Canon d’Hippolyte

Voici un article intéressant paru sur le blogue d’un frère dans la foi. C’est un témoignage d’une commune doctrine de non-résistance parmi les vrais croyants depuis les temps de Jésus et de l’Église primitive.

Témoin anabaptiste

L’évêque Hippolyte de Rome, mort martyr en 235, nous a laissé une liste de professions interdites aux chrétiens. Voici quelques extraits de ce livre :

Qu’on fasse un enquête sur les metiers et professions de ceux qu’on amène pour les instruire.

Si quelqu’un est tenacier d’une maison qui entretient des prostituées, qu’il cesse, ou qu’on le renvoie.

Si quelqu’un est sculpteur ou peintre, qu’on lui apprenne à ne pas faire des idoles ; s’il ne veut pas cesser, qu’on le renvoie.

Si quelqu’un est acteur, ou qu’il donne des représentations théâtrales, qu’il cesse, ou qu’on le renvoie.

De même, qu’un conducteur, ou quelqu’un qui prend part aux jeux publics, ou qui y va, cesse, ou qu’on le renvoie.

Qu’un gladiateur, ou quelqu’un qui apprend aux gladiateurs à combattre, ou quelqu’un qui s’occupe de la chasse, ou un officier public qui s’occupe des jeux des gladiateurs, cesse, ou qu’on le renvoie.

Voir l’article original 98 mots de plus

Mission au Burkina Faso

Geswende Bamogo était déjà un vieillard lorsque les travailleurs du Service Chrétien International arrivèrent dans son village pour y creuser un puits en 1977. Le puits s’avéra être sec, mais Papa Bamogo vit quelque chose dans ces hommes qui devint une source d’eau vive dans sa vie. En leur parlant souvent, il apprit autant que possible au sujet de leur foi.
Deux ans plus tard, les volontaires du SCI quittèrent la Haute-Volta, laissant à Papa Bamogo du matériel pour enseigner les histoires de la Bible. Il fit bon usage de ce matériel, enseignant les histoires de la Bible tout en faisant part de ses propres convictions.
Vingt-et-un ans après les départ des volontaires du SCI, Papa Bamogo et quelques autre fidèles prière que Dieu leur renvoie les membres de l’Église de Dieu en Christ, mennonite, afin qu’ils leur enseignent mieux le chemin du salut. Quelques semaines plus tard, des visiteurs vinrent le voir, se demandant si le l’Église devait retourner dans ce pays (maintenant appelé Burkina Faso) ou non. Il ne put contenir sa joie à l’idée que sa prière serait exaucée, et bientôt il y avait de nouveau des missionnaires de cette Église dans son pays.
Le 8 décembre 2001, Geswende Bamogo fut baptisé à Tandaaga. Il y eut cinq autres baptêmes l’année suivante, et l’année d’après, encore six de plus, dont la femme de notre frère âgé. Ces baptêmes étaient le fruit avant tout de l’œuvre de Dieu dans les cœurs, mais résultaient aussi des efforts du vieillard à partager sa foi, plus tard aidé par des missionnaires Nord-Américains.
Geswende Bamogo avait au moins cent-cinq ans lorsqu’il nous quitta en juillet 2005. L’assemblée de Tandaaga reste petite, mais grandit, tant en foi qu’en nombre. En 2012, Souleymane Bamogo devint le premier Burkinabé à être ordonné ministre de l’Église de Dieu en Christ, mennonite.
Il n’y a plus de missionnaires à Tandaaga, cette assemblée est autonome. Il y a des missionnaires de cette Église à trois autres endroits au Burkina Faso, avec quelques membres locaux à chaque endroit.
Le besoin de missionnaires est plus grand aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. Il en faut tout autant ici en Amérique du Nord qu’en Afrique. Cependant, il y a une limite à ce qu’un missionnaire peut accomplir; ce n’est que lorsque les habitants des régions que nous visons deviennent enracinés et fondés dans la foi, et commencent à vivre selon cette foi, qu’ils l’enseignent et la prêchent, que nous pouvons avoir confiance que la foi a été plantée dans ce lieu et qu’elle endurera.

