C’est fou comment quelques films et quelques images récemment créées peuvent influencer l’idée que les gens se font du baptême de Jésus et dans l’Église primitive…
En voyant votre engouement pour le sujet du mode de baptême, je me suis permis de traduire cet excellent article qui traite essentiellement de l’histoire des deux modes de baptême (les autres pages mentionnées citent plus les Écritures alors qu’ici on examine la pratique historique de l’Église primitive, ainsi que les origines païennes du baptême par immersion.
En 1899, un pasteur chrétien de Pennsylvanie (A. D. Wenger) visita les catacombes de Rome. Un jour, il marcha sur la voie Appienne jusqu’à la catacombe de Saint Callixte. « J’avais déjà visité deux fois d’autres parties de cette catacombe, mais cette fois-ci, j’ai dit au guide que je voulais voir des fresques de baptême. Nous sommes rapidement arrivés à une fresque datant de la fin du deuxième siècle, où un pasteur est représenté en train de baptiser un jeune candidat. Le ministre se tient sur la berge et le candidat dans l’eau. Une poignée d’eau vient d’être trempée et posée sur la tête du candidat, où la main du ministre repose encore, peut-être pour prononcer une bénédiction. On voit clairement de petits filets d’eau tomber de la tête du demandeur. . .
Voici fort probablement une des fresques mentionnées dans ce texte
« Nous avons continué un peu plus loin jusqu’à une autre fresque très semblable à la précédente et du même âge, mais les pieds du ministre semblent être juste un peu au bord du ruisseau et aucune eau n’est représentée comme tombant de la tête du demandeur qui est dans l’eau et se tient droit.
« Nous sommes allés encore plus loin vers l’est, sous la colline et sous la voie Appienne. . . C’est là que nous avons trouvé le baptême de Jésus par Jean le Baptiste. Jean se tient au bord du Jourdain et le Christ se tient dans l’eau en dessous de lui. C’est aussi ce que représente la photo du musée. Le baptême par immersion d’une main sur la tête semble tout juste terminé et Jean se penche légèrement en avant, la main au coude du Christ pour l’aider à « sortir directement de l’eau » … C’est la fresque du baptême qui a été attribuée par certains à l’an 107 de notre ère.
« J’ai demandé au guide de me montrer quelques fresques représentant d’autres modes de baptême. Il m’a répondu qu’il n’y avait pas d’autres modes de baptême représentés dans les catacombes ».
Extrait de Water Baptism – The Doctrine of the Mode, pages 14 & 15, (souligné dans l’original. Écrit par le Révérend W. A. Mackay, B.A., D.D., réimprimé par D. W. Friesen & Sons, Altona, Man.)
Mais aux deuxième et troisième siècles, l’état des choses est vraiment déplorable. La tendance à attribuer des vertus particulières à des formes extérieures n’avait cessé de croître, jusqu’à ce que les immersions nues, accompagnées d’exorcisme, d’onction et de toutes sortes de superstitions, se déchaînent dans des pratiques scandaleuses et inconvenantes. On pensait que l’eau même du baptême avait une vertu salvatrice. Tout comme on croyait que le pain et le vin, après la consécration, devenaient le corps et le sang réels du Christ, on croyait que l’eau du baptême, après l’invocation, possédait la présence réelle de l’Esprit. La conclusion naturelle était que plus il y avait d’eau, mieux c’était, et que l’eau devait être appliquée sur tout le corps pour que la régénération soit complète. C’est pourquoi nous trouvons aujourd’hui des immersions trines à l’état nu, accompagnées d’exorcisme, d’onction, de distribution de sel et de lait au candidat, de vêtements blancs comme neige et une couronne de feuilles sempervirentes. Rappelez-vous qu’il n’y a pas une seule immersion ancienne qui n’ait été accompagnée de ces autres superstitions. Il y a exactement la même autorité pour l’immersion que pour la nudité, l’exorcisme, l’onction, etc.
La première mention de l’immersion comme mode de baptême est faite par Tertullien, et il la mentionne associée à toutes les pratiques ci-dessus, puis il reconnaît que toutes ces pratiques (y compris l’immersion) sont fondées sur la tradition et dépourvues de l’autorité des Écritures. Il s’exprime ainsi : « Pour ces règles et d’autres semblables, si tu demandes une loi dans l’Écriture, tu n’en trouveras pas » (voir De Corona Militis, chapitres 3 et 4).
C’est ainsi que l’immersion, en tant que mode de baptême, est devenue courante.
