La foi

[Si tout fonctionne comme prévu, cet article sera publié alors que je serai en voyage pour les noces de mon frère Thierry et de Chandra, sa future épouse, en Géorgie, aux États-Unis. L’article qui suit est paru récemment dans le périodique quinzomadaire de l’Église, Le Messenger of Truth (Héraut de la vérité) , je l’ai trouvé très encourageant pour moi, qui suis aux prises avec le manque de foi très fréquemment ces derniers temps.]

« Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. » (Hébreux 11.1) Le Nouveau Testament mentionne souvent la foi et notre besoin de l’avoir dans notre vie. « Car nous marchons par la foi, et non par la vue. » (2 Corinthiens 5.7) Marchons-nous par la foi ? Sinon, comment marchons-nous ?

J’aimerais exprimer quelques pensées au sujet de la foi et comment les appliquer dans notre vie quotidienne. La foi en Dieu est une puissance positive qui est disponible pour tout le monde. Nous les chrétiens, nous devrions comprendre comment exercer notre foi en Dieu dans notre marche avec Christ. Toutefois, je crois que nous ne comprenons pas toujours complètement ce qu’est la foi. Le fait que nous ne comprenions pas toujours la foi et ce qu’elle peut faire pour nous ne devrait pas nous étonner. Satan haït la foi parce qu’elle a été mise en place par Dieu pour le bien du chrétien.

Les disciples de Jésus avaient du mal à comprendre ce qu’était la foi, même lorsque Jésus était avec eux. « Et il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de petite foi ? Et s’étant levé, il parla avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme » (Matthieu 8.26). Les disciples se trouvaient dans une tempête effroyable et ils avaient peur. Il semble que lorsque Jésus s’est réveillé, il était au moins aussi alarmé par le manque de foi des disciples que par la tempête. De même aujourd’hui, lorsque nous nous trouvons dans une terrible tempête ou lutte spirituelle, Jésus ne nous critique pas pour le problème dans lequel nous nous sommes retrouvés. Plutôt, son souci est que nous gardions notre foi et notre confiance en lui à travers tout.

Jésus s’est demandé s’il resterait de la foi lorsqu’il reviendrait. « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18.8). Ceci indique que la foi sera attaquée dans les derniers jours. Il faut exercer la foi afin qu’elle grandisse. La société moderne n’est pas faite pour encourager la croissance de la foi, au contraire. Avec toute la connaissance et la technologie du monde moderne, nous essayons souvent de raisonner un chemin à travers les incertitudes, plutôt que d’appliquer une foi simple. Il faut de l’humilité pour avoir confiance que Dieu prendra soin de moi et de ma famille dans notre situation. Le monde offre des assurances pour protéger nos biens et nos gains si l’impensable arrivait. Quand Jésus reviendra, il viendra chercher ceux qui ont mis leur foi en lui plutôt que dans les choses terrestres. Avoir la foi en Jésus quand il viendra nous prendre au ciel sera beaucoup mieux que n’importe quelle quantité de richesses ou de renommée.

Nous devons nous assurer de choisir la foi plutôt que nos sentiments. Il est normal pour nous de faire face à des soucis, des craintes, de l’anxiété et du stress dans notre vie ici-bas. Ces sentiments sont le contraire de la foi. Ces émotions doivent être tempérées par la foi en Dieu. La vraie foi est contraire à la manière humaine de raisonner. Il faut de l’humilité et un abandon complet de nous-mêmes et de nos idées afin de vaincre la crainte et l’anxiété par la foi.

Pendant notre vie sur terre, nous ne comprendrons probablement jamais entièrement la foi, mais nous pouvons apprendre à la mettre en œuvre quotidiennement dans nos vies. La foi n’est pas une puissance qui nous fait échapper à tout problème ici sur terre, mais c’est une puissance qui nous permet de passer à travers nos épreuves. Quoi de plus positif qu’une puissance vivante venue du ciel au milieu des expériences négatives de la vie ? Certaines personnes pensent être réalistes en ayant une attitude négative. La foi ne peut jamais être négative ; donc une personne négative exprime un manque de foi.

Il se peut que la foi vienne moins facilement pour certains que pour d’autres. Des faiblesses physiques pourraient nous gêner pour avoir une foi aussi ferme que nous l’aimerions. « Puis il vint vers ses disciples et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; car l’esprit est prompt, mais la chair est faible. Il s’en alla encore pour la seconde fois, et pria disant : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite. En revenant à eux, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis » (Matthieu 26.40-43).

