Prédication au sujet de la fin des temps et du règne de mille ans


(eschatologie)

frère Sam Shirk, le 14 juin 2020

Introduction : Bonsoir, j’aimerais souhaiter la bienvenue à l’assemblée ici, ainsi qu’à tous ceux qui écoutent ce soir, partout dans la conférence. Je pense que nous sommes enthousiasmés par la perspective d’entendre ce que Dieu a pour nous ce soir : un enseignement biblique au sujet de la fin des temps et du retour du Seigneur Jésus. Nous allons écouter le ministre Sam Shirk partager une prédication sur ce thème. Avant cela, nous allons simplement prononcer une prière ici au début du culte et après que Sam ait terminé son discours et ait prié, nous conclurons avec quelques cantiques qui termineront ce culte ; alors, inclinons nos têtes pour la prière.

Notre Dieu sage et juste, nous nous prosternons devant toi ce soir, nous te remercions pour cette journée, nous te remercions pour l’inspiration de cette journée, nous te remercions pour cette occasion d’écouter à nouveau ce que tu as pour nous, ton inspiration. Nous prions tout particulièrement pour le message de ce soir, que ta volonté puisse être exprimée et nous prions spécialement pour le frère Sam afin que son chemin puisse être ouvert ce soir pour simplement apporter les pensées que tu veux qu’il prêche ; que ses paroles puissent indiquer ta volonté pour ton peuple. Nous prions pour chaque cœur qui écoute ce soir, nous prions pour que tu sois avec chacun de nous, aide-nous afin que nous puissions avoir du courage et de l’inspiration sur le chemin de la vie et qu’un jour nous puissions être avec toi, au nom de Jésus, Amen.

Sam : Bonsoir à tous. Je vois une assemblée ici à Fairview [en Oklahoma, aux États-Unis], je vais leur parler, et les autres peuvent écouter. Vous savez, la raison pour laquelle nous sommes à Fairview, c’est que nous avons passé près d’un an et demi ici, puis nous sommes rentrés chez nous [en Pennsylvanie] pendant trois mois et demi, nous avons décidé de revenir pour vous rendre visite, et c’est quand nous étions en route pour venir ici qu’il m’a été demandé de prêcher ici. Donc, pour ce soir, je suis un « Okie » [un résident de l’Oklahoma].

Cet enseignement, cette doctrine biblique, Daniel Kaufman, dans [son ouvrage] Les doctrines de la Bible, l’a appelé la doctrine du futur. Je suppose que je vais probablement rebondir un peu en avant et en arrière entre « dans le temps » et l’enseignement prophétique (ou si vous voulez utiliser de grands mots, nous pourrions dire « l’eschatologie », qui est l’étude des choses futures). Je ne suis pas très porté sur le mot eschatologie, parce que je n’ai pas besoin d’un mot de cette taille, mais c’est un mot qui englobe beaucoup de choses. J’aimerais commencer par un passage d’Apocalypse 10. Il s’agit d’une écriture sur la fin des temps. Apocalypse 10. Je vais descendre au verset 5 [et 6] : « Et l’ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps ».

Cet ange n’a pas encore déclaré cela, mais le temps est plus proche que jamais. Même si nous observons les signes des temps, aucun homme ne connaît le jour ou l’heure, c’est très clair. Mais les signes des temps que nous voyons dans nos vies nous indiquent très clairement que cela va se produire. J’ai entendu parler de vieux prédicateurs qui disaient qu’ils étaient convaincus que la fin des temps allait se produire avant qu’ils ne quittent cette terre, et pourtant ça n’a pas été le cas. Mais ils y croyaient. Et pour nous, frères et sœurs, dans les jours où nous vivrons, puissions-nous être conscients que cela va arriver et puissions-nous être vivants et éveillés spirituellement, pour que cela ne nous prenne pas totalement par surprise, parce que nous aurons scruté l’avenir.

Maintenant, en 2 Timothée 3[.1-5], il y a une écriture très connue : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, Sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, » Voici maintenant le verset suivant, celui auquel nous voulons prêter une attention particulière : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » Je voudrais encourager tous ceux qui écoutent à examiner leurs cœurs, car nous approchons des derniers jours et nous sommes déjà dans des temps périlleux. Il se peut que nous soyons impliqués dans un certain nombre de ces conditions pécheresses et égoïstes, tout en continuant de venir à l’église tous les dimanches et en parlant même des paroles justes lorsque les ministres viennent nous parler lors d’un réveil, etc.

Mais si c’est tout ce que nous avons, alors nous n’avons qu’une forme de piété et nous en renions la force ; donc, frères et sœurs, dans ces derniers jours dans lesquels nous nous trouvons (sans en avoir fait le choix) ici sur terre, puissions-nous nous rendre compte qu’il y a une force dans laquelle nous pouvons puiser. Peut-être sommes-nous tièdes, peut-être que nous maintenons un aspect extérieur respectable afin d’obtenir le respect des gens qui nous connaissent, mais nous savons qu’à l’intérieur, comme Jésus l’a dit aux pharisiens, c’est comme des sépulcres blanchis : à l’intérieur, ils sont remplis d’ossements de morts, ou encore comme une coupe qui est lavée à l’extérieur, mais qui est sale à l’intérieur. Nous vivons dans les derniers jours, bientôt cet ange sera envoyé avec un pied sur la terre et un pied sur la mer et il déclarera que le temps est maintenant terminé.

