À propos du sabbat

tiré du Spiegel der Wahrheit (Miroir de la vérité) de Jean Holdeman, partie 2, pages 127-128

traduit de l’allemand

Je n’ai trouvé aucune confession vaudoise sur le sabbat et serais très reconnaissant à quiconque pourrait m’éclairer sur ce point. Les écrits de nos frères mentionnent également peu le sabbat.

Menno écrit : « Si quelqu’un est en Jésus-Christ, il est une nouvelle créature. L’ancien est passé, voici, toutes choses sont devenues nouvelles », etc. C’est là la première résurrection : nous sommes greffés en lui par la ressemblance de sa mort, c’est-à-dire par la mort de la nature pécheresse de l’Adam terrestre avec tous ses membres et mauvais désirs. Ainsi pouvons-nous participer à la résurrection, sachant que notre vieil homme doit être crucifié avec lui, afin que le corps pécheur puisse se reposer et observer le sabbat spirituel en Christ. Œuvres complètes (en néerlandais), page 173.

« Le saint sabbat du Seigneur – désormais spirituel et non littéral, perpétuel pour les vrais chrétiens – ne se célèbre pas par des vêtements coûteux, des festins, la boisson, la vanité et l’oisiveté (comme le fait le monde insouciant lors de ses sabbats extérieurs et jours de loisirs). Il se vit dans la véritable crainte de Dieu, avec une conscience pure et libre, une conduite irréprochable dans l’amour de Dieu et du prochain – ce qui constitue le véritable culte – afin de célébrer et sanctifier éternellement le Seigneur.

Les fidèles évitent les rassemblements publics qui, hélas, ne sont pas consacrés à Christ mais à l’Antéchrist, dans toute sorte de vanité, d’hypocrisie, de pompe et de splendeur, lors des sabbats et jours fériés, avec leur culte impénitent qui ne mène qu’à la séduction. Ainsi, d’un cœur pur dans la crainte de Dieu, ils peuvent témoigner aux assemblées des saints dans le véritable culte, convaincre les injustes, et faire connaître la vérité et la saine doctrine pour le bien et l’amélioration de tous. » Œuvres complètes (en néerlandais), page 262.

Claes Ganglofs dit : « Il en va de même pour les jours et fêtes annuelles qu’Israël devait observer selon la Loi, y compris la célébration du septième jour du sabbat. Tout cela n’était que jusqu’au Christ, qui en était la véritable essence. Ces observances ont pris fin en Christ, comme l’Écriture le montre clairement (Col. 2.16-17).

Cependant, à l’époque des apôtres, certains croyants issus du judaïsme voulaient encore observer certains jours et aliments selon la Loi. Cela créa des obstacles et des désaccords parmi les croyants : certains voulaient maintenir l’observance des sabbats et fêtes annuelles selon la Loi, tandis que d’autres ne distinguaient aucun jour particulier et les considéraient tous égaux. » Article sur l’Église de Dieu, page 109.

Ganglofs enseigne ensuite (pages 110-111) que les croyants doivent se tolérer mutuellement s’ils ont des opinions différentes sur le sabbat et la nourriture, s’appuyant sur Romains 14. Il précise : « Le véritable sabbat consiste désormais à être libre du péché et à vivre en Christ, qui est notre véritable jour de repos. Comme la Pâque israélite préfigurait le Christ, véritable agneau pascal sacrifié pour nous, tous les croyants en Christ doivent maintenant célébrer spirituellement leur Pâque au Seigneur. De même, lors de la Pentecôte israélite, l’assemblée apportait les prémices au Seigneur – ce qui représente maintenant les fruits de l’Esprit, répandus sur les croyants par le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. »

Témoignages des martyrs

Le Miroir des martyrs rapporte que Wolfgang de Mos déclara : « Je ne dis rien d’autre au sujet des jours de jeûne, des dimanches et des jours saints que ce qui est écrit dans le Nouveau Testament. » Martyrs Mirror, p.435

Mankager de Füssen est cité ainsi : « Au sujet du dimanche : Dieu tout-puissant créa le monde en six jours et se reposa le septième ; de là vient l’origine du dimanche. J’en reste là : le travail n’est pas interdit, mais il faut célébrer et jeûner des péchés. » Martyrs Mirror, p. 436.

Les premiers chrétiens et le sabbat

Eusèbe affirme que les premiers chrétiens n’observaient pas le sabbat – il fait sans doute référence au sabbat juif (ouvrage anglais, page 14 ; voir aussi page 332, note de bas de page). Schaff, dans son histoire, soutient que le dimanche fut célébré depuis l’époque apostolique (Volume 2, page 378).

