Il était une foi (recueil de poèmes), Table des matières

Voilà plus d’un mois que je n’ai rien publié! Le temps passe vite lorsqu’on est occupé!

J’ai terminé la publication des 48 poèmes d’Annick Markmann, une chrétienne octogénaire habitant en Bretagne.

Voici la table des matières de tous ses poèmes, avec un lien vers chaque article.

Introduction

Sur une pensée de :

* Charles Spurgeon
** Somerset Maugham
*** Auteur inconnu
**** Louis Aragon

Bonne Lecture à tous et que dieu vous inspire et vous bénisse!

Le Miroir des martyrs : Le témoignage d’une foi qui ne pouvait être supprimée

Les trois erreurs les plus courantes concernant le sabbat

Pourim (poème 44 d’Annick Markmann)

[Je précise que je n’ai pas vérifié les affirmations historiques énoncées ici, et qu’elles n’engagent que l’autrice.]

J’aime lire la Bible, ses récits remarquables
Et retrouver l’histoire de notre humanité.
Des origines passant par les jours redoutables
Où si souvent les juifs ont été menacés.

Dans le livre d’Esther, la lecture m’a plongée.
Cinq siècles avant Jésus, nous voilà transportés,
Sous la domination de Xerxès premier,
En Perse où sont nombreux les juifs exilés.

Or, Haman le Vizir, projette d’anéantir,
Tous les juifs qui sont installés dans l’Empire.
Il fait préparer un décret projetant,
Cette extermination un jour précis de l’an.

Il faut fixer la date, le « Pour » est donc jeté,
Et le treizième jour, du douzième mois, désigné.
En ce seul jour du mois d’Adar, est projeté
Que les juifs soient tués et leurs biens confisqués.

Haman était le Prince que le Roi préférait.
Trois cents tonnes d’argent, ainsi il promettait.
Donc, sans hésiter, le Roi Xerxès signait,
L’édit irrévocable, qui les juifs condamnaient.

Mais ce plan diabolique n’avait pas abouti,
Déjoué par Esther, son oncle Mardochée.
Les juifs ont obtenu de pouvoir résister,
Et le treize d’Adar, ils vainquent leurs ennemis.

Les dix fils d’Haman, en ce jour furent tués.
La Reine a demandé que leurs corps soient pendus.
Ils étaient déjà morts, cela semble incongru,
Mais la Bible recèle des mystères cachés.

Le quatorze d’Adar, alors on les pendit.
Sur le rouleau du livre, leurs dix noms sont inscrits.
Soucieux d’exactitude, tous les scribes fidèles,
Ont recopié le texte, conforme à leur modèle.

Il y a dans ces noms de plus petites lettres.
Une ici ou deux là, trois ailleurs réparties.
Allez savoir pourquoi, ainsi elles ont lieu d’être,
Mais au travers des siècles, petites on les copie.

Le quinzième d’Adar, délivrance est fêtée.
Et en raison du « Pour », Pourim est appelé.
Dans le rouleau d’Esther, souvenir est gardé
Et à la Synagogue, il est lu chaque année.

En Hébreux, on écrit les chiffres avec des lettres.
L’exégèse des lettres spéciales des fils pendus,
À partir des valeurs numériques, va permettre
D’obtenir une date que tu n’oublieras plus.

Vingt-six octobre, mille neuf cent quarante-six.
Et quel événement marque ce jour précis ?
Les dignitaires allemands, les bras droits de Hitler,
Furent ce jour-là pendus, prison de Nuremberg.

Quelle coïncidence surprenante, n’est-ce pas ?
Verdict du procès, premier octobre, internations :
Douze hommes sont condamnés à mort par pendaison,
Douze Allemands nazis, actifs dans la Shoah.

Bormann par contumace a été condamné.
Hermann Goering dans sa cellule s’est suicidé.
Ils ne furent donc que dix, pendus à Nuremberg,
Comme les dix fils d’Haman, selon le vœu d’Esther.

Cette histoire va plus loin encore dans sa portée.
Streicher, qui le dernier va être exécuté,
À l’instant où la trappe se dérobe à ses pieds,
« Purim-Feier, 1946 !! », a crié.

Richesse de la Parole qu’inspire l’Esprit de Dieu,
La Bible est un trésor, un livre merveilleux.

