Priez les uns pour les autres

Priez les uns pour les autres
(Jacques 5.16)

Si le nom d’un ami vous revient à l’esprit,
Ou de quelqu’un par qui votre coeur fut meurtri
A cause d’une offense, ou légère, ou cruelle,
Priez pour lui ! – Peut-être est-il, en ce moment,
Seul, dans quelque péril ou quelque affreux tourment ;
Il a besoin de vous, et Dieu vous le rappelle !

Et lorsqu’il vous sera donné de le revoir,
Il vous dira peut-être :  » Au fond du désespoir,
Tel jour j’allais sombrer… Une force inconnue,
(Comme si, quelque part, quelqu’un priait pour moi,)
Me fit lever au ciel le regard de la foi…
Depuis lors, la terreur n’est jamais revenue. »

Alors, vous souvenant que ce fut ce jour-là
Que le nom de l’absent à vous se rappela
Et fut, par votre amour, porté jusques au Père,
Vous lui direz : « Ami, peut-être qu’à mon tour,
Plus tard, j’aurai besoin de ton fidèle amour :
Que ta pensée, aussi, se transforme en prière ! »

Ruben Saillens

Extrait du recueil « Sur les Ailes de la foi – poésies chrétiennes » (Editions de Foi et Vie, 48 rue de Lille, Paris, 1921, p.92)

À la recherche de la vraie vie

[Cet article est tiré du calendrier 2015 de La Bonne Semence. Son auteur est un lecteur de ce cybercarnet qui commande et distribue des traités de la SEBT en France]

“Élevé dans le catholicisme, je me posais pourtant des questions: “Pourquoi existe-t-on? Où va-t-on après la mort?”

Alors, je me suis mis à lire des livres “existentialistes” qui incitent à se poser des questions, mais n’offrent aucune réponse. Voulant connaître d’autres religions, j’ai vécu, entre autres, avec des moines bouddhistes.

Finalement, en lisant le Nouveau Testament, j’ai été de plus en plus impressionné par la personne de Jésus Christ. D’abord par ses miracles, ensuite par la sagesse, par l’amour et par la liberté d’expression qu’il avait face aux religieux. J’ai donc décidé de lire la Bible. Personne ne m’a influencé, j’étais seul! J’ai compris tout d’un coup qu’il n’y avait pas d’autre chemin que Jésus. Dieu m’a montré qu’il me fallait choisir. J’ai brûlé alors tous les autres livres religieux que je possédais. Mais je restais encore troublé.

J’ai prié Dieu: “Fais quelque chose pour moi; j’ai lu dans ton Livre que tu avais des disciples. Si tu en as encore aujourd’hui, permets-moi d’en rencontrer au moins un qui puisse m’aider”. Je n’en ai parlé à personne, mais deux jours après, alors que je faisais de l’auto-stop, un homme m’a pris dans sa voiture et m’a dit: “Je suis chrétien, je crois en Jésus Christ, il est mon Sauveur”, et il m’a annoncé l’évangile. Heureux de voir que Dieu répondait à ma prière, j’ai compris qu’il ne m’en voulait pas, mais que, bien au contraire, il s’intéressait à moi.”

“Au cours du trajet, j’ai expliqué au chrétien qui m’avait accueilli dans sa voiture que je connaissais un peu la Bible mais que mes questions étaient encore sans réponse. En me citant des textes de la Bible il m’a parlé du problème du péché et m’a montré ce qui m’empêchait de trouver le chemin de la vie éternelle: “Entre toi et Dieu, il y a un mur, c’est tout le mal que tu as fait. Dieu te demande de te repentir”. Alors j’ai commencé à confesser mes péchés à Dieu, cela a duré une semaine. Cependant j’avais entendu parler de condamnation et cela m’angoissait à cause de tout le mal que j’avais fait… je ne serais pas pardonné! Peu après, j’ai revu ce chrétien qui m’a annoncé la bonne nouvelle du salut: Jésus Christ a été crucifié pour nos péchés, il est ressuscité, celui qui croit en lui est pardonné et reçoit la vie éternelle gratuitement… De joie, je n’arrivais pas à le croire.