De nombreux auteurs s’accordent avec Eusèbe et Schaff, mais d’autres affirment que l’observance du dimanche comme sabbat fut introduite par Constantin. Je laisse ces débats en suspens pour l’instant, n’ayant pas eu l’occasion de rechercher suffisamment dans les sources pour trancher.

Clarification sur Constantin

Après recherche, je constate que Constantin n’a pas inauguré l’observance du dimanche, mais qu’il l’a légalement imposée aux sujets de son empire – nuance importante.

Notre pratique actuelle

Si Dieu m’accorde sa grâce et me maintient en vie, j’ai l’intention d’étudier plus profondément l’histoire du sabbat. Depuis le début de mon ministère, nous n’avons connu ni trouble ni désaccord sur cette question dans l’Église, et je n’ai trouvé aucune discordance à ce sujet dans les écrits des frères.

Nous observons le premier jour de la semaine car nous avons été éduqués ainsi, et nous l’observons strictement – du moins certains d’entre nous. Nous exigeons que tous les membres marchent sans reproche, honorent les autorités et n’offensent personne, car Paul enseigna que les Corinthiens ne devaient offenser ni les Juifs, ni les Grecs, ni l’Église de Dieu (1 Cor. 10,32).

Réflexions personnelles et questions

Je regrette de ne pouvoir écrire plus en détail sur cet article. La raison en est simple : je ne suis pas aussi éclairé sur ce sujet que je le souhaiterais.

Mes convictions actuelles

J’ai lu de nombreuses explications sur la doctrine du sabbat, mais je ne veux pas prendre l’espace pour exposer ces différentes opinions. Aucune explication ne me satisfait davantage que celles de Menno Simons et Claes Ganglofs, et pourtant j’ai quelques réserves. Je suis disposé à faire la volonté de Dieu, et si jamais je trouve une meilleure explication, directement ou indirectement, je m’y conformerai.

Il me paraît clair que Dieu donna le sabbat aux Israélites par la loi pour leur rappeler leur repos après la servitude d’Égypte. Ils ne devaient ni allumer de feu, ni cuire, ni cuisiner, mais se reposer complètement comme ils se reposaient maintenant du service d’Égypte. Ceci préfigurait Christ, notre sabbat spirituel, dans lequel nous nous reposons de nos péchés (Deutéronome 5.15 ; Colossiens 2.16-17 ; Hébreux 10.1).

Je ne veux pas suggérer que les enfants de Dieu n’observaient aucun jour de repos avant la sortie d’Égypte, mais plutôt qu’ils ne l’observaient pas selon cette loi spécifique.

Questions non résolues

Bien que le Christ soit la fin de ce sabbat légal et simultanément notre repos du péché et le repos éternel promis au peuple de Dieu, il me semble que, selon le principe de la création et la nature des choses, un temps défini devrait être consacré au repos et au culte jusqu’à notre entrée dans le repos céleste.

Or, bien que nous célébrions le dimanche, je ne trouve pas dans l’Évangile, avec la clarté nécessaire, la raison du changement du septième jour au premier jour de la semaine :

  • Où trouve-t-on le commandement de célébrer le premier jour de la semaine ?
  • Où est-il écrit que les disciples de Jésus célébraient ce jour comme sabbat ?
  • Comment prouver de manière irréfutable que le Saint-Esprit fut répandu le premier jour de la semaine ?

Je demande plus de lumière sur ces questions.

Je confie cette question à Dieu. Si Dieu m’accorde sa grâce, j’espère en dire davantage à l’avenir – mais quand, ou même si cela arrivera, Dieu seul le sait.

Certaines fausses doctrines de l’Église catholique

Beaucoup de gens ont quitté l’Église catholique romaine pour rejoindre la foi anabaptiste, et ce pendant bien des siècles. Pourquoi? Certainement pas pour mener une vie plus facile! Nombreux furent ceux qui payèrent de leur vie ce changement d’allégeance. Ils avaient vu que l’Église catholique était spirituellement morte, même pis, qu’elle était activement idolâtre et anti Christ. Si les œuvres de certains des fidèles catholiques étaient louables, ont pouvait pourtant facilement discerner dans les Écritures que les pratiques de l’Église de Rome étaient bien loin de la simplicité de l’Évangile.