Vous savez, j’ai souvent essayé de saisir le sens de l’éternité par rapport au temps, et je me rends compte que l’éternité est sans fin à une extrémité et qu’elle se dirige sans fin à l’autre extrémité et que nous ne pouvons pas savoir où elle commence et où elle s’arrête, parce qu’elle n’a ni début ni fin. Nous pensons en termes de temps ; nous nous trouvons ce soir dans un petit morceau d’éternité que Dieu a mis de côté et qu’il a appelé « temps ». C’est là qu’il nous a mis et qu’il nous a appelés à le servir. Il nous a aimés et il nous aime, et nous voulons faire attention à ce que les temps périlleux dans lesquels nous vivons ne nous piègent pas.

Il y a tant de choses qui n’existaient pas il y a quelques années qui tendent une embuscade au peuple de Dieu aujourd’hui. Certaines de ces choses passent par les téléphones que nous transportons. Les gens sont tentés de ne pas avoir de filtres sur leurs téléphones et de regarder de la pornographie et d’autres choses de ce genre. Ces derniers temps, je rencontre de plus en plus de gens qui déclarent avec audace que tout cela [quoi exactement ?] n’est qu’une invention des chrétiens pour essayer de contrôler les autres ; mais tous ceux qui disent cela vont prendre conscience un de ces jours qu’ils avaient tort, que c’est vrai et que c’est réel ; et qu’un jour, nous allons nous tenir devant Dieu.

Daniel Kaufmann, lorsqu’il écrivait dans Doctrines de la Bible sur ce qu’il appelait la doctrine du futur, disait ceci à propos de ce dont nous allons parler ce soir : « Dans l’étude de cette portion de la Parole de Dieu qui jette la lumière sur le futur, ne perdons pas de vue le fait que certaines choses nous sont entièrement cachées, d’autres, partiellement révélées, et d’autres encore, clairement montrées. Nous tirons le meilleur parti de notre enquête si nous ne supposons pas en savoir trop, mais prenons docilement notre place en tant qu’humbles apprenants et étudiants diligents, recevant avec foi ce que Dieu juge bon de nous révéler ». Je trouve que ce sont là des pensées sages. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas lire ou étudier des choses futures et chercher à comprendre ce que nous pouvons ; mais cela signifie que nous devons faire attention à ne pas en arriver à dire : « J’ai tout compris maintenant, tous ceux qui ne comprennent pas comme moi, ce ne sont que de pauvres âmes perdues ».

Pendant plusieurs années, Anne et moi avons fait partie d’une Église où ce sujet était en quelque sorte au centre des préoccupations et où la vision prémillénariste dominait, mais il y avait des croyants très pieux adeptes de la vision amillénariste.

[Tout d’abord, soyons clair. Je veux que ce soit simple et clair ce soir ; je ne veux pas que ce soit studieux et profond. Je vois des jeunes gens assis devant moi et je ne veux pas vous ennuyer, je veux apporter ce message de manière à ce que vous puissiez suivre.]

Il y a un certain nombre de points de vue au sujet du règne de mille ans.

Le millénium (millénaire) signifie mille ans. Les prémillénaristes étaient autrefois absents ou très peu nombreux chez les anabaptistes. « Prémillénariste » signifie que nous attendons encore le règne de 1000 ans.

Ensuite, il y a l’amillénarisme. Pour l’amillénariste, nous sommes maintenant dans le règne de mille ans figuratif. Cela signifie un règne ou une ère de temps où Jésus règne dans nos cœurs. C’est un règne spirituel et figuratif.

Et puis il y a aussi les postmillénaristes. Ils sont en quelque sorte relégués dans la poussière maintenant parce qu’une de leurs croyances a conduit à cette pensée que les choses vont s’améliorer de plus en plus en attendant le retour du Seigneur. Combien d’entre vous peuvent témoigner que cela se passe dans notre pays, sur notre terre ? Je ne vois aucune main levée. Les choses ne s’améliorent pas, elles empirent. Donc, les postmillénaristes ont battu en retraite et nous n’entendons pas trop parler d’eux. Certaines Églises adhèrent encore à ce point de vue, mais je ne suis pas ici pour parler pour ou contre les Églises ce soir ; je veux principalement parler de la façon dont nous croyons et aussi de certaines autres croyances autour de nous.

Outre l’enseignement du règne de 1000 ans, il y a la pensée de la Grande Tribulation que nous trouvons en Matthieu 24, je crois, « telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. ».

