L’autoérotisme : pas si anodin qu’on pense

Témoin anabaptiste

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Comme un enfant grandit, il commence à ressentir des sensations nouvelles et agréables dans certain parties de son corps. Il n’y a rien de honteux dans ces sensations, mais il faut que l’enfant soit instruit qu’ils ne lui sont donnés pour son plaisir égoïste.

Le grand danger est que, comme l’enfant expérimente avec ces nouvelles sensations, il commence à croire que le plaisir qu’il s’en trouve est leur seul but. Le monde autour de nous dit « s’il te fait plaisir, fais-le ! » Dans de telles circonstance c’est difficile de convaincre les jeunes qu’il soit mieux d’attendre le mariage pour expérimenter pleinement le plaisir que nos corps puissent nous donner.

Car Dieu ne nous a pas donné ces sensations, cette capacité d’expérimenter le plaisir, pour un usage égoïste. Plus qu’on poursuit ces plaisirs par, et pour, soi-même, le moins qu’on serait prêt à les partager avec un autre pour le plaisir mutuel.

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Roi, libère-toi toi-même

Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous dis: Quiconque pratique le péché est esclave du péché.

Jean 8. 34

Si donc le Fils (de Dieu) vous affranchit, vous serez réellement libres.

Jean 8. 36

Roi, libère-toi toi-même

Un roi vint un jour voir Épictète, le philosophe esclave qu’il admirait, et lui offrit de le libérer. “Libère-toi toi-même”, répliqua Épictète. Son visiteur protesta: “Mais je suis roi!” Le philosophe répondit: “Un roi, dominé par ses passions, est en esclavage; un esclave qui domine ses passions est libre. Roi, libère-toi toi-même!”

Le philosophe avait ainsi l’intuition que la vraie liberté est d’abord intérieure. Et cela, c’est un des messages de la foi chrétienne, bien qu’elle soit souvent perçue comme un ensemble de règles, de frustrations, d’interdits. L’évangile est bien plutôt un message de liberté! Une libération qui n’est pas à acquérir par nos propres efforts, comme le pensait Épictète, mais à recevoir comme un don de Dieu.

C’est une affaire de confiance. Nous recevons cette liberté en croyant au Seigneur Jésus qui, par sa mort sur la croix, nous apporte le pardon de toutes nos fautes et nous libère de notre asservissement au mal.

Cette liberté nouvelle est à vivre chaque jour. Et là se manifeste pleinement le paradoxe énoncé par Jésus: “Quiconque voudra sauver sa vie la perdra; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la trouvera” (Matthieu 16. 25). En d’autres termes: qui veut à tout prix défendre sa liberté la perdra, mais qui accepte de la “perdre” en se plaçant avec confiance entre les mains de Dieu, trouvera la vraie liberté, comme un merveilleux cadeau de l’amour de Dieu.