Ce que je pense au sujet des réseaux sociaux

Je ne lis pas souvent les nouvelles. Il y a un an environ, l’Esprit m’a montré que j’étais « accro » aux nouvelles et que cela m’était très nocif. J’ai donc complètement arrêté toute lecture des nouvelles sur internet. Si je me trouvais dans une salle d’attente, je sentais que c’était une autre histoire, mais chez moi, il n’y avait pas d’accès aux médias. En même temps, j’ai un peu réduit mon usage de ma messagerie WhatsApp, ne répondant pas toujours promptement aux messages que je recevais. Avec le temps, j’ai pu recommencer la lecture des médias, mais je le fais rarement, car la tempérance et la modération ne sont pas mes points forts, et je sais que je pourrais rapidement déraper.

Je suis tombé sur un article intéressant ce soir, publié hier dans le Journal de Montréal, par Joseph Facal. Il ne parle aucunement de Dieu, mais cela démontre que même un homme du monde peut, avec un peu de recul, se rendre compte de choses que Dieu avait révélé aux vrais chrétiens depuis les débuts.

Voici son article, avec lequel je me trouve entièrement d’accord, sauf que j’y aurais ajouté des réflexions incluant ce que la Parole  et l’Église nous disent au sujet de ces choses (peut-être une autre fois).

J’ai quitté Facebook il y a quelques semaines et je me félicite de cette décision.

Il est si difficile de quitter ce labyrinthe conçu pour qu’on ne puisse en sortir que j’ai eu besoin du coaching d’une connaissance experte dans le domaine.

J’en avais assez de recevoir des photos de chatons et de lieux de vacances, des annonces d’anniversaires, de la publicité ciblée, et de me faire rappeler toutes ces invitations en attente.

 

Fake news

Je regarde comment Facebook est habituellement utilisé et j’y vois toutes les pathologies de notre époque.

J’y vois le besoin maladif d’être réconforté : dites-moi que vous m’aimez, boostez ma confiance s’il vous plaît.

J’y vois l’obsession de la compétition : voyez comment ma fausse vie est meilleure que la vôtre.

J’y vois le triomphe du mensonge quand on connaît les vies réelles derrière les mises en scène.

J’y vois le déclin du respect et du civisme dans le fait de mettre des photos sans le consentement des gens qu’on y voit.

J’y vois la dépendance toxique : que s’est-il passé depuis la dernière fois que j’ai été voir, il y a 11 minutes ?

Facebook nous maintient dans une sorte d’enfance prolongée.

Tout enfant aime se déguiser. Il se fait aussi dire qu’il ne faut pas cacher de vilaines choses à papa et maman.

Or, Facebook est un univers de déguisement­­­, puisqu’on s’y met en scène de façon avantageuse.

C’est aussi un univers de transparence puisque vous abdiquez des pans importants de votre intimité.

Au cœur de Facebook, il y a une colossale supercherie.

Zuckerberg dit qu’il entend désormais traquer sérieusement les fake news sur Facebook.

C’est Facebook au complet qui est une plateforme pour que les gens y présentent des portraits d’eux-mêmes qui sont des fake news !

 

Susceptibles

Une société dynamique a besoin que ses citoyens sachent débattre et acceptent des opinions différentes des leurs.

Je note cependant que les humains deviennent de moins en moins capables de supporter les idées contraires aux leurs.

Se pourrait-il que la multiplication de ces communautés virtuelles de gens qui pensent pareil, qui ont les mêmes goûts, qui peuvent zapper ce qui leur déplaît, y soit pour quelque chose ?

Y aurait-il un lien entre les « réseaux sociaux » et l’incroyable montée de l’hyper-susceptibilité, qui fait qu’un rien « blesse » une personne et lui fait déchirer sa chemise en public ?

 

Edward Snowden disait que les compagnies qui font de l’argent en vendant votre vie privée étaient jadis appelées des compagnies de « surveillance ».

Les avoir rebaptisées des « réseaux sociaux », concluait-il, est la plus grande supercherie politico-linguistique depuis que les ministères de la Guerre ont été renommés des ministères de la Défense.

Facebook & Cie – un nouveau phénomène

Voici le contenu d’un traité d’une autre société évangélique, basée en Suisse. (http://www.dclit.net/fr/propres-publications)
J’ai trouvé son contenu approprié et en accord avec mes convictions, c’est pourquoi je vous le présente. C’est un domaine dans lequel les vrais chrétiens (même les jeunes) devraient s’aventurer avec précaution et prière.

