Le pouvoir de la propagande est tel que, quand quelque chose est proclamé assez fort et assez souvent, les gens sont persuadés que la chose doit être vraie, que c’est le seul moyen possible de comprendre les circonstances données. Mais le plupart du temps, lorsqu’on y regarde de près, l’argument semble beaucoup plus fragile qu’il ne le semble en premier lieu.
Prenons par exemple la question du baptême par immersion. Les partisans de l’immersion la font paraître simple et évidente. Ce dont ils ne parlent pas, ce sont les énormes différences d’opinion au sein de leur propre camp.
Un converti devrait-il être baptisé au nom de Jésus ou au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ?
Le converti doit-il aller sous l’eau une fois, ou trois fois, une fois pour chaque personne de la Trinité ?
Le converti doit-il se pencher en avant ou en arrière pour aller sous l’eau ?
Est-il acceptable de baptiser par immersion dans un bassin à l’intérieur, ou faut-il le faire à l’extérieur dans un plan d’eau naturel ?
Si à l’extérieur, un lac est-il correct ou doit-il être fait dans l’eau courante d’une rivière ?
Ce n’est pas mon désir de ridiculiser qui que ce soit. Les personnes dévouées et bien intentionnées sont convaincues d’avoir trouvé des preuves infaillibles dans la Bible pour chacune de ces pratiques, et elles sont également convaincues que ceux qui adhèrent à aucune autre opinion se trompent. Je signale simplement à quel point la question peut devenir compliquée. Ces opinions ont toutes été la cause de divisions entre églises et il existe aujourd’hui des églises qui tiennent fermement à chacune de ces méthodes de baptême.
Peut-être que la vraie question est : sommes-nous sauvés par le baptême ? Je crois que la réponse biblique est oui, mais le baptême qui sauve est le baptême du Saint-Esprit. Il n’y a pas de pouvoir salvatrice dans l’eau appliquée à l’extérieur du corps.
L’immersion était pratiquée à Babylone et en Égypte, basée sur la conviction que l’eau avait un pouvoir de purification spirituel. Les chrétiens croient que ce pouvoir est dans le sang de Jésus et non dans l’eau.
La plupart des synagogues disposent d’un bassin d’immersion rituelle pour se purifier des souillures. Comme un flux de sang est une souillure, les femmes doivent pratiquer cette immersion tous les mois. En général, il s’agit d’un acte personnel, sans témoins. Il n’y a pas de parallèle ici au baptême chrétien.
Le baptême d’eau témoigne du fait que l’église accepte le fait qu’un converti est né de nouveau et baptisé du Saint-Esprit et que la vie qu’il vit maintenant montre la preuve de l’action du Saint-Esprit dans son cœur. Le baptême fondé sur la prétention auto-authentifiée d’une personne d’être né de nouveau ne suffit pas à la faire jouir d’une communion spirituelle avec d’autres chrétiens vraiment nés de nouveau.
Il y a trente ans, j’ai visité un musée à Montréal avec une réplique des catacombes à Rome. En se promenant, il y avait une petite grotte à chaque tournant et à l’intérieur se trouvaient des représentations de la vie des premiers chrétiens qui passèrent une grande partie de leur vie à se cacher dans les catacombes. Une de ces grottes représentait une scène de baptême. Ceux qui étaient en train d’être baptisé étaient des adultes et le baptême se faisait par aspersion. Même si ce musée a été créé par l’Église catholique romaine, je crois que c’était une représentation assez exacte des chrétiens à cette époque. Je crois que le musée n’existe plus aujourd’hui.
Purification
symbolique : Dans l’Ancien Testament, on
trouve diverses lois concernant la sanctification et la purification. Dans
chaque cas, il y avait une condition qui qualifiait une personne puis une
cérémonie se faisait par aspersion de sang, d’huile ou d’eau.
La tribu de Lévi a pris le côté de Dieu au moment
où les enfants d’Israël ont fait le veau d’or (Exode 32. 26-28). En raison de
leur zèle pour Dieu, il les a choisis pour servir dans le tabernacle et plus
tard dans le temple. Avant de commencer à exercer leurs fonctions, ils devaient
avoir trente ans (Nombres 4) et se soumettre à un rituel de consécration
(Nombres 8. 7) : « Tu leur feras ainsi pour les purifier: Fais sur
eux aspersion de l’eau de purification pour le péché; ils feront passer le
rasoir sur toute leur chair, laveront leurs vêtements, et se purifieront ».
