Nouvelle naissance au Togo (partie II)

[Voici le début du récit d’un Togolais, racontant d’abord comment il a rencontré Dieu, puis éventuellement comment il a cherché une Église qui enseigne et pratique réellement tous les préceptes bibliques. Son témoignage, paru récemment en anglais dans une revue missionnaire de l’Église de Dieu en Christ, m’a semblé assez remarquable pour être partagé sur mon site. L’histoire est assez longue, donc je la publierai en plusieurs articles séparés.pour lire la partie I, cliquez sur ce lien. Bonne lecture!]

1985 …

J’ai commencé à aller à une Église qui avait des cultes très actifs et bruyants. Après y avoir été trois fois, je me suis aperçu de beaucoup de querelles et de divisions parmi les membres, donc j’ai cessé de fréquenter cette assemblée.
Je suis ensuite allé à une Église qui pratiquait le baptême des adultes par immersion à Atakpamé, et après trois mois, j’ai reçu le baptême. J’étais d’accord avec leurs enseignements. Peu de temps après, j’ai eu besoin de revenir à la maison pour soigner ma mère malade. En quittant Atakpamé pour rentrer à la maison, une joie exceptionnellement parfaite s’est installée dans mon cœur. Je n’ai pas compris pourquoi j’étais si heureux, mais j’ai commencé à me rendre compte que Dieu me guidait vers mon village. En arrivant à la maison de ma mère, j’ai trouvé qu’elle se portait mieux. Elle me donnait un peu d’eau à boire lorsqu’une voix me dit de sortir de la maison. Je suis entré dans une autre maison où cinq hommes étaient réunis pour l’étude biblique du mercredi soir. Comme je courbais ma tête pour prier, j’ai entendu une voix me disant: «Ce sont mes brebis qui n’ont pas de berger. » Je lui ai répondu: « Seigneur, aussi longtemps que je puis être avec eux je vais prendre soin d’eux pour toi. » Après les avoir salués, j’ai demandé ce qu’ils faisaient ici. Ils m’ont répondu qu’ils étaient à la fin d’un culte. Ils m’ont aussi dit qu’ils appartenaient à la même Église que celle que j’avais récemment rejoint à Atakpamé. Je leur ai dit comment j’avais répondu à l’appel de Dieu dans ma vie et que maintenant j’étais un chrétien dans cette même Église. Ils étaient remplis de joie en l’entendant. Je suis retourné auprès de ma mère, planifiant de retourner à Atakpamé après trois mois. Mais un problème est survenu dans le groupe avec lequel je m’assemblais, à l’époque où je voulais quitter Akpade. Je sentais que je devais attendre que le problème soit éclairci. J’ai planifié de quitter mon village une seconde fois, mais la porte n’était pas toujours pas ouverte.

Pour la troisième fois que j’ai fait des plans d’aller à Atakpamé. Après avoir recueilli mon salaire pour un contrat, je me promenais près du manguier quand mon cœur a commencé à battre très fort. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais comme je me tenais là, debout, immobile, me demandant : « Pourquoi? », une voix m’a demandé, « Sais-tu que tu te bats contre le Saint-Esprit? » J’ai répondu: « Qui suis-je pour lutter contre le Saint-Esprit? » La voix dit: «Tu as l’intention de retourner à Atakpamé. » Immédiatement, je me suis rappelé que Dieu m’avait donné la charge de ses brebis. Les larmes me vinrent aux yeux et j’ai dit : « Je vais rester jusqu’à ce que tu me dises que je peux m’en aller. » Après avoir décidé que je ne retournerais pas à mon ancien emploi de photographe, je suis allé chercher toutes mes affaires pour les ramener chez moi.

1988 …

J’ai suivi des cours de théologie de l’Église à Ntivou. Plus tard, je suis devenu le chef de tous les sept pasteurs de cette Église dans la région. Après quelques années d’études, j’ai été troublé de constater que les pasteurs ne pratiquaient pas la vérité telle qu’ils la prêchaient. Certaines de ces choses incluaient les bijoux et les femmes portant des vêtements d’hommes. J’ai exprimé l’avis de mon cœur à ce sujet en leur disant que c’était nécessaire de suivre tous les enseignements de la Bible, mais j’ai trouvé qu’ils mélangeaient le monde avec la Bible, ce qui ne peut pas fonctionner. Les pasteurs n’étaient pas d’accord avec moi. Je me suis souvenu de ma précédente quête pour la vérité et de cette réponse que la vérité se trouve dans la Bible. Le Saint-Esprit m’a parlé et je lui ai demandé :
« Où est la véritable Église? » Ne trouvant aucune réponse, j’ai continué là où j’étais.

