Seul avec vos fardeaux?

(Jésus dit:) Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif.

Jean 14. 27

Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous.

1 Pierre 5. 7

Seul avec vos fardeaux?

Cet étudiant qui échoue à ses examens, ce chef d’entreprise contraint de déposer le bilan, ce père de famille accidenté, ces victimes de guerres fratricides sans fin, qui s’en soucie vraiment? Jour après jour, nous apprenons de tels faits divers; ils occupent notre esprit quelque temps, ensuite… nous les oublions. Comment se mettre vraiment à la place des autres? Et puis, chacun a ses soucis…

La Bible rapporte ainsi le désespoir d’un homme: “Il n’y a personne qui me reconnaisse; tout refuge est perdu pour moi; il n’y a personne qui s’enquière de mon âme” (Psaume 142. 4).

Personne? Non, il y a une exception: Dieu lui-même, notre créateur, Seigneur du ciel et de la terre, s’intéresse à chacun de nous. N’est-il pas celui qui donne la vie et la respiration, et toutes choses? (Lire Actes 17. 22-28) Jésus dit aux foules, pour montrer à quel point l’existence de chacun de nous compte pour lui: “Même les cheveux de votre tête sont tous comptés” (Luc 12. 7).

Peut-être avez-vous ignoré jusqu’ici son existence, tout en profitant de ses dons journaliers. Ne fait-il pas “lever son soleil sur les méchants et sur les bons” (Matthieu 5. 45)? Dieu est même venu en personne sur cette terre en Jésus, son Fils. Dieu le Fils a été proche des êtres humains, qui ont pu le voir, l’écouter, le toucher. Crucifié pour que l’homme puisse s’approcher de Dieu, Jésus est ressuscité. Avant de quitter les siens, il leur a dit, comme à chaque croyant: “Moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle” (Matthieu 28. 20).

 

Lu sur le site de « la bonne semence »

Et si je rate?

Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers.

Proverbes 3. 5, 6

Remets ta voie sur l’Éternel, et confie-toi en lui.

Psaume 37. 5

Si je rate…

Devant les portes du centre d’examen, les étudiants se pressent. Après avoir travaillé dur, ils viennent passer aujourd’hui “le concours”, but de leurs efforts. Les candidats sont nombreux, mais très peu seront pris.

En attendant qu’on les appelle, certains discutent:

– Quand je pense que tout mon avenir va se jouer dans les heures qui viennent, j’ai froid dans le dos, gémit Romain.

– J’ai tout misé sur ce concours. Si je rate… Non, je n’ose même pas y penser… marmonne un autre étudiant.

– Moi, si je rate, je n’ai plus d’avenir, déclare un redoublant.

Luc écoute ses camarades en silence. Lui aussi a travaillé dur. Il est stressé ce matin, comme tout le monde. Il aimerait bien réussir. Mais Luc est chrétien, et son état d’esprit est différent. Il s’est bien préparé, mais il a remis à Dieu son Père l’issue de ses efforts. “Si je rate?” Eh bien, Luc sait que Dieu fait travailler toutes choses – toutes, donc aussi un échec éventuel – pour son bien (Romains 8. 28).

Jeunes croyants, estimez comme une expérience particulièrement utile de traverser ces moments d’incertitude avec Dieu. N’oubliez pas non plus le vrai but de votre vie, votre avenir céleste, qui vous est déjà assuré. Quel contraste avec ceux qui n’ont pas d’espérance! Vous avez appris à vous mobiliser pour réussir une étape de votre vie sur la terre. Que cela vous aide à vous consacrer au Christ, à mieux l’aimer, le connaître, le suivre et le servir.

Je me souviens des jours où j’étais tellement stressé à cause de mes examens du Bac, auxquels je me sentais mal préparé parce que toute mon éducation s’était effectuée à distance. Les espoirs que mon père fondait sur mes résultats me pesaient énormément. Je ne parvenais pas à me soustraire à la crainte de sa réaction lorsqu’il verrait mes notes, qui seraient certainement plus basses qu’il n’espérait. Je dramatisais; déprimé,  j’avais des insomnies. Quel poids pour mon jeune âge!

Dieu n’a pas voulu que l’homme ait à supporter ces épreuves par sa propre force. Certains y parviennent, mais d’autres ne supportent pas le pression que la société exerce sur eux et finissent par craquer, tombant dans les abîmes de la déprime, de la révolte ou du suicide. Si j’avais été plus attentif à la voix de Dieu à cette époque, j’aurais compris qu’il me chuchotait doucement que je n’avais pas à supporter ce fardeau, qu’il avait porté mes épreuves pour moi sur la croix, et que si seulement j’acceptais son sang rédempteur et que je lui confiais toute ma vie, sachant qu’il il est tout puissant, et qu’il connaît déjà mon avenir, j’aurais pu être beaucoup plus serein.

Souvenons-nous que même si nous raton l’une des épreuves que la société cherche à imposer sur nos vies, rien n’est perdu, et que Dieu a un plan pour nous qui dépasse ce que nous imaginions. Dieu n’a pas seulement besoin de bacheliers, de professeurs, d’hommes d’affaires, ou encore de théologiens. L’homme le plus doué du monde est inutile à Dieu, s’il n’a pas l’humilité de soumettre sa vie à la volonté de son Créateur. Dieu n’a jamais créé de la camelote. Chaque homme peut lui être utile d’une manière entièrement unique.