Aujourd’hui, dans notre école du dimanche, nous avons étudié les dix commandements. Il y en a un qui a été particulièrement examiné : le sabbat. Je crois que le principe est toujours là, mais la pratique a fort changé depuis la venue de Jésus. Je me suis souvenu que la SEBT a un traité à ce sujet, mais seulement en anglais. Je l’ai traduit en français aujourd’hui. J’espère que ceci sera utile à ceux qui se demandent pourquoi nous n’observons plus le sabbat, ni le samedi comme les Juifs le faisaient et le font toujours, ni le dimanche comme certains voudraient le faire. Les lois du sabbat ne s’appliquent plus. Mais nous nous rassemblons aussi souvent que possible pour adorer Dieu, surtout le dimanche.
Ce traité n’est pas exhaustif, je conseille donc de lire les articles suivants également si le sujet vous trouble ou vous intéresse. Il y a aussi des conversations intéressantes dans les commentaires.
Le principe du jour de repos est mentionné pour la première fois dans la Genèse, où Dieu donne l’exemple du repos après une semaine de travail. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2.3).
Dieu a précisé cet enseignement dans les dix commandements. « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes » (Exode 20.8-10). Le peuple juif, privé de l’Esprit saint, a souvent considéré ce quatrième commandement comme un fardeau. Les prophètes de l’Ancien Testament ont dû à plusieurs reprises les avertir de leur infidélité quant à l’observance du sabbat.
Cette loi a été donnée comme un symbole de l’ère de grâce à laquelle Dieu préparait le monde. Ce commandement, ainsi que d’autres, désignait et caractérisait Christ. Dieu les utilisait pour enseigner et rappeler aux hommes, encore et encore, que le Messie viendrait et accomplirait le développement ultérieur du royaume spirituel. Des sacrifices devaient être offerts en cas de désobéissance, rappelant ainsi à l’auteur de la transgression qu’il avait besoin d’un rédempteur. Certaines offrandes étaient quotidiennes, d’autres hebdomadaires ou mensuelles. Il y avait des fêtes et des offrandes annuelles. Tous ces rituels prescrits avaient ceci en commun qu’ils avaient pour but d’exemplifier Christ et son royaume, sa rédemption et sa grâce. Il est magnifique de reconnaître l’harmonie de la Parole de Dieu et de constater que, dès le début, Dieu a préparé le terrain de multiples façons pour la venue du Messie. Le Nouveau Testament nous éclaire encore davantage à ce sujet. Il nous dit que la loi était une « ombre » de cette voie plus parfaite qui devait venir. « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2.16-17). Lisez aussi Hébreux 10.1-4, 9-10.
Lorsque Jésus est venu, l’intention de ces lois est devenue claire. Le commandement « Tu ne tueras point » est la loi de Dieu, mais Christ nous a appris que celui qui hait son frère est un meurtrier. Il nous a enseigné que l’amour doit naître dans nos cœurs, rendant ainsi le meurtre impensable. La loi de l’amour remplace et rend la loi mosaïque caduque. [La loi donnée à Moïse sert toujours, en ceci qu’elle nous enseigne ce qu’est le péché et à quel point Dieu est saint. Elle n’est pas abolie, mais accomplie. Luc 16.17 ; Romains 10.4 ; Matthieu 5.17, Luc 10.26,27] Nous en voyons un exemple dans la fête de la Pâque qui a été instituée. Elle a été instituée pour annoncer l’Agneau de Dieu qui serait immolé pour les péchés du monde. Lorsque Jésus est effectivement venu mourir sur le mont du Calvaire, sa mort a éliminé la nécessité de la fête qui était observée avec un agneau du troupeau. Le véritable sacrifice surpassait de loin l’ombre qui avait été commandée bien des années auparavant. Ainsi, en apportant le vrai repos au cœur des hommes, Jésus a accompli pleinement ce que la loi ne pouvait pas faire en exigeant l’observance du sabbat.