-Annick Markmann

Faut-il encore payer la dîme aujourd’hui?

Ceci est une traduction de l’article https://flatlanderfaith.com/2013/02/24/should-christians-tithe/ de Robert Goodnough.

Certains chrétiens croient fermement que la règle des 10 % de l’Ancien Testament est toujours en vigueur pour les chrétiens d’aujourd’hui. Ils racontent l’histoire édifiante d’une personne qui avait des difficultés financières et qui avait du mal à trouver de l’argent pour la quête. Elle a alors commencé à donner 10 % de ses revenus et, par miracle, tous ses besoins financiers ont été comblés.

Il existe des arguments assez convaincants contre l’exigence des 10% pour les chrétiens dans la nouvelle dispensation. Tout d’abord, il n’y a aucun commandement de donner la dîme dans le Nouveau Testament. Deuxièmement, la tribu de Lévi n’avait pas reçu d’héritage dans la terre promise. La dîme était donc un impôt destiné à soutenir le sacerdoce lévitique et ne serait pas nécessaire dans la présente dispensation.

Je pense que ces arguments sont tout à fait valables. Cela ne laisse-t-il pas les chrétiens sans orientation ni directives sur le montant à donner ?  Si nous cherchons une règle absolue, je ne crois pas que nous la trouverons. Ce que je lis dans le Nouveau Testament m’amène à la conclusion déchirante qu’en fait, Dieu veut tout ce que j’ai et tout ce que je suis.

Le jeune homme riche n’a pas pu supporter le commandement de Jésus de tout vendre. La plupart d’entre nous aimeraient aussi s’y soustraire. Nous pouvons dire allègrement : « Tout ce que j’ai appartient à Jésus ». Un observateur impartial serait-il susceptible de le croire au vu de la manière dont nous utilisons notre temps et des biens matériels qui nous tombent sous la main ?

« Car qui est-ce qui te distingue? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu? » (1 Corinthiens 4.7). Si tout ce que nous avons vient de Dieu et n’est qu’un prêt pour nous, pouvons-nous alors rendre 10 % à Dieu, utiliser les 90 % restants de manière égoïste et nous considérer comme libres ?

La chose la plus importante est que Dieu veut que nous lui fassions entièrement confiance, non seulement pour notre destinée éternelle, mais aussi pour tous les aspects de notre vie terrestre. Il veut que nous lui fassions confiance pour nos besoins matériels, que nous lui fassions confiance pour prendre soin de notre famille, de notre santé, et pour nous conduire sur un chemin qui nous apportera le vrai bonheur. « Éternel! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas. » (Jérémie 10.23).

Lorsque nous sommes confrontés à des décisions concernant n’importe quel aspect de notre vie, notre prière devrait être : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »  Poser cette question et attendre la réponse nous évitera bien des maux de cœur.

J’espère que cela ne vous semble pas désespérément idéaliste. Je crois que c’est éminemment pratique, mais nous commettons beaucoup d’erreurs en vivant. J’aime bien l’expression britannique « muddling through » (se désembourber?). Je crains que ce soit tout ce dont je suis capable, mais je crois qu’avec l’aide de Dieu, je parviendrai à m’en sortir d’une manière ou d’une autre. « Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103.14).

Pour en revenir à la question du titre, je ne crois pas que le chrétien du Nouveau Testament soit obligé de donner 10 % de ses revenus. Pour beaucoup de chrétiens, il s’agit d’une ligne directrice utile. Certains donnent beaucoup moins, en fonction de leur situation et de l’étape de leur vie. J’en connais beaucoup qui donnent plusieurs fois 10 %. Est-il acceptable de donner 20 % de nos revenus et 0 % de notre temps ?  L’essentiel est peut-être de ne jamais avoir l’impression de rendre service à Dieu en donnant. Rien de cela ne nous appartient en réalité.

Baptiser avec trop d’eau

(Traduction d’un article de Robert Goodnough paru il y a deux semaines en anglais ici: https://flatlanderfaith.com/2024/07/09/baptizing-with-too-much-water/) Pour lire plus d’articles au sujet du baptême, suivez ce lien: https://missionnaireanabaptiste.org/category/confessions-de-foi-et-doctrine/bapteme/. Pour aller plus loin, vous pourriez aussi lire la page suivante: https://missionnaireanabaptiste.org/de-lanabaptisme-et-des-vrais-disciples/un-miroir-du-bapteme-par-heinrich-funk-2e-chapitre/.