Le lendemain, après avoir lu un passage des Écritures, j’ai prié et me suis confié au Seigneur. Je me suis emparé par la foi des promesses divines, notamment de celle-ci: “Celui qui croit en moi a la vie éternelle” (Jean 6. 47). C’est à ce moment-là que je suis né de nouveau (Jean 3. 7), c’est-à-dire que, à partir de là, j’ai commencé une nouvelle vie, avec le Seigneur Jésus dans mon cœur. Je sais que Dieu est mon Père et que rien ne peut me séparer de lui. Je passerai l’éternité avec lui, dans le bonheur parfait, en compagnie de tous ceux qui auront également fait confiance à Jésus, notre seul Sauveur.”

d’après Pierre Danis

Dieu sait pourquoi

[Voici un poème que j’ai trouvé récemment et que je voulais partager avec mes lecteurs. J’ai récemment eu quelque mal à m’approcher de Dieu, sans réellement savoir pourquoi. Maintenant je me réjouis d’être plus près de lui à nouveau et j’aimerais encourager chacun à ne pas perdre courage]

La vie est pleine de mystère,
De vains élans vers la lumière,
D’espoirs tombés dans la poussière,
Et Dieu seul connaît pourquoi.

Prière encore sans réponse,
Beau rêve auquel le cœur renonce,
Nouvelle épreuve qui s’annonce,
Et Dieu seul connaît pourquoi.

Un voile couvre toute chose,
La fleur se fane à peine éclose,
Là-bas, un être aimé repose,
Et Dieu seul connaît pourquoi.

La nuit m’enferme, mais qu’importe!
Dieu tient la clé de chaque porte;
Le jour approche qui m’apporte
La réponse à mes pourquoi.

J’attends le jour où tout s’éclaire
Au plan d’amour d’un tendre Père.
Sa vue illuminant ma foi,
En ce jour, je saurai pourquoi.

G. Isely

Mon dernier rendez-vous avec mon Père

Persévérez dans la prière.

Colossiens 4. 2

Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

Philippiens 4. 6, 7

Nos rendez-vous avec le Seigneur

On raconte l’histoire de ce ministre chrétien qui, un matin, avait fait attendre le roi. “Que votre Majesté m’excuse – dit-il en arrivant enfin – j’avais rendez-vous avec le Roi des rois”. C’est ainsi qu’il qualifiait ce moment de prière avec son Dieu.

La prière est l’activité première de notre vie chrétienne. Veillons à ce que cette communication avec Dieu soit toujours ouverte pour l’adorer, le louer, intercéder, lui présenter nos besoins et le remercier pour ses dons et ses réponses. Avoir une audience avec le Dieu souverain est le privilège le plus élevé qu’un homme puisse espérer.

Notre service chrétien, en privé ou en public, est important; mais il doit être en harmonie avec notre vie intérieure et découler de la communion avec le Seigneur. Faisons attention à ne pas nous tromper nous-mêmes par des activités motivées surtout par des sentiments altruistes qui ne seraient ni fondés sur la foi en Jésus Christ, notre Maître, ni dirigés par lui.

J’ai trop souvent tendance à ignorer Dieu, à le laisser au chevet de mon lit le matin après la prière (si j’ai même pris le temps de prier). Trop souvent, la prière n’est qu’un devoir de conscience que accomplis rapidement pour « apaiser Dieu » comme les hindous le font, non pas parce que je sens réellement ma faiblesse et mon besoin de Dieu, mais parce que je ne me sentirais pas normal, pas protégé de Dieu si je ne le faisais pas. Mais Dieu (mon Père) n’est pas satisfait avec cette mentalité. Il ne veut pas que nous le servions par peur, mais par amour, parce que nous savons que sans Lui nous n’avons rien de bon en nous. Je pense qu’il est bon de passer beaucoup de temps en prière, comme l’apôtre Jacques, dont on dit que les genoux étaient devenus calleux, tellement il priait son Père. Quel merveilleux témoignage!

Il est important que nous passions du temps en prière. Notre Seigneur nous en a donné l’exemple quand il a vécu sur la terre; les évangiles en témoignent: “Il s’en alla sur une montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu” (Luc 6. 12). Appliquons-nous comme lui à trouver des moments tranquilles, à l’écart de tout, pour chercher la compagnie de notre Maître. Nous en repartirons toujours avec plus d’assurance et d’énergie pour accomplir les tâches qu’il nous confie.

Osons prier plus!

Prions pour les chrétiens d’Irak et du Levant

Bonjour,

Nous vivons pour la plupart dans le confort et la paix. Malgré les défis quotidiens de la vie chrétienne, nul ne nous menace de mort.

Il en va autrement en Irak et en Syrie, surtout dans les régions contrôlées par l’ÉI.

Je vous demande donc instamment de tous prier sincèrement pour les chrétiens de cette région. Peut-être ont-ils d’autres croyances que vous, cependant ils sont vos frères. Et pour ceux d’entre eux qui ne sont pas nés de nouveau, priez spécialement qu’ils rencontrent leur Sauveur personnel avant que leurs persécuteurs ne mettent fin à leurs jours. Priez aussi que sous les persécutions, les discriminations et les tortures, ils tiennent ferment et soient un témoignage pour Dieu. Priez enfin pour leur persécuteurs, qui ont eux aussi besoin d’être touché par l’amour de Dieu et de venir à Lui.