L’une des autres grandes fêtes prévues par la loi était la fête des semaines ou Pentecôte. Cette fête était liée à la Pâque. C’est à cette occasion spéciale que Dieu a choisi d’envoyer le don du Saint-Esprit, qui a achevé la transition vers la nouvelle dispensation. La résurrection de Jésus et l’effusion du Saint-Esprit sont sans conteste deux des événements les plus significatifs de la foi chrétienne. Ils se sont tous deux produits, selon le plan parfait de Dieu, le premier jour de la semaine. C’est ainsi qu’est née la nouvelle dispensation de l’offrande volontaire des premiers fruits, plutôt que les offrandes obligatoires de la fête de la moisson, comme on appelait aussi la Pentecôte.
Comme nous l’avons déjà noté, Dieu s’est reposé le septième jour après la création. Il a sanctifié ce jour et ce principe. Il a voulu que tous les sept jours, l’homme se rappelle son besoin de repos. L’homme a besoin de repos physique, mais plus encore d’un profond besoin de repos de l’âme. L’aspiration profonde de chaque âme est de trouver la paix. Nombreux sont ceux qui la recherchent de différentes manières, mais rares sont ceux qui trouvent une réelle satisfaction. Nous lisons que « les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer » (Ésaïe 57.20). « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils se font des sentiers tortueux ; tous ceux qui y marchent ne connaissent point la paix ! » (Ésaïe 59.8) Dieu connaissait parfaitement le besoin de paix de l’homme. Il savait aussi qu’il y avait quelqu’un (Jésus) qui pouvait apporter ce repos à l’âme. De même que les sacrifices et les offrandes ont été ordonnés pour rappeler à l’homme son besoin du sang salvateur de l’Agneau, de même le jour du repos a été ordonné pour rappeler aux hommes leur besoin d’un repos spirituel. Cependant, au cours des siècles, l’homme a perdu cette vision et a commencé à ajouter de plus en plus de règles jusqu’à ce qu’il se concentre sur les règles plutôt que sur Dieu.
Jésus est venu et a trouvé les hommes religieux de l’époque très occupés à appliquer la lettre de la loi concernant le sabbat, mais manquant l’objectif visé par ce jour de repos. C’est pourquoi Jésus a déclaré : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat » (Marc 2.27). Jésus voulait que l’homme considère l’observation de ce jour comme un privilège qui lui permettait de répondre au cri de son âme qui voulait s’approcher de Dieu.
Hébreux 4.1-10 clarifie davantage la question du repos que Dieu a voulu pour l’homme par l’intermédiaire de Jésus. L’homme est poussé à faire quelque chose pour son salut, dans l’espoir de trouver le repos. En Jésus, l’homme doit trouver le repos du labeur de la loi. Il est l’accomplissement des commandements. Le verset 10 dit : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes ». Jésus a satisfait à toutes les exigences de la loi. C’est quelque chose qu’aucun homme ne pouvait faire. Par la foi en cette œuvre de Jésus, nous trouvons le repos.
Le message prêché par Jésus était le suivant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11.28). Ce repos, c’est la libération de la culpabilité et du fardeau du péché. C’est le repos de l’effort pour accomplir la loi. Jésus apporte la grâce qui produit l’amour et le dévouement dans la vie du croyant. Le bénéficiaire de la grâce se consacre néanmoins volontiers au service du Christ. Par ses actions et ses enseignements, Jésus a violé les règles juives concernant leurs activités le jour du sabbat. Étant l’accomplissement du jour de repos, il n’a pas ordonné son observation ; cependant, il a assisté à des cultes et a fait du bien ce jour-là.
Il est important de noter comment les disciples de Jésus se rassemblaient pour adorer après sa mort et sa résurrection. La venue de Jésus signifiait que la loi n’avait plus d’emprise sur les hommes. Il offrait un véritable repos, au lieu d’exiger l’observation d’un jour. Dans la joie et la reconnaissance, les disciples se réunissaient souvent le premier jour de la semaine, en souvenir du triomphe du Christ sur la mort en ce jour-là. Cette pratique de ceux qui étaient les plus proches de Jésus a permis d’établir une orientation pour le culte le premier jour de la semaine. Il nous est enjoint de ne pas abandonner « l’assemblée » (Hébreux 10.25).