Pierre Vaudès (ou Valdo) fut l’un de ces ex-catholiques à rejoindre la vraie foi. Menno Simons aussi. Ce dernier était devenu prêtre à l’âge de vingt-quatre ans, il se savait négligent et indulgent, mais n’en faisait rien, voyant les autres membres du clergé faire de même. Il avait des doutes sur la transsubstantiation, et ses recherches le conduisirent à lire certains des écrits de Luther. Pour cette raison, il étudia le Nouveau Testament, qu’il avait auparavant eu peur de lire.

Il remarqua un jour qu’un homme avait été exécuté dans une ville voisine, pour avoir été « re-baptisé ». Il se demanda alors s’il y avait quoi que ce soit dans la Bible qui interdisait un second baptême et qui permettait qu’on tue une telle personne. Il se demandait aussi ce qui pouvait bien pousser des gens à rejeter le baptême catholique au point se faire « anabaptiser ». La recherche de Menno le laissa insatisfait avec des réponses incohérentes qu’il trouva en comparant Luther, Bucer et Bullinger. Il décida alors de se fier uniquement aux Écritures. Après cette décision, il devint prédicateur évangélique au sein de sa paroisse catholique. Il put prêcher la Bible dans cette paroisse pendant trois ans sans être inquiété par les autorités de l’Église de Rome.

Avant même de quitter le catholicisme, il avait rejeté l’enseignement catholique de la transsubstantiation parce qu’il n’avait rien trouvé dans le pain et le vin qu’il distribuait lors de la messe qui puisse suggérer qu’il s’était transformé en corps et sang du Christ. C’est une position qu’il n’adopta pas à la légère, et sa décision ne fut prise qu’après un examen attentif de la question. Il dit: « Finalement, j’ai eu l’idée d’examiner le Nouveau Testament avec diligence. Je n’étais pas allé très loin quand j’ai découvert que nous nous étions trompés, et ma conscience, troublée à cause du pain susmentionné, a été rapidement soulagée ».

Donc voilà les deux erreurs qui ont fait réfléchir Menno Simons. Ensuite, il en a vu bien d’autres.

Je n’ai ni le temps ni la connaissance qu’il faudrait pour exposer entièrement toutes les erreurs que l’on trouve dans l’Église catholique. Je vous propose quelques points qui me viennent à l’esprit en ce moment. Recherchez ce que la Bible dit, elle est l’autorité finale. Si vous n’êtes pas d’accord, vous n’avez pas besoin de lire les lignes qui suivent, je ne vous convaincrai sûrement pas.

(Lorsque j’utilise l’abréviation CEC suivie d’un numéro, c’est pour citer un article du Catéchisme de l’Église Catholique )

  • Le Pape et les évêques sont les seuls capable d’interpréter les Écritures (CEC100: La charge d’interpréter authentiquement la Parole de Dieu a été confiée au seul Magistère de l’Église, au Pape et aux évêques en communion avec lui.)

Pourtant, nous avons beaucoup d’Écritures dans la Bible pour démontrer que l’Église sera souillée par des faux prophètes (dont le clergé catholique fait partie), et nous savons que l’Évangile est pour tous: Jésus l’a rendu accessible même aux plus humbles:

Lisez: Actes 20.17, 28-30; 2 Pierre 2.1-3; 1 Timothée 4.1-3; 2 Timothée 4.3-4; 2 Thessaloniciens 2.3-11.

Lisons quelques Écritures, et voyons si les papes et leur Église ont bien interprété ces versets:

  • Le célibat des prêtres

(CEC1579: Tous les ministres ordonnés de l’Église latine, à l’exception des diacres permanents, sont normalement choisis parmi les hommes croyants qui vivent en célibataires et qui ont la volonté de garder le célibat « en vue du Royaume des cieux » (Mt 19, 12). Appelés à se consacrer sans partage au Seigneur et à « ses affaires » (cf. 1 Co 7, 32), ils se donnent tout entier à Dieu et aux hommes.

1 Corinthiens 7.1-2 : Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.

1 Timothée 3.2-5: Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire; Point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu?

1 Timothée 4.1-5: L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons; Par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces; Parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière.

Ce dernier passage surtout: il souligne deux traits de l’Église catholique qui sont clairement contraires à la Parole de Dieu: le célibat plus ou moins forcé des prêtres, et la longue tradition (en voie de disparition, il est vrai) de ne pas manger de viande certains jours, par exemple.