À suivre…

(pour lire la partie III du récit, suivez ce lien)

Nouvelle naissance au Togo (partie I)

[Voici le début du récit d’un Togolais, racontant d’abord comment il a rencontré Dieu, puis éventuellement comment il a cherché une Église qui enseigne et pratique réellement tous les préceptes bibliques. Son témoignage, paru récemment en anglais dans une revue missionnaire de l’Église de Dieu en Christ, m’a semblé assez remarquable pour être partagé sur mon site. L’histoire est assez longue, donc je la publierai en plusieurs articles séparés. Bonne lecture!]

Ma nouvelle naissance et comment Dieu m’a conduit à l’Église de Dieu en Christ, mennonite.

Frère Yovo Abalo

1984 …
Au cours des vacances scolaires d’Akpade, j’étais allé rendre visite à un ami du village qui s’était installé à Atakpamé. Un mercredi après-midi, tout en marchant, nous nous sommes approchés de l’église de mon ami.
Il m’a dit qu’ils avaient une réunion de prière et que nous devrions y aller. Je lui ai dit alors que j’avais l’intention d’être un chrétien un jour, mais pas dans l’Église qui baptise des nourrissons et adore les saints. À une époque, j’habitais chez quelqu’un qui allait à ce genre d’Église à Atakpamé; lorsque le culte était terminé, les gens continuaient dans leurs pratiques païennes et idolâtres. Je me suis rendu compte que leur raison d’aller à l’église n’était pas pour changer leur cœur, mais pour être enterré dans un cimetière. Je ne voulais pas mélanger le christianisme et l’idolâtrie. Mon ami m’a dit que leur Église, qui se ressemblait le septième jour, était différente de l’Église dont je parlais et qu’ils pratiquaient les commandements de Dieu. Il n’acceptait pas que je refuse d’entrer et me persuada finalement de venir me rendre compte moi-même de leurs pratiques.
En entrant dans l’église, j’ai remarqué qu’on chantait sans instrument de musique, même pas un tambour! Presque immédiatement, j’ai ressenti un grave mal de tête, ce qui m’a troublé.
Ce soir-là, les fidèles ont prié à propos de beaucoup de choses, mais mon cœur n’était pas à l’église en raison de la douleur causée par mon mal de tête; je voulais partir. Le culte, qui dura environ une heure, me semblait s’éterniser. Je me suis demandé, « pourquoi dois-je avoir ce mal de tête maintenant, quand je viens au temple de mon Créateur? Est-ce que tous les autres ont aussi des maux de tête? » Je ne pouvais pas répondre à ces questions. À la fin du service, le pasteur m’a donné un Nouveau Testament.
L’amour que j’ai observé et ressenti parmi les membres et envers moi était très précieux pour moi. Quand je suis rentré chez moi, j’ai lu le Nouveau Testament. Le mal de tête a continué et j’ai arrêté de lire pour la soirée. Puis vint le temps où je voulais aller dormir.
Beaucoup de questions traversaient mon esprit. Je savais que Dieu m’avait créé, mais alors pourquoi ce mal de tête avait-il commencé dès que j’étais allé à l’église. J’ai dit, «puisse mon mal de tête se dissiper ». Après avoir dormi pendant un moment, je me suis réveillé sans mal de tête. Dans la nuit, j’ai lu un peu dans le Nouveau Testament de la Bible. J’ai lu comment Jésus a commencé son ministère de prédication et de guérison. Quand j’ai lu comment il prêchait et guérissait avec autorité, ça m’a donné une grande joie. Quand j’ai lu comment ils l’ont persécuté, j’ai été troublé. Enfin, j’ai lu comment il chassa les mauvais esprits. J’ai dit, « Il peut me guérir de cette même façon et rejettera tous les mauvais esprits dans ma vie. » J’avais une maladie spirituelle; je me mettais parfois très en colère. Quand j’étais à l’école, j’avais lu beaucoup de livres sur la colère afin de trouver une solution, mais je n’en avais trouvé aucune. J’ai dit « Que Jésus me guérisse comme il guérissait tous ceux qui venaient à lui. Puisse-t-il chasser les mauvais esprits dans ma vie comme je lis qu’il l’a fait dans la Bible. » J’ai trouvé qu’en lisant la Bible et en parlant de cette manière, je ressentais un vrai bonheur et que cela m’attirait très proche de la Parole de Dieu. Je crois que c’est à ce moment-là que je suis né de nouveau; d’autres ont également témoigné du changement dans ma vie.