Pour la personne qui a expérimenté la paix avec Dieu et le repos intérieur, il est juste qu’elle consacre le jour du Seigneur à adorer Dieu et à s’exercer dans la voie de la vérité. Il est triste que des personnes appelées chrétiens se livrent à des activités frivoles et égoïstes en ce jour où l’on se souvient de la puissance de sa résurrection. Le peuple de Dieu a toujours eu pour habitude d’observer le jour du culte. Cette pratique est bénéfique pour l’édification de l’homme spirituel et constitue un exemple du repos total futur pour tous les rachetés.
Le repos que chaque chrétien peut connaître n’est qu’un avant-goût du repos éternel qui viendra. Là, dans la félicité du ciel, l’âme sera totalement en repos avec le Père, Jésus, tous les rachetés et les saints anges. Le plus beau, c’est que l’on peut avoir et jouir de cette paix de l’esprit et du cœur dans cette vie déjà et pendant toute l’éternité (Jean 11.25, 26). « Ils se reposent de leurs travaux » (Apocalypse 14.13).
Voici quelques autres pensées qui me sont venues.
Tout d’abord, la traduction d’un article que tu peux aussi consulter en anglais à travers ce lien : https://flatlanderfaith.com/2023/04/06/the-sabbath-question/
Question : Pourquoi le premier jour de la semaine est-il le jour du repos, plutôt que le dernier jour de la semaine ?
Réponse: L’observation du sabbat juif est et a été un sujet très controversé, qui a fait couler beaucoup d’encre, pour et contre.
L’observation du jour dépend de la dispensation à laquelle on pense.
Au commencement, Dieu a établi le principe des six jours de travail et du septième jour de repos. Il semble qu’avant même que la loi ne soit donnée à Moïse, ce principe était observé comme une loi non écrite en souvenir de la création, et ils devaient le sanctifier. Ex. 20:8 fait référence à la création.
Dans la dispensation juive, il leur était ordonné de se souvenir de leur esclavage en Égypte et de la manière dont Dieu les avait délivrés. « C’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat » (Dt 5:15). Voilà la raison du sabbat juif.
Dans le Nouveau Testament, il n’est pas une seule fois ordonné d’observer le sabbat ni de traiter les transgresseurs du sabbat. De tous les péchés mentionnés par les apôtres, le sabbat n’est pas mentionné une seule fois. Mais le principe d’un jour de repos sur les sept jours de la semaine est énoncé. Le jour du Seigneur, tel qu’il est mentionné dans Apoc. 1:10, a été adopté par l’Église. Le premier jour de la semaine a été choisi par les premiers chrétiens comme jour de réunion, et ce jusqu’à aujourd’hui, en souvenir de la résurrection de notre Seigneur et de notre libération de l’esclavage du péché (Actes 20:7 ; 1 Cor. 16:2).
Christ a donné l’exemple par sa résurrection du tombeau, et les disciples ont immédiatement commencé à garder ce jour en mémoire, et Jésus les a rencontrés à plusieurs reprises, approuvant ainsi leur acte par sa présence.
Le sabbat et les ordonnances juives étaient un type, et par la crucifixion de notre Seigneur, ils ont tous été cloués à la croix, y compris le sabbat (Col. 2:14-16).
[Écrit par Frank H. Wenger et publié dans le Messager de la Vérité, septembre 1963].
Dythor, tu as écrit : Pour moi, je pensais que non, mais tout a commencé quand les frères disaient que oui alors il fallait pour moi le faire bien selon le Seigneur et non selon le système, d’où mes questionnements.
