Joyeux Noël à tous!

Décembre 2019

Bonjour à tous,

Cela fait quelques mois que je n’ai rien écrit sur ce blogue. J’écris maintenant à plus de 100 abonnés (je ne sais pas combien d’entre vous liront ces vœux), et ce qui me frappe c’est que vous êtes presque tous des inconnus pour moi. J’aimerais pouvoir vous souhaiter « Joyeux Noël » face à face, et faire votre connaissance.

Ces derniers mois, j’ai de nouveau manqué à mon engagement d’écrire une infolettre tous les deux mois. Je suppose que je pourrais dire que c’est parce que je suis trop occupé. C’est en partie vrai. Mais aussi je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles et ou d’inspirations à partager avec vous.

Je crois que vous êtes plusieurs à suivre le blogue d’un frère de Saskatchewan: Bob Goodnough. Lui au moins écrit régulièrement sur une bonne variété de sujets qui ont tous une application dans la vie chrétienne. Je trouve ses articles très justes et souvent ils me font réfléchir à mon engagement et ma sincérité dans la vie chrétienne. Pour ceux qui ne connaissent pas son site, vous pouvez le visite ici: https://temoinanabaptiste.com/ et vous abonner, si vous le désirez.

L’année 2019 a été une année assez occupée à la Société évangélique de bibles et traités, avec un net accroissement des demandes venant d’Europe, surtout en début d’année. Notre site web continue de mettre plus de textes en ligne dans de plus en plus de langues, et cela permet que le message de l’Évangile soit mis à la disposition des populations des pays musulmans, par exemple. https://www.traitesevangeliques.org/ Plusieurs régions du Québec ont aussi été ciblées par des distributions de traités, et le résultat démontre que dieu appelle toujours ses créatures, malgré l’endurcissement généralisé que nous voyons autour de nous.

J’aimerais simplement vous saluer tous et si j’ai manqué de vous répondre à un moment donnée, veuillez me pardonner et m’envoyer une relance. Je ferai de mon mieux pour vous répondre bientôt.

Puissent tous nos cœurs être remplis de la paix que Jésus donne lorsque nous nous abandonnons à sa volonté.

Que Dieu vous bénisse,

Apaisement

Seule et triste, je vais, un peu perdue.
Vide et sans but, j’erre dans cette rue.
Qui me délivrera de toutes ces peurs,
Et me sauvera de toutes ces torpeurs?
Qui pourrait comprendre cette folie:
Je voudrais être à la fin de ma vie,
Comme la fleur du chemin
Qui grandit et s’éteint.
Dans le ciel, le souffle du vent balaie tous les nuages,
Ne suis-je pas, sur cette terre, un oiseau de passage?
Qui saura m’aimer telle que je suis?
Qui saura comprendre ce cœur qui fuit?
Qui essuiera mes pleurs et portera mes peines?
Qui me libérera et brisera mes chaînes?
Je ferme les yeux et m’agenouille pour prier,
Et dans ce merveilleux silence retrouvé,
Une douce paix, dans mon cœur, m’envahit,
Me laissant goûter un Amour infini…
Le Seigneur Jésus s’approche et me tend la main,
Il sèche mes larmes, m’offrant son Amour sans fin.
-Geneviève …

Chanter

Je louerai le nom de Dieu dans un cantique, et je le magnifierai par ma louange.

Psaume 69. 30

Tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie.

Psaume 63. 7

Le chant est une façon d’exprimer ses sentiments. C’est aussi pour les croyants un moyen de louer Dieu et de lui dire leur reconnaissance; leurs chants deviennent alors des cantiques.

Ainsi le peuple d’Israël a chanté, après avoir été délivré de l’esclavage subi en Égypte, et avoir franchi la mer Rouge (Exode 15. 1). Le roi David aussi a chanté des cantiques lorsque Dieu l’a délivré de ses ennemis: “Je me suis confié en ta bonté. Je chanterai à l’Éternel, parce qu’il m’a fait du bien” (Psaume 13. 5).