Traduction libre d’un article de Bob Goodnough, voir lien vers son blogue dans la blogoliste.

Théorie, hypothèse ou erreur?

[Cet article est une traduction libre d’un article paru sur le blog anglophone de Bob Goodnough. http://flatlanderfaith.com/2012/11/18/theory-hypothesis-fallacy/
Je conseille d’en lire plus à ce sujet : « The case of faith » de Lee Strobel pour ceux qui lisent l’anglais. Ou encore « Comment penser l’évolution? » en français, de Philippe Johnson.
http://www.messagerchretien.com/produit-2159-comment-penser-levolution%5D

« Les hommes ont mépris pour la religion. Ils en ont haine et peur qu’elle soit vraie. Pour guérir cela il faut commencer par montrer que la religion n’est point contraire à la raison, Vénérable, en donner respect. La rendre ensuite aimable, faire souhaiter aux bons qu’elle soit vraie, et puis montrer qu’elle est vraie. Vénérable parce qu’elle a bien connu l’homme. Aimable parce qu’elle promet le vrai bien. » Blaise Pascal

Pascal écrivit ces paroles au début de l’aire scientifique moderne. [J’espère bientôt écrire un article au sujet de Pascal] Toutes les tentatives de démontrer scientifiquement la fausseté du christianisme effectuées au cours des années qui se sont écoulées depuis ont été motivées par cette même crainte. Car si le christianisme a raison, s’il existe réellement un Dieu qui créa toutes choses selon un plan divin, nous avons un problème. Comment en effet pouvons-nous concilier notre vie égocentrique et son plan pour notre vie?

On a entraîné le public à avoir foi en la science, au point d’accepter sans l’ombre d’un doute toute formulation qui se présente comme scientifique, tout en se moquant de toute affirmation semblant chrétienne ou inspirée de la Bible. Il faut avouer qu’on a dit de telles bêtises au nom du christianisme, que le public a un peu raison d’être sceptique. Il est nécessaire de pratiquer du discernement dans les deux domaines. Cet article traite les affirmations qui se présentent comme des faits scientifiquement prouvés.

Le premier pas du raisonnement scientifique est d’observer un groupe de faits ou de cas (parfois théoriques déjà) et d’imaginer une explication possible qui puisse être vérifiée par des observations ou des expérimentations supplémentaires. Cette explication possible s’appelle une hypothèse. Si après plus d’expériences ou plus d’observations on trouve que l’hypothèse tient debout, elle devient une théorie. Si l’on parvient à prouver que la théorie reste vraie dans toutes les circonstances possibles, elle devient un fait prouvé scientifiquement.
Malheureusement, le public tient tant à mettre sa foi dans la science qu’il ne fait aucune distinction entre une théorie, une hypothèse, un faux raisonnement et un fait.

La théorie du « Big Bang » ne peut jamais être prouvée scientifiquement, simplement parce qu’il n’y avait pas de témoins dont nous ayons connaissance au moment où l’univers éclata pour commencer son existence. Généralement on l’accepte comme une explication valable des faits que nous observons aujourd’hui. Cette théorie en soit est globalement en accord avec le premier verset de la Bible : (Genèse 1.1). Cependant, les périodes généralement associées à la théorie du « Big Bang » ne sont qu’hypothétiques. Les estimations des durées de ces périodes varient beaucoup, n’ayant que très peu d’indices et aucune évidence pouvant les vérifier.

Après toutes ces années, l’évolution reste une simple hypothèse; séduisante certes, mais aucunement prouvée (je veux dire par là la macro-évolution, puisque la micro-évolution se passe pratiquement devant nos yeux). On pourrait même appeler cela des vœux pieux. Il n’y a jamais eu la moindre preuve qu’une espèce a évolué au point de devenir une espèce différente. Il n’est pas difficile de comprendre qu’un Chihuahua et Terre-Neuve sont tous deux des chiens et qu’ils ont probablement un ancêtre commun. Mais de là à croire qu’un chien puisse devenir une vache ou toute autre créature. Il est inconcevable qu’un poisson puisse devenir un animal terrestre à coup des petites mutations progressives qui sont essentielles à l’évolution. Un poisson à jambes serait asphyxié une fois hors de l’eau. Un poisson doté de poumons se noierait dans l’eau.

