, il vient voir son confrère « chrétien » pour lui faire part de son inquiétude. Cette préoccupation est soit rejetée, soit ignorée. Que doit faire le chrétien de l’Église « A » ? Toujours selon les enseignements de Jésus, il cherche un « chrétien » de l’Église « C » pour l’accompagner et encourager l’égaré. En supposant que le « Chrétien A » et le « Chrétien C » puissent s’entendre sur l’erreur des voies du « Chrétien B », ils lui font part de leurs préoccupations. Le « chrétien B » peut à juste titre demander : « Quelle autorité avez-vous ? Moi, je pense que tout va bien ». Poursuivant l’enseignement prescrit par l’Évangile, que doivent faire « le chrétien A » et « le chrétien C » ? La Bible dit de le dire à l’Église. Mais comment faire pour le dire à l’Église universelle ? Ni l’autorité de l’Église A ni celle de l’Église C ne seront acceptables pour discipliner un membre de l’Église B. Nous devrions admettre que ce scénario et ce concept sont irréalisables et non bibliques.
Considérons le concept d’une Église de Dieu unie et indivise. Lorsque des divergences, de la désobéissance ou un amour pour ce monde sont constatés dans la vie d’un croyant, et qu’il ou elle est encouragé(e) à se repentir par l’assemblée locale, et peut-être, si la désobéissance et la résistance se poursuivent, ce membre est séparé de cette assemblée. Non seulement l’assemblée locale est unie dans cette action, mais la conférence plus large est également unie dans l’acceptation de la décision de cette assemblée locale qui a parlé au nom et avec l’autorité de l’Église unie. Le membre désobéissant et réfractaire n’est pas libre de se rendre simplement dans une autre assemblée et de continuer sur sa lancée. La décision prise dans une assemblée est acceptée par toutes les assemblées voisines ainsi que par la conférence mondiale. De même, celui qui est baptisé dans une assemblée est membre de toutes les autres assemblées et de la conférence mondiale. Les ordinations au ministère et au diaconat sont acceptées dans l’ensemble de l’Église unie. Les frères sont libres et bienvenus pour partager leurs dons partout où ils sont nécessaires et utiles.
Nous voyons bien que le premier scénario ne peut pas répondre aux enseignements de la Bible. Ce concept est une piètre excuse pour l’indépendance, la volonté personnelle et l’orgueil. Dans toute la confusion qui règne dans de nombreuses églises, il est étonnant qu’il y ait encore des personnes qui, n’ayant pas le soutien d’un corps uni, peuvent encore conserver un lien sincère avec Dieu. La Bible dit à leur sujet : « Il faut que je les ramène eux aussi : « Je les ramènerai, et il y aura une seule bergerie et un seul pasteur. (Jean 10:16). Puissions-nous être de ceux qui auront gardé intacte la foi de nos pères jusqu’à la fin, et être jugés dignes d’entrer dans la Cité céleste.

  • écrit par Ronald Goossen pour le périodique Messager de la Vérité

Le jour du Seigneur ou l’accomplissement du sabbat

Aujourd’hui, dans notre école du dimanche, nous avons étudié les dix commandements. Il y en a un qui a été particulièrement examiné : le sabbat. Je crois que le principe est toujours là, mais la pratique a fort changé depuis la venue de Jésus. Je me suis souvenu que la SEBT a un traité à ce sujet, mais seulement en anglais. Je l’ai traduit en français aujourd’hui. J’espère que ceci sera utile à ceux qui se demandent pourquoi nous n’observons plus le sabbat, ni le samedi comme les Juifs le faisaient et le font toujours, ni le dimanche comme certains voudraient le faire. Les lois du sabbat ne s’appliquent plus. Mais nous nous rassemblons aussi souvent que possible pour adorer Dieu, surtout le dimanche.

Ce traité n’est pas exhaustif, je conseille donc de lire les articles suivants également si le sujet vous trouble ou vous intéresse. Il y a aussi des conversations intéressantes dans les commentaires.

Le principe du jour de repos est mentionné pour la première fois dans la Genèse, où Dieu donne l’exemple du repos après une semaine de travail. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2.3).

Dieu a précisé cet enseignement dans les dix commandements. « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes » (Exode 20.8-10). Le peuple juif, privé de l’Esprit saint, a souvent considéré ce quatrième commandement comme un fardeau. Les prophètes de l’Ancien Testament ont dû à plusieurs reprises les avertir de leur infidélité quant à l’observance du sabbat.

Cette loi a été donnée comme un symbole de l’ère de grâce à laquelle Dieu préparait le monde. Ce commandement, ainsi que d’autres, désignait et caractérisait Christ. Dieu les utilisait pour enseigner et rappeler aux hommes, encore et encore, que le Messie viendrait et accomplirait le développement ultérieur du royaume spirituel. Des sacrifices devaient être offerts en cas de désobéissance, rappelant ainsi à l’auteur de la transgression qu’il avait besoin d’un rédempteur. Certaines offrandes étaient quotidiennes, d’autres hebdomadaires ou mensuelles. Il y avait des fêtes et des offrandes annuelles. Tous ces rituels prescrits avaient ceci en commun qu’ils avaient pour but d’exemplifier Christ et son royaume, sa rédemption et sa grâce. Il est magnifique de reconnaître l’harmonie de la Parole de Dieu et de constater que, dès le début, Dieu a préparé le terrain de multiples façons pour la venue du Messie. Le Nouveau Testament nous éclaire encore davantage à ce sujet. Il nous dit que la loi était une « ombre » de cette voie plus parfaite qui devait venir. « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2.16-17). Lisez aussi Hébreux 10.1-4, 9-10.

Lorsque Jésus est venu, l’intention de ces lois est devenue claire. Le commandement « Tu ne tueras point » est la loi de Dieu, mais Christ nous a appris que celui qui hait son frère est un meurtrier. Il nous a enseigné que l’amour doit naître dans nos cœurs, rendant ainsi le meurtre impensable. La loi de l’amour remplace et rend la loi mosaïque caduque. [La loi donnée à Moïse sert toujours, en ceci qu’elle nous enseigne ce qu’est le péché et à quel point Dieu est saint. Elle n’est pas abolie, mais accomplie. Luc 16.17 ; Romains 10.4 ; Matthieu 5.17, Luc 10.26,27] Nous en voyons un exemple dans la fête de la Pâque qui a été instituée. Elle a été instituée pour annoncer l’Agneau de Dieu qui serait immolé pour les péchés du monde. Lorsque Jésus est effectivement venu mourir sur le mont du Calvaire, sa mort a éliminé la nécessité de la fête qui était observée avec un agneau du troupeau. Le véritable sacrifice surpassait de loin l’ombre qui avait été commandée bien des années auparavant. Ainsi, en apportant le vrai repos au cœur des hommes, Jésus a accompli pleinement ce que la loi ne pouvait pas faire en exigeant l’observance du sabbat.

L’une des autres grandes fêtes prévues par la loi était la fête des semaines ou Pentecôte. Cette fête était liée à la Pâque. C’est à cette occasion spéciale que Dieu a choisi d’envoyer le don du Saint-Esprit, qui a achevé la transition vers la nouvelle dispensation. La résurrection de Jésus et l’effusion du Saint-Esprit sont sans conteste deux des événements les plus significatifs de la foi chrétienne. Ils se sont tous deux produits, selon le plan parfait de Dieu, le premier jour de la semaine. C’est ainsi qu’est née la nouvelle dispensation de l’offrande volontaire des premiers fruits, plutôt que les offrandes obligatoires de la fête de la moisson, comme on appelait aussi la Pentecôte.

Comme nous l’avons déjà noté, Dieu s’est reposé le septième jour après la création. Il a sanctifié ce jour et ce principe. Il a voulu que tous les sept jours, l’homme se rappelle son besoin de repos. L’homme a besoin de repos physique, mais plus encore d’un profond besoin de repos de l’âme. L’aspiration profonde de chaque âme est de trouver la paix. Nombreux sont ceux qui la recherchent de différentes manières, mais rares sont ceux qui trouvent une réelle satisfaction. Nous lisons que « les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer » (Ésaïe 57.20). « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils se font des sentiers tortueux ; tous ceux qui y marchent ne connaissent point la paix ! » (Ésaïe 59.8) Dieu connaissait parfaitement le besoin de paix de l’homme. Il savait aussi qu’il y avait quelqu’un (Jésus) qui pouvait apporter ce repos à l’âme. De même que les sacrifices et les offrandes ont été ordonnés pour rappeler à l’homme son besoin du sang salvateur de l’Agneau, de même le jour du repos a été ordonné pour rappeler aux hommes leur besoin d’un repos spirituel. Cependant, au cours des siècles, l’homme a perdu cette vision et a commencé à ajouter de plus en plus de règles jusqu’à ce qu’il se concentre sur les règles plutôt que sur Dieu.

Jésus est venu et a trouvé les hommes religieux de l’époque très occupés à appliquer la lettre de la loi concernant le sabbat, mais manquant l’objectif visé par ce jour de repos. C’est pourquoi Jésus a déclaré : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat » (Marc 2.27). Jésus voulait que l’homme considère l’observation de ce jour comme un privilège qui lui permettait de répondre au cri de son âme qui voulait s’approcher de Dieu.

Hébreux 4.1-10 clarifie davantage la question du repos que Dieu a voulu pour l’homme par l’intermédiaire de Jésus. L’homme est poussé à faire quelque chose pour son salut, dans l’espoir de trouver le repos. En Jésus, l’homme doit trouver le repos du labeur de la loi. Il est l’accomplissement des commandements. Le verset 10 dit : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes ». Jésus a satisfait à toutes les exigences de la loi. C’est quelque chose qu’aucun homme ne pouvait faire. Par la foi en cette œuvre de Jésus, nous trouvons le repos.

Le message prêché par Jésus était le suivant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11.28). Ce repos, c’est la libération de la culpabilité et du fardeau du péché. C’est le repos de l’effort pour accomplir la loi. Jésus apporte la grâce qui produit l’amour et le dévouement dans la vie du croyant. Le bénéficiaire de la grâce se consacre néanmoins volontiers au service du Christ. Par ses actions et ses enseignements, Jésus a violé les règles juives concernant leurs activités le jour du sabbat. Étant l’accomplissement du jour de repos, il n’a pas ordonné son observation ; cependant, il a assisté à des cultes et a fait du bien ce jour-là.

Il est important de noter comment les disciples de Jésus se rassemblaient pour adorer après sa mort et sa résurrection. La venue de Jésus signifiait que la loi n’avait plus d’emprise sur les hommes. Il offrait un véritable repos, au lieu d’exiger l’observation d’un jour. Dans la joie et la reconnaissance, les disciples se réunissaient souvent le premier jour de la semaine, en souvenir du triomphe du Christ sur la mort en ce jour-là. Cette pratique de ceux qui étaient les plus proches de Jésus a permis d’établir une orientation pour le culte le premier jour de la semaine. Il nous est enjoint de ne pas abandonner « l’assemblée » (Hébreux 10.25).

Pour la personne qui a expérimenté la paix avec Dieu et le repos intérieur, il est juste qu’elle consacre le jour du Seigneur à adorer Dieu et à s’exercer dans la voie de la vérité. Il est triste que des personnes appelées chrétiens se livrent à des activités frivoles et égoïstes en ce jour où l’on se souvient de la puissance de sa résurrection. Le peuple de Dieu a toujours eu pour habitude d’observer le jour du culte. Cette pratique est bénéfique pour l’édification de l’homme spirituel et constitue un exemple du repos total futur pour tous les rachetés.

Le repos que chaque chrétien peut connaître n’est qu’un avant-goût du repos éternel qui viendra. Là, dans la félicité du ciel, l’âme sera totalement en repos avec le Père, Jésus, tous les rachetés et les saints anges. Le plus beau, c’est que l’on peut avoir et jouir de cette paix de l’esprit et du cœur dans cette vie déjà et pendant toute l’éternité (Jean 11.25, 26). « Ils se reposent de leurs travaux » (Apocalypse 14.13).

La dispensationalisme justifie la crucifixion

Témoin anabaptiste

[Ce qui suit ci-dessous est un ouvrage écrit il y un siècle par Philip Mauro, éminent avocat de New York. Au commencement de sa vie chrétienne, il a entendu et cru la doctrine de la dispensationalisme. Cependant, après l’avoir examiné de plus près, il l’a abandonné. Par la suite, il a écrit plusieurs livres au sujet de l’accomplissement des prophéties de la Bible. Ceci est la plus courte.]

« Le lieu appelé Calvaire » (Luc 23.33) a obtenu une distinction durable et sanctifié bien au-dessus et au-delà de toutes autres lieux de la terre, car à cette place la peine de mort qui avait été prononcée par les deux tribunaux, la juive et la romaine, l’ecclésiastique et la civique, a été dûment exécuté sur Jésus de Nazareth.

Cette pénalité a été effectuée en stricte conformité avec le processus de la loi répandue à cette époque et 

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Le Dieu grand et redoutable

À lire dans la même veine que l’article précédent Le Déisme moraliste et thérapeutique

Article original par Bob Goodnough: https://temoinanabaptiste.com/2022/07/29/le-dieu-grand-et-redoutable/

Pour réduire le christianisme à un déisme moraliste et thérapeutique, nous devons réduire Dieu à un thérapeute chaleureux et aveugle à nos fautes dont le seul désir est de nous aider à trouver un soulagement aux crises émotionnelles et existentielles qui troublent nos vies.