Je suis désolé qu’il y ait eu de la confusion semée dimanche dernier. Dans l’Église, nous croyons en général que le sabbat est accompli, comme tu trouveras écrit dans les différents articles que j’ai cités, qui sont tous écrits par des frères. Après, c’est vrai que c’est une doctrine qui n’est pas souvent mise à l’épreuve ou même expliquée clairement, ce qui explique que certains frères pensent peut-être que le sabbat a été transféré au dimanche, mais il n’y a nulle fondation biblique à cette idée. Nous travaillons le moins possible le dimanche parce que nous reconnaissons notre besoin de repos et d’adoration en assemblée, comme expliqué plus longuement dans les articles cités.
Comme tu dis, il y a des versets dans les Actes qui disent que les apôtres prêchaient le sabbat, mais n’est-ce pas le plus souvent lorsqu’ils prêchaient aux Juifs, dans les synagogues ? Des fois je me demande pourquoi ce n’est pas plus clair dans les Écritures. Habituellement, dans la Parole de Dieu, si quelque chose est très important, on le retrouve souvent et clairement énoncé. Pourquoi Dieu a-t-il choisi de ne pas nous montrer plus clairement ce qu’Il voulait que nous fassions du sabbat ? Je ne sais pas.
J’ai fait une recherche dans les écrits des Pères de l’Église (ou apostoliques) pour avoir une idée de ce qui se pratiquait dans les premiers siècles du christianisme. Je sais qu’il faut prendre ce qu’ils écrivent avec un grain de sel, certains ont déjà dévié de la vérité sur certains points, et leurs paroles ne font pas foi comme le corpus de textes de la Bible. Mais quand même, lorsque plusieurs sont d’accord et qu’il semble y a voir eu un consensus parmi eux (donc pas de contradicteur), on peut en tirer la conclusion que c’était probablement ce que les Apôtres et le Saint-Esprit leur avaient enseigné.
Ignace (ayant vécu de 35 à 107 ap. J-C environ), évêque d’Antioche, aux Magnésiens :
Si donc ceux qui vivaient dans l’ancien ordre de choses sont venus à la nouvelle espérance, n’observant plus le sabbat, mais le jour du Seigneur, jour où notre vie s’est levée par Lui et par Sa mort, – quelques-uns le nient ; mais c’est par ce mystère que nous avons reçu la foi, et c’est pour cela que nous tenons ferme, afin d’être trouvés de véritables disciples de Jésus Christ, notre seul Maître – comment pourrions-nous vivre sans Lui, puisque les prophètes aussi, étant Ses disciples par l’esprit, L’attendaient comme leur Maître ? Et c’est pourquoi Celui qu’ils attendaient justement les a, par Sa présence, ressuscités des morts.
Il y a aussi une assez longue explication du jour d’adoration le 8e (ou premier) jour dans l’Épître attribuée à Barnabé/Barnabas (peut-être le compagnon de Paul):
https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtre_de_Barnab%C3%A9_(%C3%A9d._1907)
Mais ce qui me frappe plus que ces raisonnements, c’est que nulle part dans le Nouveau Testament il n’y a de commandement qui indiquerait qu’il faille respecter le sabbat. Le reste des dix commandements est souvent soutenu et renforcé, mais pas le sabbat.
Matthieu 19:16-19: « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit: Mon bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle? Il lui répondit: Pourquoi m’appelles-tu bon? il n’y a qu’un seul bon: c’est Dieu. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit: Quels commandements? Et Jésus lui répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; Honore ton père et ta mère; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Aucune mention du sabbat.
Les 57 occurrences du mot sabbat dans le Nouveau Testament se rapportent surtout aux « transgressions » de celui-ci par Jésus et les apôtres. Par exemple, quand Jésus a guéri l’homme aveugle un sabbat, en mélangeant de la boue, il travaillait, selon les Juifs. Puis il a fait marcher l’homme aveugle et lui a dit de se laver. Pourquoi Jésus a-t-il guéri de cette manière spécifiquement un jour de sabbat, alors qu’il avait guéri d’autres personnes d’un seul mot, sans « travailler », dans d’autres circonstances ?