Aaron était le porte-parole et l’assistant de
Moïse, celui qui avait accompli les miracles devant Pharaon. Plus tard, il est
devenu le souverain sacrificateur. Exode 29 parle de la consécration d’Aaron et
de ses fils. Le verset 7 dit : « Et tu prendras l’huile de l’onction;
tu la répandras sur sa tête, et tu l’oindras. ».
David a été choisi par Dieu pour être le roi
d’Israël. Quand il inspectait les fils de Jessé (aussi appelé Isaï), Dieu a dit
à Samuel : « Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de
sa taille … L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde; l’homme
regarde à ce qui paraît aux yeux; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel
16. 7). Finalement, pour indiquer celui qui Dieu avait choisi, « Alors
Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères, et depuis ce
jour-là l’Esprit de l’Éternel saisit David » (v. 13).
Nombres 19 parle d’une eau de purification
contenant de la cendre d’une vache rousse, sans tache ni défaut. La cendre
était mélangée avec de l’eau dans un vase et un homme pur prenait de l’hysope
et la trempait dans l’eau pour faire l’aspersion sur tout ce qui était impur :
tente, ustensiles ou personnes. Ces impuretés étaient un type de péché et la
personne impure devait quitter le camp jusqu’à ce qu’elle ne soit plus impure.
L’aspersion de cette eau de purification était le moyen de recevoir cette
personne dans le camp, une sorte de réintégration.
Ézéchiel 36.25 dit : « Je répandrai sur
vous des eaux pures, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos
souillures et de toutes vos idoles. »
Les purifications rituelles de la loi et de la
prophétie d’Ézéchiel anticipaient la véritable purification rendue possible par
Jésus-Christ. Jésus a dit à la Samaritaine qu’il pourrait lui donner de l’eau
vive qui deviendrait une source jaillissant jusqu’à dans la vie éternelle (Jean
4.13,14).
Purification
interne : il semble que ceux qui ont consulté
des lexiques grecs dans le but d’établir que baptizo a pour
seul sens l’immersion ont choisi leur témoignage avec soin. D’autres personnes
ont consulté ces mêmes lexiques et ont découvert que la signification
fondamentale de baptizo est « laver » ou « nettoyer ». Ils
disent que c’est un mot utilisé pour désigner l’effet, pas le moyen utilisé
pour obtenir cet effet.
Dans Marc 16.16, Jésus a dit : « Celui
qui croira et sera baptisé, sera sauvé ». Cela signifie-t-il qu’il existe
un pouvoir salvateur dans le baptême extérieur ? Je crois plutôt que le
mot baptisé dans ce verset se réfère à une purification interne (lavage) du
cœur.
Ce n’est que par le sang versé de Jésus que nos
péchés peuvent être pardonnés. Mais les Écritures parlent également de la
nécessité de purifier nos cœurs et nos esprits afin que nous ne continuions pas
à pécher volontairement. L’eau appliquée à l’extérieur du corps, que ce soit
par aspersion ou par immersion, ne peut pas faire cela, pas plus que le sang et
l’eau des cérémonies de la loi de l’Acien Testament.
« Car si le sang des taureaux et des boucs, et
la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie
quant à la pureté de la chair, 14 Combien plus le sang de Christ, qui, par
l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il
votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! »
(Hébreux 9.13,14). « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine
certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise
conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10.22). L’apôtre Paul
dit que l’Église a été lavée par l’eau de la Parole (Éphésiens 5.26). La Parole
de Dieu a le pouvoir de nous purifier si nous la laissons agir en nous.