Ce n’est pas ainsi que la Bible le décrit. Néhémie parle deux fois de Dieu comme étant grand et redoutable (Néhémie 1.5 et 4.14) et David une fois (Psaume 99.3). Quand Ésaïe a vu Dieu, il a dit : « Malheur à moi ! Je suis perdu » (Ésaïe 6.5). Lorsque Jean a vu Christ glorifié, il tombait à ses pieds comme mort (Apocalypse 1.17).

Ceci semble introduire une énigme. En lisant la Bible, elle nous recommande à plusieurs reprises de craindre Dieu. Pourtant, elle nous recommande tout aussi souvent de «ne craignez point ». Comment expliquer cette énigme ? En examinant la vie d’hommes tels que Moïse, David, Ésaïe, Néhémie et Jean, un fait frappant apparaît : ceux qui avaient la plus grande crainte de Dieu ne craignaient pas ni grand-chose ni personne d’autre.

Les Écritures nous invitent à une relation personnelle avec ce Dieu grand et redoutable. Ceux qui acceptent cette invitation constatent que leurs craintes s’estompent proportionnellement à la solidité de leur relation avec Dieu. Ils découvrent vraiment qu’il est un Dieu d’amour, un Père pour les orphelins et un Consolateur pour ceux qui ont le cœur brisé. Pourtant, il reste l’omnipotent, ayant tout pouvoir sur toutes choses, visibles et invisibles. Nous devons nous soumettre à lui et le servir, car il ne sera pas notre serviteur.

Beaucoup veulent croire en un autre type de Dieu, un Dieu qui produit des miracles et des guérisons sur demande, mais qui est en même temps un Dieu qui ne réprouve jamais la désobéissance volontaire. Malheureusement, ce Dieu doux et aimant semble incapable de générer un véritable amour ou une véritable paix chez ceux qui prétendent le connaître.

Le véritable amour vient du fait d’être en relation avec le vrai Dieu qui sait tout de nous, non seulement nos paroles et nos actions, mais aussi nos pensées et nos sentiments les plus profonds et les plus cachés, et qui nous pardonne pourtant complètement lorsque nous nous repentons. La paix et la sécurité authentiques viennent de la confiance totale que nous accordons à ce Dieu qui échappe totalement à notre contrôle.

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. » (1 Jean 3.1)

Le Déisme moraliste et thérapeutique

Article original par Bob Goodnough: https://temoinanabaptiste.com/2022/07/28/deisme-moraliste-et-therapeutique/

Le déisme moraliste et thérapeutique, un terme utilisé pour la première fois par Christian Smith, semble être une description appropriée d’une grande partie de ce qui passe pour le christianisme en Amérique du Nord. Cette philosophie amène les gens à croire en un Dieu qui veut qu’ils soient bons, qui veut qu’ils se sentent bien dans leur peau, qui n’a pas besoin d’être consulté sauf en cas d’urgence et qui acceptera presque tout le monde au paradis.

L’une des conséquences malheureuses est que ces personnes lisent l’Ancien Testament comme une série de contes moraux, ce qui les conduit à des conclusions qui mettent en valeur la bêtise et l’égarement des personnages de l’Ancien Testament. Une telle lecture passe totalement à côté de l’histoire de la rédemption qui est au cœur de ces récits. Le Nouveau Testament voit dans ces histoires la manière dont Dieu révèle peu à peu son plan de rédemption.

Les traducteurs de la version anglaise King James étaient des hommes d’une humilité remarquable. Lorsqu’un passage de la Bible pouvait légitimement être compris de deux manières différentes, ils ne pensaient pas avoir le droit de choisir entre les deux. Ils ont placé l’une d’elles dans le texte et l’autre dans une note à côté du verset. Je crains que toutes les éditions nord-américaines de la Bible aient éliminé ces lectures alternatives, et que les traducteurs ultérieurs n’aient pas eu la même hésitation à choisir l’une plutôt que l’autre.

Dans Juges 11.31, le vœu de Jephté est que tout ce qui sortira de sa maison « appartiendra au Seigneur et/ou je l’offrirai en holocauste ». Le texte hébreu ne contient pas de conjonction, pourtant le contexte semble en exiger une. Les traducteurs ont inséré et dans le verset et ou dans la note pour ce verset. Puis, au verset 40, on nous dit que « les filles d’Israël allèrent chaque année se lamenter /parler avec/ la fille de Jephté. » Se lamenter est dans le verset, parler avec est dans la note. Ces lectures alternatives, que les traducteurs ont jugé crédibles, semblent être la signification la plus probable à la lumière de la haine de Dieu pour le sacrifice humain et de sa bénédiction sur Jephté. Adam Clark, dans son commentaire, déclare qu’il croit que « parler avec la fille de Jephté » est la traduction correcte.

Les histoires de Jephté et de Samson semblent être presque universellement mal comprises. Si Jephté était aussi fou et méchant qu’il est souvent dépeint aujourd’hui, pourquoi le Seigneur a-t-il béni son vœu et lui a-t-il donné la victoire sur les Ammonites ? Pourquoi Samuel dit-il au peuple dans 1 Samuel 12.11 « L’Éternel envoya Jerubbaal, Bedan, Jephté et Samuel, et il vous délivra de la main de vos ennemis de tous côtés, et vous habitâtes en sécurité » ? Pourquoi Jephté est-il cité dans Hébreux 11.32 comme un homme de foi ? Le message que nous devons retenir de l’histoire de Jephté dans Juges 11 est qu’il s’est sacrifié pour sauver son peuple de ses oppresseurs.

Il n’est dit nulle part qu’il a offert sa fille en holocauste. Sa fille n’a pas parcouru les montagnes pour se lamenter sur sa mort imminente, elle se lamentait sur le fait qu’elle n’aurait jamais d’enfants, et donc que son père n’aurait pas de postérité. Il s’agit d’un sacrifice énorme pour un homme en Israël, qui relie l’histoire de Jephté à celle d’Abraham offrant son fils. Tous deux font partie de l’histoire de la rédemption, annonçant le moment où Dieu offrirait son Fils unique pour notre rédemption.

Samson a été pendant vingt ans juge en Israël. Si nous lisons le récit, nous constatons que la plupart des choses que les prédicateurs et écrivains modernes trouvent si peu recommandables ont été faites par Samson sous l’impulsion de l’Esprit du Seigneur. L’Esprit du Seigneur n’a pas quitté Samson avant qu’il ait oublié que sa grande force venait du Seigneur. Il a révélé à Dalila le secret de sa force, mais il semble qu’à ce moment-là, il ne croyait plus guère que sa force était le résultat de son vœu de naziréat. L’Esprit du Seigneur l’a quitté, avec des conséquences douloureuses. Puis, alors qu’il était captif et esclave des Philistins, il a renouvelé son vœu et a donné sa vie pour libérer son peuple de la domination des Philistins. Tel est le message de l’histoire de Samson qui échappe totalement à ceux qui tentent de tirer une leçon morale de ses prétendus méfaits. Samson est également mentionné comme un homme de foi dans Hébreux 11.32.

Aux disciples sur la route d’Emmaüs, Jésus a dit : « Ô insensés et lents de cœur à croire tout ce qu’ont dit les prophètes : Christ ne devait-il pas souffrir ces choses, et entrer dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur exposa dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24. 25-27). Un peu plus loin dans le même chapitre, il dit : « Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l’intelligence, afin qu’ils comprissent les Écritures » (versets 44-45). Aujourd’hui, nous disposons à la fois de l’Ancien et du Nouveau Testament, pourquoi tant de gens ont-ils encore le cœur lent pour croire les preuves de l’histoire de la rédemption qui se trouvent dans l’histoire de l’Ancien Testament ?

La ruse des jésuites

Témoin anabaptiste

Jusqu’à la fin du Moyen Âge, il était évident aux vrais chrétiens (souvent appelés anabaptistes) que l’Église de Rome était l’Antéchrist prédit par les apôtres. Au seizième siècle, Menno Simons l’a rendu très explicite. Voici quelques-unes des références à l’Antéchrist dans ses écrits.

Puisque Christ a ordonné que les croyants soient baptisés, et non les enfants, et que les saints apôtres aient enseigné et pratiqué ainsi, conformément aux instructions et aux commandements de Christ, comme on peut le voir en de nombreux endroits du Nouveau Testament, tous les hommes à l’esprit raisonnable doivent admettre que le baptême des enfants, bien qu’il soit hélas ! pratiqué par la quasi-totalité du monde et maintenu par la tyrannie, n’est rien d’autre qu’une cérémonie de l’Antéchrist, un blasphème ouvert, un péché enchanteur, un veau en fonte, oui, une abomination et une idolâtrie.

En plus de cela, l’usage de la coupe est refusé au peuple…

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La planète terre et le brouillard du futur

Traduction de : Planet Earth: Future Haze
publié le 19 SEPTEMBRE 2020 par CHRISTINE GOODNOUGH sur ce site: https://christinegoodnough.com/2020/09/19/planet-earth-future-haze/

[Voici un article que je publie suite à plusieurs jours de discussions et de prières au sujet des doctrines insidieuses qui gangrènent les cercles chrétiens. cette article explique les origines de certaines de ces hérésies. Celles-ci s’accompagnent très souvent d’une croyance que l’Église visible de Dieu n’a pas survécu jusqu’à nos jours et que nous sommes prédestinés et ne pouvons pas perdre le salut. Il s’en suivrait que des pans entiers des enseignements du Nouveau-Testament ne s’appliqueraient plus aujourd’hui. Par exemple, pourquoi se soucier des âmes des perdus ou de notre témoignage, si de toute manière tous ceux qui doivent être sauvés le seront?]

La doctrine prémillénariste dormante commence à se développer

Selon Dave MacPherson dans son livre, The Incredible Cover-Up (© 1975 par Logos International), il y avait déjà une mouvance prémillénariste dans les colonies américaines avant 1830. Elle a quelque peu augmenté au milieu des années 1800, avec des courants issus d’un mini renouveau charismatique en Écosse et en Angleterre, ainsi que les disciples de John Nelson Darby. Elle a réellement commencé à s’imposer pendant la guerre civile et, dans les années 1870, beaucoup de gens ont commencé à dire que c’était la seule interprétation biblique valable concernant la fin des temps.

John Nelson Darby a eu un énorme impact sur la pensée des chrétiens évangéliques. Né en 1800, Darby est devenu prêtre dans l’Église d’Angleterre en 1826, mais après un certain temps, il a été accablé par le mécontentement qu’il ressentait dans sa propre vie chrétienne. Il a vécu une expérience qui lui a fait comprendre que le salut ne peut jamais être gagné ; il ne vient que par la foi en Jésus-Christ. Il se sentait purifié et libéré du péché. Il a ensuite commencé à attaquer l’Église d’Angleterre parce qu’elle ne l’avait pas guidé correctement.

Selon le livre de Douglas Frank, les chrétiens de cette époque, surtout aux États-Unis, étaient optimistes, voyant l’Église chrétienne comme une armée « marchant triomphalement pour répandre l’Évangile et inaugurer le règne de mille ans ». Comme dans le cantique en , « Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur ». Les évangéliques étaient prêts à fouler aux pieds ces raisins de la colère : l’esclavage, l’alcool et tous les autres péchés qu’ils considéraient comme des entraves pour le royaume à venir.

Jésus a dit : « … sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Matthieu 16.18

Darby n’était pas d’accord. « L’Église est en ruines », affirma-t-il. Selon lui, l’Église établie était irrémédiablement brisée et les croyants qui voulaient continuer la vraie foi chrétienne devaient abandonner les Églises et se rassembler en petits groupes de croyants sans organisation ni titre officiel. S’appelant eux-mêmes « Chrétiens rassemblés au nom du Seigneur », le groupe est devenu connu sous le nom de « Plymouth Brethren » (ou frères de Plymouth).

L’Église, successeur spirituel d’Israël

C’était une croyance communément acceptée avant l’époque de Darby. Les pré-, post- et a-millénaristes étaient d’accord : Israël a cessé d’être le peuple de Dieu lorsqu’ils ont rejeté Christ, et l’Église est devenue le successeur spirituel d’Israël. Les théologiens et les prédicateurs ont enseigné que tous les croyants sont maintenant le peuple de Dieu, qu’ils soient juifs ou païens. Comme l’écrit l’apôtre Paul :

« Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience; Vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. » Colossiens 3.11-14

Darby rejeta également cette croyance. Il affirma plutôt que l’Église chrétienne est le royaume céleste de Dieu et qu’Israël est encore et toujours le peuple terrestre de Dieu. Même si les Juifs ont été infidèles en respectant les lois de Moïse, Darby a dit que Dieu ne peut retirer sa promesse de faire d’Israël (les Juifs) une grande nation. Un jour. Il faut juste comprendre les temps fixés pour tout cela.

« La seule explication crédible de l’Écriture »

En analysant et en « exposant justement » (dispensant avec droiture), il a accouché de la doctrine du dispensationalisme. Cette doctrine divise l’histoire en six époques différentes, ou dispensations. La Bible, pour les érudits qui ont adopté ses idées, est devenue comme un puzzle dont les différents versets ont été soigneusement divisés et reconstruits en époques « faciles à comprendre ». Ma compréhension est floue ; un vrai spécialiste de la Bible qui suivrait la pensée de Darby pourrait certainement mieux vous expliquer ceci.

Le temps d’Adam et Ève et de leurs descendants est une dispensation. Le temps de Noé et de son arche en est une autre; le temps d’Abraham, d’Isaac et de Jacob en est une autre. Le temps où Israël s’est installé en Terre promise et est devenu un pays en est une autre. (Je pense que le temps de Jésus sur terre fait partie de cette ère.) Nous avons ensuite l’ère de l’Évangile, c’est-à-dire le temps depuis Christ, qui, selon ces enseignants, est une interruption du plan de Dieu. Le futur « Règne de mille ans de Christ sur la terre » est considéré comme une autre dispensation. Je ne les ai peut-être pas tous écrits tels qu’ils sont enseignés aujourd’hui, mais cela vous en donne peut-être une idée générale.