En continuant d’aller à l’église de mon ami, j’ai finalement décidé de devenir membre de celle-ci. J’ai demandé plus de livres d’étude et enfin je me suis inscrit à un programme d’étude par correspondance de cette Église. À travers ces études, on m’a appris que ni Jésus ni ses apôtres n’avaient jamais transgressé le jour du sabbat et que ceux qui le transgressent iront en enfer. Mais en lisant le Nouveau Testament, j’ai lu dans l’Évangile de Jean que c’était parce que Jésus avait transgressé le sabbat que les Juifs voulaient le tuer. J’ai aussi lu que Jésus avait guéri un homme le jour du sabbat, puis lui avait dit de porter son lit et de marcher. C’était aussi contraire à la loi des Juifs. J’ai commencé à remettre en question l’enseignement qui préconisait tant d’honorer le septième jour. Un dimanche, j’ai vu beaucoup de gens qui rentraient chez eux de l’église et je me suis demandé
« Est-ce que tous ces gens sont perdus parce qu’ils n’adorent pas le jour du sabbat? Une voix en moi me dit : « Non ». Encore une fois j’ai demandé, «Où est la vérité? » La voix m’a répondu:« Dans la Bible. » J’ai décidé de continuer à lire la Bible pour trouver et suivre la vérité. Quand je suis arrivé chez moi, j’ai dit à mon ami que je n’irais plus à son église parce qu’ils n’enseignaient pas la vérité concernant le jour du sabbat. Plus tard, d’autres membres de l’église m’ont demandé où j’avais lu dans la Bible que ce n’est pas obligatoire d’observer le sabbat. Ils me lisaient des Écritures de l’Ancien Testament. Je leur ai dit que j’avais seulement lu le Nouveau Testament que le pasteur m’avait donné, et j’y avais trouvé que les Juifs haïssaient Jésus parce qu’il n’avait pas respecté le jour du sabbat. Paul a également enseigné au sujet du sabbat. Ils ont acquiescé lorsque je leur ai dit que la vérité est dans la Bible. Je leur ai dit que je voulais juste suivre la vérité, pas une Église. Ils m’ont répliqué de ne pas arrêter de venir. Cette semaine-là, quelqu’un m’a donné un livre qui parlait d’une Église qui pratiquait le baptême par immersion des adultes. Je lui ai raconté mon expérience et mes déceptions dans les faux enseignements de mon ancienne Église et de ma décision de simplement rester à la maison, afin de ne plus être à nouveau déçu.
Il m’a dit que leur Église enseignait seulement la Bible et que si j’arrêtais d’aller à l’église pour y entendre la parole de Dieu, je deviendrais faible et le diable se saisirait de moi. Il m’a dit que si je ne voulais pas aller avec lui à son Église que je devrais certainement choisir une autre Église, mais surtout pas rester à la maison.

À suivre …

(partie II)

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Mission au Burkina Faso

Geswende Bamogo était déjà un vieillard lorsque les travailleurs du Service Chrétien International arrivèrent dans son village pour y creuser un puits en 1977. Le puits s’avéra être sec, mais Papa Bamogo vit quelque chose dans ces hommes qui devint une source d’eau vive dans sa vie. En leur parlant souvent, il apprit autant que possible au sujet de leur foi.
Deux ans plus tard, les volontaires du SCI quittèrent la Haute-Volta, laissant à Papa Bamogo du matériel pour enseigner les histoires de la Bible. Il fit bon usage de ce matériel, enseignant les histoires de la Bible tout en faisant part de ses propres convictions.
Vingt-et-un ans après les départ des volontaires du SCI, Papa Bamogo et quelques autre fidèles prière que Dieu leur renvoie les membres de l’Église de Dieu en Christ, mennonite, afin qu’ils leur enseignent mieux le chemin du salut. Quelques semaines plus tard, des visiteurs vinrent le voir, se demandant si le l’Église devait retourner dans ce pays (maintenant appelé Burkina Faso) ou non. Il ne put contenir sa joie à l’idée que sa prière serait exaucée, et bientôt il y avait de nouveau des missionnaires de cette Église dans son pays.
Le 8 décembre 2001, Geswende Bamogo fut baptisé à Tandaaga. Il y eut cinq autres baptêmes l’année suivante, et l’année d’après, encore six de plus, dont la femme de notre frère âgé. Ces baptêmes étaient le fruit avant tout de l’œuvre de Dieu dans les cœurs, mais résultaient aussi des efforts du vieillard à partager sa foi, plus tard aidé par des missionnaires Nord-Américains.
Geswende Bamogo avait au moins cent-cinq ans lorsqu’il nous quitta en juillet 2005. L’assemblée de Tandaaga reste petite, mais grandit, tant en foi qu’en nombre. En 2012, Souleymane Bamogo devint le premier Burkinabé à être ordonné ministre de l’Église de Dieu en Christ, mennonite.
Il n’y a plus de missionnaires à Tandaaga, cette assemblée est autonome. Il y a des missionnaires de cette Église à trois autres endroits au Burkina Faso, avec quelques membres locaux à chaque endroit.
Le besoin de missionnaires est plus grand aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. Il en faut tout autant ici en Amérique du Nord qu’en Afrique. Cependant, il y a une limite à ce qu’un missionnaire peut accomplir; ce n’est que lorsque les habitants des régions que nous visons deviennent enracinés et fondés dans la foi, et commencent à vivre selon cette foi, qu’ils l’enseignent et la prêchent, que nous pouvons avoir confiance que la foi a été plantée dans ce lieu et qu’elle endurera.