J’ai écouté beaucoup de discussions, où certains ont dit que « la grande tribulation durera 7 ans », ce qui nous ramène à Daniel où il est dit « un temps, des temps et la moitié d’un temps », ce qui équivaut à 42 mois. Et puis il y a encore 42 mois, et donc sept ans de tribulation. Certains croient qu’avant que cette tribulation ne commence, l’Église, les croyants, vont tous être enlevés de la terre et qu’ils n’auront rien à souffrir. Cela fait partie du prémillénarisme.

Un autre enseignement prémillénariste est que les chrétiens feront face au premier « un temps, des temps et la moitié d’un temps », puis l’enlèvement viendra, et la dernière moitié de la tribulation sera encore pire, mais les chrétiens n’y seront pas, ils en auront été enlevés.

Et puis il y a un autre point de vue qu’on appelle la post-tribulation.

Je me souviens que les gens disaient : « Êtes-vous un adepte de la pré-tribulation ou de mi-tribulation ? Ou un « post-trib » ? » (Ils raccourcissaient juste [le mot] tribulation.) Il y a donc de nombreuses façons de croire au règne littéral de mille ans parmi les Églises de nos jours.

La vision amillénariste a été privilégiée par les anabaptistes tout au long de l’histoire. Il y a environ 100 ans, il y a eu des dirigeants importants de certains groupes mennonites (je pourrais citer leurs noms, vous en reconnaîtriez plusieurs, mais à ce moment, il semble plus sage de ne pas le faire parce que certains de leurs descendants pourraient être dans l’audience). C’étaient des dirigeants influents de l’ancienne Église mennonite, et ils sont allés au Moody Bible Institute, ce qui leur a permis d’approfondir leur connaissance des Écritures, et ils y ont acquis une vision prémillénariste. Ils sont rentrés chez eux et l’ont enseignée à leurs ouailles. Aujourd’hui, il y a quelques mennonites conservateurs (mais pas des conservateurs de l’ancien ordre) qui ne peuvent même pas s’imaginer que quelqu’un ait jamais cru différemment. « Tout le monde sait que nous vivons avant le règne de mille ans, que Jésus va venir, et qu’ensuite le règne millénaire commencera. »

J’ai remarqué, lorsque j’adorais avec des mennonites qui avaient des opinions bien arrêtées d’une manière ou d’une autre, qu’il y avait beaucoup de débats. En fait, un dimanche, un groupe venu d’un autre État est venu voir s’ils pouvaient retrouver l’unité sur cette doctrine. Si possible, ils voulaient se réunir avec nous dans ce cadre ecclésial. Ils ont donc mangé quelque part, et après le repas de midi, ils se sont réunis dans le salon et ont commencé à dialoguer, certains auraient pu appeler cela une dispute, mais en tout cas cela a duré jusqu’à 22 heures ce soir-là ; quand ils se sont séparés, les deux parties disaient « ce que vous croyez frise l’incroyance ». Chaque partie disait la même chose, et les deux factions avaient des écritures pour le prouver.

Depuis que nous sommes dans l’Église et que j’ai compris…

Eh bien, je ne veux pas faire beaucoup de blagues ici ce soir, mais il y avait une autre version du millénarisme que j’ai adoptée à l’époque [lorsque nous fréquentions cette autre Église], parce que je pensais, « si ces sages ne peuvent pas s’entendre, quel espoir y a-t-il pour moi ? Donc, un visiteur est venu à cette église une fois et ces gens aimaient toujours s’approcher des visiteurs et leur demander : « êtes-vous un prémillénariste ou un amillénariste ? » Ce visiteur a répondu : « Je suis un panmillénariste ».

Eh bien, je n’avais jamais entendu parler de celle-là ! Que croit un panmillénariste ? « Un panmillénariste croit que tout va « s’arranger » comme Dieu le veut. » J’ai donc conclu : « Ça, c’est pour moi, parce que je ne parviens pas à suivre tout ce débat ».

Mais, lorsque nous sommes entrés dans l’Église [de Dieu en Christ, mennonite] et que je me suis rendu compte de ce que les mennonites Holdeman [de cette Église, mentionnée ci-haut] croyaient, et que j’ai vu que c’était très similaire à ce que beaucoup d’Églises amish et mennonites conservatrices croient (elles ont toujours cette vision amillénariste), je me suis rendu compte que j’avais rejoint l’Église qui perpétue cette croyance. Donc, peu à peu, c’est devenu clair dans mon cœur que « je suis d’accord avec cette Église, qu’il y a beaucoup d’écrits figuratifs dans le Livre de l’Apocalypse, et que nous croyons que cette partie du règne de mille ans signifie une ère de temps sans limites précises à chaque extrémité et ce sera le temps où Christ Jésus règnera sur terre dans le cœur des hommes et des femmes et des garçons et des filles convertis ».