Ici, en Amérique du Nord, un théologien, ministre et écrivain du nom de Cyrus Ingerson Scofield a saisi la vision du dispensationalisme. Il a estimé que c’était la seule explication crédible pour de nombreux passages de la Bible et a entrepris de la publier. Sa Bible de référence Scofield annotée, avec ses explications et ses références croisées, est devenue un best-seller et, sans surprise, le dispensationalisme a été largement accepté par les évangéliques en Amérique du Nord.

L’enlèvement : Secret ou ouvert ?

Les voitures s’écrasent, les avions tombent du ciel, les enseignants, les ouvriers, les étudiants disparaissent dans un pouf ? Selon la pensée « l’enlèvement secret », Oui. Selon d’autres interprétations de la prophétie, Non. Quand Jésus reviendra sur cette terre, tout le monde le saura.

La vision a-millénaire est que lorsque Jésus reviendra dans les nuages, l’archange sonnera de la trompette et tous les enfants de Jésus seront rassemblés avec lui pour la gloire. L’enlèvement sera une chose unique, ouverte à tous. À ce moment-là, la terre et la mer rendront leurs morts et les responsables de sa crucifixion « regarderont celui qu’ils ont percé ». Ceux qui l’ont rejeté seront si consternés et effrayés qu’ils « crieront aux rochers et à la colline pour les couvrir » de son visage.

Quant au « temps de la grande tribulation » annoncé par Jésus, il me semble qu’il a eu lieu principalement lors de la destruction de Jérusalem. Les chrétiens de ce jour-là ont effectivement abandonné la ville, comme Jésus les en a avertis, lorsqu’ils ont vu l’armée romaine se rassembler autour d’elle. (Dans une certaine mesure, cette tribulation se poursuit depuis, car les chrétiens ont été persécutés et beaucoup le sont encore).

L’idée post-millénaire est à peu près la même. Quand Jésus reviendra, « tous les yeux le verront ». Ils comprennent, d’après diverses écritures, qu’il reviendra sur terre à la fin d’une période de grande tribulation (qui se déroule actuellement) et établira son royaume, mais ils disent que c’est l’église elle-même qui inaugurera ce millénaire de paix. Comme je l’ai déjà dit dans un article précédent, cette théorie a pratiquement disparu.

La théorie pré-millénaire : Quatre camps différents

Selon Dave MacPherson, il y a quatre positions concernant le millénaire à venir :

  • ceux qui épousent la théorie du « pré-trib » (prétribulation) disent qu’il y aura un Ravissement secret où tous les chrétiens venus de la terre rencontreront Jésus avant que le temps de la tribulation n’arrive, afin qu’aucun chrétien n’ait à souffrir des catastrophes naturelles et de la guerre qui s’abattront sur cette terre.
  • Ceux qui pensent « mi-trib » voient l’Enlèvement arriver quelque part au milieu de ces sept années de tribulation.
  • Ceux qui épousent la théorie « post-trib » pensent que l’enlèvement va venir à la fin de ces sept années de tribulation.
  • Les rapturistes partiels qui croient qu’il y aura plus d’un enlèvement, qui peut se produire à plusieurs moments avant/pendant/après le moment de la tribulation.

« L’enlèvement pré-tribulation » était inconnu avant que Darby ne rende visite à une jeune fille écossaise de quinze ans qui, en 1830, a eu une vision du retour de Jésus. À partir de sa vision d’un groupe choisi de chrétiens emportés en secret, Darby a construit son enseignement « pré-trib ». Selon Douglas Frank, Darby est venu en Amérique du Nord à sept reprises entre 1862 et 1877 pour partager son système doctrinal avec les évangéliques et cela a pris de l’ampleur. Les chrétiens étaient heureux d’apprendre qu’ils seraient éloignés de la terre avant les malheurs à venir.

De retour en Angleterre, tous ses confrères de Plymouth qui n’étaient pas d’accord avec lui sur ces doctrines étaient menacés d’excommunication et de punition éternelle. Pour autant, au fil des ans, les Frères de Plymouth ont connu divers schismes qui ont abouti aux groupes PB 2, PB 3, PB 4, etc. Nous avons rencontré un jour un couple des Frères de Plymouth 4, et c’était un groupe très strict. Entre autres, ils avaient des réunions chrétiens tous les soirs – et vous feriez mieux d’y être !

Dave MacPherson, un enfant de prédicateur et petit-enfant de prédicateur, a grandi en entendant des discussions sur les prophéties. Cependant, il a découvert que les professeurs de la Bible n’étaient pas très ouverts à d’autres points de vue que le leur :
« À l’époque où j’allais à l’institut biblique, j’ai appris à la dure qu’il existe des écoles d’interprétation prophétique très divergentes. Je discutais de la prophétie à différents moments avec d’autres étudiants et j’évoquais des points de vue qui différaient en plusieurs points de la position officielle de l’école. Cela a finalement abouti à mon licenciement ».

Jésus n’a-t-il pas réussi à établir le royaume que Dieu voulait ?

Une partie de cette réflexion prémillénariste repose sur l’idée que Jésus avait prévu d’établir le royaume, mais lorsqu’il a été rejeté, ce plan a été abandonné.

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« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné… » appliqué à la première visite de Jésus sur Terre.
Mais… « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu… »

Ainsi, selon la pensée prémillénariste, lorsque la nation juive a rejeté Jésus et l’a fait disparaître, il est remonté au ciel et le plan B a été mis en œuvre. Ou bien le plan B a-t-il toujours été le vrai plan parce que Dieu savait que Jésus serait rejeté ? Cela dépend de l’érudit de la Bible qui enseigne.

Le plan B, qui varie lui aussi selon la personne qui l’explique, est que Jésus reviendra deux fois (ou peut-être trois fois) avant que son travail sur terre ne soit terminé. Il viendra pour son Église (secrètement ou non, une ou deux fois.) Ensuite, sept années de graves tribulations s’abattront sur la terre. Puis il reviendra ouvertement, amenant tous les saints avec lui, et installera son siège à Jérusalem. Lui et ses saints régneront sur toute la terre. Israël redeviendra une grande nation. Tous les peuples de la terre lui obéiront.

En 1919, J.C. Masee a écrit :
« Je ne cherche pas une résidence immédiate au Ciel. Je m’attends à n’y être que peu de temps et puis je reviendrai avec lui pour vivre sur une terre rachetée, et régner ici avec lui sur la terre. J’aurais le regret de croire que je devrais passer mes mille ans au ciel. La récompense des saints est d’avoir le privilège de revenir avec Jésus pour régner ici sur les nations avec lui.
(École Biblique de Philadelphie)

Selon eux, à la fin du règne millénaire (le Millénium), il y aura une rébellion majeure menée par les satanistes et Jésus l’écrasera totalement. Puis viendra le grand jour du Jugement dernier. La terre et le ciel actuels disparaîtront ; dans un nouveau ciel et une nouvelle terre, Jésus prendra son trône légitime et « l’empire est mis sur son épaule et son royaume sera éternel ».

Car voici, le Royaume de Dieu est en vous.

Comme vous pouvez le deviner, je n’accepte pas la pensée prémillénariste de notre époque, et je n’accorde pas non plus beaucoup de foi aux spéculations prophétiques dans leur ensemble. Je suis bien plus concerné par AUJOURD’HUI. Ce qui viendra, viendra. Je crois que beaucoup de chrétiens ressentent un peu la même chose : il est intéressant de spéculer, mais tant de versets peuvent être compris de différentes manières, au sens propre ou figuré. La chose la plus importante est : « Que dois-je savoir pour vivre ma vie chrétienne aujourd’hui ?

Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. – Ézéchiel 36.27

La Parole de Dieu nous suffit

[Article paru récemment sur le site Témoin anabaptiste. J’apprécie cette vision. Je me permets d’ajouter quelques pensées. Trop de chrétiens aujourd’hui sont fascinés par les prophéties et les rêves, mais se soucient peu de l’essentiel: la vie quotidienne. Dans l’Église de Dieu, c’est le contraire. On se soucie peu des choses à venir sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir, mais plutôt, nous cherchons à vaincre le péché dans nos vies aujourd’hui et être un témoignage pour Jésus. Au sein de l’Église, nous ne parlons pas souvent des prophéties, néanmoins, ce soir il y aura un sermon qui aura pour thème « Les prophéties ». Ce mot évoque ces écritures qui témoignent des communications de Dieu aux humains à travers les prophètes, les apôtres et les écrivains de la Bible.

Lesquelles de ces écritures sont pertinentes pour l’Église aujourd’hui ? Les prophéties de l’Ancien Testament qui se sont accomplies nous semblent tout à fait évidentes. D’autres qui impliquent des choses encore à venir ne sont pas aussi compréhensibles, et nous ne voulons pas présumer concernant des choses qui ne sont pas claires. Depuis l’époque de Jésus, les faux prophètes et leurs prophéties abondent de plus en plus. Cependant, l’Ancien et le Nouveau Testament contiennent des écrits qui parlent des temps qui précèdent le dernier jour. Ils sont à la fois réconfortants et donnent à réfléchir, et devraient nous encourager à mettre notre maison spirituelle en ordre, faire confiance aux soins et à l’amour providentiels du Tout-Puissant, et attendre avec impatience le moment de la délivrance ! Nous espérons pouvoir passer une heure enrichissante à recevoir de l’inspiration et des instructions sur ce sujet.

Pour écouter la traductions française en simultané:
lien streaming (en direct) : http://www.listentochurch.com/listen/roxton
Le numéro de téléphone pour écouter est le : +1 450-305-0482

Cette prédication aura lieu aujourd’hui, dimanche 7 mars 2021 à 20h00, heure du Québec et d’Haïti (UTC-5). À titre indicatif, il sera 1h du matin le 8 mars en Côte d’Ivoire (UTC+0), et 2h du matin en France (UTC+1) à ce moment-là.]

Un lecteur de ce blogue a récemment mentionné le livre Le roi des derniers jours, l’exemplaire et très cruelle histoire des rebaptisés de Münster (1534-1535), écrit par Barret et Gurgand, publié pour la première fois par Hachette en 1981.

J’ai obtenu un exemplaire du livre et je l’ai trouvé un compte rendu méticuleux, presque au jour le jour, de la façon dont les courants de pensée luthérienne et anabaptiste sont entrés dans une ville catholique jusqu’à ce que ses citoyens optent pour une forme d’anabaptisme qui se conformait d’abord assez étroitement à l’anabaptisme biblique.

La première divergence des Münsterites par rapport à l’anabaptisme traditionnel était de prendre le contrôle politique de la ville. Cela les a conduit à de nouvelles étapes, se voyant alors comme la Nouvelle Jérusalem qui se préparait au retour du Christ pour régner, ils s’armant pour résister à l’armée réunie par l’évêque catholique romain. Ils font de Jean de Leyde leur roi, puis ils ont décret la communauté de biens et la polygamie. Des rêves et des visions ont servi d’inspiration pour toutes ces étapes. Une fin horrible est arrivée au supposé royaume du Christ des derniers jours en juin 1535.

Un traité de Menno Simons sur le blasphème de Jean de Leyde parut plus tôt en 1535, possiblement occasionné par la mort de son frère qui s’était retrouvé pris dans ce mouvement. Menno était encore un prêtre catholique romain au moment où il a écrit ceci, mais il a renoncé à cette foi au début de 1536 et s’est uni aux anabaptistes paisibles.

Dans cet écrit contre Jean de Leyde, il déclare que les chrétiens n’ont qu’un seul roi, Jésus-Christ et que son royaume est un royaume spirituel d’amour et de paix. Les chrétiens ne peuvent ni porter les armes, ni se battre, ni infliger de punition aux malfaiteurs. Le juge ultime de tous sera Jésus-Christ quand il reviendra et que ce jour n’est pas encore venu.

Quelques années plus tard, il a inclus les pensées suivantes dans un autre écrit :

«Frères, je vous dis la vérité et je ne mens pas. Je ne suis pas Hénoc, je ne suis pas Élie. Je ne suis pas de ceux qui voient des visions, je ne suis pas un prophète qui puisse enseigner et prophétiser autrement que ce qui est écrit dans la Parole de Dieu et compris dans l’Esprit. (Quiconque essaie d’enseigner autre chose quittera bientôt la piste et sera trompé.) Je ne doute pas que le Père miséricordieux me gardera dans sa Parole afin que je n’écrirai ou ne dirai rien d’autre que ce que je peux établir par Moïse, les prophètes, les évangélistes et d’autres Écritures et doctrines apostoliques, expliquées dans le vrai sens, Esprit et intention du Christ. Jugez vous qui avez la pensée spirituelle.»

«Une fois de plus, je n’ai pas de visions ni de visites angéliques. Je ne les désire pas non plus de peur d’être trompé. La Parole du Christ seule me suffit. Si je ne suis pas son témoignage, alors en vérité tout ce que je fais est inutile, et même si j’avais de telles visions et inspirations, ce qui n’est pas le cas, même alors il faudrait que ce soit conforme à la Parole et à l’Esprit du Christ, ou sinon ce ne serait qu’imagination, tromperie et tentation satanique. Car Paul dit : prophétisons selon la proportion de la foi. Romains 12. 6.»