Traduction libre d’un article de Bob Goodnough, voir lien vers son blogue dans la blogoliste.

Merci chers lecteurs!

Je tiens à remercier les lecteurs de ce site!

Pour ceux d’entre vous qui êtes un peu curieux de géographie, comme moi, je vous laisse voir un peu dans les statistiques de ce site.

Le nombre de pages vues s’élève à 800-1000 pages vues par mois, en moyenne. Soit environ 30 pages vues par jour. Depuis des années, il n’y a pas eu un jour où il n’y avait pas de lecteurs. L’Évangile continue de toucher de plus en plus de vies.

stats 2021

Les lecteurs proviennent à ce jour de presque tous les pays du monde, mais la majorité des lecteurs viennent des pays suivants (dans l’ordre): France, États-Unis, Canada, Côte d’Ivoire, Cameroun, Belgique, Suisse, Haïti, Togo, Bénin, RD Congo, Gabon (tous plus de 500 lectures). Ce site a reçu un intérêt prononcé à partir de ces pays.

Je n’ai pas une très grande audience jusqu’à présent, et là n’est pas mon but. Je n’écris pas assez souvent pour qu’il vaille vraiment la peine de s’abonner.

Mon but, comme je l’ai mentionné sur la page d’accueil, est d’informer au sujet de la vie chrétienne aujourd’hui, de démontrer comment la Bible s’applique dans ma vie en m’apportant du bonheur mais aussi de satisfaire la curiosité de ceux qui se posent des question au sujet de l’anabaptisme, du mennonitisme, et plus précisément au sujet de l’Église de Dieu en Christ, mennonite.

J’ai aussi plusieurs pages maintenant à l’intention des membres de l’Église, pour les informer au sujet des avancées dans le domaine de la traduction de documentation évangélique et doctrinale, et pour échanger au sujet des besoins et des avancées dans les différentes missions.

J’invite aussi tous ceux qui s’y intéresse à commander des traités et des livres chrétiens par mon intermédiaire. Je travaille pour la SEBT, et vos commandes qui nous parviennent à travers mon site sont traités rapidement.

Je répète que mon but est de satisfaire votre curiosité, pour ceux d’entre vous qui cherchez des informations en français au sujet de l’Église à laquelle j’appartiens, et de piquer la curiosité des autres lecteurs accidentels.

Je suis reconnaissant que tant de gens de différentes nationalités s’intéressent à mon blog. Merci à vous, et merci à Dieu qui m’a donné la grâce de faire cette petite œuvre pour lui!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Église_de_Dieu_en_Christ,_mennonite

Le chemin de l’unité chrétienne

Aujourd’hui les croyants sont troublés, peut-être dirait-on même contrariés, par les divisions entre chrétiens. Il est certain que Dieu n’a jamais voulu qu’il y ait ce genre schismes et de divisions (« Afin qu’il n’y ait point de division dans le corps » I Corinthiens 12.25). Pourtant, les schismes ont fait partie de l’histoire chrétienne depuis ses débuts.

L’étude de tous ces schismes, de leur histoire, de leurs circonstances et de leurs conséquences peut être tout-à-fait fascinante, peut-être même salutaire si elle nous permet d’éviter ces schismes aujourd’hui. Mais si nous cherchons simplement à trouver un bouc émissaire . . . eh bien, c’est chercher le problème, pas la solution. Il faudra autre chose pour surmonter nos sentiments et nous empêcher de perdre la vision de la beauté de l’unité de l’Église.

Voici quelques conseils de la Parole de Dieu pour nous montrer ce qu’il nous faut pour trouver ou garder une véritable unité chrétienne.

Tous les membres de l’Église doivent être nés de nouveau, chrétiens dirigés par l’Esprit Saint.

• Si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3.5).
• Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui (Romains 8.9).

Baptiser des nourrissons ne créera pas un corps de croyants. Certains se convertiront peut-être plus tard dans la vie, mais nombreux sont ceux qui ne le feront pas. L’évangélisation des enfants n’est pas la solution non plus. Enseigner aux enfants innocents à prier pour le salut avant que Dieu ne les appelle les conduit à la confusion, surtout lorsque Dieu les appelle quelques années plus tard. Ce n’est pas non plus en récitant la prière du pécheur qu’ils seront convertis, à moins que cela ne devienne beaucoup plus profond qu’une simple litanie.