Le baptême est administré à un croyant, non pas sur la base de ce qu’il sait, mais comme l’indiquent les Écritures et la foi mennonite historique, sur l’évidence de la nouvelle vie (nouvelle naissance). . .
En ce qui concerne le baptême, les anabaptistes diffèrent de manière significative de la plupart des protestants, ainsi que du catholicisme romain, non seulement parce qu’ils ne baptisent pas les bébés, mais aussi en raison de l’importance accordée au baptême par rapport à d’autres pratiques de l’Église.
En général, l’Église catholique (dans la messe) et les Églises protestantes accordent beaucoup plus d’attention à la communion qu’au baptême. Cependant, chez les anabaptistes, le baptême occupe la première place parce que le baptême est l’élément critique pour la réalisation d’une Église régénérée et disciplinée.
Le baptême est le moyen qui permet de rassembler une société rachetée, une société de pèlerins, séparée du mal, du monde non régénéré.
Le baptême est le symbole de la rupture avec le monde.
En termes de lier et de délier, certains ont vu dans le baptême un moyen de « lier » et dans la discipline un moyen de « délier ».
Au cœur du baptême se trouve un engagement – un engagement envers le Père, le Fils, le Saint-Esprit et les autres croyants à vivre une vie de disciple en pèlerinage.
Le baptême est un symbole ; ce n’est pas un sacrement. Il s’agit d’une ordonnance et, en tant qu’ordonnance, il s’agit essentiellement d’un outil d’enseignement. Mais que symbolise le baptême ? Cette question a donné lieu à un détour malheureux dans la vie de l’Église. Pour une raison ou une autre, l’Église a souvent discuté du mode de baptême tout en manquant souvent sa signification. Historiquement, il y a eu deux façons de baptiser : l’immersion et le versement ou l’aspersion.
En fait, aucun des deux modes ne peut véhiculer tout le symbolisme. L’immersion symbolise la participation à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection de Jésus. Le croyant est immergé dans l’eau et en ressort. Mais l’immersion a soulevé de nombreuses autres questions : Comment se fait-elle ? Le croyant est-il immergé vers l’avant ou vers l’arrière ? Est-il immergé une ou trois fois ?
L’immersion symbolise la Pentecôte et le déversement de l’Esprit. Lors du versement, la personne à baptiser s’agenouille et, après l’administration de l’eau, elle se voit offrir la main droite de la communion fraternelle. . .
(Pages 81 à 83)
Mais chez les anabaptistes, le témoignage du baptisé ne suffisait pas. Le témoignage supplémentaire de la congrégation était nécessaire. Il ne suffisait pas qu’une personne vienne dire à l’assemblée : « J’ai reçu le Saint-Esprit ». Cette affirmation devait être authentifiée par des frères et sœurs qui pouvaient dire : « Oui, nous voyons l’œuvre de l’Esprit dans votre vie ».
Un problème auquel l’Église est confrontée aujourd’hui est celui des affirmations non authentifiées des chrétiens de nom (page 85). Lors du baptême d’eau, il y avait une confession de foi orale. La personne baptisée déclarait publiquement : « Je crois en Dieu : « Je crois en Dieu. Je crois en Jésus-Christ. Je crois en l’Esprit Saint. Je regrette mes péchés. Je promets de vivre une vie de fidélité à Jésus-Christ jusqu’à la mort ». En plus de la confession de foi orale et de la promesse de fidélité, il y avait une transaction qui, aujourd’hui, est souvent ignorée. Le baptisé se plaçait sous la tutelle, la discipline et la communion de la communauté fidèle. Mais cela ne suffisait pas. La congrégation s’engageait également à offrir au baptisé son amour, son attention et sa discipline. (Pages 86 et 87)
Quelques réflexions personnelles :
– Même les premiers baptistes, tant en Angleterre qu’en Amérique, ne pratiquaient pas l’immersion. L’immersion a été introduite en Angleterre vers 1633 et à Rhode Island en 1644. (voir l’article au sujet de John Smyth)
– Si l’on considère que le mot grec baptizo signifie l’immersion et seulement l’immersion, cela pose un sérieux problème. L’immersion signifie placer un objet sous l’eau. Elle n’inclut pas l’idée de sortir cet objet de l’eau. Certains auteurs baptistes ont eu l’honnêteté de le reconnaître. [Comme mentionné dans d’autres articles sur ce site, il y a plusieurs cas où le mot « baptizo » est utilisé dans les Écritures d’une manière qui signifie « laver » et qui pourrait difficilement signifier « immerger ».] D’ailleurs, le vrai terme grec qui signifie « immersion » est kata duo.