Nombreux sont les réfugiés au Kurdistan, en Syrie, au Liban, en France… Priez pour leurs conditions de vies, et qu’ils puissent être une lumière à ceux autour d’eux.
Priez enfin pour les chrétiens (de France, du Liban, et d’autres pays) qui leur viennent en aide, afin qu’ils puissent leur témoigner un amour réel et avoir des moyens suffisants pour soulager leurs douleurs.

Merci à tous,

Hugues

Introspections

Le maréchal de Lattre de Tassigny disait: « le lever des couleurs, C’est comme la prière du matin, et lorsqu’on les ramène, c’est le moment d’introspection du soir pour le soldat ».
Je crois que l’importance de la vie spirituelle dépasse celle de la vie militaire à telle point qu’on ne devrait pas les comparer de manière si sérieuse. Cependant, je dois avouer que si ces paroles prêtées au grand maréchal sont vraiment de lui, je devine que la prière et l’introspection tenaient une place importante dans sa vie.
Nous ne nous poserons plus de questions à sont sujet, ni à propos du salut d’hommes comme lui.
Je ne ferai que garder deux mots: le prière, et l’introspection.

Ce soir, alors que je revenais à pied d’un souper chez des amis Indiens, je me suis mis à penser à cette phrase du célèbre Maréchal de France. Il faisait déjà nuit; au loin je voyais des éclairs à la hauteur de la frontière entre l’Inde et le Bangladesh. Le terrain était sec, la route poussiéreuse: il n’a pas plu depuis deux jours, malgré que nous sommes au beau milieu de la mousson! Il paraît que cette année est anormale. À un moment donné, je me demandai si je ne venais pas d’apercevoir un éléphant à quelques pas. Fausse alerte!… On dit qu’ils rodent dans les parages nuitamment, et que plusieurs personnes ont été victimes de ces bêtes la nuit ou même au petit matin. Quelques cyclistes me dépassent, les phares d’une voiture m’éblouissent.

Mais qu’est-ce que je fais de mon temps? À quoi étais-je encore en train de penser? À un livre que j’aimerais lire? À une recherche que je veux faire sur Google aussitôt que j’arrive à la maison? au livre que je traduis? Aux problèmes économiques et sociaux de la France? À une jeune fille rencontrée ici en Inde ou encore au Canada?

Un peu de tout cela, pour vous donner une idée. Il y a des pensées qui sont bien-sûr plus édifiantes que d’autres, ou plus utiles. Mais à ce moment-là, je ne pensais pas vraiment à Dieu. Je ne pensais pas non plus à mon âme qu’il est venu secourir un jour quand elle avait soif. Depuis, comme il me l’a promis dans la Bible, j’ai accès à une source inépuisable de pensées, de courage, d’amour, vers laquelle il me suffit de me tourner pour m’en abreuver. Mais il paraît que parfois je préfère m’aventurer loin de ce puits qui m’a été donné, loin, oh si loin dans la sécheresse de la sagesse humaine.

À l’idée d’une rencontre avec un éléphant ou encore en pensant aux gens qui viennent peut-être d’être frappés par la foudre, mes pensées se tournent vers le Créateur de l’univers, mon Père.

« Père, J’ai besoin de ta présence! » C’est ma première réaction. Je suis honteux en pensant à tout ce qui a traversé mon esprit depuis ma dernière pensée accordée à Celui qui me protège et qui m’aime à chaque instant de ma vie. « Dieu, aide-moi à revoir ma journée, à y voir mes fautes, mes transgressions, mes motifs, afin de mieux faire demain. » C’est ma petite prière soupirée alors que je rencontre deux hommes dans le noir.

Je revois alors le moment ce matin où je n’avais accordé que deux minutes à la Parole de Dieu, parce que j’avais faim et que je voulais aller voir ma boîte de réception de courriels… Comme je suis ridicule d’accorder si souvent autant d’importance aux petites choses qui passent, alors que ma relation et ma communion avec mon Père importent par-dessus tout. Tout s’explique maintenant: j’ai laissé Dieu au chevet de mon lit ce matin après une courte prière, je ne l’ai pas invité à prendre part à toutes mes décisions du jour. Tout en priant à une ou deux reprises, je n’ai pas consciemment cherché son réconfort, son approbation, son amour au cours de la journée. Comment puis-je encore mériter son amour et sa protection? Mais au fait, où donc est passée cette sensation chaude qui m’envahit lorsque je le sens proche? Est-il parti? Ou est-ce moi qui me suis éloigné?