Nous en sommes là aujourd’hui. Bon, quelque part ici, j’ai une confession de foi. Je veux lire dans la Confession de foi de Dordrecht, écrite il y a des centaines d’années. Elle a été élaborée le 21 avril 1632. Dans l’article 18, il est dit : « De la résurrection des morts et du jugement dernier : en ce qui concerne la résurrection des morts, nous confessons de la bouche et croyons du cœur, conformément à l’Écriture, que par l’incompréhensible puissance de Dieu, au dernier jour, tous les hommes qui seront morts et endormis, seront alors réveillés, rendus à la vie et ressusciteront et qu’ils seront, en un instant, au temps de la dernière trompette, avec ceux qui seront jusqu’alors restés en vie, transformés et rassemblés devant le tribunal du Christ, que les bons et les méchants seront séparés de part et d’autre et qu’alors chacun recevra dans son propre corps suivant ce qu’il a fait, soit de bien soit de mal, que les bons ou pieux, étant les bénis, seront enlevés avec le Christ, iront à la vie éternelle et recevront la joie, que l’œil n’a jamais vue, ni l’oreille entendue ni n’est venue au cœur de l’homme, pour régner et triompher avec le Christ, d’éternité en éternité. Par contre, les méchants ou impies, étant maudits, seront chassés et repoussés dans d’épaisses ténèbres et le châtiment éternel de l’enfer où leur ver ne périra point ni leur feu ne sera éteint et là ils n’auront jamais, suivant ce que déclare l’Écriture, aucun espoir ni consolation ni rédemption à attendre. Veuille le Seigneur nous mettre tous par sa grâce en telle dignité et état (lit. capacité) que cette damnation n’advienne à aucun de nous mais que nous puissions tellement nous acquitter de nos devoirs et être diligents que nous soyons trouvés en ce jour devant lui, sans tache et sans reproche, dans la paix. Amen. »

[Mat. 22.12 ; Job 19.26, 27 ; Mat. 25.31 ; Jean 5.28 ; 2 Cor. 5.19 ; 1 Cor. 15 ; Apo. 12.4 ; 1 Thes. 4.13 ; 1 Cor. 2.9 ; Marc. 9.44 ; Apo. 14.11]

Puis j’ai remarqué un peu plus ce qui suit cette déclaration, ce que je n’avais pas vraiment remarqué auparavant. « Ce sont là, en peu de mots, les principaux articles de notre commune foi chrétienne, comme nous les enseignons et pratiquons continuellement dans notre Église et parmi nous. C’est à notre sentiment, la seule véritable foi chrétienne […] »

Certaines personnes font circuler l’idée que le concept de « une seule Église visible unie » aurait été inventé par Jean Holdeman, pourtant ce texte-ci a été écrit il y a plusieurs siècles et ils en témoignaient déjà à l’époque.

Maintenant, dans des articles de foi qui ont été écrits par l’Église, il est dit à l’article 26 « Résurrection des morts : nous croyons en une résurrection corporelle générale des justes et des injustes… » Vous savez, les prémillénaristes se heurtent à ceci : les morts en Christ ressusciteront d’abord et ensuite ils mettent de nombreuses années (certains d’entre eux disent que ce sera sept ans ; d’autres mettent mille ans) entre cela et le moment où les méchants, ceux qui ne sont pas morts dans le Seigneur, ressusciteront d’entre les morts. Mais il est dit que nous croyons en une résurrection corporelle générale des justes et des injustes. « Au grand jour où le Seigneur lui-même descendra du Ciel pour ressusciter les morts et transformer les vivants, par conséquent cet incorruptible revêtira l’incorruptibilité et ce mortel revêtira l’immortalité comme le corps transfiguré de notre Seigneur Jésus-Christ où les saints glorifiés entreront dans la gloire éternelle. » Nous avons la vision amillénariste du Royaume du Christ et nous ne croyons pas en un autre royaume de gloire, si ce n’est celui des nouveaux cieux et de la nouvelle terre après que cette terre et la mer avec tous ses éléments visibles aient disparu. Par conséquent, nous soutenons que ceux qui cherchent un règne personnel du Christ dans un Royaume littéral sur terre pendant mille ans sont trompés et seront déçus. Nous ne fixons pas de délai par rapport au jour du retour du Seigneur, car il est écrit « pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait » (Matthieu 24.36), donc soyez vous aussi prêts… ».

C’est là l’essentiel. Nous n’avons pas besoin de savoir quand il reviendra ; mais si nous nous rendons compte et croyons de tout notre cœur que nous observons les signes et les preuves que le temps approche, il nous incombe de faire en sorte que notre appel et notre élection soient sûrs, de savoir où nous en sommes. Alors, peu importe l’année où il viendra, le mois ou le jour, ou même l’heure. Car si Jésus est dans notre cœur, quand la trompette sonnera et que nous le verrons, il y aura de la joie et de la gloire dans nos cœurs. « C’est mon Rédempteur, mon ami, celui qui est mort pour que je puisse vivre ! »

« Soyez donc vous aussi prêts, que ce soit pour le message de la mort ou pour son apparition personnelle glorieuse en ce jour. Oui, viens, Seigneur Jésus ! » Ensuite, il y a un certain nombre d’autres écritures citées.