  • L’usage de la violence envers d’autres humains

Le refus de porter l’arme ou de renoncer à la simple foi en Jésus, a exposé ces chrétiens anabaptistes à de nombreuses persécutions. Ils se sont alors repliés dans des zones de tolérance : en Hollande et en Allemagne du Nord. Dans certains cas, ils ont été tolérés dans des zones agricoles non défrichées qu’ils mettaient en valeur, en Suisse, en Allemagne du sud ou en Ukraine. En France, dès le 16e siècle, mais surtout depuis le 17e siècle, les mennonites se regroupèrent dans l’est du pays. Éventuellement, un grand nombre d’entre eux émigrèrent vers les États-Unis, puis vers le Canada et les pays d’Amérique latine. Aujourd’hui, il y a des vrais chrétiens dans (presque) tous les pays du monde, bien que nous ne sachions pas combien. Cela est entre les mains de Dieu.

Nous pourrions mentionner d’autres sujets:

  • Le baptême des nouveau-nés
  • La violence faite aux «hérétiques»
  • Le culte voué aux saints
  • Le mariage entre l’Église et le pouvoir étatique
  • etc.

Par manque de temps, je vous laisse entreprendre vos propres recherches à ces sujets, que je développerai peut-être une autre fois, si Dieu le permet.

Avec le temps, Menno Simons s’est rendu compte que les principes bibliques étaient mis en pratique en tous points par les anabaptistes (qu’on appelait aussi Vaudois ou Picards dans les Pays-Bas). Lorsqu’il dut se résoudre à quitter l’Église catholique, parce que le pur Évangile qu’il prêchait commençait à en déranger quelques-uns, il rejoignit une assemblée anabaptiste, en tant que simple laïc. Avec le temps, grâce aux talents de prédicateur et d’apologète que Dieu lui avaient donné, ses frères dans l’Église reconnurent en lui les dons de ministre de l’Évangile, et il fut ordonné pasteur (ou surveillant, ou évêque, selon la terminologie que vous préférez) au sein de l’Église de Dieu, dite anabaptiste. Il devint très connu parce qu’il avait écrit de nombreux ouvrages et lettres apologétiques et sa tête fut mise à prix, de sorte que ses détracteurs commencèrent à appeler les anabaptistes « mennonites », afin de faire croire qu’ils étaient une secte suivant un certain « Menno ». Cependant, il n’avait pas fondé cette Église, qui était en fait issue des vaudois qui eux-mêmes tirent leurs origines de l’Église primitive, et Menno Simons n’en était qu’un dirigeant parmi d’autres (notamment Théodore Philippe).

Question:

Alors, si les anabaptistes s’opposent à la foi des catholiques, sont-ils protestants?

Non, clairement, NON! Les anabaptistes ont existé depuis toujours (sous plusieurs appellations différentes: vaudois, donatistes, pauliciens, etc. ). Lorsque la vraie Église de Dieu a été polluée par de nombreux païens et incroyants (surtout à partir du règne de Constantin), elle s’est bien vite scindée entre les vrais chrétiens (indépendants du pouvoir temporel) et ceux qui ont accepté de suivre un pontife temporel. Bien vite, les vrais croyants ont été persécutés par les dirigeants de l’Église de Rome. Ce n’est que des siècles plus tard, après l’invention de l’imprimerie et la diffusion de la Bible à travers l’Europe, que la Réforme a été déclenchée.

Je vous invite à lire ce court article paru récemment dans un périodique de l’Église, qui explique simplement pourquoi nous ne pourrons jamais être considérés comme protestants.

 – Protestants ou anabaptistes?

Il faut savoir que nous croyons que Dieu a préservé son Église à travers les âges, et non pas qu’il l’a ressuscitée à l’époque de la Réforme. Il y a beaucoup d’écrits qui démontrent qu’il y a eu des vrais chrétiens au cours de chaque siècle. Ils avaient une foi pure et non résistante. Ils ont souffert beaucoup de persécution de la part des Juifs, des païens, des catholiques, des musulmans et des protestants. Lisez le Miroir des martyrs si vous voulez en savoir plus.

Le piétisme

La piété sans contraintes ?

Traduction d’un article en anglais paru sur le site : https://flatlanderfaith.com/2024/10/26/pietism-2/

Jésus a dit : « La lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3.19). L’apôtre Paul a écrit : « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5.11). Les personnes qui ont été poussées par le Saint-Esprit à vivre leur relation avec Dieu dans une véritable piété sont devenues une lumière qui a révélé le mal dans le monde qui les entourait. Il n’est pas étonnant que cela ait attiré sur eux les feux de l’opposition et de la persécution.