La réponse est claire, heureusement. C’est humiliant de l’avouer, mais depuis quelques temps, il est rare que je prête bien attention à la voix du Saint-Esprit. Je ne traite plus Jésus comme un frère. Je lis rarement ma Bible pendant plus de cinq minutes, et ma prière du matin est encore plus courte que ma lecture  de la Parole. Quelle honte, quelle misère.

Je pourrais me consoler en me disant que rares sont ceux sur cette terre qui lisent leur Bible autant que moi, qui font autant de bonnes œuvres ou qui sacrifient autant pour la cause de Christ; mais moi alors, quels sont mes motifs dans tout cela? Est-ce pour ma propre gloire que je continue de vivre une forme de vie chrétienne? Ou me suis-je peut-être trompé en pensant que mon enthousiasme et mon intérêt dans certaines choses de ma vie remplacerait ce que l’Esprit et la Parole m’avaient auparavant donné?

Oui c’est ça! J’ai cru pouvoir changer le régime spirituel de mon âme sans qu’elle n’en pâtisse, mais je me suis endormi et maintenant je me rends compte de mes erreurs! Des centaines de pensées défilent dans mon petit cerveau. Je veux passer ce temps non à penser aux choses terrestres, mais aux choses célestes. Bientôt mon esprit se calme, je commence à voir comme tout ceci est si petit et comme mes pensées ambitieuses sont risibles pour Dieu. Ce n’est pas en menant une introspection égoïste, où je chercherais à m’améliorer pour avoir une bonne réputation, que je trouverai la paix. Ce qu’il me faut, c’est un moment de prière et d’introspection au cours duquel je communiquerai avec mon Seigneur. Je lui présente ce que j’ai fait aujourd’hui, ce que j’ai pensé, ce que j’ai dit. Je Lui appartiens, mes actions et mes pensées Lui appartiennent donc aussi. Plus je passe de temps à faire cela, plus sa voix devient claire à mes oreilles. Je vois maintenant quelles pensées adressées à mon ami Bryan ne provenaient pas de Dieu, mais de ma chair pécheresse. Ce mouvement d’humeur plutôt contre quelqu’un qui m’avait insulté… Cela non plus. Que faire? Je suis un pécheur!

C’est alors que des paroles réconfortantes viennent à l’esprit: « ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ». 2 Corinthiens 12.9. Ces paroles adressées à Paul il y a 2000 ans, s’appliquent toujours à moi! Comme c’est merveilleux. Je continue ma route, arrivant finalement chez nous au bout d’une demi-heure. Je suis parvenu à penser et à parler à mon Père pendant la majorité du trajet. Cela n’a même pas vraiment été le fruit d’un effort de disciple: lorsque j’ai pris la peine de le regarder dans les yeux, ma conversation avec Dieu n’a pas laissé de place à la distraction. Bien-sûr, j’étais toujours conscient des piétons et des voitures occasionnellement rencontrées, mais mes soucis terrestres avaient disparu.

Dieu veut vous donner cette expérience comme il me l’a offerte une nouvelle fois. Il veut effacer vos péchés, vous réconforter, écarter vos soucis. Croyez-le il le fera en un rien de temps! Ne soyez pas ingrats envers votre Créateur: donnez-lui quelques minutes de chaque heure, pour qu’il puisse vous diriger, que sa Parole s’ancre dans votre cœur, que votre oreille devienne accoutumée au chuchotement du Saint-Esprit. Pour cela, il suffit de retirer vos écouteurs, de ne plus penser à votre portefeuille, de ne plus chercher la gratification de la chair, bref. Cela est un effort impossible pour une personne qui n’est pas née de nouveau, mais lorsque vous avez abandonné votre vie de manière inconditionnelle dans les mains de Dieu, vous comprendrez, et vous serez heureux à jamais.

Hugues

J’avais demandé…

J’avais demandé à Dieu la force pour atteindre le succès ;
Il m’a rendu faible afin que j’apprenne humblement à obéir.
J’avais demandé la santé, pour faire de grandes choses ;
Il m’a donné l’infirmité, pour que je fasse des choses meilleures.
J’avais demandé la richesse, pour que je puisse être heureux ;
Il m’a donné la pauvreté, pour que je puisse être sage.
J’ avais demandé le pouvoir, pour être apprécié des hommes ;
Il m’a donné la faiblesse, pour que j’éprouve le besoin de Dieu.
J’avais demandé une compagne, afin de ne pas vivre seul ;
Il m’a donné un cœur, pour que je puisse me réjouir de toutes choses.

Je n’ai rien reçu de tout ce que j’avais demandé.
Mais j’ai reçu tout ce que j’avais espéré.
Presque en dépit de moi-même, mes prières informulées ont été exaucées.
Je suis parmi tous les hommes le plus richement comblé.

 

Texte anonyme, gravé sur une tablette de bronze dans un institut de réadaptation à New-York.