Ainsi, l’Église croit, et nous croyons que le règne de mille ans n’est pas un événement futur. C’est pour cela que d’autres sont appelés « prémillénaristes ». « Pré » voulant dire : nous vivons avant [le millénium]… Et il y a d’énormes variations dans la façon dont les gens croient cela. Certains croient presque qu’il y aura une seconde chance pendant le règne de mille ans. D’autres, voyant que leurs Églises ne sont pas à la hauteur de ce qu’enseigne la Bible, peuvent penser : « Eh bien, ce sera lors du règne de mille ans, quand le lion et le bœuf mangeront de l’herbe ensemble (et ainsi de suite), c’est alors que cette époque glorieuse aura lieu. » La première fois que j’ai entendu une telle suggestion, j’ai tout de suite senti que cela pouvait être une erreur, et que Dieu veut cela [cette perfection] dans l’Église aujourd’hui. Pour ceux d’entre nous qui étaient des lions avant de se convertir, notre vie a changé de façon si radicale que nous pouvons nous coucher avec le bœuf et l’agneau et que nous sommes tous en paix ensemble. Je ne sais pas, si nous passons en revue la congrégation ici (j’ai appris à connaître beaucoup d’entre vous), eh bien je ne sais pas avec certitude lesquels d’entre vous étaient des lions avant de se convertir et lesquels d’entre vous ou des veaux ou des agneaux, mais l’important est que vous avez été convertis et que cela a fait que, même si vous étiez autrefois un lion, vous pouvez dorénavant vous coucher avec le bœuf, le veau, l’agneau, et vous pouvez manger de l’herbe avec eux.

Quels sont vos souvenirs ? Quant à moi, je me souviens que je n’étais pas un jeune homme pieux pendant la majeure partie de ma jeunesse et lorsque j’ai été converti, je n’étais pas préparé à ce que Dieu allait faire dans mon cœur. Les choses auxquelles je m’accrochais avec beaucoup d’obstination sont devenues sans importance pour moi, les choses qui venaient de l’orgueil (etc.) sont devenues sans importance pour moi, parce que j’étais maintenant transformé en agneau.

Ainsi, dans notre confession de foi, il nous dit que nous croyons que les morts ressusciteront, et qu’il y aura des gens qui sont morts dans le Seigneur et d’autres qui ne sont pas morts dans le Seigneur.

Peut-être devrions-nous revenir à Matthieu 24 pour en savoir un peu plus à ce sujet. Je sais qu’il y a des gens qui écoutent ce soir et qui peuvent facilement comprendre chaque défaut dans ce que je présente dans mon discours, alors je vais essayer de garder ma prédication aussi claire que possible. En Matthieu 24, verset 21, il est question de la grande tribulation. « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Même là, cette tribulation faisant partie de la Fin des temps, il est dit qu’il n’y a pas eu de tribulation comme celle-là depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, et qu’il n’y en aura jamais. « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible ». Ce mot « séduire » dans d’autres versions est appelé « tromper », ce qui est un autre mot pour séduire, attirer les hommes. C’est ce qui est dit ici : « Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme ». Personne ne pourra dire « Oh ! le Seigneur est revenu, il est là-bas de l’autre côté d’Oklahoma City » ou « Il est revenu en Pennsylvanie », car ce sera comme l’éclair à l’orient. Cet éclair passera à l’occident et tous les yeux le verront. C’est ce qui est dit au verset 31 : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. » Cela s’applique à nous aujourd’hui. Apprenez maintenant une parabole du figuier : « Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche », car il bourgeonne, les feuilles commencent à venir. « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. » Et mes frères et sœurs, je tiens à souligner cela. Ce n’est plus si loin. Il y a trop de choses qui se mettent en place pour annoncer les derniers jours, et cela amène les vrais croyants à comprendre que ce ne sera pas longtemps avant que Jésus vienne du ciel. De la même façon qu’il est monté, il descendra et nous le verrons et nous serons heureux si notre cœur est à la bonne place et si nous sommes prêts à le rencontrer.

Ainsi, il est proche, même à la porte. « Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Lorsque notre fondement est la Parole de Dieu, le tonnerre spirituel peut gronder et il peut y avoir des éclairs et des rafales de vent de 134 kilomètres à l’heure tout autour de nous ; mais nous savons, nous avons cette assurance dans notre cœur, que nous sommes sur le roc solide et que nous serons en sécurité.

Alors, mes frères, il va se passer des choses effrayantes, mais si nous sommes entièrement en lui, il n’y a pas lieu de s’effrayer, nous pouvons nous admirer et dire « c’est formidable ! »

« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul. Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; Car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; Et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; De deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. » Cette partie où il est question de « l’une sera prise et l’autre laissée », ceux qui ont une vision du futur qui n’est pas compatible avec notre foi, ils l’interprèteraient ainsi : « eh bien, l’enlèvement est arrivé, et l’une était prête à partir… »

Je ne sais pas si vous avez déjà vu une voiture devant vous avec un autocollant sur le pare-chocs qui disait « Attention ! en cas d’enlèvement, cette voiture sera sans conducteur ». Parce qu’ils croient que lorsque l’enlèvement aura lieu, ils seront retirés de cette voiture, même si elle roule sur l’autoroute de Cimarron à une vitesse de 120 ou 130 km/h. Donc, ils nous avertissent de faire attention.