Ceci pourrait indiquer que même si notre esprit est disposé à avoir de la foi, certaines faiblesses pourraient nous empêcher de l’exercer comme nous savons que nous devrions le faire. Même si Jésus était attristé par l’incapacité de ses disciples à rester éveillés, il reconnaissait leurs limitations physiques. Jésus comprend les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui et il connait nos cœurs. Il connait nos limitations physiques. Nous n’avons pas tous été créés identiques et égaux, et nous n’avons pas tous les mêmes forces et faiblesses. Nous avons tous notre propre niveau de compréhension. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12.3). Je crois que ce verset signifie que si je suis fort dans la foi, je ne devrais pas regarder de haut quelqu’un qui a peu de foi ou qui a des doutes. Je ne devrais pas non plus m’attendre à ce que chacun exerce sa foi comme je le fais.

Nous n’avons pas tous les mêmes forces mentales. Il se peut que nous ayons de la dépression chronique ou des craintes ou des soucis obsessifs. Les gens qui n’ont pas ce type de problèmes ne comprennent généralement pas l’intensité de l’angoisse mentale de celui ou celle qui en souffre et ont souvent du mal à montrer de la compassion envers cette personne. Il est facile de dire « si seulement tu pouvais avoir la foi, ton esprit pourrait être libre ». Un tel commentaire peut accentuer l’angoisse émotionnelle de la personne éprouvée. Nous devrions être disposés à offrir notre aide, écouter et patiemment soutenir cette personne dans son apprentissage de la foi. Ceux qui ont tendance à avoir la foi plus naturellement que d’autres ont habituellement du mal à enseigner comment avoir la foi.

Avec humilité, nous devons être prêts à demander l’assistance dont nous avons besoin. L’assistance dont nous aurons besoin pour notre combat qui semble unique peut ne pas être désirable pour notre chair ou notre manière de raisonner humainement. Il se peut que nous ayons besoin d’une aide un pas à la fois afin d’apprendre à avoir la foi et il se peut que nous ayons besoin de médicaments pour nous aider à sortir d’une dépression sévère ou de craintes obsessives. À travers tout cela, si nous désirons humblement avoir la foi dans notre cœur, Dieu nous aidera à accepter les luttes auxquelles nous faisons face, à être positif lorsque tout semble négatif et à être ouvert à des conseils et de l’aide qui peuvent sembler contraires à notre propre raisonnement humain. Puissions-nous tous apprendre à vivre par la foi.

Frère David Kurtz, Pennsylvanie.

Au-dessus du nuage

Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Romains 8. 38, 39

Au-dessus du nuage

Contre moi, dans ce monde,
Si l’orage en fureur
Enfle ses flots et gronde,
Troublera-t­-il mon cœur?
Non, je n’ai point de crainte:
Jésus est avec moi,
Et sa présence sainte
Éloigne tout effroi.
La vie est-elle sombre
Quelquefois à mes yeux?
Tu dissipes toute ombre,
Ô Sauveur glorieux!
Au-dessus du nuage
Je peux voir ta splendeur:
Ton regard m’encourage,
Me comble de bonheur.
Si je sens ma faiblesse
Au milieu du danger,
Ne suis-je pas sans cesse
Dans tes bras, bon Berger?
De ton amour fidèle
Qui me séparera?
Abrité sous ton aile,
Rien ne m’effrayera.
A. Ladrierre

Être soumis à la volonté de Dieu

Et toi, tu chercherais pour toi de grandes choses? Ne les cherche pas.

Jérémie 45. 5

Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu?

Michée 6. 8

Mon fils, donne-moi ton cœur.

Proverbes 23. 26

Être soumis à la volonté de Dieu

Une croyante âgée, qui avait fidèlement servi le Seigneur, se trouvait clouée au lit, en proie à une toux persistante. À l’un de ses visiteurs, elle expliqua paisiblement: “Voyez-vous, quand j’étais plus jeune, le Seigneur me disait: “Betty, fais ceci; Betty, fais cela”, et je le faisais de mon mieux. Aujourd’hui, le Seigneur me dit: “Betty, reste au lit avec ta toux…”

Ce qui importait pour cette chrétienne, ce n’était pas de faire des choses remarquables, mais simplement ce que son Seigneur lui demandait.

Cette disposition de cœur rappelle celle de l’apôtre Paul qui, du fond d’une prison, écrivait: “J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve. Je sais être dans le dénuement, je sais aussi être dans l’abondance; en toute circonstance et à tous égards je suis enseigné aussi bien à être rassasié qu’à avoir faim, aussi bien à être dans l’abondance qu’à être dans les privations. Je peux tout en celui qui me fortifie” (Philippiens 4. 11-13).

Une attitude paisible et une soumission confiante au Seigneur, dans les circonstances par lesquelles il trouve bon de nous faire passer, ont autant de valeur pour lui qu’un service actif. Ce qu’il désire d’abord, c’est avoir la première place dans notre cœur. Il aimerait que nous apprenions à le connaître comme “l’ami qui aime en tout temps” (Proverbes 17. 17), et qui sympathise parfaitement à toutes nos peines.