– La Didachè, un document du christianisme primitif, écrit quelque part entre 50 et 190 ap. J-C, longtemps perdu, puis retrouvé à Jérusalem en 1873, ne mentionne pas non plus le baptême par immersion. Ce texte semble indiquer un ordre de priorité quant au lieu de baptême, qui devrait, selon l’auteur, se faire dans l’eau vive (une rivière) de préférence, mais peut aussi être faite dans de l’eau froide, de l’eau chaude ou hors de l’eau en versant 3 fois de l’eau sur la tête du croyant. Le fait d’être dans l’eau lors du baptême n’implique en rien d’y être immergé (voir les images des catacombes). Évidemment, il faut rester prudent avec les écrits comme ceux-ci qui ne font pas autorité au-dessus de la Bible, qui ont longtemps été cachés et qui portent des traces de plusieurs retouches ou même de plusieurs couches rédactionnelles.
– L’attachement émotionnel féroce des baptistes et d’autres personnes à l’immersion indique une crainte sous-jacente que l’on ne puisse pas être sauvé sans le baptême par immersion. Pourtant, le baptême n’est-il pas simplement un symbole? Si Dieu n’a pas explicitement indiqué comment baptiser (tout comme il n’a pas explicitement enseigné comment pratiquer la circoncision), cela implique soit que la méthode exacte importe peu, soit qu’elle est considérée évidente d’elle-même, auquel cas il faudrait étudier le contexte, le reste de la Bible et la tradition pour cerner ce point.
– Un certain nombre d’utilisations scripturaires du mot baptême font référence au baptême du Saint-Esprit au moment de la conversion, ou au baptême de sang (opposition et persécution) et non au baptême d’eau.
– Le baptême symbolise ce baptême du Saint-Esprit, ainsi que la séparation d’avec le monde et l’identification avec le peuple de Dieu.
– Le baptême par immersion est trop souvent vu par ses défenseurs comme étant le moyen de purification et d’entrée du Saint-Esprit en l’homme. Pourtant, nous voyons bien dans les Écritures qu’un larron qui n’a jamais été baptisé a pu être sauvé et nous voyons des personnes comme Corneille obtenir le Saint-Esprit avant le baptême. Le baptême n’est qu’un symbole de ce qui est déjà arrivé dans le coeur: la nouvelle naissance.
– Le baptême par immersion est parfois pratiqué de manière inconvenante ou indécente, par exemple quand un ou des hommes immergent une femme peu vêtue dans l’eau, touchant son corps en plusieurs endroits. Les vêtements mouillés de cette femme laissent parfois voir des choses qui ne sont pas compatibles avec la modestie biblique.
Ceci est la traduction d’un article publié dans le Messager de la Vérité il a plusieurs années. Ceci est un sujet épineux, mais je trouve que ce bref essai répond à plusieurs questions qui reviennent fréquemment.
Au fur et à mesure que j’avance en âge, je commence à me préoccuper du fait que notre jeune génération soit fermement établie sur les solides vérités de l’Évangile. J’ai remarqué un manque ou peut-être des idées fausses concernant la vision de l’Église de Dieu. Nous croyons en une seule véritable Église de Dieu, indivise et unie, qui existe sous sa forme réelle depuis le temps des apôtres. L’Église a parfois été accusée de dire par là que nous sommes les seuls à être sauvés, ce qui n’est pas le cas. Qu’entendons-nous donc par là ? Soulignons quelques-uns des principes que l’Église a considérés comme des enseignements précieux et nécessaires pour le vrai chrétien ; la plupart d’entre eux seraient tout à fait interdépendants. L’un ne va pas sans l’autre. Nous devrons être assez brefs dans notre liste. La liste est loin d’être exhaustive.
Dieu – le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous devons croire qu’il y a un Dieu et qu’il récompense ceux qui le cherchent assidûment. Nous devons croire que Dieu est un être souverain tout-puissant, qu’il a créé la terre à partir de rien et qu’il est digne de notre humble respect et de notre vénération. Lors de la chute de l’homme dans le péché, ce Dieu souverain, dont les attributs incluent l’amour et la miséricorde, a préparé un plan par lequel l’humanité pourrait être rachetée de l’esclavage à Satan. C’est ce que Jésus a accompli sur la croix du Calvaire, ouvrant la voie à la rédemption des juifs et des païens. Le Saint-Esprit a été envoyé dans ce monde pour continuer à convaincre l’homme du péché et le guider dans les voies de Dieu jour après jour.