Mais dans la vision amillénariste, ce verset ne fait qu’énoncer la différence entre celui qui est prêt et celui qui ne l’est pas ; ils pourraient travailler côte à côte sur le même lieu de travail. Celui qui est prêt ira avec le Seigneur et celui qui n’est pas prêt ira… Je veux en venir à cela ici dans Matthieu 25, il y a plus d’écritures là. Il est question des vierges folles et des vierges sages et de la façon dont les folles ne s’assuraient pas qu’elles avaient de l’huile dans leurs lampes. Et lorsqu’elles ont entendu le cri « Voici l’époux qui vient ! » et qu’elles ont voulu préparer leurs lampes et rendre leur flamme agréable et joyeuse, elles ont découvert que l’huile avait disparu et elles se sont vite précipitées pour acheter plus d’huile, probablement en désespoir de cause. Pendant qu’elles étaient sorties, l’époux est venu et il a pris avec lui celles qui étaient prêtes. Les vierges insensées se sont écriées : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il leur répondit : Je vous dis en vérité que je ne vous connais point. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. »

OK, maintenant, examinons la Résurrection générale par rapport à la Première et à la Seconde Résurrection (qui pourraient être espacées de 42 mois ou de 7 ans ou de 1000 ans selon la version qui vous a été enseignée). Il est clairement enseigné qu’il y aura une autre résurrection. Ici en Matthieu 25, c’est assez clair, dans les versets 31-33 : « Or, quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. »

C’est ce qu’on appelle parfois le Jugement du Grand Trône Blanc. Mais peu importe le nom que vous lui donniez, c’est le jugement où Jésus vient avec tous les saints anges et où tous vont être rassemblés devant le tribunal du Christ, chacun pour recevoir selon ce pour quoi il a vécu ; et il va voir monter les brebis et les chèvres tous en file. Je ne sais pas de quoi cela aura l’air. J’ai parfois imaginé que nous verrions une longue file de personnes qui avanceraient lentement. Certains, s’approchant et entendant les paroles de Jésus, commencent vraisemblablement à trembler, et pour d’autres, peut-être que leur cœur est calme et qu’ils se disent : « Dieu merci, nous nous sommes préparés pour cela ! »

Toutes les nations ! J’ai entendu un ministre dire une fois que cela inclut tous les pharaons d’Égypte, tous les rois d’Europe qui ont gouverné selon leur bon plaisir, et les Césars, et ce prédicateur ajoutait : « et voici, dans cette file, vient un petit homme nommé Hitler ; il recevra aussi son jugement. » Mais toutes les nations se réuniront avant cela.

Que ceci, frères et sœurs, ne nous effraie pas ; mais soyons émerveillés et déterminons dans notre cœur que nous voulons être prêts ; même si Hitler est juste derrière moi dans cette file au Jugement dernier, nous savons que Dieu va voir mon cœur et qu’il va se prononcer en fonction de cela.

« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » [verset 34]. Tel est le plan de Dieu depuis les jours mêmes de la création, son plan était que ses enfants soient rassemblés là, héritent du Royaume qui leur a été préparé. Il a été préparé pour nous ! (… Je pensais juste à une illustration, mais peut-être que c’est trop terre à terre, alors je vais laisser tomber…) Mais quand Dieu a préparé ce que les cieux avaient de mieux pour nous et que nous sommes devenus distraits et que nous suivons notre orgueil, notre volonté ou notre convoitise de la chair, quoi que ce soit d’autre, notre soif d’argent, notre cupidité… et nous pourrions devenir immensément riches, et nous pourrions même dire « Je suis un de ces Holdemans là-bas, au sud-est de la ville ». Alors Dieu dira : « mais je regarde dans ton cœur, et ce que je vois dans ton cœur ne pourra pas entrer dans mon Royaume ». Cette partie doit nous faire réfléchir : nous ne pouvons rien cacher au Juge.

« Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir ? (c’est un verset intéressant) Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. » (versets 35-40)

Ainsi, lorsque nous faisons le bien envers quelqu’un, c’est parce que notre cœur est touché par sa détresse et donc nous tendons la main, nous l’aidons et faisons ce que nous pouvons. Anciennement, je m’arrêtais lorsque je voyais des voitures en panne le long de la route, je m’arrêtais toujours. Je me disais : « c’est une occasion qui me vient de Dieu ».