Pour ceux qui disent que le sabbat est toujours d’actualité, puisque Jésus ne l’a jamais officiellement annulé ou abrogé, il y a aussi ce verset :
Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; […] Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. (Colossiens 2.14,16,17)
Pardonne-moi si j’ai parlé avec trop d’assurance ou de manière orgueilleuse ou injurieuse. Dieu sait que je crains de te blesser, mais j’aimerais aussi résoudre ce problème honnêtement et aussi clairement que possible. Je sais que mes raisonnements ne sont pas sans faille. Je me trompe souvent. Des fois moi aussi je suis très triste parce que je vois les divisions entre chrétiens qui semblent irrémédiables😥, alors qu’à la base nous voulons tous suivre Dieu et le servir de notre mieux, pour sa gloire.
Que Dieu te bénisse,
J’aimeJ’aime
Bonjour,
J’ai lu attentivement. Mais il y a toujours des choses pas très claires. On a fait l’étude en effet hier et je suis resté sur ma soif.
La Pentecôte n’a eu lieu un samedi, ce serait impossible vu le nombre de jour qui sépare la Pâque de la Pentecôte.
Et La Pâque non plus n’a pas eu lieu dimanche mais soit jeudi ou vendredi donc on devrait choisir ce jour comme celui du Seigneur? Ou bien c’est la résurrection que nous célébrons pour la Pâque ? 1 cor 5 nous apprend que c’est plutôt les souffrances de Christ, sa mort et sa passion que nous célébrons. Le Seigneur lui-même nous ayant commandé de faire cela en mémoire de Lui.
J’ai posé la question pendant l’étude pourquoi dimanche et les arguments que les uns donnaient n’étaient pas irréfutables. Bien que je fais les cultes les dimanches je ne suis pas convaincu de ces raisonnements mais tout semble qu’on essaie de défendre avec pleines d’erreurs.
Je veux connaître la vérité sur cette question pour être tranquille dans mon esprit. Pourquoi et comment sommes-nous passés de 7e jour au 1er jour?
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour cher Dythor,
Merci beaucoup pour ces questions. Je ne me sens pas vraiment qualifié pour y répondre, comme je ne suis pas très éduqué, mais je vais faire de mon mieux, car je n’aime pas laisser quelqu’un sur sa faim lorsqu’il cherche sincèrement. J’espère que tout ce que je t’écrirai ici viendra de Dieu et non de moi.
Tu as raison, il n’y a pas un verset dans le Nouveau Testament qui annule clairement le sabbat de manière irréfutable. Ni de verset qui dit clairement et simplement pourquoi les chrétiens ont commencé à se rassembler le premier jour. Ni d’indication claire qu’il ne se rassemblaient plus le samedi. Soit. Ce n’est pas la seule chose dans la Bible qui n’est pas clairement expliquée en détails. D’où les dissensions entre chrétiens peut-être ? Je ne sais pas.
Le traité que j’ai traduit ci-dessus n’est pas un argumentaire complet des raisons du transfert du jour d’adoration. Il passe brièvement en revue quelque points sans s’attarder longtemps sur les détails ; son titre original était « Un jour de repos ». Je comprends parfaitement qu’on puisse rester sur sa faim. Je connais quelques chrétiens qui pensent qu’il faut garder le sabbat un samedi, et se garder de faire les 39 activités identifiées par les Juifs comme du « travail ». Ces chrétiens n’ont rien contre le fait de se réunir le dimanche matin en plus de cela. Je respecte ce point de vue, car il est souvent inspiré par un profond respect et une crainte du Seigneur et une volonté de ne pas transgresser contre Dieu s’il n’a pas clairement abrogé son commandement de l’Ancien Testament.
Je vais maintenant citer quelques autres articles qui m’indiquent que notre façon de faire est biblique et historique, et tu pourras juger pour toi-même ce que Dieu t’en dit. J’espère bientôt écrire un autre article plus détaillé à ce sujet.