Repentir, nouvelle naissance et baptême « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). « Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). L’homme déchu n’a aucun moyen de plaire à Dieu s’il n’est pas changé de l’intérieur. Nous devons accepter que toutes nos bonnes intentions ne suffiront pas à plaire à Dieu. Nous devons ouvrir la porte et permettre à Dieu d’entrer dans notre cœur, de nous purifier du péché et de la saleté, et d’y demeurer par son Saint-Esprit. Lorsqu’une personne fait l’expérience de la nouvelle naissance, Dieu place dans son cœur un désir de communion avec ceux qui ont vécu la même expérience de changement de vie. Le baptême est le symbole extérieur de la purification intérieure qui a déjà eu lieu. C’est aussi une déclaration ouverte de l’acceptation de l’union avec l’Église et de la soumission à sa direction et à ses soins. Le nouveau croyant désire s’identifier ouvertement à l’Église, à ses objectifs et à ses pratiques. De la part de l’Église, c’est l’acceptation de l’expérience de repentance et de conversion du nouveau croyant, ainsi qu’un engagement à prendre soin de lui sur le plan spirituel.
L’amour. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres (Jean 13:35). Comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, et surtout à ceux qui sont de la maison de la foi (Galates 6:10). 1 Corinthiens 13 est une instruction bien aimée du chrétien sincère. L’amour nous pousse à nous préoccuper du bien-être des uns et des autres, sur le plan matériel et bien plus encore sur le plan spirituel. Cet attribut a été la marque de fabrique du chrétien à travers les siècles. Lorsque la foi s’est éteinte, l’amour et la charité se sont aussi éteints. C’est alors qu’apparaissent la désunion et les querelles, et que l’on s’éloigne de la véritable vocation de disciple chrétien. Malheureusement, une grande partie de la chrétienté s’est éloignée de cet enseignement, ce qui a entraîné des guerres et d’autres conflits. Cependant, la véritable charité chrétienne a persévéré malgré de nombreuses difficultés et a souvent gagné les cœurs des persécuteurs à la voie chrétienne.
La non-résistance. Je vous dis de ne pas résister au mal ; mais si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut te faire un procès et t’enlever ton manteau, qu’il prenne aussi ton manteau. Et si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui (Matthieu 5:39-41). Cet enseignement est très étroitement lié au précédent ainsi qu’au suivant. Lorsque Dieu est entré dans notre vie, qu’il l’a purifiée du péché et de la mauvaise volonté, et qu’il y demeure par son Esprit, nous ne pouvons que désirer faire du bien à notre prochain. Les vrais chrétiens n’ont jamais participé à une guerre de quelque manière que ce soit, préférant subir des pertes et même la mort plutôt que de riposter. Rom 12:19 dit : « Bien-aimés, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez libre cours à la colère ; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur ». Le chrétien a confié la rétribution au jugement de Dieu et a ainsi été libéré pour aimer ses ennemis. C’est peut-être dans cet enseignement que certains des premiers chrétiens se sont égarés ; ceux qui l’ont fait sont devenus les prochains persécuteurs des vrais chrétiens non résistants. La non-résistance va beaucoup plus loin, dans tous les aspects de la vie quotidienne, que ce soit au sein de la famille ou de la communauté. L’application fidèle de cet enseignement a gagné l’appréciation et la protection de la société environnante.
Confiance dans la sollicitude de Dieu. « Jetez sur lui tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1 Pierre 5:7). Les vrais chrétiens ont confiance en Dieu et dans le fait qu’il prend suffisamment soin d’eux. Ils tirent cette assurance des nombreuses promesses de la Parole de Dieu, selon lesquelles ses soins suffiront à leurs besoins. Ainsi, si Dieu semble avoir choisi pour eux une vie qui semble difficile, ils acceptent que Dieu l’utilise pour leur bien ou celui de quelqu’un d’autre.
Le non-attachement au monde. « N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde » (1 Jean 2:15-16). Le vrai chrétien a vu de loin la Cité céleste, et l’éclat du monde présent n’a plus de valeur à ses yeux. Les biens matériels ne sont qu’un moyen de faire avancer l’œuvre du Seigneur, un moyen de payer les frais du voyage dans la vallée de cette vie. Les chrétiens doivent régulièrement vérifier où sont leurs attaches et ont souvent besoin des conseils et de l’exemple d’autres pèlerins pour se réorienter.