Tout récemment, je me suis arrêté et j’ai découvert qu’ils étaient tombés en panne d’essence. Alors j’ai dit : « Eh bien, je vais descendre à Clarks Ferry et je vais prendre de l’essence et je vais revenir et alors vous pourrez y aller en voiture ». J’ai dû acheter un bidon d’essence et tout, et quand je suis revenu, devinez quoi ? Ils étaient partis. Alors, pour moi qui me sentais tellement bien d’avoir fait cette bonne action pour eux, c’est tombé à plat. Ils étaient déjà en route, un autre homme avait probablement de l’essence dans son coffre ou quelque chose comme ça. Mais j’aime bien faire ça. Parfois, ce n’est pas approprié. J’ai déjà pris des auto-stoppeurs quand j’avais ma famille avec moi ; je ne le ferais probablement plus autant à moins d’avoir une vraie révélation du Seigneur. Mais quand j’avais un auto-stoppeur avec moi dans la voiture, j’avais un public captif et je pouvais lui témoigner du Seigneur et de ce que le Seigneur lui réserve. Et parfois, des choses miraculeuses se produisaient… mais je ne veux pas trop digresser et raconter des histoires…

« Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : » écoutez ces mots : ce sont des mots effrayants « Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » il y a une place que je ne vous ai pas préparée, mais vous allez devoir y aller… « Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même. Et ils iront aux peines éternelles ; mais les justes iront à la vie éternelle. » [versets 42-46]

Frères, pouvez-vous… (les sœurs aussi…) pouvez-vous, un instant, imaginer ce sentiment désespéré et sans espoir de ces pauvres âmes ? Peut-être y en aura-t-il qui avaient une forme de piété. Et ils diront : « Eh bien, Dieu sait sûrement que je suis allé chercher de l’essence pour cet homme, mais il n’était plus là », etc. Mais ils entendent ces mots : « Éloignez-vous de moi, maudits, dans le feu éternel, préparé pour le diable et ses anges ».

Ce sont les paroles de notre Seigneur Jésus pour nous aider à comprendre comment nous devons penser et agir, faire et croire. Ainsi, Jésus va revenir. Revenons au chapitre 4 de la première épître aux Thessaloniciens, si vous avez votre Bible près de vous… Au fait, pendant que je cherche cette écriture, je veux remercier tous ceux qui écoutent ou sont assis ici, qui ont utilisé WhatsApp pour m’encourager, en me disant qu’ils prieraient pour moi. Je ressentais très fortement le besoin de ces prières… OK, 1 Thessaloniciens, chapitre 4, versets 13-15 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ».

Je suis un peu confus dans mon sens de l’orientation ici, mais je pense qu’il y a un cimetière quelque part dans ce coin, appelé Cedar Cemetery [le cimetière des cèdres], je crois. Tous ceux qui sont morts dans le Seigneur, se lèveront dans le Seigneur. Nous, qui sommes vivants et qui restons, nous ne précéderons pas ceux qui sont déjà morts. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. » J’ai parfois pensé que j’aimerais trouver un emploi dans l’entretien d’un cimetière afin de pouvoir être sur place quand cela se produira et voir ce puissant miracle se produire. Mais, peu importe si je regarde ou non, les morts en Christ ressusciteront d’abord. « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. » [versets 17-18]

[Ce paragraphe est un ajout postérieur. Le prédicateur a demandé qu’une clarification soit faite ici, se rendant compte qu’il n’avait pas exprimé toute sa pensée.] Quand je pense à ceux qui croient qu’il y aura un enlèvement qui précède de loin la prochaine venue du Seigneur, je me demande combien de fois le Seigneur viendra, selon eux, lorsqu’ils lisent ces versets. J’ai connu des gens qui affirmaient catégoriquement qu’après tel ou tel évènement, l’enlèvement viendrait certainement. Plusieurs fois, j’ai vu ces évènements se passer et il n’y a pas eu de fin du monde (ni d’enlèvement). Dans ces versets, il est question de rejoindre le Seigneur à la fin du monde et d’être avec lui pour toujours. Je ne vois pas de place pour le règne de mille ans ici. C’est clair pour moi. C’est encore plus clair lorsqu’on lit Jean 5.28-29 : « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, Et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation. » Il n’y a pas d’écart entre la récompense de ceux qui auront bien fait et la condamnation de ceux qui auront mal fait. Il est écrit que cela se fera en un temps : « car l’heure vient ». Et il n’y a pas d’allusion à un grand écart de temps entre ces deux événements.

Les versets que j’ai lu [deux paragraphes plus haut] sont des paroles qui donnent à réfléchir, mais aussi des pensées qui nous réconfortent. Pouvez-vous imaginer être réconforté par ces paroles ? Si non, alors approchez-vous de lui et il s’approchera de vous et cette consolation réconfortera vos cœurs. C’est le plan de Dieu. Il va revenir avec tous les saints anges avec lui.