Mais certains désiraient le même type de relation personnelle avec Dieu, sans devoir s’attirer des ennuis. À la fin du XVIIe siècle, un mouvement a vu le jour au sein de l’Église luthérienne d’Allemagne, connu sous le nom de piétisme. Les piétistes mettaient l’accent sur la relation personnelle avec Dieu et la droiture morale, tout en restant membres de l’Église luthérienne, en participant régulièrement à la communion et en amenant leurs enfants au baptême.

L’appellation « les tranquilles du pays » (die Stillen im Lande) était le qualificatif attribué à ce mouvement religieux qui mettait l’accent sur la foi personnelle, la spiritualité intérieure et la vie morale plutôt que sur le formalisme et l’orthodoxie théologique.

Ils avaient choisi de considérer uniquement leur ressenti interne comme indicateur exclusif de leur dévotion, ignorant ainsi toute contrainte doctrinale, œuvre ou preuve scripturaire. Étant donné qu’ils ne comptaient que sur leur sentiment intérieur, ils accordaient une importance disproportionnée aux expériences spectaculaires et émouvantes plutôt qu’à l’obéissance à Dieu, qui devrait découler naturellement d’une véritable soumission à sa volonté.

Lorsque l’impératrice Catherine II de Russie [d’origine allemande elle-même] lança un appel aux colons allemands pour peupler ses territoires nouvellement conquis en Ukraine, un grand nombre de luthériens, de catholiques et de mennonites germanophones répondirent à l’appel. La plupart de ces colons allemands étaient des luthériens piétistes. Environ 20 % d’entre eux étaient des mennonites prussiens. La langue allemande étant leur passeport pour cette nouvelle terre, ils abandonnèrent tout usage persistant de la langue néerlandaise et devinrent exclusivement germanophones. Ils étaient las des restrictions et des difficultés qu’ils avaient rencontrées à cause de leur foi et ils acceptèrent volontiers le concept piétiste d’être « les plus tranquilles du pays ».

En l’an 1835, les 29 dirigeants et ministres de la colonie de Molotchna ont émis une directive interdisant à leurs membres de consulter les écrits de Menno Simons et exigeant la restitution de tous les exemplaires du livre. La raison invoquée était que si l’un de leurs voisins ou des représentants du gouvernement lisaient le livre, ils auraient tous des ennuis. Certains membres soupçonnèrent que les ministres avaient plus peur que leurs fidèles ne lisent le livre et n’apprennent combien leur Église s’était éloignée de la foi et de la vie décrites par Simons.

Il semble donc que, si la peur de l’opposition nous pousse à maintenir la communion avec ceux qui vivent dans les ténèbres, alors nous avons abandonné la foi. Bien que nous puissions partager des histoires émouvantes et des expériences chaleureuses, l’absence de résultats tangibles devrait nous alerter sur la nature véritable de notre relation avec notre Créateur.

Bob Goodnough

Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier

Traduction d’un article en anglais de Bob Goodnough paru en 2012 sur son site en anglais: https://flatlanderfaith.com/2012/09/22/remember-the-sabbath-day-to-keep-it-holy/

« Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier; Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton oeuvre; Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu; tu ne feras aucune oeuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes; Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » (Exode 20.8-11).

Ces paroles ont été prononcées par Dieu depuis le mont Horeb. Nous ne pouvons pas les rejeter comme s’il s’agissait d’un autre peuple, d’une autre époque et d’un autre lieu. Mais n’est-ce pas à peu près ce que nous faisons lorsque nous appelons le dimanche le sabbat et que nous disons que nous observons le sabbat en nous abstenant de tout travail rémunéré et en allant au culte (à l’église) ?

Tout d’abord, lisons-nous quoi que ce soit dans le commandement au sujet du culte ? La Loi ordonnait que tous les hommes se présentent devant le Seigneur à Jérusalem trois fois par an, lors des fêtes de la Pâque, de la Pentecôte (également appelée Semaines ou Premiers Fruits) et des Tabernacles. Point final. Aucun autre culte public régulier n’était ordonné dans l’Ancien Testament.

Le principe de la célébration hebdomadaire du sabbat dans une synagogue n’est pas ordonné dans l’Ancien Testament. Il s’est développé pendant la captivité babylonienne et a sans doute été la pratique générale après le retour de la captivité, bien qu’il ne soit jamais décrit. Synagogue est un mot grec qui signifie assemblée ou lieu de réunion, et c’est le terme qui était utilisé à l’époque du Nouveau Testament. Le terme « synagogue » n’apparaît pas dans l’Ancien Testament.