Prédication au sujet de la fin des temps et du règne de mille ans

(eschatologie)

frère Sam Shirk, le 14 juin 2020

Introduction : Bonsoir, j’aimerais souhaiter la bienvenue à l’assemblée ici, ainsi qu’à tous ceux qui écoutent ce soir, partout dans la conférence. Je pense que nous sommes enthousiasmés par la perspective d’entendre ce que Dieu a pour nous ce soir : un enseignement biblique au sujet de la fin des temps et du retour du Seigneur Jésus. Nous allons écouter le ministre Sam Shirk partager une prédication sur ce thème. Avant cela, nous allons simplement prononcer une prière ici au début du culte et après que Sam ait terminé son discours et ait prié, nous conclurons avec quelques cantiques qui termineront ce culte ; alors, inclinons nos têtes pour la prière.

Notre Dieu sage et juste, nous nous prosternons devant toi ce soir, nous te remercions pour cette journée, nous te remercions pour l’inspiration de cette journée, nous te remercions pour cette occasion d’écouter à nouveau ce que tu as pour nous, ton inspiration. Nous prions tout particulièrement pour le message de ce soir, que ta volonté puisse être exprimée et nous prions spécialement pour le frère Sam afin que son chemin puisse être ouvert ce soir pour simplement apporter les pensées que tu veux qu’il prêche ; que ses paroles puissent indiquer ta volonté pour ton peuple. Nous prions pour chaque cœur qui écoute ce soir, nous prions pour que tu sois avec chacun de nous, aide-nous afin que nous puissions avoir du courage et de l’inspiration sur le chemin de la vie et qu’un jour nous puissions être avec toi, au nom de Jésus, Amen.

Sam : Bonsoir à tous. Je vois une assemblée ici à Fairview [en Oklahoma, aux États-Unis], je vais leur parler, et les autres peuvent écouter. Vous savez, la raison pour laquelle nous sommes à Fairview, c’est que nous avons passé près d’un an et demi ici, puis nous sommes rentrés chez nous [en Pennsylvanie] pendant trois mois et demi, nous avons décidé de revenir pour vous rendre visite, et c’est quand nous étions en route pour venir ici qu’il m’a été demandé de prêcher ici. Donc, pour ce soir, je suis un « Okie » [un résident de l’Oklahoma].

Cet enseignement, cette doctrine biblique, Daniel Kaufman, dans [son ouvrage] Les doctrines de la Bible, l’a appelé la doctrine du futur. Je suppose que je vais probablement rebondir un peu en avant et en arrière entre « dans le temps » et l’enseignement prophétique (ou si vous voulez utiliser de grands mots, nous pourrions dire « l’eschatologie », qui est l’étude des choses futures). Je ne suis pas très porté sur le mot eschatologie, parce que je n’ai pas besoin d’un mot de cette taille, mais c’est un mot qui englobe beaucoup de choses. J’aimerais commencer par un passage d’Apocalypse 10. Il s’agit d’une écriture sur la fin des temps. Apocalypse 10. Je vais descendre au verset 5 [et 6] : « Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps ».

Cet ange n’a pas encore déclaré cela, mais le temps est plus proche que jamais. Même si nous observons les signes des temps, aucun homme ne connaît le jour ou l’heure, c’est très clair. Mais les signes des temps que nous voyons dans nos vies nous indiquent très clairement que cela va se produire. J’ai entendu parler de vieux prédicateurs qui disaient qu’ils étaient convaincus que la fin des temps allait se produire avant qu’ils ne quittent cette terre, et pourtant ça n’a pas été le cas. Mais ils y croyaient. Et pour nous, frères et sœurs, dans les jours où nous vivrons, puissions-nous être conscients que cela va arriver et puissions-nous être vivants et éveillés spirituellement, pour que cela ne nous prenne pas totalement par surprise, parce que nous aurons scruté l’avenir.

Maintenant, en 2 Timothée 3[.1-5], il y a une écriture très connue : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, Sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, » Voici maintenant le verset suivant, celui auquel nous voulons prêter une attention particulière : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » Je voudrais encourager tous ceux qui écoutent à examiner leurs cœurs, car nous approchons des derniers jours et nous sommes déjà dans des temps périlleux. Il se peut que nous soyons impliqués dans un certain nombre de ces conditions pécheresses et égoïstes, tout en continuant de venir à l’église tous les dimanches et en parlant même des paroles justes lorsque les ministres viennent nous parler lors d’un réveil, etc.

Mais si c’est tout ce que nous avons, alors nous n’avons qu’une forme de piété et nous en renions la force ; donc, frères et sœurs, dans ces derniers jours dans lesquels nous nous trouvons (sans en avoir fait le choix) ici sur terre, puissions-nous nous rendre compte qu’il y a une force dans laquelle nous pouvons puiser. Peut-être sommes-nous tièdes, peut-être que nous maintenons un aspect extérieur respectable afin d’obtenir le respect des gens qui nous connaissent, mais nous savons qu’à l’intérieur, comme Jésus l’a dit aux pharisiens, c’est comme des sépulcres blanchis : à l’intérieur, ils sont remplis d’ossements de morts, ou encore comme une coupe qui est lavée à l’extérieur, mais qui est sale à l’intérieur. Nous vivons dans les derniers jours, bientôt cet ange sera envoyé avec un pied sur la terre et un pied sur la mer et il déclarera que le temps est maintenant terminé.

Vous savez, j’ai souvent essayé de saisir le sens de l’éternité par rapport au temps, et je me rends compte que l’éternité est sans fin à une extrémité et qu’elle se dirige sans fin à l’autre extrémité et que nous ne pouvons pas savoir où elle commence et où elle s’arrête, parce qu’elle n’a ni début ni fin. Nous pensons en termes de temps ; nous nous trouvons ce soir dans un petit morceau d’éternité que Dieu a mis de côté et qu’il a appelé « temps ». C’est là qu’il nous a mis et qu’il nous a appelés à le servir. Il nous a aimés et il nous aime, et nous voulons faire attention à ce que les temps périlleux dans lesquels nous vivons ne nous piègent pas.

Il y a tant de choses qui n’existaient pas il y a quelques années qui tendent une embuscade au peuple de Dieu aujourd’hui. Certaines de ces choses passent par les téléphones que nous transportons. Les gens sont tentés de ne pas avoir de filtres sur leurs téléphones et de regarder de la pornographie et d’autres choses de ce genre. Ces derniers temps, je rencontre de plus en plus de gens qui déclarent avec audace que tout cela [quoi exactement ?] n’est qu’une invention des chrétiens pour essayer de contrôler les autres ; mais tous ceux qui disent cela vont prendre conscience un de ces jours qu’ils avaient tort, que c’est vrai et que c’est réel ; et qu’un jour, nous allons nous tenir devant Dieu.

Daniel Kaufmann, lorsqu’il écrivait dans Doctrines de la Bible sur ce qu’il appelait la doctrine du futur, disait ceci à propos de ce dont nous allons parler ce soir : « Dans l’étude de cette portion de la Parole de Dieu qui jette la lumière sur le futur, ne perdons pas de vue le fait que certaines choses nous sont entièrement cachées, d’autres, partiellement révélées, et d’autres encore, clairement montrées. Nous tirons le meilleur parti de notre enquête si nous ne supposons pas en savoir trop, mais prenons docilement notre place en tant qu’humbles apprenants et étudiants diligents, recevant avec foi ce que Dieu juge bon de nous révéler ». Je trouve que ce sont là des pensées sages. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas lire ou étudier des choses futures et chercher à comprendre ce que nous pouvons ; mais cela signifie que nous devons faire attention à ne pas en arriver à dire : « J’ai tout compris maintenant, tous ceux qui ne comprennent pas comme moi, ce ne sont que de pauvres âmes perdues ».

Pendant plusieurs années, Anne et moi avons fait partie d’une Église où ce sujet était en quelque sorte au centre des préoccupations et où la vision prémillénariste dominait, mais il y avait des croyants très pieux adeptes de la vision amillénariste.

[Tout d’abord, soyons clair. Je veux que ce soit simple et clair ce soir ; je ne veux pas que ce soit studieux et profond. Je vois des jeunes gens assis devant moi et je ne veux pas vous ennuyer, je veux apporter ce message de manière à ce que vous puissiez suivre.]

Il y a un certain nombre de points de vue au sujet du règne de mille ans.

Le millénium (millénaire) signifie mille ans. Les prémillénaristes étaient autrefois absents ou très peu nombreux chez les anabaptistes. « Prémillénariste » signifie que nous attendons encore le règne de 1000 ans.

Ensuite, il y a l’amillénarisme. Pour l’amillénariste, nous sommes maintenant dans le règne de mille ans figuratif. Cela signifie un règne ou une ère de temps où Jésus règne dans nos cœurs. C’est un règne spirituel et figuratif.

Et puis il y a aussi les postmillénaristes. Ils sont en quelque sorte relégués dans la poussière maintenant parce qu’une de leurs croyances a conduit à cette pensée que les choses vont s’améliorer de plus en plus en attendant le retour du Seigneur. Combien d’entre vous peuvent témoigner que cela se passe dans notre pays, sur notre terre ? Je ne vois aucune main levée. Les choses ne s’améliorent pas, elles empirent. Donc, les postmillénaristes ont battu en retraite et nous n’entendons pas trop parler d’eux. Certaines Églises adhèrent encore à ce point de vue, mais je ne suis pas ici pour parler pour ou contre les Églises ce soir ; je veux principalement parler de la façon dont nous croyons et aussi de certaines autres croyances autour de nous.

Outre l’enseignement du règne de 1000 ans, il y a la pensée de la Grande Tribulation que nous trouvons en Matthieu 24, je crois, « telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. ».

J’ai écouté beaucoup de discussions, où certains ont dit que « la grande tribulation durera 7 ans », ce qui nous ramène à Daniel où il est dit « un temps, des temps et la moitié d’un temps », ce qui équivaut à 42 mois. Et puis il y a encore 42 mois, et donc sept ans de tribulation. Certains croient qu’avant que cette tribulation ne commence, l’Église, les croyants, vont tous être enlevés de la terre et qu’ils n’auront rien à souffrir. Cela fait partie du prémillénarisme.

Un autre enseignement prémillénariste est que les chrétiens feront face au premier « un temps, des temps et la moitié d’un temps », puis l’enlèvement viendra, et la dernière moitié de la tribulation sera encore pire, mais les chrétiens n’y seront pas, ils en auront été enlevés.

Et puis il y a un autre point de vue qu’on appelle la post-tribulation.

Je me souviens que les gens disaient : « Êtes-vous un adepte de la pré-tribulation ou de mi-tribulation ? Ou un « post-trib » ? » (Ils raccourcissaient juste [le mot] tribulation.) Il y a donc de nombreuses façons de croire au règne littéral de mille ans parmi les Églises de nos jours.

La vision amillénariste a été privilégiée par les anabaptistes tout au long de l’histoire. Il y a environ 100 ans, il y a eu des dirigeants importants de certains groupes mennonites (je pourrais citer leurs noms, vous en reconnaîtriez plusieurs, mais à ce moment, il semble plus sage de ne pas le faire parce que certains de leurs descendants pourraient être dans l’audience). C’étaient des dirigeants influents de l’ancienne Église mennonite, et ils sont allés au Moody Bible Institute, ce qui leur a permis d’approfondir leur connaissance des Écritures, et ils y ont acquis une vision prémillénariste. Ils sont rentrés chez eux et l’ont enseignée à leurs ouailles. Aujourd’hui, il y a quelques mennonites conservateurs (mais pas des conservateurs de l’ancien ordre) qui ne peuvent même pas s’imaginer que quelqu’un ait jamais cru différemment. « Tout le monde sait que nous vivons avant le règne de mille ans, que Jésus va venir, et qu’ensuite le règne millénaire commencera. »

J’ai remarqué, lorsque j’adorais avec des mennonites qui avaient des opinions bien arrêtées d’une manière ou d’une autre, qu’il y avait beaucoup de débats. En fait, un dimanche, un groupe venu d’un autre État est venu voir s’ils pouvaient retrouver l’unité sur cette doctrine. Si possible, ils voulaient se réunir avec nous dans ce cadre ecclésial. Ils ont donc mangé quelque part, et après le repas de midi, ils se sont réunis dans le salon et ont commencé à dialoguer, certains auraient pu appeler cela une dispute, mais en tout cas cela a duré jusqu’à 22 heures ce soir-là ; quand ils se sont séparés, les deux parties disaient « ce que vous croyez frise l’incroyance ». Chaque partie disait la même chose, et les deux factions avaient des écritures pour le prouver.

Depuis que nous sommes dans l’Église et que j’ai compris…

Eh bien, je ne veux pas faire beaucoup de blagues ici ce soir, mais il y avait une autre version du millénarisme que j’ai adoptée à l’époque [lorsque nous fréquentions cette autre Église], parce que je pensais, « si ces sages ne peuvent pas s’entendre, quel espoir y a-t-il pour moi ? Donc, un visiteur est venu à cette église une fois et ces gens aimaient toujours s’approcher des visiteurs et leur demander : « êtes-vous un prémillénariste ou un amillénariste ? » Ce visiteur a répondu : « Je suis un panmillénariste ».

Eh bien, je n’avais jamais entendu parler de celle-là ! Que croit un panmillénariste ? « Un panmillénariste croit que tout va « s’arranger » comme Dieu le veut. » J’ai donc conclu : « Ça, c’est pour moi, parce que je ne parviens pas à suivre tout ce débat ».

Mais, lorsque nous sommes entrés dans l’Église [de Dieu en Christ, mennonite] et que je me suis rendu compte de ce que les mennonites Holdeman [de cette Église, mentionnée ci-haut] croyaient, et que j’ai vu que c’était très similaire à ce que beaucoup d’Églises amish et mennonites conservatrices croient (elles ont toujours cette vision amillénariste), je me suis rendu compte que j’avais rejoint l’Église qui perpétue cette croyance. Donc, peu à peu, c’est devenu clair dans mon cœur que « je suis d’accord avec cette Église, qu’il y a beaucoup d’écrits figuratifs dans le Livre de l’Apocalypse, et que nous croyons que cette partie du règne de mille ans signifie une ère de temps sans limites précises à chaque extrémité et ce sera le temps où Christ Jésus règnera sur terre dans le cœur des hommes et des femmes et des garçons et des filles convertis ».