L’ADN situé dans chaque cellule du corps contient plus d’information que l’Encyclopédie Universalis. Comment se fait-il que personne ne croie que l’Encyclopédie Universalis puisse résulter d’une série d’événements a priori sans liens et aléatoires, alors que tant de personnes intelligentes croient que l’ADN s’est développé de cette manière? Peut-être que ces gens craignent les conséquences de l’aveu qu’il y aurait eu une force intelligente à l’œuvre lors de la création de l’univers et de ses habitants.

Au cours des dernières décennies, bon nombre de scientifiques hautement qualifiés ont analysé objectivement les informations fournies par la science. La majorité se sont sentis contraints d’avouer qu’il doit y avoir un créateur. Ces savants, connus aujourd’hui sous l’appellation « Mouvement pour le dessein intelligent », ne sont pas partis sur la base de préjudices religieux en cherchant d’adapter les faits à leur conception du monde. Ils n’ont fait qu’émettre la seule conclusion qui semble répondre aux preuves accumulées.

Leurs adversaires sont de ceux qui sont si inconditionnellement engagés auprès des hypothèses matérialistes qu’ils se sentent forcés de tordre la vérité et de sélectionner les faits qu’ils retiennent pour permettre à leur système de croyance préétabli. Une telle attitude ne mérite pas l’étiquette « scientifique ». C’est en réalité une religion humaniste fondée sur la suprématie de l’homme plutôt que sur la science, comme ils le prétendent. Malheureusement, le système d’éducation publique est construit sur et infiltré par cette religion à tous les niveaux.

Clairement, la vérité ne contredit jamais la vérité. La Bible et la science ne sont pas opposées. Il n’existe pas non plus de vérités parallèles de sorte que nous puissions accepter des explications matérialistes de nos origines tout en souscrivant aux explications bibliques de notre destinée.

Le témoignage de la science démontre que tout ce qui existe est d’un tel niveau de complexité qu’on ne peut l’expliquer que par l’action d’un Créateur d’une intelligence bien supérieure à la nôtre. La Bible me donne son identité. Lorsque nous reconnaissons l’existence d’un Créateur Intelligent il suit que nous comprendrons qu’il doit avoir un plan qui nous inclut. La Bible me dit quel est ce plan…

écrit par Bob Goodnough

De l’Église catholique et autres Églises de l’antéchrist

Voici quelques lignes, notez qu’il ne s’agit que d’une seule phrase (c’est lourd hein?), écrites par Menno Simons, pasteur anabaptiste au XVIe siècle. Il était auparavant prêtre dans l’Église catholique, mais voyant l’erreur de celle-ci, et convaincu qu’il ne pourrait pas la réformer, il se joignit aux anabaptistes, qui plus tard furent appelés par son nom : mennonites. Il s’attaque ici aux grands maux de l’Église catholique, qui était souvent décrite comme l’Église de l’Antéchrist par les anabaptistes de cette époque.

« Là où le baptême est pratiqué sans l’ordre et la Parole du Christ, comme il est de coutume chez ceux qui non seulement baptisent sans la foi, mais aussi sans raison et sans conscience; là où le pouvoir et la représentation du baptême, à savoir, la mort au péché, la vie nouvelle, la circoncision du cœur, etc., sont non seulement ignorés, mais aussi méprisés par ceux de l’âge mûr; et où le pain et le vin sont distribués à l’avare, à l’arrogant et à l’impénitent; où le salut est recherché dans de simples principes, des mots et des cérémonies, et où la vie est dirigée contrairement à l’amour parfait, c’est là l’Église de l’antéchrist. »
(Complete works of Menno Simons, cité sur le blog de Bob Goodnough, flatlanderfaith.wordpress.com)

« Petits enfants, c’est ici la dernière heure; et comme vous avez entendu dire que l’antéchrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antéchrists; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres.
Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. » (1 Jean 2.18-22)