Ce commandement interdit au croyant d’effectuer un travail quelconque ou de profiter du travail d’autrui, qu’il s’agisse de serviteurs, d’animaux ou de non-Israélites. Pouvons-nous prétendre faire cela aujourd’hui ? Nous attendrions-nous à ce que Dieu se satisfasse d’une obéissance partielle à l’un des autres commandements ?

Pourtant, dans le Nouveau Testament, nous trouvons Jésus qui semble faire tout ce qui est en son pouvoir pour violer le commandement du sabbat. Lors de la guérison de l’aveugle de naissance, relatée dans le neuvième chapitre de l’Évangile de Jean, Jésus crache sur le sol, fait de la boue et l’étale sur les yeux de l’homme. Il demande ensuite à l’aveugle de travailler en allant à la piscine de Siloé et en se lavant les yeux. Il aurait pu guérir les yeux de l’homme simplement en parlant, comme il l’a fait en d’autres occasions. Mais c’était un jour de sabbat et un moment propice à l’enseignement. L’homme est guéri, exclu de la synagogue et devient un disciple de Jésus. Tout cela parce qu’il a travaillé le jour du sabbat.

Dans l’épître aux Colossiens 2.16-17, l’apôtre Paul nous donne des instructions : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. »

Si le sabbat est l’ombre des choses à venir, quelles peuvent bien être ces choses ? Je pense que le livre d’Ésaïe contient la meilleure description de la véritable signification du sabbat : « Si tu retiens ton pied au jour du sabbat, pour ne pas faire ta volonté dans mon saint jour; si tu appelles le sabbat tes délices, et honorable ce qui est consacré à l’Éternel; si tu l’honores plutôt que de suivre tes voies, de faire ta volonté et de dire des paroles vaines: Alors tu trouveras des délices en l’Éternel; je te ferai passer par-dessus les hauteurs du pays, et je te nourrirai de l’héritage de Jacob, ton père; car la bouche de l’Éternel a parlé. » (Ésaïe 58.13-14).

Honorer Dieu: « ne pas suivre ses propres voies, ne pas trouver son propre plaisir, ne pas dire ses propres paroles », cela ne ressemble-t-il pas à une description de la vie chrétienne ?

« Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu; Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. » (Éphésiens 2.7-10).

Nous ne sommes plus contraints d’accomplir certaines œuvres et de nous abstenir d’autres pour gagner notre salut. Les œuvres que nous accomplissons maintenant ne sont pas les nôtres, mais l’œuvre du Saint-Esprit de Dieu en nous. Nous sommes libres.

Telle a toujours été la conception anabaptiste-mennonite du sabbat. Menno Simons pensait apparemment que cela était suffisamment bien compris pour qu’il n’ait pas besoin d’en dire plus. Il n’y a que deux brèves déclarations dans ses écrits : « … le vrai sabbat est observé en Christ en se dépouillant du corps pécheur de la chair… » et « Ils gardent et sanctifient le sabbat du Seigneur (qui n’est plus littéral, mais spirituel, et qui ne prend jamais fin avec les vrais chrétiens)… par la crainte de Dieu, par une conscience claire et une vie irréprochable, dans l’amour de Dieu et de leurs prochains ».

Heinrich Funk, le premier évêque mennonite d’Amérique du Nord, décédé en 1760, l’a résumé de manière très succincte et claire. Il a écrit :

« Jésus, qui était le fondement et l’auteur du sabbat, est venu restaurer le sabbat dans toute sa puissance et sa signification, afin de rendre à l’humanité le repos de l’âme. Il a offert son propre corps pour le péché commis dans le jardin d’Eden et qui s’est abattu sur toute l’humanité, apportant ainsi le repos de l’âme à toute l’humanité (Ésaïe 53 ; 1 Pierre 2.24). C’est pourquoi le corps du sabbat ou le vrai sabbat a été accompli en Christ (Colossiens 2.16,17), de sorte que l’homme jouit maintenant du vrai repos sabbatique pour l’âme en Christ ». (Restitution, page 244).

La Parole de Dieu nous suffit

[Article paru récemment sur le site Témoin anabaptiste. J’apprécie cette vision. Je me permets d’ajouter quelques pensées. Trop de chrétiens aujourd’hui sont fascinés par les prophéties et les rêves, mais se soucient peu de l’essentiel: la vie quotidienne. Dans l’Église de Dieu, c’est le contraire. On se soucie peu des choses à venir sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir, mais plutôt, nous cherchons à vaincre le péché dans nos vies aujourd’hui et être un témoignage pour Jésus. Au sein de l’Église, nous ne parlons pas souvent des prophéties, néanmoins, ce soir il y aura un sermon qui aura pour thème « Les prophéties ». Ce mot évoque ces écritures qui témoignent des communications de Dieu aux humains à travers les prophètes, les apôtres et les écrivains de la Bible.