L’unité…. afin qu’ils soient un comme nous (Jean 17:11)…. et qu’il y ait une seule bergerie et un seul pasteur » (Jean 10:16). Dieu a toujours souhaité que son peuple soit uni. Il l’a comparé au corps physique, chaque partie fournissant selon sa place dans le corps. Là où l’orgueil a levé la tête, il y a eu désunion. C’est ce qui s’est passé depuis l’Église primitive jusqu’à aujourd’hui. Les chrétiens fidèles se sont séparés de ceux qui ont commencé à marcher dans l’orgueil et l’amour du monde. C’est ainsi que l’unité a été préservée parmi les chrétiens fidèles. Il ne s’agit là que de quelques-uns des enseignements et des pratiques qui caractérisent les chrétiens fidèles. Les individus ou les groupes ne peuvent prétendre obéir aux commandements de la Bible s’ils ne les respectent pas. Ils ne peuvent prétendre représenter pleinement le Christ sur terre. Ces enseignements primaires doivent être maintenus, et là où il y a déviation, il doit y avoir soit un retour aux enseignements, soit une séparation. Jésus a dit que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre son Église. En étudiant l’histoire du christianisme, nous voyons une lignée continue de personnes qui ont conservé et mis en pratique les enseignements susmentionnés. Parfois, nous perdons presque la trace du fil de la foi, mais nous voyons cette même foi émerger plus tard sous sa forme originale. Cela nous rassure sur le fait que les paroles de Jésus sont restées vraies et que la vraie foi n’a pas été éradiquée.
En examinant certains de ces enseignements clés qui sont si clairs dans la Bible, nous regardons autour de nous dans la chrétienté et nous voyons ceux qui, dans d’autres églises, semblent humbles et vraiment nés de nouveau. Pouvons-nous les considérer comme nos frères ? Existe-t-il une Église universelle de Dieu, comme beaucoup le croient ? Pouvons-nous communier librement avec eux ? Essayons ce concept à l’aide d’un scénario supposé. La Bible nous enseigne en Matthieu 18:15-17 ainsi qu’à de nombreux endroits dans les épîtres, que les personnes qui continuent à pécher sans se repentir dans l’assemblée doivent être séparées des fidèles. Poursuivant le scénario mentionné ci-dessus, un chrétien de l’Église « A » se préoccupe de quelque chose qu’il voit chez un chrétien de l’Église « B ». Fidèle à l’injonction de Jésus et des apôtres, il vient voir son confrère « chrétien » pour lui faire part de son inquiétude. Cette préoccupation est soit rejetée, soit ignorée. Que doit faire le chrétien de l’Église « A » ? Toujours selon les enseignements de Jésus, il cherche un « chrétien » de l’Église « C » pour l’accompagner et encourager l’égaré. En supposant que le « Chrétien A » et le « Chrétien C » puissent s’entendre sur l’erreur des voies du « Chrétien B », ils lui font part de leurs préoccupations. Le « chrétien B » peut à juste titre demander : « Quelle autorité avez-vous ? Moi, je pense que tout va bien ». Poursuivant l’enseignement prescrit par l’Évangile, que doivent faire « le chrétien A » et « le chrétien C » ? La Bible dit de le dire à l’Église. Mais comment faire pour le dire à l’Église universelle ? Ni l’autorité de l’Église A ni celle de l’Église C ne seront acceptables pour discipliner un membre de l’Église B. Nous devrions admettre que ce scénario et ce concept sont irréalisables et non bibliques. Considérons le concept d’une Église de Dieu unie et indivise. Lorsque des divergences, de la désobéissance ou un amour pour ce monde sont constatés dans la vie d’un croyant, et qu’il ou elle est encouragé(e) à se repentir par l’assemblée locale, et peut-être, si la désobéissance et la résistance se poursuivent, ce membre est séparé de cette assemblée. Non seulement l’assemblée locale est unie dans cette action, mais la conférence plus large est également unie dans l’acceptation de la décision de cette assemblée locale qui a parlé au nom et avec l’autorité de l’Église unie. Le membre désobéissant et réfractaire n’est pas libre de se rendre simplement dans une autre assemblée et de continuer sur sa lancée. La décision prise dans une assemblée est acceptée par toutes les assemblées voisines ainsi que par la conférence mondiale. De même, celui qui est baptisé dans une assemblée est membre de toutes les autres assemblées et de la conférence mondiale. Les ordinations au ministère et au diaconat sont acceptées dans l’ensemble de l’Église unie. Les frères sont libres et bienvenus pour partager leurs dons partout où ils sont nécessaires et utiles. Nous voyons bien que le premier scénario ne peut pas répondre aux enseignements de la Bible. Ce concept est une piètre excuse pour l’indépendance, la volonté personnelle et l’orgueil. Dans toute la confusion qui règne dans de nombreuses églises, il est étonnant qu’il y ait encore des personnes qui, n’ayant pas le soutien d’un corps uni, peuvent encore conserver un lien sincère avec Dieu. La Bible dit à leur sujet : « Il faut que je les ramène eux aussi : « Je les ramènerai, et il y aura une seule bergerie et un seul pasteur. (Jean 10:16). Puissions-nous être de ceux qui auront gardé intacte la foi de nos pères jusqu’à la fin, et être jugés dignes d’entrer dans la Cité céleste.