Lorsque le soldat a percé le côté de Jésus avec une
lance, du sang et de l’eau y ont coulé (Jean 19.34). L’apôtre Jean dit :
« C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang; non
seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang; et c’est l’Esprit qui en rend
témoignage, parce que l’Esprit est la vérité » (1 Jean 5.6). Lorsque nous
venons à Dieu pour demander pardon, c’est le sang qui couvre nos péchés. Mais
nous ne devons pas ignorer l’autre aspect du salut : la purification du
cœur. L’eau qui a coulé du côté de Jésus est la preuve que cette purification
nous est également offerte à travers la mort expiatoire de Jésus. Quel avantage
y aurait-il à avoir nos péchés passés pardonnés, si c’était simplement pour continuer
de vivre dans le péché ? Ou à quoi cela servirait-il de purifier notre
cœur si les péchés du passé ne pouvaient être pardonnés ? Mais, grâce à
Dieu, il nous offre le salut complet, le pardon et la purification, à condition
que nous nous détournions de nos péchés. « Non, vous dis-je; mais si vous
ne vous repentez, vous périrez tous de même » (Luc 13.3).
Quelques doutes sur
l’immersion : Jésus était à la fois roi et
sacrificateur. À l’âge de trente ans, il vint à Jean-Baptiste pour se faire
baptiser. Lorsque Jean a d’abord refusé, Jésus a dit : « Ne t’y
oppose pas pour le moment; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout
ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus » (Matthieu 3.15). Christ ne
faisait-il pas allusion à la nécessité de satisfaire aux exigences de la loi
cérémonielle avant d’entrer dans son ministère ?
Lorsque je lis le reste de ce récit
dans les évangiles, je ne trouve aucune indication sur la manière dont Jean a
exécuté le baptême. Il me semble probable que Jésus et Jean sont entrés dans
des eaux peu profondes et que Jean a aspergé Jésus avec un peu d’eau, peut-être
avec un bouquet d’hysope qu’il avait plongé dans la rivière, ou peut-être a-t-il
versé de l’eau qu’il avait recueillie entre ses mains.
Cependant, je peux comprendre comment
on peut imaginer que Jésus a été immergé dans le Jourdain si on est convaincu
que le mot grec baptizo a le seul sens de
l’immersion. Puisque je ne suis pas convaincu de cela, ce n’est pas une image
d’immersion qui me vient à l’esprit lorsque je lis ces récits.
Il est encore plus difficile pour moi de voir une
immersion dans certains des autres baptêmes mentionnés dans le Nouveau
Testament. Dans le neuvième chapitre des Actes, Saul avait passé trois jours
sans manger ni boire quand Ananias vint le baptiser. Les versets 17 et 18 nous
disent qu’Ananias est arrivé à la maison, a prié pour que Saul recouvre la vue
et l’a baptisé. Alors Saul a eu quelque chose à manger et sa force lui est revenue.
Il n’y a aucune mention dans ce récit qu’ils sont partis pour trouver une
rivière où Saul pourrait être baptisé, et j’ai du mal à croire qu’ils l’aient
fait.
Au seizième chapitre, Paul et Silas étaient en
prison et, après un tremblement de terre, le geôlier et sa famille ont cru. Le
verset 33 dit : « Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la
nuit, il lava leurs plaies; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens ».
Encore une fois, il m’est difficile de voir un moyen d’immerger ces personnes chez
eux. Et le baptême de trois mille personnes en un seul jour dans Actes 2.41 :
y avait-il une piscine à Jérusalem assez grande pour les immerger tous, même
par groupes ?
Quand on a appris à croire que baptizo veut dire immerger, et rien qu’immerger,
on est obligé de voir une immersion dans tous ces récits. Si immerger est
vraiment le seul sens du mot baptizo, je ne
comprends pas comment les prophéties de Jean-Baptiste et de Jésus sur le
baptême du Saint-Esprit ont été accomplies par le déversement du Saint-Esprit
le jour de la Pentecôte. Considérez les versets suivants :
« Pour moi je vous ai baptisés
d’eau, mais lui vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1.8).
« C’est que Jean a baptisé
d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours »
(Actes 1.5).
« Et il leur apparut des langues
séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux » (Actes 2.3).
« Mais c’est ici ce qui a été prédit par le
prophète Joël: Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai
de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront; vos
jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes,
dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes
servantes, et ils prophétiseront » (Actes 2.16-18 ; comparez avec Joël
2.28,29).