Tous les membres de l’Église doivent se tourner vers la Parole de Dieu comme la source de la vérité

• Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi (Jean 5.39).
• À la loi et au témoignage! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui! (Ésaïe 8.20).
• Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière (2 Pierre 1.20).
• Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris (Deutéronome 4.2).
• Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre (Apocalypse 22.18-19).

Une des principales tendances humaines est de penser que nous avons besoin de bien comprendre les objectifs et les plans de Dieu. Cela a conduit à l’émergence de courants de pensée contradictoires du point de vue doctrinal, qui peuvent être intellectuellement satisfaisants, mais qui sont en conflit les uns avec les autres et avec la Parole de Dieu. Il est normal de trouver des divergences au niveau de l’application et de l’enseignement de la Parole d’un endroit à l’autre ou d’une époque à l’autre, mais il ne faut jamais accorder de place aux doctrines humaines.

Tous les membres doivent reconnaître que Christ est à la tête de l’Église

• Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses (Colossiens 1.18).
• Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre… Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église (Éphésiens 1.10 et 22).

Afin que les corps des croyants vive et fonctionne correctement, des hommes et des femmes doivent être placés dans des postes de responsabilité. Mais il n’existe aucune disposition dans la Parole de Dieu qui permette à un dirigeant d’exercer la domination sur les autres croyants. (1 Pierre 5.3)

Il doit y avoir un véritable amour fraternel entre tous les membres

• Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur (1 Pierre 1.22).
• Vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns les autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même (Colossiens 3.13).
• Jésus [parlant de pardonner un frère] lui répondit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois (Matthieu 18.22).
• C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres (Jean 13.35).

La pureté de l’Église doit être maintenue

• Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté (Galates 6.1).
• Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul: s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le à l’Église; et s’il ne daigne pas écouter l’Église, regarde-le comme un païen et un péager (Matthieu 18.15-17).
• Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les (Éphésiens 5.11).
• Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix (Éphésiens 4.3).

Quand elles respectent les enseignements de la Parole et la direction du Saint-Esprit, les actions menées dans le dessein de maintenir la pureté de l’Église inspireront confiance à la fraternité. C’est lorsque les querelles et le péché sont tolérés dans un corps de croyants que la suspicion et la méfiance surviennent.

Ce texte est une traduction libre d’un article paru sur le blog de Bob Goodnough (flatlanderfaith.com)

Je pars en voyage…

Bonsoir tout le monde!

Bon je vous laisse un petit message pour que vous ne vous impatientiez pas. Je sais que mon blog est loin d’être complet, j’aimerais ajouter beaucoup d’articles mais le temps me manque. Bon et avec ça, demain je prends le train pour le Manipour, un État du nord-est de l’Inde sur la frontière birmane. Pays peuplé d’ex-chasseurs de têtes Nagas. Je vais y visiter les deux petites assemblées naissantes, fruit d’un appel lancé il y a environ trois ans par un Naga qui avait lu l’un de nos traités évangéliques, ramassé au bord de la route au Kerala, dans le sud de l’Inde. Depuis, deux familles missionnaires sont allés évangéliser dans la région. Il y a eu plusieurs baptêmes en 2013 et un ce printemps. Beaucoup des jeunes étudiants s’intéresse à la foi anabaptiste-mennonite, ce qui est rarement le cas dans d’autres régions du monde. La majorité des Nagas sont de confession baptiste (nominale) mais ne mettent pas tous leur foi en pratique et y mêlent de nombreuses superstitions.

C’est aussi une région très pauvre de l’Inde, je ne prendrai même pas la peine d’emmener mon ordinateur, comme je n’y vais que pour 10 jours environ. Il y a peu d’électricité, et le service internet est de mauvaise qualité. D’ailleurs je sens que je vais tellement m’amuser et passer mon temps à apprendre la culture et la cuisine locale (mais il y aura aussi des discussions plus sérieuses), que je n’aurai pas de temps pour m’adonner à la lecture et l’écriture.

J’aurais plus de détails à ajouter, mais je sens que cela n’intéresserait personne. J’aurai peut-être quelques anecdotes à raconter à mon retour.

 

Je prie pour vous…

A+

Le plan de Dieu pour la famille

Voici la citation de la suite de l’article de Nancy Decorvet, paru dans Christianisme aujourd’hui, dont j’ai cité la première partie de l’article sous le titre « la famille unie dans la prière sera unie pour la vie ». Je suis globalement d’accord avec cet article, bien qu’il ne soit pas à 100% représentatif du concept anabaptiste du mariage. La conviction anabaptiste au sujet du divorce est résumée en Matthieu 5.32. « Mais moi je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, la fait devenir adultère; et que quiconque se mariera à la femme répudiée, commettra un adultère ». Le mariage est sacré et est symbolique de la relation entre Jésus et son Église; Dieu nous pourvoira la force de surmonter les défis de notre vie conjugale, car sa volonté est que nul couple ne se sépare. Je signale ici aussi que je ne suis pas marié, n’ayant que 20 ans.