Nous en sommes là aujourd’hui. Bon, quelque part ici, j’ai une confession de foi. Je veux lire dans la Confession de foi de Dordrecht, écrite il y a des centaines d’années. Elle a été élaborée le 21 avril 1632. Dans l’article 18, il est dit : « De la résurrection des morts et du jugement dernier : en ce qui concerne la résurrection des morts, nous confessons de la bouche et croyons du cœur, conformément à l’Écriture, que par l’incompréhensible puissance de Dieu, au dernier jour, tous les hommes qui seront morts et endormis, seront alors réveillés, rendus à la vie et ressusciteront et qu’ils seront, en un instant, au temps de la dernière trompette, avec ceux qui seront jusqu’alors restés en vie, transformés et rassemblés devant le tribunal du Christ, que les bons et les méchants seront séparés de part et d’autre et qu’alors chacun recevra dans son propre corps suivant ce qu’il a fait, soit de bien soit de mal, que les bons ou pieux, étant les bénis, seront enlevés avec le Christ, iront à la vie éternelle et recevront la joie, que l’œil n’a jamais vue, ni l’oreille entendue ni n’est venue au cœur de l’homme, pour régner et triompher avec le Christ, d’éternité en éternité. Par contre, les méchants ou impies, étant maudits, seront chassés et repoussés dans d’épaisses ténèbres et le châtiment éternel de l’enfer où leur ver ne périra point ni leur feu ne sera éteint et là ils n’auront jamais, suivant ce que déclare l’Écriture, aucun espoir ni consolation ni rédemption à attendre. Veuille le Seigneur nous mettre tous par sa grâce en telle dignité et état (lit. capacité) que cette damnation n’advienne à aucun de nous mais que nous puissions tellement nous acquitter de nos devoirs et être diligents que nous soyons trouvés en ce jour devant lui, sans tache et sans reproche, dans la paix. Amen. »

[Mat. 22.12 ; Job 19.26, 27 ; Mat. 25.31 ; Jean 5.28 ; 2 Cor. 5.19 ; 1 Cor. 15 ; Apo. 12.4 ; 1 Thes. 4.13 ; 1 Cor. 2.9 ; Marc. 9.44 ; Apo. 14.11]

Puis j’ai remarqué un peu plus ce qui suit cette déclaration, ce que je n’avais pas vraiment remarqué auparavant. « Ce sont là, en peu de mots, les principaux articles de notre commune foi chrétienne, comme nous les enseignons et pratiquons continuellement dans notre Église et parmi nous. C’est à notre sentiment, la seule véritable foi chrétienne […] »

Certaines personnes font circuler l’idée que le concept de « une seule Église visible unie » aurait été inventé par Jean Holdeman, pourtant ce texte-ci a été écrit il y a plusieurs siècles et ils en témoignaient déjà à l’époque.

Maintenant, dans des articles de foi qui ont été écrits par l’Église, il est dit à l’article 26 « Résurrection des morts : nous croyons en une résurrection corporelle générale des justes et des injustes… » Vous savez, les prémillénaristes se heurtent à ceci : les morts en Christ ressusciteront d’abord et ensuite ils mettent de nombreuses années (certains d’entre eux disent que ce sera sept ans ; d’autres mettent mille ans) entre cela et le moment où les méchants, ceux qui ne sont pas morts dans le Seigneur, ressusciteront d’entre les morts. Mais il est dit que nous croyons en une résurrection corporelle générale des justes et des injustes. « Au grand jour où le Seigneur lui-même descendra du Ciel pour ressusciter les morts et transformer les vivants, par conséquent cet incorruptible revêtira l’incorruptibilité et ce mortel revêtira l’immortalité comme le corps transfiguré de notre Seigneur Jésus-Christ où les saints glorifiés entreront dans la gloire éternelle. » Nous avons la vision amillénariste du Royaume du Christ et nous ne croyons pas en un autre royaume de gloire, si ce n’est celui des nouveaux cieux et de la nouvelle terre après que cette terre et la mer avec tous ses éléments visibles aient disparu. Par conséquent, nous soutenons que ceux qui cherchent un règne personnel du Christ dans un Royaume littéral sur terre pendant mille ans sont trompés et seront déçus. Nous ne fixons pas de délai par rapport au jour du retour du Seigneur, car il est écrit « pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait » (Matthieu 24.36), donc soyez vous aussi prêts… ».

C’est là l’essentiel. Nous n’avons pas besoin de savoir quand il reviendra ; mais si nous nous rendons compte et croyons de tout notre cœur que nous observons les signes et les preuves que le temps approche, il nous incombe de faire en sorte que notre appel et notre élection soient sûrs, de savoir où nous en sommes. Alors, peu importe l’année où il viendra, le mois ou le jour, ou même l’heure. Car si Jésus est dans notre cœur, quand la trompette sonnera et que nous le verrons, il y aura de la joie et de la gloire dans nos cœurs. « C’est mon Rédempteur, mon ami, celui qui est mort pour que je puisse vivre ! »

« Soyez donc vous aussi prêts, que ce soit pour le message de la mort ou pour son apparition personnelle glorieuse en ce jour. Oui, viens, Seigneur Jésus ! » Ensuite, il y a un certain nombre d’autres écritures citées.

Ainsi, l’Église croit, et nous croyons que le règne de mille ans n’est pas un événement futur. C’est pour cela que d’autres sont appelés « prémillénaristes ». « Pré » voulant dire : nous vivons avant [le millénium]… Et il y a d’énormes variations dans la façon dont les gens croient cela. Certains croient presque qu’il y aura une seconde chance pendant le règne de mille ans. D’autres, voyant que leurs Églises ne sont pas à la hauteur de ce qu’enseigne la Bible, peuvent penser : « Eh bien, ce sera lors du règne de mille ans, quand le lion et le bœuf mangeront de l’herbe ensemble (et ainsi de suite), c’est alors que cette époque glorieuse aura lieu. » La première fois que j’ai entendu une telle suggestion, j’ai tout de suite senti que cela pouvait être une erreur, et que Dieu veut cela [cette perfection] dans l’Église aujourd’hui. Pour ceux d’entre nous qui étaient des lions avant de se convertir, notre vie a changé de façon si radicale que nous pouvons nous coucher avec le bœuf et l’agneau et que nous sommes tous en paix ensemble. Je ne sais pas, si nous passons en revue la congrégation ici (j’ai appris à connaître beaucoup d’entre vous), eh bien je ne sais pas avec certitude lesquels d’entre vous étaient des lions avant de se convertir et lesquels d’entre vous ou des veaux ou des agneaux, mais l’important est que vous avez été convertis et que cela a fait que, même si vous étiez autrefois un lion, vous pouvez dorénavant vous coucher avec le bœuf, le veau, l’agneau, et vous pouvez manger de l’herbe avec eux.

Quels sont vos souvenirs ? Quant à moi, je me souviens que je n’étais pas un jeune homme pieux pendant la majeure partie de ma jeunesse et lorsque j’ai été converti, je n’étais pas préparé à ce que Dieu allait faire dans mon cœur. Les choses auxquelles je m’accrochais avec beaucoup d’obstination sont devenues sans importance pour moi, les choses qui venaient de l’orgueil (etc.) sont devenues sans importance pour moi, parce que j’étais maintenant transformé en agneau.

Ainsi, dans notre confession de foi, il nous dit que nous croyons que les morts ressusciteront, et qu’il y aura des gens qui sont morts dans le Seigneur et d’autres qui ne sont pas morts dans le Seigneur.

Peut-être devrions-nous revenir à Matthieu 24 pour en savoir un peu plus à ce sujet. Je sais qu’il y a des gens qui écoutent ce soir et qui peuvent facilement comprendre chaque défaut dans ce que je présente dans mon discours, alors je vais essayer de garder ma prédication aussi claire que possible. En Matthieu 24, verset 21, il est question de la grande tribulation. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Même là, cette tribulation faisant partie de la Fin des temps, il est dit qu’il n’y a pas eu de tribulation comme celle-là depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, et qu’il n’y en aura jamais. « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible ». Ce mot « séduire » dans d’autres versions est appelé « tromper », ce qui est un autre mot pour séduire, attirer les hommes. C’est ce qui est dit ici : « Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme ». Personne ne pourra dire « Oh ! le Seigneur est revenu, il est là-bas de l’autre côté d’Oklahoma City » ou « Il est revenu en Pennsylvanie », car ce sera comme l’éclair à l’orient. Cet éclair passera à l’occident et tous les yeux le verront. C’est ce qui est dit au verset 31 : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. » Cela s’applique à nous aujourd’hui. Apprenez maintenant une parabole du figuier : « Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche », car il bourgeonne, les feuilles commencent à venir. « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. » Et mes frères et sœurs, je tiens à souligner cela. Ce n’est plus si loin. Il y a trop de choses qui se mettent en place pour annoncer les derniers jours, et cela amène les vrais croyants à comprendre que ce ne sera pas longtemps avant que Jésus vienne du ciel. De la même façon qu’il est monté, il descendra et nous le verrons et nous serons heureux si notre cœur est à la bonne place et si nous sommes prêts à le rencontrer.

Ainsi, il est proche, même à la porte. « Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Lorsque notre fondement est la Parole de Dieu, le tonnerre spirituel peut gronder et il peut y avoir des éclairs et des rafales de vent de 134 kilomètres à l’heure tout autour de nous ; mais nous savons, nous avons cette assurance dans notre cœur, que nous sommes sur le roc solide et que nous serons en sécurité.

Alors, mes frères, il va se passer des choses effrayantes, mais si nous sommes entièrement en lui, il n’y a pas lieu de s’effrayer, nous pouvons nous admirer et dire « c’est formidable ! »

« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; Car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; Et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; De deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. » Cette partie où il est question de « l’une sera prise et l’autre laissée », ceux qui ont une vision du futur qui n’est pas compatible avec notre foi, ils l’interprèteraient ainsi : « eh bien, l’enlèvement est arrivé, et l’une était prête à partir… »

Je ne sais pas si vous avez déjà vu une voiture devant vous avec un autocollant sur le pare-chocs qui disait « Attention ! en cas d’enlèvement, cette voiture sera sans conducteur ». Parce qu’ils croient que lorsque l’enlèvement aura lieu, ils seront retirés de cette voiture, même si elle roule sur l’autoroute de Cimarron à une vitesse de 120 ou 130 km/h. Donc, ils nous avertissent de faire attention.

Mais dans la vision amillénariste, ce verset ne fait qu’énoncer la différence entre celui qui est prêt et celui qui ne l’est pas ; ils pourraient travailler côte à côte sur le même lieu de travail. Celui qui est prêt ira avec le Seigneur et celui qui n’est pas prêt ira… Je veux en venir à cela ici dans Matthieu 25, il y a plus d’écritures là. Il est question des vierges folles et des vierges sages et de la façon dont les folles ne s’assuraient pas qu’elles avaient de l’huile dans leurs lampes. Et lorsqu’elles ont entendu le cri « Voici l’époux qui vient ! » et qu’elles ont voulu préparer leurs lampes et rendre leur flamme agréable et joyeuse, elles ont découvert que l’huile avait disparu et elles se sont vite précipitées pour acheter plus d’huile, probablement en désespoir de cause. Pendant qu’elles étaient sorties, l’époux est venu et il a pris avec lui celles qui étaient prêtes. Les vierges insensées se sont écriées : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il leur répondit : Je vous dis en vérité que je ne vous connais point. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. »

OK, maintenant, examinons la Résurrection générale par rapport à la Première et à la Seconde Résurrection (qui pourraient être espacées de 42 mois ou de 7 ans ou de 1000 ans selon la version qui vous a été enseignée). Il est clairement enseigné qu’il y aura une autre résurrection. Ici en Matthieu 25, c’est assez clair, dans les versets 31-33 : « Or, quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. »

C’est ce qu’on appelle parfois le Jugement du Grand Trône Blanc. Mais peu importe le nom que vous lui donniez, c’est le jugement où Jésus vient avec tous les saints anges et où tous vont être rassemblés devant le tribunal du Christ, chacun pour recevoir selon ce pour quoi il a vécu ; et il va voir monter les brebis et les chèvres tous en file. Je ne sais pas de quoi cela aura l’air. J’ai parfois imaginé que nous verrions une longue file de personnes qui avanceraient lentement. Certains, s’approchant et entendant les paroles de Jésus, commencent vraisemblablement à trembler, et pour d’autres, peut-être que leur cœur est calme et qu’ils se disent : « Dieu merci, nous nous sommes préparés pour cela ! »

Toutes les nations ! J’ai entendu un ministre dire une fois que cela inclut tous les pharaons d’Égypte, tous les rois d’Europe qui ont gouverné selon leur bon plaisir, et les Césars, et ce prédicateur ajoutait : « et voici, dans cette file, vient un petit homme nommé Hitler ; il recevra aussi son jugement. » Mais toutes les nations se réuniront avant cela.

Que ceci, frères et sœurs, ne nous effraie pas ; mais soyons émerveillés et déterminons dans notre cœur que nous voulons être prêts ; même si Hitler est juste derrière moi dans cette file au Jugement dernier, nous savons que Dieu va voir mon cœur et qu’il va se prononcer en fonction de cela.

« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » [verset 34]. Tel est le plan de Dieu depuis les jours mêmes de la création, son plan était que ses enfants soient rassemblés là, héritent du Royaume qui leur a été préparé. Il a été préparé pour nous ! (… Je pensais juste à une illustration, mais peut-être que c’est trop terre à terre, alors je vais laisser tomber…) Mais quand Dieu a préparé ce que les cieux avaient de mieux pour nous et que nous sommes devenus distraits et que nous suivons notre orgueil, notre volonté ou notre convoitise de la chair, quoi que ce soit d’autre, notre soif d’argent, notre cupidité… et nous pourrions devenir immensément riches, et nous pourrions même dire « Je suis un de ces Holdemans là-bas, au sud-est de la ville ». Alors Dieu dira : « mais je regarde dans ton cœur, et ce que je vois dans ton cœur ne pourra pas entrer dans mon Royaume ». Cette partie doit nous faire réfléchir : nous ne pouvons rien cacher au Juge.

« Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir ? (c’est un verset intéressant) Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. » (versets 35-40)

Ainsi, lorsque nous faisons le bien envers quelqu’un, c’est parce que notre cœur est touché par sa détresse et donc nous tendons la main, nous l’aidons et faisons ce que nous pouvons. Anciennement, je m’arrêtais lorsque je voyais des voitures en panne le long de la route, je m’arrêtais toujours. Je me disais : « c’est une occasion qui me vient de Dieu ».

Tout récemment, je me suis arrêté et j’ai découvert qu’ils étaient tombés en panne d’essence. Alors j’ai dit : « Eh bien, je vais descendre à Clarks Ferry et je vais prendre de l’essence et je vais revenir et alors vous pourrez y aller en voiture ». J’ai dû acheter un bidon d’essence et tout, et quand je suis revenu, devinez quoi ? Ils étaient partis. Alors, pour moi qui me sentais tellement bien d’avoir fait cette bonne action pour eux, c’est tombé à plat. Ils étaient déjà en route, un autre homme avait probablement de l’essence dans son coffre ou quelque chose comme ça. Mais j’aime bien faire ça. Parfois, ce n’est pas approprié. J’ai déjà pris des auto-stoppeurs quand j’avais ma famille avec moi ; je ne le ferais probablement plus autant à moins d’avoir une vraie révélation du Seigneur. Mais quand j’avais un auto-stoppeur avec moi dans la voiture, j’avais un public captif et je pouvais lui témoigner du Seigneur et de ce que le Seigneur lui réserve. Et parfois, des choses miraculeuses se produisaient… mais je ne veux pas trop digresser et raconter des histoires…

« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : » écoutez ces mots : ce sont des mots effrayants « Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » il y a une place que je ne vous ai pas préparée, mais vous allez devoir y aller… « Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même. Et ils iront aux peines éternelles ; mais les justes iront à la vie éternelle. » [versets 42-46]

Frères, pouvez-vous… (les sœurs aussi…) pouvez-vous, un instant, imaginer ce sentiment désespéré et sans espoir de ces pauvres âmes ? Peut-être y en aura-t-il qui avaient une forme de piété. Et ils diront : « Eh bien, Dieu sait sûrement que je suis allé chercher de l’essence pour cet homme, mais il n’était plus là », etc. Mais ils entendent ces mots : « Éloignez-vous de moi, maudits, dans le feu éternel, préparé pour le diable et ses anges ».

Ce sont les paroles de notre Seigneur Jésus pour nous aider à comprendre comment nous devons penser et agir, faire et croire. Ainsi, Jésus va revenir. Revenons au chapitre 4 de la première épître aux Thessaloniciens, si vous avez votre Bible près de vous… Au fait, pendant que je cherche cette écriture, je veux remercier tous ceux qui écoutent ou sont assis ici, qui ont utilisé WhatsApp pour m’encourager, en me disant qu’ils prieraient pour moi. Je ressentais très fortement le besoin de ces prières… OK, 1 Thessaloniciens, chapitre 4, versets 13-15 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ».

Je suis un peu confus dans mon sens de l’orientation ici, mais je pense qu’il y a un cimetière quelque part dans ce coin, appelé Cedar Cemetery [le cimetière des cèdres], je crois. Tous ceux qui sont morts dans le Seigneur, se lèveront dans le Seigneur. Nous, qui sommes vivants et qui restons, nous ne précéderons pas ceux qui sont déjà morts. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. » J’ai parfois pensé que j’aimerais trouver un emploi dans l’entretien d’un cimetière afin de pouvoir être sur place quand cela se produira et voir ce puissant miracle se produire. Mais, peu importe si je regarde ou non, les morts en Christ ressusciteront d’abord. « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. » [versets 17-18]

[Ce paragraphe est un ajout postérieur. Le prédicateur a demandé qu’une clarification soit faite ici, se rendant compte qu’il n’avait pas exprimé toute sa pensée.] Quand je pense à ceux qui croient qu’il y aura un enlèvement qui précède de loin la prochaine venue du Seigneur, je me demande combien de fois le Seigneur viendra, selon eux, lorsqu’ils lisent ces versets. J’ai connu des gens qui affirmaient catégoriquement qu’après tel ou tel évènement, l’enlèvement viendrait certainement. Plusieurs fois, j’ai vu ces évènements se passer et il n’y a pas eu de fin du monde (ni d’enlèvement). Dans ces versets, il est question de rejoindre le Seigneur à la fin du monde et d’être avec lui pour toujours. Je ne vois pas de place pour le règne de mille ans ici. C’est clair pour moi. C’est encore plus clair lorsqu’on lit Jean 5.28-29 : « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, Et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. » Il n’y a pas d’écart entre la récompense de ceux qui auront bien fait et la condamnation de ceux qui auront mal fait. Il est écrit que cela se fera en un temps : « car l’heure vient ». Et il n’y a pas d’allusion à un grand écart de temps entre ces deux événements.

Les versets que j’ai lu [deux paragraphes plus haut] sont des paroles qui donnent à réfléchir, mais aussi des pensées qui nous réconfortent. Pouvez-vous imaginer être réconforté par ces paroles ? Si non, alors approchez-vous de lui et il s’approchera de vous et cette consolation réconfortera vos cœurs. C’est le plan de Dieu. Il va revenir avec tous les saints anges avec lui.

Le jour du jugement dernier : j’en ai déjà parlé un peu. 2 Corinthiens 5.10 et 11. Revoyons cela… Ceci parle encore du Jugement. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi ». Nous devons tous comparaître. Mais il est écrit ici : « sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur », c’est-à-dire la colère de Dieu quand elle s’enflamme. L’essence de Dieu, [selon] ma compréhension des Écritures, est l’amour. Il nous aime. Il a envoyé son Fils unique parce qu’il a tant aimé le monde. Et à ce jour, peu importe le nombre de mauvaises choses que nous avons faites, il désire toujours être réuni avec nous et que nous puissions avoir une relation d’amour avec lui.

Mais, connaissant la terreur du Seigneur, à quel point est-il difficile pour nous, en tant que frères et sœurs, de dire un mot pour le Seigneur ? Je me souviens d’une période de ma vie où je parlais pour le Seigneur parce que je sentais une contrainte qui me poussait. Je me disais : « je dois faire ceci » et je me sentais toujours tendu et je ne pouvais pas parler calmement. Un jour, le Seigneur est venu à moi et m’a dit clairement : « Tu n’as pas besoin d’être tendu si tu témoignes pour moi. Passe simplement par la porte ouverte, et je te donnerai les mots pour parler ». Cela a vraiment rassuré mon cœur, et je vous encourage tous à y croire. Si Dieu vous montre une porte ouverte, pour que vous témoigniez pour lui, connaissant la crainte du Seigneur nous persuadons les hommes. Allez-y et persuadez-les ! Ou [plutôt] faites ce que vous pouvez pour les persuader ! Si vous faites cela avec l’esprit du Christ, vous ne les offenserez pas beaucoup, mais vous serez utilisés par le Seigneur et vous serez récompensés pour cela… (Je vois que l’horloge avance plus vite que moi)…

Je pense que j’ai peut-être déjà lu ceci ici, mais voici une petite carte de visite, assez vieille et presque en lambeaux. Un frère du Michigan me l’a donnée une fois, il était un descendant de Frank Haynes [un frère assez connu], et je pense qu’il y a même quelques-uns de ses descendants ici dans le public.

En tout cas, il distribuait ces cartes. Il cite William Booth de l’Armée du Salut et il dit « Le principal danger du 20e siècle sera une religion sans le Saint-Esprit, le christianisme sans Christ, le pardon sans la repentance, le salut sans la régénération, la politique sans Dieu, (dois-je en dire plus ?) le paradis sans l’enfer… » Il suffit de prêcher, (comme Lyle l’a dit ce matin, ce mot « croyance facile » [croyancefacilisme, littéralement]) que tout le monde va aller au ciel, que Dieu n’enverrait personne en enfer… Et il ne le ferait pas ! C’est nous qui prenons la décision qui finira par nous valoir ces mots « éloignez-vous de moi ».

Alors, frères, sœurs, que le Seigneur ranime votre cœur. Vous savez, nous avons reçu cette lettre l’année dernière venant de certains frères qui plaidaient pour un réveil ? L’essence de la première partie de cette lettre est très correcte. Nous avons besoin d’un réveil ! Les gens doivent être capables de voir l’inspiration du Saint-Esprit dans nos vies pour qu’ils ne se posent pas de questions ou disent : « Oui, c’est un mennonite, mais vous feriez mieux de ne pas essayer de faire affaire avec lui parce que vous allez vous retrouver laissé pour compte… » J’entends parfois ce genre de choses dans l’Est [des États-Unis]. Et les mennonites qui désavantagent les autres, ils disent : « Non ! Je suis honnête. » Mais, comme j’ai dit un jour à un frère : « Eh bien, comment se fait-il alors que tant de gens ne soient pas sûrs que tu le sois ? … »

Eh bien, si nous détectons de telles choses en nous-mêmes et à propos de notre influence dans la région où nous vivons, allons promptement à la porte du ciel pour demander d’être revivifiés afin que les gens puissent sentir, et nous puissions savoir, que la puissance de Dieu habite dans notre cœur et dans notre âme et qu’il nous dirige et nous guide. Que Dieu bénisse chacun.

Inclinons la tête pour prier.

Cher Père céleste, nous te remercions ce soir pour ta Parole, nous te remercions pour l’enseignement qu’elle nous donne, et nous te remercions pour le témoignage de nos ancêtres et la façon dont ils ont cru aussi, cher Père. Aide-nous à croire fermement à ce que tu enseignes dans ta Parole et à ne pas nous demander si nous pouvons trouver un moyen plus facile. Cher Père, bénis tous ceux qui nous écoutent ce soir. S’il y a de ceux qui ont besoin d’un réveil et ne le réalisent pas vraiment, parle-leur. S’il y a de ceux qui ont besoin d’un réveil et qu’ils savent très bien qu’ils en ont besoin, cher Père, aide-les à s’approcher afin que tu puisses être près d’eux aussi. Mais cher Père, comme l’Église vit dans les derniers temps, sois présent parmi nous, guide-nous, inspire-nous, afin que le témoignage que nous laissons soit céleste et ne soit pas un témoignage à double sens. Cher Père, bénis tous ceux qui nous écoutent, bénis-nous tous avec un bon repos ce soir. Au nom de Jésus, Amen.

A sermon about the end of time

[Voici une transcription d’un sermon prêché il y a quelques mois par un frère. Je compte le traduire bientôt, mais je veux le rendre disponible en anglais déjà pour les internautes anglophones. Je pense que sa lecture peut être une réelle bénédiction et une révolution de pensée pour certains.]

Introduction: Good evening, I’d like to welcome you as the congregation here, as well as all of you around the conference who are listening tonight. I think we are enthused to hear what God has for us tonight on the biblical teaching of the end of time and the return of the Lord Jesus. I think we will listen to minister Sam Shirk give us a lecture on that, and before we do that we will just have a prayer here at the beginning of the service and after Sam ends and has a prayer we’ll finish up with a few songs that will end this service; so let’s just bow our heads for a word of prayer.

Our all-wise, righteous God in heaven, we bow before you this evening, we thank you for this day, we thank you for the inspiration of the day, we thank you for this opportunity that we can again listen to what you have for us, to your inspiration; we pray especially tonight for this service, we pray that your will can be spoken and we especially pray for brother Sam that he can have an open way tonight to just simply bring the thoughts that you have for him to bring, just move within him that his words can be your will to your people. We just pray for each heart that’s listening tonight, we pray that you would be with us, one and all, help us so we can have courage and inspiration on the journey through life and that someday we can be with you, in Jesus’ name, Amen.

Sam: Good evening to everyone. I see a congregation here at Fairview, I’m going to speak to them, and the rest of you can listen in. You know, the reason that we are at Fairview: we spent almost a year and a half here and then we were back home for three and a half months, we decided to come back and visit, and as we were driving out here is when I received this assignment, so tonight I’m an Okie.  

This teaching, this biblical teaching, Daniel Kaufman, in doctrines of the Bible, he called it the doctrine of the future, and I guess I’ll probably bounce back and forth a little bit from “in time” to prophetic teaching (or if you want to use big words, we could say “eschatology”, which is the study of future things). I’m not deep into eschatology because I don’t need a word that size, but there’s a lot here. I’d like to start out with a scripture in Revelation 10. This is more of an end-time scripture. Revelation 10. I’ll go down to verse 5: “And the angel which I saw stand upon the sea and upon the earth lifted up his hand to heaven, And sware by him that liveth for ever and ever, who created heaven, and the things that therein are, and the earth, and the things that therein are, and the sea, and the things which are therein, that there should be time no longer”.