Les apôtres Paul et Pierre utilisent le mot baptême
pour décrire deux événements de l’Ancien Testament. 1 Corinthiens 10.1-4
raconte l’histoire des enfants d’Israël à l’époque de Moïse, affirmant qu’ils
« ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ». Je
doute que Paul ait voulu dire qu’ils étaient immergés dans la Mer Rouge. Les
Égyptiens ont été immergés et l’apôtre ne dit pas qu’ils ont été baptisés. Mais
il dit que « nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au
travers de la mer ». Le seul mode de baptême possible ici est par la pluie
qui se tombe de la nuée, ce dont parle Psaume 77.18. (Versets 17-21 parlent de
la traversée de la Mer Rouge).
L’autre passage se trouve dans 1 Pierre 3.21, où
Pierre parle de ceux qui ont été sauvés dans l’arche de Noé. « Et l’image
correspondante, le baptême (lequel n’est pas la purification des souillures du
corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu) nous sauve
maintenant par la résurrection de Jésus-Christ ». Ici encore, ceux qui étaient
dans l’arche ont été baptisés (par la pluie) mais non pas immergé, tandis que
ceux qui étaient en dehors de l’arche étaient immergés (dans le déluge) sans
être baptisés.
Dans les deux références, le point essentiel est
que certaines personnes ont tourné le dos à leur ancienne vie et à la
corruption du monde. L’Égypte et le monde qui a péri dans le déluge sont des
types de notre vie antérieure dans les péchés et la corruption de ce monde. Ces
Écritures indiquent un changement dans les pensées et les intentions des cœurs
de ceux qui choisissent de suivre les commandements de Dieu. Dieu a montré son
acceptation de leur décision par l’eau qui tombait du nuage. Ce sont des
exemples métaphoriques, bien sûr, mais je ne crois pas que les apôtres auraient
choisi le mot baptême pour décrire ces événements s’ils avaient voulu enseigner
que le baptême doit se faire par immersion.
Autres utilisations
du baptizo:
Dans les versets suivants, les mots baptizo et baptismos sont traduits par « lavage »
ou « ablutions » : « Et lorsqu’ils reviennent des places
publiques, ils ne mangent point non plus sans s’être lavés. Il y a aussi
beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour les observer, comme de laver
les coupes, les pots, les vaisseaux d’airain et les lits » (Marc 7.4).
« Pendant lequel on offre des dons et des
sacrifices, qui ne peuvent rendre parfait quant à la conscience celui qui fait
le service, Uniquement par des viandes et des breuvages, et diverses
ablutions, et des cérémonies charnelles, imposées seulement jusqu’au temps
du renouvellement. » (Hébreux 9.9-10).
Baptizo est utilisé dans un sens figuratif dans les
prochains versets :
« Et Jésus leur dit: Vous ne savez ce que vous
demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être baptisés du
baptême dont je dois être baptisé? 39 Ils lui dirent: Nous le pouvons. Et Jésus
leur dit: Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous
serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé » (Marc 10.38,39).
« Mais je dois être baptisé d’un baptême; et
combien ne suis-je pas pressé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse! » (Luc 12.50).
Jésus avait été baptisé par Jean il y a longtemps,
et maintenant il parle d’un baptême futur. Que veut-il dire ? Évidemment,
il faisait allusion à ses souffrances et à sa mort. « Ne savez-vous pas
que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés
en sa mort? » (Romains 6.3) ? Ici, l’apôtre parle d’être uni à Jésus et
à ses souffrances.
La signification du
baptême : Jésus nous a enseigné qu’il
faut naître de nouveau. « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme
ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean
3.5). Cette nouvelle naissance est un type de baptême (lavage) du cœur, car
nous sommes purifiés de nos péchés et le Saint-Esprit est déversé sur nous.
« Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes
ont été manifestés, il nous a sauvés, Non à cause des œuvres de justice que
nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération,
et le renouvellement du Saint-Esprit, Qu’il a répandu avec richesse sur nous,
par Jésus-Christ notre Sauveur; Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions
héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3.4-7).
Après cela, nous devons être baptisés d’eau, en
tant que témoignage public que nous souhaitons désormais être pleinement
identifiés à Jésus et à son Église. Je suis persuadé que le baptême par aspersion
est en parfait accord avec tous les types et les prophéties de l’Ancien
Testament et avec tous les exemples et les enseignements du Nouveau Testament.
« Car nous avons tous été baptisés par un même
Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit
libres; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit » (1 Corinthiens
12.13).