6. Où est passée la loi de Dieu?
Beaucoup se croient au-dessus des lois de Dieu sur la famille en réinterprétant d’une manière psychologisante et symbolique les grandes vérités bibliques. Récemment, à propos de drames qui ont défrayé la chronique, les journaux ont remarqué que ce sont les psychiatres plus que les juges qui ont un avis prédominant. N’en est-il pas de même dans l’Église face à une théologie du couple et de la famille? La démythologisation de la Bible a fait des ravages dans la construction du tissu familial.
Certains psychanalystes à la mode d’autorité que John Stott, qui donnait cette définition du mariage selon la Bible : «Le mariage est une alliance exclusive entre un homme et une femme, instituée et scellée par Dieu, précédée d’une séparation publique d’avec les parents, consommée dans la relation sexuelle, s’épanouissant dans une vie commune et permanente de soutien mutuel et couronnée normalement par le don d’enfants.»

7. L’idolâtrie du moi
Les couples, y compris chrétiens, vivent dans l’idolâtrie du moi, où les enfants sont sacrifiés sur l’autel du bien-être et du narcissisme. En 2000, le sociologue François de Singly se demandait «comment vivre l’individualisme à deux». Quatorze ans plus tard, la question est : «Comment vivre l’individualisme dans la famille à deux, trois ou cinq, voire à 3000 via les réseaux sociaux?». Là encore, ce sont les enfants et les ados qui sont sacrifiés sur l’autel des tablettes, internet et smartphones, prisonniers d’une dépendance déshumanisante.

8. Est-ce le bon?
J’espère bien que l’attirance du sexe opposé a été apprivoisée avant le mariage, dans un cadre sain et chaste, avec confidences à certains membres de la famille élargie. Aujourd’hui, la question qui se pose est celle qui me fut adressée il y a peu de temps : «Comment avez-vous su que c’était le bon?». Rester avec «le bon», c’est bien sûr prendre des risques et être capable d’engagement à long terme. Mon mari répète souvent : «En disant oui à Nancy, j’ai dit non à toutes les autres femmes.»

9. L’impossibilité du pardon?
À ceux qui ont été infidèles, la grâce doit être proclamée. Mais ce n’est pas «une grâce à bon marché», comme dit Bonhoeffer : elle implique une vraie repentance. Il y a la Croix pour tout infidèle qui confesse son péché, que l’adultère soit réel ou virtuel. Certes, les couples en difficulté viennent souvent demander l’aide très tard. Mais avec le Christ, il n’est jamais trop tard.

10. Le divorce, une porte de sortie?
Le divorce, inévitable dans certains cas, est déjà souvent subtilement inclus comme une éventuelle porte de sortie dans un mariage qui est devenu, dans un coin de la tête des conjoints, un contrat à durée limitée. Le divorce est devenu plus facile, la loi s’est tellement adaptée à l’état de la société qu’il est devenu un «démariage», pour reprendre l’expression de la sociologue Irène Théry. Oui, je m’inscris en faux, en tant que médiatrice familiale, contre l’illusion du succès du divorce à l’amiable. Le pourcentage des divorces «réussis» est presque inexistant, tant la haine s’installe dès qu’on touche aux sujets de l’argent, de la répartition des biens, de la pension alimentaire, de l’éducation des enfants, des déménagements ou des remariages. Le divorce est presque toujours un drame, y compris pour les enfants, qui sont de plus en plus impliqués dans la procédure, et donc les premières victimes.
À chacun de nos couples, voici ce que dit Dieu : «Moi, l’Éternel, j’ai appelé votre couple en toute justice et je vous tiendrai fermement par la main. Je vous garderai et je vous établirai.» (Es. 42.5-6)
(Christianisme aujourd’hui, 27/02/14)

Votons pour Jésus (Partie II)

(Suite du premier article sur ce sujet)

Les Juifs attendaient un messie qui rétablirait le royaume d’Israël. Jésus les déçut grandement en prêchant la soumission aux pouvoirs établis. Depuis, il est devenu clair que Dieu ne planifie pas de créer un royaume temporel pour son peuple, mais que son peuple doit aller dans tous les royaumes de la terre pour y annoncer la rémission des péchés. Dieu n’a donc pas de peuple sur terre. Les Allemands portaient un ceinturon qui déclarait que Dieu était avec eux (Gott mit uns). Mais ils perdirent les Guerres mondiales! Dieu était-il donc mort? Ou avait-il prit le parti des Français et des Américains, qui eux aussi priaient le même Dieu?
La manière de gouverner de notre Dieu est un vrai mystère, mais ce que nous savons, c’est qu’il a toujours le derniers, qu’il peut renverser des puissances, qu’il peut permettre à un peuple « chrétien » de perdre une guerre qui semblait juste (comme au Vietnam), et qu’au travers des bouleversements des nombreux conflits de ce monde, il peut toucher d’autres âmes perdues.