That Angel has not yet declared this, but the time is closer than ever, even if we look at signs of the times, no man knows the day or the hour, this is very clear. But the signs of the times we’re living in point us very clearly for the fact that this is going to come to pass. And I have heard of old preacher who used to say that they believed that it would come to pass before they before they left this earth, and it didn’t. But they believed in it. And for us in the day we live in, brothers and sisters, that we could be conscious that this is coming and we can be alive and awake spiritually. So that it doesn’t totally catch us unawares, because we’ve been looking towards the future.

Now in 2nd Timothy 3[:1-5], a very well-known scripture here: “This know also, that in the last days perilous times shall come. For men shall be lovers of their own selves, covetous, boasters, proud, blasphemers, disobedient to parents, unthankful, unholy, Without natural affection, trucebreakers, false accusers, incontinent, fierce, despisers of those that are good, Traitors, heady, high-minded, lovers of pleasures more than lovers of God;” Now here’s the next verse, the one that we want to pay attention to: “Having a form of godliness, but denying the power thereof: from such turn away.” I would like to encourage everyone that’s listening that you would examine your hearts as we are approaching the last days and we are already in the perilous times, that we could be involved in a number of these sinful conditions, selfish conditions, and we could still be coming to church every Sunday and even saying the right words when the revival ministers come to see us, and so on. But if that’s all we have, then we only have a form of godliness and we’re pushing the power away; so, brothers and sisters, in the last days in which we find ourselves without choosing here upon the earth, may we realize that there’s power to be had. If we want to be lukewarm, keep up an outward show so that we get the respect of people that know us, but we know inside, like Jesus told the Pharisees, It is like whited sepulchres: on inside they’re full of dead men’s bones; or like a cup that’s washed on the outside but is filthy on the inside. In the last days that we live in, where that Angel is going to be sent forth with one foot on the land and one on the sea and he’s going to declare time is now finished; You know, I’ve often tried to grasp the meaning of eternity compared to time, and I realize that eternity comes without an end to one end and it’s heading without an end to the other end and we can’t know where it starts or stops because it doesn’t start or stop. We think in terms of time; we find ourselves tonight in a little sliver of eternity that God set aside and called “time”. That’s where he put us and called us to serve Him. He loved us and He does love us, and we want to be careful that the perilous times that we are living in don’t get a hold of us.

There are so many things lying in wait to snare God’s people today that weren’t years ago. Some of them come through the telephones that we carry and people get tempted not to have filters on their phones and get involved with porn and things like that. I’m finding more lately that I’m running into people that very audaciously declare that this is all (what kind of adjective should I use?) just made up by Christians to try to govern over other people, but everyone that is saying that is going to become aware one of these days, that they were wrong, that it is true and it is real; and we are going to stand before God.

Daniel Kaufmann, when he was writing in Doctrines of the Bible about what he called the doctrine of the future, he said this about what we’re going to speak about tonight: “In the study of that portion of God’s Word which throws light upon the future, let us not lose sight of the fact that some things are entirely hidden from us, some things partly revealed, and some things clearly shown. We get the most out of our investigation if we do not assume to know too much, but meekly take our place as humble learners and diligent students, in faith receiving what God sees fit to reveal”. I thought those were wise thoughts. It doesn’t mean that we shouldn’t read about future things, or study about future things and understand what we can; but it means that we need to be careful that we don’t come to the point where we say “I’ve got it down pat now, anyone that doesn’t understand it the way I do, well they’re just poor souls off course”.

Ann and I were part of a Church for a number of years where this topic was sort of a front and centre topic, and the premillennial view dominated, but there were some very devout believers in the amillennial view.

[Now, I want to keep this simple and plain tonight; I don’t want to make it studious and deep. I see young people sitting in front of me and I don’t want to bore you, I want to bring it in a way that you can follow.]

Well, there’s a number of views that revolve around the thousand-year reign.

Millennial means a thousand years. Premillennialists used to not be found among Anabaptists, or very few. Premillennial means we’re yet waiting for the 1000-year reign to come.

Then there’s amillennial. Amillennial means “we’re in it now and the thousand-year reign is figurative and it means a reign of time or an era of time when Jesus is reigning in our hearts and it’s a spiritual and figurative reign”.

Then there’s postmillennialists yet too. They kind of are getting left behind in the dust now because one of their beliefs led to this thinking that things are going to get better and better and better as we wait for the Lord’s return, and how many of you can testify that that’s happening in our country, in our land? I see no hands raised. Things are not getting better; things are getting worse. So, the postmillennials have retreated and we’re not hearing too much from them. There are some churches that would still hold to that, but I’m not here to talk for or against churches tonight; I just want to talk about how we believe and also some other ways that other people believe.

Along with 1000-year reign teaching, is the thought of the Great Tribulation that we read about in Matthew 24, I believe, “such as was not since the beginning of the world to this time”.

I’ve listened to a lot of these discussions, where some said “the great tribulation will be 7 years”, that reaches back into Daniel where it says “a time, times and a half-time”, which equals 42 months. And then there’s another 42 months, and so there’s seven years of tribulation. Some believe that before this tribulation starts, the Church, the believers are all going to be raptured off the earth and they won’t face any of it. That’s premillennials.

Another premillennial teaching is that the Christians will face the first “time, times and a half-time”, then the rapture will come, and the last half of the tribulation will be worse yet, but the Christians won’t be in it, they’ll have been lifted out.

And then there’s another view that’s called post-tribulation.

I remember people saying: “are you a pre-trib or a mid-trib? Or a post-trib?” They were just shortening [the word] tribulation. So, there are many ways to believe in the literal thousand-year reign among churches in our day.

The amillennial view has been favoured by Anabaptists throughout history. About 100 years ago, there were some very prominent Mennonite leaders (I could say their names, you would recognize several of them, but right now it seems wiser not to. Because some of their descendants might be listening). These were influential leaders in the old Mennonite church, and they went to Moody Bible Institute who advance their knowledge of the scriptures, and they picked up the premillennial view there. They came home and taught it among their people, and today there are some conservative Mennonites (not old order conservative) who can’t even fathom that anyone ever believed differently than this. “Everyone knows that we’re living before the thousand-year reign, Jesus is going to come, and then the thousand-year reign starts.”

I noticed when I was worshiping among Mennonites who were strongly opinionated in one way or the other, that there was a lot of debate. In fact, one Sunday, a group from another state came in to see if they could get together on that doctrine. If we could, they wanted to fellowship with us in that Church setting. So, they had lunch at a certain place, and after lunch was over they gathered in the living room and they started dialoguing, some could have possibly called it arguing, but it lasted till 10:00 o’clock that evening; when they separated, both sides were saying “what you believe borders on unbelief. And the other side was saying the same thing, and each side had scripture to back it up.

Since we’ve been in the Church and I have understood… (well, I don’t want to make a lot of jokes here tonight, but there was another version of millennialism that I embraced back then [when we were attending this other church], because I thought, “if these wise men can’t get together, what hope is there for me?” There was a visitor in church one time and they always liked to approach the visitors and ask: “are you a premillennial or amillenial?” This one visitor said, “I’m a panmillenial”.

Well, I had never heard of that one! What does a panmillenial believe? “A panmillenial believes that it will all “pan out” the way God wants it to.” So I concluded “That one is for me, because I can’t follow all this debating”.

But, as we came into the Church and I realized what the Holdeman Mennonites believed, and I realized that it was very similar to a lot of the conservative Amish and Mennonite churches (they still have that amillenial view), I realized that I had embraced the Church that believes it that way. So, little by little is settled in my heart that I agree with this Church, that there’s a lot of figurative writing in the Book of Revelation, and that this part of the thousand-year reign, we believe is meaning an era of time without a precise calendar definition at each end and it will be the time when Christ Jesus is reigning on earth in the hearts of men and women and converted boys and girls.

That’s where we are today. Now somewhere here I have a confession of faith. I want to read about the Dordrecht Confession of Faith, what they put together hundreds of years ago. It was put together on April 21st, 1632. In article 18, it says: “Of the Resurrection of the Dead and the Last Judgment: Finally, concerning the resurrection of the dead, we confess with the mouth and believe with the heart, according to Scripture, that in the last day all men who shall have died and fallen asleep shall be awakened and quickened and shall rise again through the incomprehensible power of God and that they together with those who then will still be alive and who shall be changed in the twinkling of an eye at the sound of the last trump shall be placed under the judgment seat of Christ, the good be separated from the wicked and that everyone shall receive in his own body according to that he had done, whether it be good or evil, that the good and the pious, as the blessed, shall be taken up with Christ and shall enter into life eternal and obtain that joy which eye hath not seen, nor ear heard, neither hath entered into the heart of man, to reign and triumph with Christ forever and ever; [Then it gives quite a few Scriptures here, I’ll touch on some of them in a while] And that on the other hand, the wicked or the impious, as the cursed, shall be cast into outer darkness, yea into everlasting pains of hell, where the worm shall not die nor the fire be quenched and where they, according to the Holy Scripture, can never more expect any hope, comfort or redemption. May the Lord through his grace make us all worthy and meet (it means fit, in this setting) that this may befall none of us, but that we take thus heed unto ourselves and use all diligence, that on that day we may be found of Him unspotted and blameless in peace, Amen.”

Then I noticed a little more of the wrapping together of this statement, something that I hadn’t really noticed before. “These then, as has been briefly stated before, are the principal articles of our genuine Christian faith as we teach and practise the same throughout in our churches and among our people, which in our judgment is the only true Christian faith.”

Some people have been spreading the story around that thought of a “united visible church” was invented by John Holdeman, but this was many hundreds of years before and they already testified to that.

Now in the Articles of faith that were written by the Church, it says in article 26: “Resurrection of the dead – we believe in a general bodily resurrection of the just and the unjust…” You know, pre-millennials run into this: the dead in Christ shall rise first and then they put many years (some of them only put seven years some of them put a thousand years) between that and when the evil, those who died not in the Lord, shall rise from the dead, but it says that we believe in a general bodily resurrection of the just and the unjust. “…in the great day when the Lord himself shall descend from Heaven to raise the dead and transform the living, consequently this incorruptible shall put on incorruption and this mortal shall put on immortality like unto the transfigured body of our Lord Jesus Christ whereunto the glorified saints shall enter into eternal glory. We hold the amillenialist view of the Kingdom of Christ and we do not believe in another kingdom of glory, except that of the new heaven and new earth after this earth and the sea with all its visible elements have passed away. Therefore, we maintain that those looking for a personal reign of Christ in a literal Kingdom on earth for a thousand years are misled and will be disappointed.  We set no time in regards to the day of the Lord’s return for his written “of that day and hour knoweth no man” (Matthew 24.36), therefore be ye also ready.”

That’s the important part. We don’t need to know when He will come, but if we realize and believe with our heart that we see the signs and evidence that we are coming closer and closer to that, it behooves us to make our calling and election sure, to know where we stand. Then it doesn’t matter what year he comes, what month or what day, or even one hour. Because if Jesus is in our heart, when the trumpet sounds and we see Him, there’s going to be joy and glory in our hearts. This is my Redeemer, my friend, the one who died so that I could live!

“Therefore, be ye also ready; whether it be for the message of death or for his personal glorious appearing in that day. Even so come, Lord Jesus.” There’s a number of other scriptures there.

So, the Church believes, and we believe, that the thousand-year reign is not a future event. That’s where the word “premillennial” comes from. “Pre”, we’re living before…  And there’s tremendous variations in how that is believed. Some would almost believe that there’s going to be a second chance during the thousand-year reign. Others would see that their churches are not living up to what the Bible says, so they can think: “well that’ll be in thousand-year reign when the lion and the ox shall eat straw together, and so on, then it will all be a glorious time.” I sensed that that might be an error even when I heard that, and that God wants that in the Church today. For those of us who were lions before we got converted, our life has changed so dramatically that we can lie with the ox and the lamb and we’re all at peace together. I don’t know, if we would go through the congregation here (I’ve learned to know many of you), well I don’t know for sure which ones of you were lions before you got converted and which ones of you or calves or lambs, but the important part is that you did get converted and that made it, if you were a former lion, that you can lie down with the ox, the calf, the lamb, and you can eat straw together with them.

 How do you remember it? I remember I was not a pious young man when I went through most of my youth and when I got converted, I was not prepared for what God was going to do in my heart. The things that I was very stubbornly clinging to become unimportant to me, the things that came from pride and so on became unimportant to me, because I had now changed into a lamb.

So, in our Confession of Faith, it tells us that we believe the dead shall arise, and then there will be those who died in the Lord and those who died not in the Lord.

Maybe we should go back to Matthew 24 for a little more on that. I know there are people listening tonight who can easily understand every flaw that I make in my talk here, so I’ll try to keep it as flawless as possible. Matthew 24 verse 21, there’s the great tribulation. “For then shall be great tribulation, such as was not since the beginning of the world to this time, no, nor ever shall be.” Even there, that tribulation being part of the End of time, it says there was no tribulation like that since the beginning of the world to this time, nor ever shall be. “And except those days should be shortened, there should no flesh be saved: but for the elect’s sake those days shall be shortened. Then if any man shall say unto you, Lo, here is Christ, or there; believe it not. For there shall arise false Christs, and false prophets, and shall shew great signs and wonders; insomuch that, if it were possible, they shall deceive the very elect.” That word “deceive” in some other versions is called “seduce” which is another word for deception, draw men. Now it says here: “Behold, I have told you before. Wherefore if they shall say unto you, Behold, he is in the desert; go not forth: behold, he is in the secret chambers; believe it not. For as the lightning cometh out of the east, and shineth even unto the west; so shall also the coming of the Son of man be.” There’s no one going to be able to say “oh the Lord has returned, He’s over there on the other side of Oklahoma City” or “He is back in Pennsylvania”, because it shall be like lightning in the east. That lightning flashes across to the west and every eye will see it. So, it says in verse 31:  “And he shall send his angels with a great sound of a trumpet, and they shall gather together his elect from the four winds, from one end of heaven to the other.” Now this applies to us in our day. “Now learn a parable of the fig tree; When his branch is yet tender, and putteth forth leaves, ye know that summer is nigh:” because it is budding, leaves are starting to come. “So likewise ye, when ye shall see all these things, know that it is near, even at the doors.” And brothers and sisters, I’d like to emphasize that. It is not that far away anymore. There’s too many of the things that are falling in place for the last days, and that leads the true believers to understand that it won’t be long and Jesus will be coming out of the sky. Just the same way as he ascended, He will descend and we shall see Him and we will be happy people if our heart is right and will be ready to meet Him.