écrit par Ronald Goossen pour le périodique Messager de la Vérité
Aujourd’hui, dans notre école du dimanche, nous avons étudié les dix commandements. Il y en a un qui a été particulièrement examiné : le sabbat. Je crois que le principe est toujours là, mais la pratique a fort changé depuis la venue de Jésus. Je me suis souvenu que la SEBT a un traité à ce sujet, mais seulement en anglais. Je l’ai traduit en français aujourd’hui. J’espère que ceci sera utile à ceux qui se demandent pourquoi nous n’observons plus le sabbat, ni le samedi comme les Juifs le faisaient et le font toujours, ni le dimanche comme certains voudraient le faire. Les lois du sabbat ne s’appliquent plus. Mais nous nous rassemblons aussi souvent que possible pour adorer Dieu, surtout le dimanche.
Ce traité n’est pas exhaustif, je conseille donc de lire les articles suivants également si le sujet vous trouble ou vous intéresse. Il y a aussi des conversations intéressantes dans les commentaires.
Le principe du jour de repos est mentionné pour la première fois dans la Genèse, où Dieu donne l’exemple du repos après une semaine de travail. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2.3).
Dieu a précisé cet enseignement dans les dix commandements. « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes » (Exode 20.8-10). Le peuple juif, privé de l’Esprit saint, a souvent considéré ce quatrième commandement comme un fardeau. Les prophètes de l’Ancien Testament ont dû à plusieurs reprises les avertir de leur infidélité quant à l’observance du sabbat.
Cette loi a été donnée comme un symbole de l’ère de grâce à laquelle Dieu préparait le monde. Ce commandement, ainsi que d’autres, désignait et caractérisait Christ. Dieu les utilisait pour enseigner et rappeler aux hommes, encore et encore, que le Messie viendrait et accomplirait le développement ultérieur du royaume spirituel. Des sacrifices devaient être offerts en cas de désobéissance, rappelant ainsi à l’auteur de la transgression qu’il avait besoin d’un rédempteur. Certaines offrandes étaient quotidiennes, d’autres hebdomadaires ou mensuelles. Il y avait des fêtes et des offrandes annuelles. Tous ces rituels prescrits avaient ceci en commun qu’ils avaient pour but d’exemplifier Christ et son royaume, sa rédemption et sa grâce. Il est magnifique de reconnaître l’harmonie de la Parole de Dieu et de constater que, dès le début, Dieu a préparé le terrain de multiples façons pour la venue du Messie. Le Nouveau Testament nous éclaire encore davantage à ce sujet. Il nous dit que la loi était une « ombre » de cette voie plus parfaite qui devait venir. « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2.16-17). Lisez aussi Hébreux 10.1-4, 9-10.
Lorsque Jésus est venu, l’intention de ces lois est devenue claire. Le commandement « Tu ne tueras point » est la loi de Dieu, mais Christ nous a appris que celui qui hait son frère est un meurtrier. Il nous a enseigné que l’amour doit naître dans nos cœurs, rendant ainsi le meurtre impensable. La loi de l’amour remplace et rend la loi mosaïque caduque. [La loi donnée à Moïse sert toujours, en ceci qu’elle nous enseigne ce qu’est le péché et à quel point Dieu est saint. Elle n’est pas abolie, mais accomplie. Luc 16.17 ; Romains 10.4 ; Matthieu 5.17, Luc 10.26,27] Nous en voyons un exemple dans la fête de la Pâque qui a été instituée. Elle a été instituée pour annoncer l’Agneau de Dieu qui serait immolé pour les péchés du monde. Lorsque Jésus est effectivement venu mourir sur le mont du Calvaire, sa mort a éliminé la nécessité de la fête qui était observée avec un agneau du troupeau. Le véritable sacrifice surpassait de loin l’ombre qui avait été commandée bien des années auparavant. Ainsi, en apportant le vrai repos au cœur des hommes, Jésus a accompli pleinement ce que la loi ne pouvait pas faire en exigeant l’observance du sabbat.