Ah oui, encore une chose. Pour ce qui est de la date de la Pâque et de la Pentecôte, je suis d’accord avec toi. On m’a toujours dit que c’était la résurrection qui était commémorée. Mais il est vrai que 1 Corinthiens 5.7 et 8 semble dire que c’est plutôt sa souffrance qu’il faut fêter. Pour moi, j’ai toujours pensé à cela comme étant dit de la Sainte Cène que nous faisons en souvenir de ses souffrances. Mais peut-être ai-je tort.
Voici des liens vers des articles qui parlent du dimanche et du sabbat. N’hésite pas à t’abonner à ces sites s’ils t’intéressent.
https://temoinanabaptiste.com/2018/12/14/le-sabbat-2/
https://temoinanabaptiste.com/2018/09/01/le-sabbat/
https://temoinanabaptiste.com/2020/03/28/la-croyance-mennonite-au-sujet-du-sabbat/
https://weavers-shuttle.com/2022/10/30/its-the-first-day-of-the-week/
https://temoinanabaptiste.com/2019/08/05/1381/
https://flatlanderfaith.com/2012/09/22/remember-the-sabbath-day-to-keep-it-holy/
https://flatlanderfaith.com/2014/02/20/the-sabbath-rest-for-the-body-or-for-the-soul/
Un autre écrit :
Le jour du Seigneur
Le jour du Seigneur est un jour spécial de repos et d’adoration pour tous les chrétiens. Ils sont entrés dans le repos indiqué par le sabbat juif. Ils ont cessé leurs propres œuvres en essayant à satisfaire aux demandes de la loi et ils ont accepté l’œuvre faite par Christ pour eux (Hébreux 4.1-10).
Le premier jour de la semaine est connu comme le jour du Seigneur à cause de l’événement spécial qui est arrivé. Jésus est sorti du tombeau le premier jour de la semaine et ainsi il a établi son pouvoir sur le péché et la mort. Ainsi a commencé une nouvelle dispensation, une nouvelle ère pour le peuple de Dieu. Depuis les premiers siècles, les chrétiens ont utilisé le jour du Seigneur comme un jour d’adoration, même dans l’église du Nouveau Testament (Actes 20.7).
Lorsque les chrétiens observent le jour du Seigneur, ils honorent aussi le principe d’un jour de repos que Dieu a ordonné pour le bien-être de l’homme. Ils admettent que l’homme est ainsi fait, qu’il a besoin de prendre un jour de congé de son travail ordinaire pour diriger son attention vers Dieu d’une façon spéciale.
Depuis le temps des apôtres, les chrétiens se sont rassemblés pour adorer Dieu et pour la communion fraternelle. Ils chérissent l’admonition trouvée dans Hébreux 10.25 : « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. »
J’aimeJ’aime
Bonjour Hugues,
Merci pour ton commentaire. Sincèrement je ne pense pas qu’il faut être éduqué pour comprendre la parole de Dieu. Peut-être même que les plus éduqués sont ceux qui s’égarent loin de la pensée de Dieu avec des raisonnements centrés sur eux-mêmes.
Mais quand on a un cœur humble qui recherche la vérité on veut se soumettre à la pensée de Dieu. Pour ma part je viens de très loin et j’ai connu beaucoup de dérives dans les assemblées avec des arguments qui sortent de nulle part et ils conduisent des gens les passions de ce monde, du coup j’ai appris à remettre en cause mes propres pratiques pour ne pas tomber dans l’erreur.
Merci donc pour les liens. Je vais aller jeter un coup d’œil. Mais mon courriel ne me notifie les informations et c’était juste par hasard que je suis tombé sur ton texte. Je me suis réveillé pour la prière rt je pensais encore au sujet.
En ce qui concerne l’observation 39 choses le jour du sabbat, je pende qu’il ne vient pas du Seigneur mais des traditions humaines et je veux observer comme le Seigneur l’a fait non point parce que je veux être sauvé par cela, mais je veux prier ma volonté à celle de Dieu.