Lesquelles de ces écritures sont pertinentes pour l’Église aujourd’hui ? Les prophéties de l’Ancien Testament qui se sont accomplies nous semblent tout à fait évidentes. D’autres qui impliquent des choses encore à venir ne sont pas aussi compréhensibles, et nous ne voulons pas présumer concernant des choses qui ne sont pas claires. Depuis l’époque de Jésus, les faux prophètes et leurs prophéties abondent de plus en plus. Cependant, l’Ancien et le Nouveau Testament contiennent des écrits qui parlent des temps qui précèdent le dernier jour. Ils sont à la fois réconfortants et donnent à réfléchir, et devraient nous encourager à mettre notre maison spirituelle en ordre, faire confiance aux soins et à l’amour providentiels du Tout-Puissant, et attendre avec impatience le moment de la délivrance ! Nous espérons pouvoir passer une heure enrichissante à recevoir de l’inspiration et des instructions sur ce sujet.

Pour écouter la traductions française en simultané:
lien streaming (en direct) : http://www.listentochurch.com/listen/roxton
Le numéro de téléphone pour écouter est le : +1 450-305-0482

Cette prédication aura lieu aujourd’hui, dimanche 7 mars 2021 à 20h00, heure du Québec et d’Haïti (UTC-5). À titre indicatif, il sera 1h du matin le 8 mars en Côte d’Ivoire (UTC+0), et 2h du matin en France (UTC+1) à ce moment-là.]

Un lecteur de ce blogue a récemment mentionné le livre Le roi des derniers jours, l’exemplaire et très cruelle histoire des rebaptisés de Münster (1534-1535), écrit par Barret et Gurgand, publié pour la première fois par Hachette en 1981.

J’ai obtenu un exemplaire du livre et je l’ai trouvé un compte rendu méticuleux, presque au jour le jour, de la façon dont les courants de pensée luthérienne et anabaptiste sont entrés dans une ville catholique jusqu’à ce que ses citoyens optent pour une forme d’anabaptisme qui se conformait d’abord assez étroitement à l’anabaptisme biblique.

La première divergence des Münsterites par rapport à l’anabaptisme traditionnel était de prendre le contrôle politique de la ville. Cela les a conduit à de nouvelles étapes, se voyant alors comme la Nouvelle Jérusalem qui se préparait au retour du Christ pour régner, ils s’armant pour résister à l’armée réunie par l’évêque catholique romain. Ils font de Jean de Leyde leur roi, puis ils ont décret la communauté de biens et la polygamie. Des rêves et des visions ont servi d’inspiration pour toutes ces étapes. Une fin horrible est arrivée au supposé royaume du Christ des derniers jours en juin 1535.

Un traité de Menno Simons sur le blasphème de Jean de Leyde parut plus tôt en 1535, possiblement occasionné par la mort de son frère qui s’était retrouvé pris dans ce mouvement. Menno était encore un prêtre catholique romain au moment où il a écrit ceci, mais il a renoncé à cette foi au début de 1536 et s’est uni aux anabaptistes paisibles.

Dans cet écrit contre Jean de Leyde, il déclare que les chrétiens n’ont qu’un seul roi, Jésus-Christ et que son royaume est un royaume spirituel d’amour et de paix. Les chrétiens ne peuvent ni porter les armes, ni se battre, ni infliger de punition aux malfaiteurs. Le juge ultime de tous sera Jésus-Christ quand il reviendra et que ce jour n’est pas encore venu.

Quelques années plus tard, il a inclus les pensées suivantes dans un autre écrit :

«Frères, je vous dis la vérité et je ne mens pas. Je ne suis pas Hénoc, je ne suis pas Élie. Je ne suis pas de ceux qui voient des visions, je ne suis pas un prophète qui puisse enseigner et prophétiser autrement que ce qui est écrit dans la Parole de Dieu et compris dans l’Esprit. (Quiconque essaie d’enseigner autre chose quittera bientôt la piste et sera trompé.) Je ne doute pas que le Père miséricordieux me gardera dans sa Parole afin que je n’écrirai ou ne dirai rien d’autre que ce que je peux établir par Moïse, les prophètes, les évangélistes et d’autres Écritures et doctrines apostoliques, expliquées dans le vrai sens, Esprit et intention du Christ. Jugez vous qui avez la pensée spirituelle.»