So, it is near even at the door. “Verily I say unto you, This generation shall not pass, till all these things be fulfilled. Heaven and earth shall pass away, but my words shall not pass away.” When we are grounded on the Word of God and maybe in a spiritual sense we could say it thunders and there’s lightning and 83-mile an hour gusts of wind all around us; but we know, we have that assurance in our hearts, that we are on the solid rock and we will be safe.

So, brethren, there’s going to be scary things come to pass, but if we are complete in Him, they don’t need to scare us, we can stand in awe and say “this is tremendous”. “But of that day and hour knoweth no man, no, not the angels of heaven, but my Father only. But as the days of Noe were, so shall also the coming of the Son of man be. For as in the days that were before the flood they were eating and drinking, marrying and giving in marriage, until the day that Noe entered into the ark, And knew not until the flood came, and took them all away; so shall also the coming of the Son of man be. Then shall two be in the field; the one shall be taken, and the other left. Two women shall be grinding at the mill; the one shall be taken, and the other left. Watch therefore: for ye know not what hour your Lord doth come.” That part of “one taken and the other left” in the vision of the future that’s not the faith we embrace, they would say “well the rapture came” and the one was ready to go so…”

I don’t know if you have ever seen a car ahead of you with a bumper sticker on it that said “warning! in case of rapture, this car will be driverless.” Because they believe that when the rapture comes, they’re going to be taken right out of that car even though the car might be in the Cimarron Turnpike going 75 or 80 mph. So, they’re warning us to take heed.

But in the amillennialist view, this verse is just simply stating the difference between the one that is ready and the one that is not ready; they could be working side by side on the same job. The one that’s ready will go with the Lord and the one that’s not ready will… I want to get to that here shortly in Matthew 25, there’s more scripture there. It talks about the foolish and the wise virgins and how the foolish ones didn’t make sure they had oil in their lamps. And when the cry went out “the Bridegroom is here!” and they wanted to trim their lamps and get their flame nice and cheery the oil, and they found out that the oil was gone and so they quick ran out to buy more oil in desperation, probably. While they were out, the Bridegroom came and he took those who were ready with him. The foolish said “Lord, Lord, open to us. But he answered and said, Verily I say unto you, I know you not.” Then Jesus’ words to us are: “Watch therefore, for ye know neither the day nor the hour wherein the Son of man cometh.”

OK, now about the General Resurrection versus the First and Second Resurrection (that could be 42 months apart or 7 years apart or 1000 years apart depending on which version you were taught), but it is taught clearly that there will be another resurrection. Here is Matthew 25, it makes it pretty clear, in verses 31-33: “When the Son of man shall come in his glory, and all the holy angels with him, then shall he sit upon the throne of his glory: And before him shall be gathered all nations: and he shall separate them one from another, as a shepherd divideth his sheep from the goats: And he shall set the sheep on his right hand, but the goats on the left.”

This is sometimes called the Great White Throne Judgment, but whatever you want to call it, it is the judgment where Jesus comes with all the holy angels and everyone is going to be gathered before the judgment seat of Christ, each one to receive according to what we lived for; and he’s going to see those sheep and goats in this line coming up. I don’t know how that will look. I’ve sometimes imagined that we would see a long line of people just slowly advancing. Some, as they were getting nearer and they were hearing the words of Jesus, they were starting to tremble, and others, maybe their hearts were calm and they said, “thank God we’ve prepared for this!”

All nations! I heard a minister say one time that that includes all the pharaohs of Egypt, all the kings of Europe that rule according to their own good pleasure, and the Caesars, and this preacher would say, “and lo and behold, in that line, comes a little man named Hitler, he will also receive his judgement.” But all nations shall come together before that.

And this, brothers and sisters, let it not scare us, but let it make us stand in awe and determine in our hearts that we want to be ready; even if Hitler is right behind me in that line up to the Judgment Seat, we know that God is going to see my heart and he’s going to pronounce according to that.

“Then shall the King say unto them on his right hand, Come, ye blessed of my Father, inherit the kingdom prepared for you from the foundation of the world:”[verse 34] This is God’s plan from the very creation days, his plan was that his children should be gathered in there, inherit the Kingdom that was prepared for them. It was prepared for us! (… I was just thinking of an illustration but maybe it’s too earthy, so I’ll leave it…) But when God has prepared Heaven’s best for us and we are distracted and we follow our pride, our self-will or lust of the flesh, whatever else, our lust of money, covetousness… and we might get filthy rich, and we might even be able to say: “well I’m one of those Holdemans over there southeast of town”.

Then God will say “but I’m looking into your heart, and what I see in your heart will not fit into my Kingdom”. That part needs to be very sobering to us: that we cannot hide anything from the Judge.

“For I was an hungred, and ye gave me meat: I was thirsty, and ye gave me drink: I was a stranger, and ye took me in: Naked, and ye clothed me: I was sick, and ye visited me: I was in prison, and ye came unto me. Then shall the righteous answer him, saying, Lord, when saw we thee an hungred, and fed thee? or thirsty, and gave thee drink?  When saw we thee a stranger, and took thee in? or naked, and clothed thee? Or when saw we thee sick, or in prison, and came unto thee? (this is an interesting verse) And the King shall answer and say unto them, Verily I say unto you, Inasmuch as ye have done it unto one of the least of these my brethren, ye have done it unto me.” (verses 35-40)

So what good we do for someone, our heart is touched with their plight and so we reach out, we help them and do what we can. Earlier, I stopped if I saw cars broke down along the road, I would always stop. I said, “this is an opportunity God gave me”. And here I found out they had run out of gas. So I said, “well, I’ll go down to Clarks Ferry and I’ll get some gas and I’ll come back and then you can drive down there”. I had to buy a jug of gas and everything and when I came back, guess what? They were gone. So, I was feeling so good about doing this good deed for them, and then it sort of fell flat for me. They were already on their way, someone else probably had gas in their trunk or something. But I like doing that. Sometimes it’s not appropriate. I picked up hitchhikers when I had my family along; I probably wouldn’t do that so much anymore unless I had a real revelation from the Lord. But when I had a hitchhiker with me in the car, I had a captive audience and I could testify to him about the Lord and what the Lord has in store for him. And sometimes miraculous things happen… but I don’t want to get too far into the storytelling mode…

“Then shall he say also unto them on the left hand,” listen to these words these are scary words “Depart from me, ye cursed, into everlasting fire, prepared for the devil and his angels:” there’s a place that I didn’t prepare for you, but you’re going to need to go there… “For I was an hungred, and ye gave me no meat: I was thirsty, and ye gave me no drink: I was a stranger, and ye took me not in: naked, and ye clothed me not: sick, and in prison, and ye visited me not. Then shall they also answer him, saying, Lord, when saw we thee an hungred, or athirst, or a stranger, or naked, or sick, or in prison, and did not minister unto thee? Then shall he answer them, saying, Verily I say unto you, Inasmuch as ye did it not to one of the least of these, ye did it not to me. And these shall go away into everlasting punishment: but the righteous into life eternal.” [verses 42-46]

Brethren, can you… (sisters too)… can you, for one moment, fathom that desperate, hopeless feeling that those poor souls had? Maybe there were some of those that had a form of godliness. And they would say: “Well, surely God knows that I went to get gas for that man, he just wasn’t there anymore?” or so on … But they hear those words: “Depart from me, ye cursed, into everlasting fire, prepared for the Devil and his angels”.

These are the words of our Lord Jesus to help us understand how we should be thinking and acting and doing and believing. So, Jesus is going to return. Let’s turn back to 1st Thessalonians chapter 4, if you have your Bible… Oh by the way, while I’m looking for this scripture, I want to thank everyone that is either listening in or sitting here, who used WhatsApp to encourage me, saying that they would be praying for me. I was feeling the need of prayer very keenly… OK, 1st Thessalonians, chapter 4 verses 13-15: “But I would not have you to be ignorant, brethren, concerning them which are asleep, that ye sorrow not, even as others which have no hope. For if we believe that Jesus died and rose again, even so them also which sleep in Jesus will God bring with him. For this we say unto you by the word of the Lord, that we which are alive and remain unto the coming of the Lord shall not prevent them which are asleep.”

I get kind of confused in my sense of direction here, but I think there’s a Cemetery somewhere in this neighbourhood, called Cedar Cemetery, I believe. And everyone that died in the Lord, will arise in the Lord. We which are alive and remain shall not prevent them which have already died. “For the Lord himself shall descend from heaven with a shout, with the voice of the archangel, and with the trump of God: and the dead in Christ shall rise first:” [verse 16] I have sometimes thought that I’d like to get a job maintaining a cemetery so that I could be right there when it happened and see what a mighty miracle is going to take place here. But whether I’m watching or not, the dead in Christ shall rise first. “Then we which are alive and remain shall be caught up together with them in the clouds, to meet the Lord in the air: and so shall we ever be with the Lord. Wherefore comfort one another with these words.” [verses 17-18]

These are sobering words but also comforting words for us to take. The ones who believe in a rapture that comes way ahead of the next coming of the Lord (I’m not sure how many comings of the Lord that will make for them) They will be comforted by these words. Can you fathom being comforted by these words? If not, then draw nigh unto Him and He will draw nigh unto you and that comfort will comfort your hearts. That’s God’s plan. He’s going to come back with all the holy angels with him.

The judgment day: I already touched on that a little bit. Second Corinthians 5:10 and 11. Let’s look at that again… This is again about the Judgment. “For we must all appear before the judgment seat of Christ; that every one may receive the things done in his body, according to that he hath done, whether it be good or bad. Knowing therefore the terror of the Lord, we persuade men; but we are made manifest unto God; and I trust also are made manifest in your consciences.” We must all appear. But it says here: “knowing the terror of the Lord”, when God’s wrath is kindled. The essence of God, [according to] my understanding of the Scriptures, is love. He loves us. He sent His only begotten Son because He so loved the world. And to this day, no matter how many wrong things we’ve done, He is still longing to be reunited with us and we could have a loving relationship with Him.

But, knowing the terror of the Lord, how hard is it for us as brothers and sisters to say a word for the Lord? I remember a time in my life when I spoke for the Lord because I felt a compulsion that “I have to do this” and I always felt uptight and I couldn’t speak just calmly. One day the Lord came to me and made that clear: “You don’t need to be uptight if you’re witnessing for me. Just follow the open door, and I will give you the words to speak.” That really put my heart to rest, and I would encourage you all to believe that, and if God shows you an open door, for you to witness for Him, knowing the terror of the Lord we persuade men. Go ahead and persuade them or do what you can to persuade them! If you do that with the spirit of Christ you are not going to be very offensive to them, but you are going to be used of the Lord and you’re going to be rewarded for it… (I see the clock has been going faster than me) …

I think I might have read this here before, but this is a little business card-sized printing, it’s pretty old and tattered. A brother in Michigan gave it to me once, he was a descendant of the notable Frank Haynes, and I think he has some descendants here in the audience even.

He passed these out. He is quoting William Booth from the Salvation Army and he said: “the chief danger of the 20th century will be a religion without the Holy Spirit, Christianity without Christ, forgiveness without repentance, Salvation without regeneration, politics without God, [need I say more on that one?] heaven without hell…” Just preach, like Lyle said this morning, that word easy believism: that everyone is going to go to heaven, God wouldn’t send anyone to hell… And he wouldn’t! It’s us that make the decision that will end up earning us those words “depart from me”.

So, brethren, sisters, let the Lord revive your heart. You know, we got that letter the other year about some brethren that made a plea for a revival? The essence of the first part of that letter is very correct. We need a revival. People need to be able to see the inspiration of the Holy Ghost in our lives so it doesn’t give them a question: “yeah he’s a Mennonite, but you better not try to do business with him because you’ll get the short end of the stick…” I hear things like that back East sometimes. And the Mennonites that give the other man the short end of the stick they would say “No! I’m honest.” But I told one brother “Well, how come is it that so many people are not sure that you are?…”

Well, if we detect things like that about us and about our influence in the neighbourhood where we live, let’s apply at heaven’s door for revival and be revived again so that people can sense and we can know that the power of God is living within my heart and soul and He is leading and guiding. May God bless everyone.

Let’s bow our heads to pray.

Dear Heavenly Father, we thank you this evening for your Word, we thank You for the teaching it gives us, and we thank You for the witness of our forefathers and how they believed too, dear Father.  Help us to firmly believe what You teach in your Word and not cast about seeing if we could find an easier way. Dear Father, bless everyone that’s listening tonight. If there are those that need revival and don’t really realize it, just speak to them. If there’s those that need revival and they know full well that they do, dear Father, help them to draw nigh so that You could be nigh unto them too. But dear Father, as the Church is living in the last times, be present among us, guide us, inspire us, so that the witness that goes out might be heavenly and might not be a double-tongued witness. Dear Father, bless everyone that’s listening, bless us all with good rest tonight. In Jesus’ name, Amen.