Le jour du jugement dernier : j’en ai déjà parlé un peu. 2 Corinthiens 5.10 et 11. Revoyons cela… Ceci parle encore du Jugement. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi ». Nous devons tous comparaître. Mais il est écrit ici : « sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur », c’est-à-dire la colère de Dieu quand elle s’enflamme. L’essence de Dieu, [selon] ma compréhension des Écritures, est l’amour. Il nous aime. Il a envoyé son Fils unique parce qu’il a tant aimé le monde. Et à ce jour, peu importe le nombre de mauvaises choses que nous avons faites, il désire toujours être réuni avec nous et que nous puissions avoir une relation d’amour avec lui.

Mais, connaissant la terreur du Seigneur, à quel point est-il difficile pour nous, en tant que frères et sœurs, de dire un mot pour le Seigneur ? Je me souviens d’une période de ma vie où je parlais pour le Seigneur parce que je sentais une contrainte qui me poussait. Je me disais : « je dois faire ceci » et je me sentais toujours tendu et je ne pouvais pas parler calmement. Un jour, le Seigneur est venu à moi et m’a dit clairement : « Tu n’as pas besoin d’être tendu si tu témoignes pour moi. Passe simplement par la porte ouverte, et je te donnerai les mots pour parler ». Cela a vraiment rassuré mon cœur, et je vous encourage tous à y croire. Si Dieu vous montre une porte ouverte, pour que vous témoigniez pour lui, connaissant la crainte du Seigneur nous persuadons les hommes. Allez-y et persuadez-les ! Ou [plutôt] faites ce que vous pouvez pour les persuader ! Si vous faites cela avec l’esprit du Christ, vous ne les offenserez pas beaucoup, mais vous serez utilisés par le Seigneur et vous serez récompensés pour cela… (Je vois que l’horloge avance plus vite que moi)…

Je pense que j’ai peut-être déjà lu ceci ici, mais voici une petite carte de visite, assez vieille et presque en lambeaux. Un frère du Michigan me l’a donnée une fois, il était un descendant de Frank Haynes [un frère assez connu], et je pense qu’il y a même quelques-uns de ses descendants ici dans le public.

En tout cas, il distribuait ces cartes. Il cite William Booth de l’Armée du Salut et il dit « Le principal danger du 20e siècle sera une religion sans le Saint-Esprit, le christianisme sans Christ, le pardon sans la repentance, le salut sans la régénération, la politique sans Dieu, (dois-je en dire plus ?) le paradis sans l’enfer… » Il suffit de prêcher, (comme Lyle l’a dit ce matin, ce mot « croyance facile » [croyancefacilisme, littéralement]) que tout le monde va aller au ciel, que Dieu n’enverrait personne en enfer… Et il ne le ferait pas ! C’est nous qui prenons la décision qui finira par nous valoir ces mots « éloignez-vous de moi ».

Alors, frères, sœurs, que le Seigneur ranime votre cœur. Vous savez, nous avons reçu cette lettre l’année dernière venant de certains frères qui plaidaient pour un réveil ? L’essence de la première partie de cette lettre est très correcte. Nous avons besoin d’un réveil ! Les gens doivent être capables de voir l’inspiration du Saint-Esprit dans nos vies pour qu’ils ne se posent pas de questions ou disent : « Oui, c’est un mennonite, mais vous feriez mieux de ne pas essayer de faire affaire avec lui parce que vous allez vous retrouver laissé pour compte… » J’entends parfois ce genre de choses dans l’Est [des États-Unis]. Et les mennonites qui désavantagent les autres, ils disent : « Non ! Je suis honnête. » Mais, comme j’ai dit un jour à un frère : « Eh bien, comment se fait-il alors que tant de gens ne soient pas sûrs que tu le sois ? … »

Eh bien, si nous détectons de telles choses en nous-mêmes et à propos de notre influence dans la région où nous vivons, allons promptement à la porte du ciel pour demander d’être revivifiés afin que les gens puissent sentir, et nous puissions savoir, que la puissance de Dieu habite dans notre cœur et dans notre âme et qu’il nous dirige et nous guide. Que Dieu bénisse chacun.

Inclinons la tête pour prier.

Cher Père céleste, nous te remercions ce soir pour ta Parole, nous te remercions pour l’enseignement qu’elle nous donne, et nous te remercions pour le témoignage de nos ancêtres et la façon dont ils ont cru aussi, cher Père. Aide-nous à croire fermement à ce que tu enseignes dans ta Parole et à ne pas nous demander si nous pouvons trouver un moyen plus facile. Cher Père, bénis tous ceux qui nous écoutent ce soir. S’il y a de ceux qui ont besoin d’un réveil et ne le réalisent pas vraiment, parle-leur. S’il y a de ceux qui ont besoin d’un réveil et qu’ils savent très bien qu’ils en ont besoin, cher Père, aide-les à s’approcher afin que tu puisses être près d’eux aussi. Mais cher Père, comme l’Église vit dans les derniers temps, sois présent parmi nous, guide-nous, inspire-nous, afin que le témoignage que nous laissons soit céleste et ne soit pas un témoignage à double sens. Cher Père, bénis tous ceux qui nous écoutent, bénis-nous tous avec un bon repos ce soir. Au nom de Jésus, Amen.