«Hé, as-tu déjà découvert les amis de Sophie?» – «Je trouve vraiment nul que mon nouveau collègue de travail s’exhibe à ce point sur Facebook!» – «Jette un coup d’œil sur YouTube et découvre la passion de Mike – c’est un gars vraiment étrange»?… Des événements fous, des exploits impressionnants, mais également des accidents, des farces, voire des parcours de vie et des philosophies sauvages?… via Facebook ou sur YouTube, chacun peut partager ce qu’il souhaite avec des internautes du monde entier. Au fait, pour quelle raison passe-t-on des heures à flirter et échanger dans un salon de discussion anonyme? D’où vient le besoin d’exposer publiquement son vécu personnel, son environnement privé et parfois même sa vie intime?

Qui suis-je vraiment?!

Que ce soit à la maison sur le PC, en route avec l’ordinateur portable ou le téléphone mobile, nous disposons pour ainsi dire à chaque instant des dernières nouvelles. Même notre emplacement exact peut être déterminé à tout moment grâce aux satellites. Pourtant, malgré cette abondance d’informations et de technologies modernes, nous sommes de plus en plus solitaires. Un très grand nombre de personnes sont constamment à la recherche de leur identité. Certains se considèrent comme le centre du monde, d’autres se gâchent la vie avec des sentiments d’infériorité. Le «phénomène Facebook» ne révèle-t-il pas un profond besoin d’attention, de reconnaissance et d’identité? Ecoutons le journaliste Martin Simons : «C’est un véritable paradoxe : lors de leur recherche de reconnaissance et d’attention, les gens exposent leur vie privée sur Internet. Ils constatent alors avec amertume que leur identité propre s’appauvrit encore davantage et tend même à disparaître. En cherchant à partager avec d’autres personnes les sentiments cachés de son cœur, on découvre qu’on se prive peu à peu de son originalité.» Les discussions et échanges sur Internet ne peuvent pas satisfaire à nos besoins d’attention et de reconnaissance!

Où puis-je me trouver?

Où et comment pouvons-nous retrouver des réponses sur notre identité perdue? L’idée que le christianisme pourrait nous apporter une alternative, est trop souvent éliminée. Etre chrétien correspond pour beaucoup de personnes à une sorte de fondamentalisme lié à des pratiques ennuyeuses. Malheureusement, il existe des chrétiens qui transmettent cette image.
L’idée générale du «chrétien» véhiculée par notre société ne correspond pourtant pas du tout à la description que nous trouvons dans la Bible. Vivre en communion avec Dieu, être chrétien, amène une existence véritablement riche. Nous trouvons d’ailleurs des témoignages et des expériences parlants de ce type de personnes sur YouTube. Des gens comme vous et moi racontent comment ils ont observé les déclarations bibliques relatives à Dieu et à l’homme et de quelle manière ils ont enfin trouvé de nouvelles perspectives de vie. Dans mon jeune âge, je me suis souvent préoccupé de mon identité. Je me sentais parfois méprisé ou ignoré par mon entourage et je me sentais malheureux. Il y avait également des choses qui m’accablaient beaucoup. Dans cette situation, j’ai rencontré Dieu qui m’a laissé découvrir que j’étais une créature unique et aimée par Lui. Je n’oublierai jamais le jour où Jésus-Christ m’a rencontré, m’a accepté et m’a donné une identité nouvelle.

Le chemin de la véritable identité

La Bible nous révèle qui nous sommes et à quoi notre vie ressemble réellement – en contradiction avec Facebook ou YouTube, où nous dévoilons juste une partie soigneusement sélectionnée de notre vie en dissimulant souvent notre véritable identité. Devant Dieu, notre vie est comme un livre ouvert (Apocalypse 20,12). Il est impossible de lui cacher certaines facettes de notre existence ou de masquer les zones d’ombre. Ce sont justement ces éléments négatifs qui nous accablent et nous empêchent de nous épanouir vraiment. Nous sommes coupables devant Dieu et devant les hommes et cette situation se détériore de jour en jour, en nous empêchant de connaître une relation avec notre Créateur. Mais ce Dieu qui nous connaît parfaitement nous assure qu’il nous aime et qu’il s’intéresse à nous! Jésus-Christ dit : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés! Je vous donnerai du repos» (Matthieu 11,28). Ce Jésus qui a vécu sans péché grâce à la puissance divine, a pris sur lui la punition que nous avions méritée. Il nous invite à reconnaître notre culpabilité, à la confesser et à lui demander pardon. J’ai moi-même pris cette décision de manière consciente et volontaire quand j’étais adolescent. Par la suite, j’ai réalisé la certitude profonde d’être pardonné et accepté par Dieu. J’ai trouvé ma véritable identité grâce à ma relation personnelle avec Lui. Depuis lors, ma vie a un sens et un but.
Je vous invite à réfléchir à ces propos et à chercher conseil et soutien de la part de Dieu dans la Bible. Vous allez très bientôt remarquer que la Bible est d’actualité et parfaitement réaliste. Une vie avec Jésus est passionnante, remplie de surprises et de défis. Je me réjouirais beaucoup de lire votre histoire et vos expériences avec Jésus-Christ.

Peter Kunz