Bon, là je verse un peu dans le chapitre de la non-résistance, j’en parlerai plus prochainement.
Pour l’instant, je veux parler de la politique et de la séparation de l’Église et de l’État.
Les Écritures enseignent que l’autorité du gouvernement séculier est établie par Dieu. Toutefois, il devrait y avoir une séparation complète entre l’Église et l’État. Bien qu’étant «étrangers et voyageurs sur la terre» (Hébreux 11.13), nous devrions être soumis aux autorités supérieures (Romains 13.1). «Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes» (I Pierre 2.13). Néanmoins, la première allégeance des chrétiens est envers Dieu. Jean 18.36; Actes 5.29; Romains 13.1-5. »
(Principes de foi de l’Église de Dieu en Christ, p.50)
« Toute occupation, vocation, activité ou fonction qui viole le principe de non-résistance doit être évitée par les chrétiens. Cela inclut occuper un poste politique, voter, travailler comme agent de la paix, mais aussi le travail de gardien de prison, celui de signer des actes d’accusation, servir dans les forces armées, faire office de juré ou signer des pétitions à caractère politique.
Les enseignements de Jésus sont clairs en ce qui concerne la politique. Il a appelé ses disciples et leur a dit : «Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur» (Matthieu 20.25-26). Il serait hypocrite, par conséquent, de participer à l’élection d’une personne à un poste qu’on ne pourrait, en bonne conscience, occuper soi-même »
(Principes de foi, p.51)
« Les chrétiens doivent prier pour leurs dirigeants et tous ceux qui sont élevés en dignité. «J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité» (I Timothée 2.1-2).
Les chrétiens devraient s’abstenir de critiquer les autorités terrestres. Il n’appartient pas à un chrétien de participer à des manifestations contre les politiques gouvernementales. Ce n’est pas non plus le rôle du croyant d’enseigner aux autorités comment conduire les affaires de l’État. (II Pierre 2.10-11). »
(Principes de foi, p.52)

Je conclus donc par ma conviction personnelle profonde: le chrétien d’aujourd’hui devrait voter pour Jésus, ce qui signifie vivre selon la Bible, être né de nouveau et aimer son prochain (je vous assure qu’il ne m’est pas toujours facile de ne pas se mêler de la politique). Il est très facile d’être emporté par des courants de haine envers des personnages politiques ou contre certains groupes de personnes, surtout lorsqu’on se permet de participer activement à la direction de notre pays. Concentrons plutôt ces efforts à la bonne direction de nos Églises. Soyons heureux d’être de simples citoyens, prêts à faire notre devoir envers notre pays et bien plus, aussi longtemps que cela ne nous empêche pas de vivre en harmonie avec Dieu.

Hugues Andries

Les effets de la télévision

La télévision

Le Monde dans votre foyer

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde… » (1 Jean 2 :15)

Parmi les divertissements de ce siècle, la télévision a l’une des influences les plus néfastes. Ce loisir endort doucement le monde moralement et spirituellement. Les forces sinistres du mal ont envahi le salon d’innombrables foyers grâce à cet instrument. Des scènes répugnantes de débauche et de crime ont pris pied au sein du foyer. Ce danger est à prendre bien plus au sérieux que les maux plus apparents qui nous entourent, parce qu’il est permis dans le foyer et que les parents en approuvent.

La majorité des parents n’ont jamais pensé à emmener leurs enfants dans une boîte de nuit, ou dans tout autre endroit de plaisirs obscènes ou de divertissements discutables. Cependant, ces mêmes vices sont étalés devant les yeux des jeunes comme des adultes sur cet écran dans nos foyers. Satan a gagné une formidable victoire! A-t-on jamais trouvé un outil comparable pour complètement détruire les jeunes de tant de nations? C’est un fait établi que ce qui passe par la porte de l’œil crée une vive impression. Le menu habituel de la télévision inclut des scènes de braquage, de bagarres, de meurtres, de beuverie, de tabagisme, de danse et montre des images d’hommes et de femmes en tenue très légère. En vérité, les vies morales et spirituelles de nombreuses personnes sont en danger. On nourrit quotidiennement des millions de personnes de crime brutal et de violence, et peu sont ceux qui ont la force morale de résister à ce régime, parrainé par des hommes impies. De nombreux téléspectateurs concèdent qu’il y a beaucoup de mauvais aspects à la télévision, mais ils cherchent à justifier sa présence chez eux par les bonnes choses que l’on peut voir à la télévision : les services religieux, les émissions éducatives, les documentaires, l’actualité, la météo et la bourse. Ils ont l’intention de changer de canal lorsqu’une publicité ou une émission discutable se présente, mais trop souvent ils n’en font pas l’effort le moment venu. Beaucoup de notre précieux temps est gaspillé devant la télé. La Bible nous met en garde contre une telle perte de temps quand il est écrit : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages; Rachetez le temps; car les jours sont mauvais. » (Éphésiens 5 :15, 16)