L’une des autres grandes fêtes prévues par la loi était la fête des semaines ou Pentecôte. Cette fête était liée à la Pâque. C’est à cette occasion spéciale que Dieu a choisi d’envoyer le don du Saint-Esprit, qui a achevé la transition vers la nouvelle dispensation. La résurrection de Jésus et l’effusion du Saint-Esprit sont sans conteste deux des événements les plus significatifs de la foi chrétienne. Ils se sont tous deux produits, selon le plan parfait de Dieu, le premier jour de la semaine. C’est ainsi qu’est née la nouvelle dispensation de l’offrande volontaire des premiers fruits, plutôt que les offrandes obligatoires de la fête de la moisson, comme on appelait aussi la Pentecôte.
Comme nous l’avons déjà noté, Dieu s’est reposé le septième jour après la création. Il a sanctifié ce jour et ce principe. Il a voulu que tous les sept jours, l’homme se rappelle son besoin de repos. L’homme a besoin de repos physique, mais plus encore d’un profond besoin de repos de l’âme. L’aspiration profonde de chaque âme est de trouver la paix. Nombreux sont ceux qui la recherchent de différentes manières, mais rares sont ceux qui trouvent une réelle satisfaction. Nous lisons que « les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer » (Ésaïe 57.20). « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils se font des sentiers tortueux ; tous ceux qui y marchent ne connaissent point la paix ! » (Ésaïe 59.8) Dieu connaissait parfaitement le besoin de paix de l’homme. Il savait aussi qu’il y avait quelqu’un (Jésus) qui pouvait apporter ce repos à l’âme. De même que les sacrifices et les offrandes ont été ordonnés pour rappeler à l’homme son besoin du sang salvateur de l’Agneau, de même le jour du repos a été ordonné pour rappeler aux hommes leur besoin d’un repos spirituel. Cependant, au cours des siècles, l’homme a perdu cette vision et a commencé à ajouter de plus en plus de règles jusqu’à ce qu’il se concentre sur les règles plutôt que sur Dieu.
Jésus est venu et a trouvé les hommes religieux de l’époque très occupés à appliquer la lettre de la loi concernant le sabbat, mais manquant l’objectif visé par ce jour de repos. C’est pourquoi Jésus a déclaré : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat » (Marc 2.27). Jésus voulait que l’homme considère l’observation de ce jour comme un privilège qui lui permettait de répondre au cri de son âme qui voulait s’approcher de Dieu.
Hébreux 4.1-10 clarifie davantage la question du repos que Dieu a voulu pour l’homme par l’intermédiaire de Jésus. L’homme est poussé à faire quelque chose pour son salut, dans l’espoir de trouver le repos. En Jésus, l’homme doit trouver le repos du labeur de la loi. Il est l’accomplissement des commandements. Le verset 10 dit : « Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes ». Jésus a satisfait à toutes les exigences de la loi. C’est quelque chose qu’aucun homme ne pouvait faire. Par la foi en cette œuvre de Jésus, nous trouvons le repos.
Le message prêché par Jésus était le suivant : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matthieu 11.28). Ce repos, c’est la libération de la culpabilité et du fardeau du péché. C’est le repos de l’effort pour accomplir la loi. Jésus apporte la grâce qui produit l’amour et le dévouement dans la vie du croyant. Le bénéficiaire de la grâce se consacre néanmoins volontiers au service du Christ. Par ses actions et ses enseignements, Jésus a violé les règles juives concernant leurs activités le jour du sabbat. Étant l’accomplissement du jour de repos, il n’a pas ordonné son observation ; cependant, il a assisté à des cultes et a fait du bien ce jour-là.
Il est important de noter comment les disciples de Jésus se rassemblaient pour adorer après sa mort et sa résurrection. La venue de Jésus signifiait que la loi n’avait plus d’emprise sur les hommes. Il offrait un véritable repos, au lieu d’exiger l’observation d’un jour. Dans la joie et la reconnaissance, les disciples se réunissaient souvent le premier jour de la semaine, en souvenir du triomphe du Christ sur la mort en ce jour-là. Cette pratique de ceux qui étaient les plus proches de Jésus a permis d’établir une orientation pour le culte le premier jour de la semaine. Il nous est enjoint de ne pas abandonner « l’assemblée » (Hébreux 10.25).