«Une fois de plus, je n’ai pas de visions ni de visites angéliques. Je ne les désire pas non plus de peur d’être trompé. La Parole du Christ seule me suffit. Si je ne suis pas son témoignage, alors en vérité tout ce que je fais est inutile, et même si j’avais de telles visions et inspirations, ce qui n’est pas le cas, même alors il faudrait que ce soit conforme à la Parole et à l’Esprit du Christ, ou sinon ce ne serait qu’imagination, tromperie et tentation satanique. Car Paul dit : prophétisons selon la proportion de la foi. Romains 12. 6.»

Des questions?

Nous avons tous des questions. Certaines plus sérieuses que d’autres.
Il y a des questions qu’on peut poser à n’importe qui, celles qui demandent l’aide d’un spécialiste en la matière, celles qu’on a honte de poser mais qu’on pose quand même, et celles qu’on ne pose jamais.

Ce blog me donne déjà, et me donnera souvent, l’occasion de réfléchir à certains sujets, de poser des questions pointues à des amis, de consulter la Bible qui contient toutes les réponse à la vie spirituelle, et d’apporter ces réponses aux lecteurs de ce blog, avec quelques-unes de mes propres idées.

J’aimerais que chacun se sente libre de poser des questions, soit sous forme de commentaire, soit en m’adressant un courriel. Je rappelle que je ne suis pas un spécialiste, mais il est vrai que j’en sais plus au sujet de la foi anabaptiste que la majorité des internautes, pour la bonne raison que je m’efforce de vivre selon cette foi, qui n’est malheureusement pas un chemin que beaucoup empruntent aujourd’hui.

Je signale ici que je viens de rédiger une nouvelle page: Église de Dieu en Christ, mennonite. C’est une brève introduction à notre foi, qui vous donnera un bon aperçu de nos croyances et de notre profession de foi. Nous essayons, par la grâce de Dieu, de vivre en harmonie et en obéissance avec les principes énoncés dans cette page, qui sont tous fondés dans les Écritures. Je serais heureux si chacun lisait cette confession de foi, même si vous n’êtes pas d’accord avec celle-ci.

Je sais que la religion est devenue un sujet presque tabou pour certains; d’autres cherchent constamment, presque obsessionnellement, à démontrer que la Bible est truquée, fausse, dotée d’un sens politique, etc. Je ne suis pas d’accord, et ce à cause de l’amour et de la puissance réelle que je trouve en moi et que j’admire en tant d’autres qui ont accepté le sang de Jésus, qui se sont repentis de leurs péchés, et qui combattent aujourd’hui les forces du mal.

Bon, je vous laisse! Merci pour vos encouragements!

Hugues

De l’Église catholique et autres Églises de l’antéchrist

Voici quelques lignes, notez qu’il ne s’agit que d’une seule phrase (c’est lourd hein?), écrites par Menno Simons, pasteur anabaptiste au XVIe siècle. Il était auparavant prêtre dans l’Église catholique, mais voyant l’erreur de celle-ci, et convaincu qu’il ne pourrait pas la réformer, il se joignit aux anabaptistes, qui plus tard furent appelés par son nom : mennonites. Il s’attaque ici aux grands maux de l’Église catholique, qui était souvent décrite comme l’Église de l’Antéchrist par les anabaptistes de cette époque.

« Là où le baptême est pratiqué sans l’ordre et la Parole du Christ, comme il est de coutume chez ceux qui non seulement baptisent sans la foi, mais aussi sans raison et sans conscience; là où le pouvoir et la représentation du baptême, à savoir, la mort au péché, la vie nouvelle, la circoncision du cœur, etc., sont non seulement ignorés, mais aussi méprisés par ceux de l’âge mûr; et où le pain et le vin sont distribués à l’avare, à l’arrogant et à l’impénitent; où le salut est recherché dans de simples principes, des mots et des cérémonies, et où la vie est dirigée contrairement à l’amour parfait, c’est là l’Église de l’antéchrist. »
(Complete works of Menno Simons, cité sur le blog de Bob Goodnough, flatlanderfaith.wordpress.com)

« Petits enfants, c’est ici la dernière heure; et comme vous avez entendu dire que l’antéchrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antéchrists; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres.
Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. » (1 Jean 2.18-22)