Des enfants innocents suivent l’exemple laissé par leurs parents. Ignorant le danger, un grand nombre de parents permettent à la télévision, dont l’influence reste mal appréciée aujourd’hui, de prendre une place proéminente dans leur foyer. Elle devient un service de garde d’enfants permettant de libérer les parents lorsqu’un autre loisir les appelle. La crainte et l’horreur que nous voyons à la télévision n’est pas ce que nous voulons pour nos foyers; il faudrait plutôt enseigner la crainte de Dieu et le respect.

Nombreux sont les juges, magistrats et éducateurs qui ont émis des signaux d’alarme au sujet des ravages de la télévision. Les enfants sont tellement absorbés par l’univers fantastique de la télé, que certaines écoles offrent des classes de maternelle ayant pour but d’aider l’enfant à comprendre le monde réel.

Les émissions télévisées deviennent de plus en plus dégénérées. La vie en famille se dégrade. On fait passer des scènes de divorce, d’adultère et d’avortement pour des choses anodines. Les antennes paraboliques permettent de capter les films obscènes et la pornographie d’autres pays. Les magnétoscopes permettent d’enregistrer les scènes honteuses diffusées en notre absence afin de pouvoir les jouer à un moment plus propice; ou encore on peut visionner des vidéos obscènes. Il y a aussi les émissions de sports vingt-quatre heures sur vingt-quatre qui permettent à notre esprit de ne pas penser à la réalité.

Tous les parents croyants devraient aider à sonner cette alarme! Satan s’est infiltré dans nos foyers sous les traits de la télévision. Où sont passées les conversations paisibles et intimes si essentielles à l’unité familiale et au bien-être? Où sont passés les temps de prières ou les soirées d’inspiration où père, mère, fils et fille se plaisaient à chanter ensemble? Pour certains, ces temps-là sont oubliés depuis des générations. Au lieu de cela, on dérobe les les meilleures et les plus nobles bénédictions de la vie au monde, pour le nourrir de ce que ce siècle froid nous offre : des cosses vides. Tout ce sensationnel, ce bataclan, cette ordure, ne vous satisfera jamais, et ne pourra pas compenser ce que vous avez déjà perdu : une vie paisible dans un foyer où Dieu prend la première place. Il serait très difficile pour un foyer abritant une télévision ou tout appareil similaire de maintenir un environnement favorable à une vie chrétienne pure et vertueuse : les choses qui sont vraies, honnêtes, justes, pures, aimables, etc. (Philippiens 4 :8)

Nous vivons dans les derniers temps. Le jugement de Dieu s’abattra bientôt sur cette race cherchant le plaisir. Parce que le péché et l’iniquité abondent, l’amour des hommes devient froid (Matthieu 24 :12). Lorsque le jour de grâce prendra fin, il n’y aura plus aucun remède, nul ne pourra plus s’amender. Il vaut mieux vivre sans téléviseur que de s’attirer la colère de Dieu et un jour devoir répondre de nos enfants auxquels nous avons manqué d’enseigner le droit chemin. « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6 :24). « Instruis le jeune enfant selon la voie qu’il doit suivre; lors même qu’il sera devenu vieux, il ne s’en éloignera point. » (Proverbes 22 :6)

En lisant ces dérangeantes et affreuses vérités, ne sentons nous pas en nos cœurs une invitation aux choses meilleures et à un bonheur plus parfait? « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous recevrai » (2 Corinthiens 6 :17). Le plan de Dieu pour que trouvions la joie nous entraîne loin de la corruption qui prévaut dans la société d’aujourd’hui et nous attire près de Lui, où nous trouverons la satisfaction de l’âme. La vraie joie de vivre ne vient pas de l’excitation ou de l’assouvissement momentané, mais plutôt en ayant le trésor durable de la paix d’esprit et de cœur. Répondons à l’invitation de Dieu en nous détachant de tout ce qui détruit et qui corrompt. Tenons fermement à ce qui apporte les vraies valeurs, l’amour et le bonheur dans nos cœurs ainsi que dans nos foyers.