Pour moi quand Paul parle de Pâque et continue de faire référence à la mort de Christ, je comprends que ce que les premiers chrétiens célébraient étaient les souffrances de Christ comme lui-même l’a demandé de le faire en mémoire de Lui. L’idée d’accorder plus d’importance à la résurrection plutôt qu’à sa mort me semble un peu innovatrice et les innovations des hommes ne sont pas toujours la volonté de Dieu.
Si c’est par les meurtrissures de Christ que nous obtenons le salut par sa mort, d’aucun dirait que nous sommes sauvés le jour de la Pâque (la mort de Christ) ce jour doit être le jour de culte soit maintenant mercredi ou jeudi ou vendredi. C’est oser mais c’est plus pertinent que la règle de dimanche qui veut que tout soit fait le dimanche (culte, Pâque et Pentecôte) quitte à changer le calendrier de ces fêtes.
Parce que si jamais la Pâque tombe sur un dimanche, la Pentecôte doit être le lundi. Au temps du Seigneur, étant ressuscité le dimanche, il est probablement mort entre mercredi et vendredi (pendant la Pâque) donc la Pentecôte serait soit samedi ou vendredi (comptant 50 jours après). Elle ne peut être dimanche. Mais on nous a toujours enseigné cela.
Et moi en observant de très près j’ai été déçu et commencé à me poser des questions si l’église catholique n’avait rien en rapport. Quand j’ai essayé de faire des recherches sur le sujet en effet le pape avait décrété que dimanche le jour du soleil qui était le jour de repos des officiers Romains soit le sabbat chrétien.
Certains chrétiens ayant refusés, l’empire se retrouve avec deux jours de repos soit le samedi et le dimanche. Ce qui nous donne deux jours de repos et 5 jours de travail aujourd’hui contrairement à 6jours de travail et 1 jour de repos comme demandé à l’origine.
C’est toujours possible que le Seigneur ait voulu que ça soit dimanche, peut-être la manière de l’expliquer doit être changée. Ô Seigneur, aide nous à saisir la profondeur de ta pensée. Plus de toi et moins de nous.
Sois béni mon frère Hugues, dans la paix!
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour Dythor,
Merci pour tes commentaires et tes observations judicieuses. Je les apprécie beaucoup et j’apprécie cette sincérité que je ressens en toi. Je n’ai pas beaucoup de réponses, mais je vais partager avec toi certains éléments qui me sont venus à l’esprit et tu me diras peut-être ce que tu en penses.
Une partie du problème résiderait donc dans notre calendrier, puisque si nous voulons observer les dates des fêtes comme elles ont été instituées par Dieu, il faudrait le faire comme les juifs, et donc utiliser leur calendrier (lunaire) et non notre calendrier grégorien (solaire) hérité du calendrier julien des Romains. Celui-ci a graduellement été imposé dans la majeure partie du monde, même si dans certains pays (comme les pays musulmans) il y a d’autres calendriers parallèles. Il est d’ailleurs intéressant de noter que malgré que ce soit un calendrier d’origine païenne, il comporte des semaines de 7 jours (et non 10, par exemple, comme la Révolution française a voulu faire pendant quelques années). Je suis d’accord que les Romains et les catholiques ont imposé un bon nombre de dates qui n’ont parfois aucune bonne raison d’être. (Comme la fête de Noël, l’exemple le plus flagrant, ce qui ne m’empêche pas d’accepter de prendre des vacances en cette saison et de les passer en famille ou à chanter des cantiques au sujet de Jésus. Pourquoi pas, après tout, si le monde est un peu plus réceptif à Jésus à cette période ? Pourquoi ne pas en profiter pour proclamer la Bonne Nouvelle ?)
Une autre embuche dans la détermination des dates exactes réside dans les disputes déjà au sein des juifs (entre sadducéens et pharisiens, par exemple). Voir https://jewsforjesus.org/blog/from-passover-to-pentecost, bien que je ne sois aps nécessairement d’accord avec tout ce qui est dit sur ce site.