Pour la personne qui a expérimenté la paix avec Dieu et le repos intérieur, il est juste qu’elle consacre le jour du Seigneur à adorer Dieu et à s’exercer dans la voie de la vérité. Il est triste que des personnes appelées chrétiens se livrent à des activités frivoles et égoïstes en ce jour où l’on se souvient de la puissance de sa résurrection. Le peuple de Dieu a toujours eu pour habitude d’observer le jour du culte. Cette pratique est bénéfique pour l’édification de l’homme spirituel et constitue un exemple du repos total futur pour tous les rachetés.
Le repos que chaque chrétien peut connaître n’est qu’un avant-goût du repos éternel qui viendra. Là, dans la félicité du ciel, l’âme sera totalement en repos avec le Père, Jésus, tous les rachetés et les saints anges. Le plus beau, c’est que l’on peut avoir et jouir de cette paix de l’esprit et du cœur dans cette vie déjà et pendant toute l’éternité (Jean 11.25, 26). « Ils se reposent de leurs travaux » (Apocalypse 14.13).
[Ce qui suit ci-dessous est un ouvrage écrit il y un siècle par Philip Mauro, éminent avocat de New York. Au commencement de sa vie chrétienne, il a entendu et cru la doctrine de la dispensationalisme. Cependant, après l’avoir examiné de plus près, il l’a abandonné. Par la suite, il a écrit plusieurs livres au sujet de l’accomplissement des prophéties de la Bible. Ceci est la plus courte.]
« Le lieu appelé Calvaire» (Luc 23.33) a obtenu une distinction durable et sanctifié bien au-dessus et au-delà de toutes autres lieux de la terre, car à cetteplace la peine de mort qui avait été prononcée par les deux tribunaux, la juive et la romaine, l’ecclésiastique et la civique,a été dûment exécuté sur Jésus de Nazareth.
Cettepénalité a été effectuée en stricte conformité avec le processus de la loi répandue à cette époque et
Pour réduire le christianisme à un déisme moraliste et thérapeutique, nous devons réduire Dieu à un thérapeute chaleureux et aveugle à nos fautes dont le seul désir est de nous aider à trouver un soulagement aux crises émotionnelles et existentielles qui troublent nos vies.
Ce n’est pas ainsi que la Bible le décrit. Néhémie parle deux fois de Dieu comme étant grand et redoutable (Néhémie 1.5 et 4.14) et David une fois (Psaume 99.3). Quand Ésaïe a vu Dieu, il a dit : « Malheur à moi ! Je suis perdu » (Ésaïe 6.5). Lorsque Jean a vu Christ glorifié, il tombait à ses pieds comme mort (Apocalypse 1.17).
Ceci semble introduire une énigme. En lisant la Bible, elle nous recommande à plusieurs reprises de craindre Dieu. Pourtant, elle nous recommande tout aussi souvent de «ne craignez point ». Comment expliquer cette énigme ? En examinant la vie d’hommes tels que Moïse, David, Ésaïe, Néhémie et Jean, un fait frappant apparaît : ceux qui avaient la plus grande crainte de Dieu ne craignaient pas ni grand-chose ni personne d’autre.
Les Écritures nous invitent à une relation personnelle avec ce Dieu grand et redoutable. Ceux qui acceptent cette invitation constatent que leurs craintes s’estompent proportionnellement à la solidité de leur relation avec Dieu. Ils découvrent vraiment qu’il est un Dieu d’amour, un Père pour les orphelins et un Consolateur pour ceux qui ont le cœur brisé. Pourtant, il reste l’omnipotent, ayant tout pouvoir sur toutes choses, visibles et invisibles. Nous devons nous soumettre à lui et le servir, car il ne sera pas notre serviteur.
Beaucoup veulent croire en un autre type de Dieu, un Dieu qui produit des miracles et des guérisons sur demande, mais qui est en même temps un Dieu qui ne réprouve jamais la désobéissance volontaire. Malheureusement, ce Dieu doux et aimant semble incapable de générer un véritable amour ou une véritable paix chez ceux qui prétendent le connaître.
Le véritable amour vient du fait d’être en relation avec le vrai Dieu qui sait tout de nous, non seulement nos paroles et nos actions, mais aussi nos pensées et nos sentiments les plus profonds et les plus cachés, et qui nous pardonne pourtant complètement lorsque nous nous repentons. La paix et la sécurité authentiques viennent de la confiance totale que nous accordons à ce Dieu qui échappe totalement à notre contrôle.
« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. » (1 Jean 3.1)