Je rendais visite à un pasteur baptiste l’autre jour et, d’une manière ou d’une autre, la conversation s’est portée sur le baptême. Il estimait que l’Église à laquelle j’appartiens ne baptise pas correctement parce que nous n’immergeons pas. Je l’ai renvoyé à deux passages du Nouveau Testament. Dans 1 Pierre 3, Pierre parle de l’arche de Noé comme d’un exemple de baptême et en 1 Corinthiens 10, l’apôtre Paul fait référence au passage de la Mer Rouge comme d’un exemple de baptême. J’ai dit qu’il me semble que ceux qui ont été immergés [l’armée de pharaon] n’ont pas été baptisés et que ceux qui n’ont pas été immergés [les enfants d’Israël] ont été baptisés.

Sa réponse : « Si la Bible dit qu’ils ont été baptisés, ils ont été immergés! »

Pourquoi certaines personnes sont-elles si attachées à une idée pour laquelle les preuves sont si minces ? Robert Young, auteur de Young’s Analytical Concordance of the Bible, a fait l’observation suivante :

« Je ne connais vraiment aucune hérésie (mot que j’utilise dans son sens original, c’est-à-dire « opinion ») parmi les chrétiens qui ait moins de fondement que celle de l’immersion, et pourtant ses défenseurs utilisent les affirmations les plus téméraires, qui ont gagné du terrain parmi les critiques et les lexicographes – qui se suivent comme un troupeau de moutons – entièrement par l’audace de l’assertion. »

En latin ou en français, le mot immersion signifie submerger quelque chose dans l’eau ; il ne dit rien de sortir cette chose, ou cette personne, de l’eau. [Le vrai mot grec qui signifie « immerger » est καταδυω (kataduo, plonger en bas, 6 occurrences dans la Septante) et non baptizo.] Dans l’exemple de l’arche, tous les habitants du monde, à l’exception de ceux qui se trouvaient dans l’arche, ont été immergés et n’ont jamais été revus. Ceux qui étaient dans l’arche ont sans doute senti des gouttes de pluie sur leur tête avant que l’arche ne soit complètement fermée. La dernière partie du Psaume 77 parle du passage de la Mer Rouge : «Les eaux te virent, ô Dieu! Les eaux te virent; elles tremblèrent; même les abîmes s’émurent. Les nues se répandirent en eaux», décrit l’expérience des Israélites. L’armée égyptienne, elle, a bien été immergée et les corps des soldats ont été rejetés sur le rivage.

Paul parle, en Romains 6.4 et Colossiens 2.12, d’être enseveli avec le Christ par le baptême. Je ne vois pas comment on peut faire de l’ensevelissement de Jésus une métaphore de l’immersion. Jésus n’a pas été enterré dans le sol, mais déposé sur le rebord de la paroi d’une grotte spacieuse creusée dans le roc. Deuxièmement, c’est le corps mortel de Jésus qui a été mis au tombeau, et non le Christ ressuscité. L’eau du baptême ne lave pas du péché, elle est le symbole de la mort de l’ancien corps du péché et de notre vie nouvelle, avec la vie de Christ à l’intérieur. Adam Clarke, dans son commentaire sur Romains 6.2, mentionne qu’à Rome, jeter trois poignées de poussière sur un cadavre était considéré comme un enterrement correct.

Dans le Nouveau Testament, le mot grec baptismos est utilisé pour désigner différentes sortes de lavages, y compris le lavage des tables (Matthieu 7.4). Le véritable sens de baptismos est de laver, sans aucune référence au mode de lavage.

Il existe un baptême qui lave nos péchés. C’est le baptême du Saint-Esprit, qui fait partie de la nouvelle naissance. Heinrich Funk (1697-1760), le premier évêque anabaptiste-mennonite en Amérique du Nord, a écrit une brochure intitulée Un Miroir du Baptême, dans laquelle il montre que ce baptême est le premier et le plus important, et qu’il est une exigence pour ceux qui demandent le baptême d’eau. Et la façon la plus appropriée d’administrer le baptême d’eau est de la même manière que le baptême du Saint-Esprit, de le verser d’en haut.

Observations du front de la guerre contre la famille