Je me rappelle qu’un jour au Népal, en travaillant à reconstruire un village détruit par le tremblement de terre de 2015, j’avais remarqué des dissensions parmi les villageois, tant dans la méthode de reconstruction, que dans la décision de quelles maisons prioriser, au point que plusieurs refusaient de travailler. C’était pourtant un village ou 90% des gens se disaient chrétiens. En fait c’était deux pasteurs qui étaient les plus gros fauteurs de troubles. J’en avait parlé à un homme en qui j’ai beaucoup de confiance, Richard Bhujel, qui nous servait d’interprète lorsque nous ne comprenions pas assez bien le népali et qui nous avait conduit jusqu’à ce village. C’est un homme très droit et simple, mais doté d’une compréhension profonde de l’homme. Il me dit qu’il voyait un gros problème dans ce village, un signe pour lui du manque de vraie régénération et de fraternité: personne ne chantait. Je me sentis tout de suite repris, car moi aussi je n’avais pas chanté, tout occupé que j’étais à essayer de comprendre la situation et de résorber les problèmes tout en souffrant de la chaleur accablante. Je retournai bien vite au travail, et trouvai la grâce de commencer à chanter de temps à autre lorsque je n’avais pas à parler à quelqu’un. Lorsque j’ai pu assez me détacher de ce monde pour penser aux paroles des cantiques que je chantais, j’ai moins ressenti la chaleur ambiante et la tension sur les chantiers. En fait, je crois que j’ai entendu deux ou trois autres hommes commencer à chanter aussi. Quelle belle contagion! Et surtout, quel apaisement en moi!

Chrétiens, nous avons en effet bien des raisons de louer notre Dieu par des cantiques! Ne nous a-t-­il pas, par Jésus Christ, sauvés du jugement éternel? Ne faisons-nous pas chaque jour l’expérience de sa bonté et de sa protection? Lorsque nous chantons, nous exprimons ce qu’il y a dans notre cœur quand il est rempli de ce que le Seigneur a fait pour nous à la croix, de ce qu’il fait maintenant pour nous chaque jour, de la grandeur de sa personne et de l’espérance d’être avec lui pour toujours.

Si nous nous arrêtons à nos soucis et problèmes divers, nous n’aurons pas le cœur à chanter. Cependant, même dans les épreuves, il est possible de chanter. Paul et Silas en prison nous donnent l’exemple, eux qui, malgré leurs blessures et l’incertitude de leur sort, “chantaient les louanges de Dieu; et les prisonniers les écoutaient”(Actes 16. 25).

Alors chantons! À quelques-uns, en famille, ou même seuls, nous pouvons nous encourager, nous consoler, et fortifier notre foi en chantant des cantiques.

Ce qui importe vraiment

[Jésus] dit à Pierre: Suis-moi. Pierre se retourne et voit suivre le disciple que Jésus aimait… Pierre, le voyant, dit à Jésus: Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il? Jésus lui dit:… Que t’importe? Toi, suis-moi.

Jean 21. 19-23

Ce qui importe, ce n’est pas que Dieu fasse notre volonté, mais que nous fassions la sienne.

– Ce n’est pas de vivre longtemps, mais de vivre dans la communion avec Dieu.

– Ce n’est pas ce que nous faisons, mais comment, pourquoi et pour qui nous le faisons.

– Ce n’est pas d’accomplir nos buts, mais de faire notre mieux pour accomplir ceux de Dieu.

– Ce n’est pas d’être un bon dirigeant, mais d’être prompt à suivre la direction de Dieu.

– Ce n’est pas ce que pensent et disent de nous les autres, mais ce que nous sommes aux yeux de Dieu.

– Ce n’est pas d’avoir beaucoup de connaissances bibliques, mais de mettre en pratique celles que nous possédons.

– Ce n’est pas de vivre dans le confort, mais de rechercher le vrai bien-être de notre entourage.

– Ce n’est pas que la souffrance nous soit épargnée, mais que les souffrances produisent en nous l’effet que Dieu en attend.

– Ce qui est important, ce n’est pas de savoir quand nous mourrons, mais de savoir si nous sommes prêts à rencontrer Dieu.