Un troisième problème, si l’on veut déterminer les dates exactes, c’est de savoir si 3 jours ou 50 jours à l’époque biblique étaient comptés de la même manière qu’aujourd’hui. Je m’explique : avant le 5e siècle, le concept du zéro (0) n’existait pas vraiment. Donc, si je comprends bien, les Juifs, les Grecs et les Romains comptaient le jour d’origine inclusivement dans leurs calculs. Ainsi, s’ils disaient « dans 3 jours, je compte partir en voyage », cela voudrait dire qu’ils partiraient jeudi (comme nous sommes mardi aujourd’hui : mardi + mercredi + jeudi = 3 jours). Pour nous, si nous disons que nous partons dans 3 jours, nous voulons dire vendredi (le 7 avril), car aujourd’hui ne compte pas : 7 avril -3 jours = 4 avril… D’ailleurs, en Europe on a toujours coutume de dire « dans huit jours » ou « une quinzaine » pour signifier « dans une semaine » ou « deux semaines ».
Dans cette optique, il me semble tout à fait logique que Jésus ait été crucifié un vendredi avant le coucher du soleil (le début du sabbat) et qu’il soit ressuscité le dimanche, car dans cette manière de compter, cela fait 3 jours : vendredi, samedi et dimanche, alors que dans notre optique actuelle, cela ne correspond qu’à 2 jours. Je ne sais pas si tu comprends ce que j’essaie de dire ? Je peux bien me tromper, comme j’ai dit, je n’ai pas étudié le sujet en profondeur.
De même, les 50 jours qui séparent la Pâque (et non pas Pâque, la fête « chrétienne ») et la Pentecôte juive pourraient bien signifier 49 jours dans notre système de calcul, soit exactement 7 semaines, ce qui semble logique.
Tout ceci étant dit, je me demande si cela a vraiment une importance, sauf si nous croyons que les lois du sabbat sont encore applicables aujourd’hui. Comme je crois que le repos (sabbat, voir Hébreux 3 et 4) qui nous est donné est bien supérieur au sabbat qui le symbolisait dans l’Ancien Testament, tout comme le sacrifice de Jésus est bien supérieur aux sacrifices d’animaux, je crois qu’il n’y a plus d’obligation sabbatique en soi.
De plus, comme mentionné dans l’un des articles cités dans les liens plus haut, il n’y a jamais eu d’obligation scripturaire de se réunir en synagogue dans l’Ancien Testament. C’est une (bonne) tradition qui serait née lors de la captivité à Babylone.
Donc le fait de se réunir le dimanche, le vendredi, ou tout autre jour de la semaine n’a pas vraiment d’importance, puisqu’il n’y a aucun commandement qui fixe le samedi (sabbat) comme un jour de rassemblement et d’adoration, mais plutôt, c’était un jour de repos.
Il y a d’ailleurs des pays musulmans comme le Bangladesh où nos frères se rassemblent le vendredi, comme c’est beaucoup plus simple que de quitter son lieu d’emploi en pleine journée le dimanche, puisque là-bas le dimanche est comme le mardi chez nous. Et l’Église n’a pas de problème avec cela. Mais dans la plupart des pays, les croyants se réunissent le dimanche, tout comme nous voyons que les premiers chrétiens le faisaient à quelques endroits dans la Bible. (Lire Matthieu 28.1; Actes 20.7; 1 Corinthiens 16.1-2; Jean 20.19 et Apocalypse 1.10[?]) Peu nous importe si cette pratique a été ensuite officialisée ou même rendue obligatoire par l’Église catholique, l’Église primitive se réunissait déjà le dimanche (et parfois le samedi aussi, selon les écrits des Pères de l’Église) avant que le christianisme dévoyé ne devienne religion d’État.
J’aimeJ’aime
C’est bien, Hugues !
J’aimeAimé par 1 personne