À propos du sabbat

tiré du Spiegel der Wahrheit (Miroir de la vérité) de Jean Holdeman, partie 2, pages 127-128

traduit de l’allemand

Je n’ai trouvé aucune confession vaudoise sur le sabbat et serais très reconnaissant à quiconque pourrait m’éclairer sur ce point. Les écrits de nos frères mentionnent également peu le sabbat.

Menno écrit : « Si quelqu’un est en Jésus-Christ, il est une nouvelle créature. L’ancien est passé, voici, toutes choses sont devenues nouvelles », etc. C’est là la première résurrection : nous sommes greffés en lui par la ressemblance de sa mort, c’est-à-dire par la mort de la nature pécheresse de l’Adam terrestre avec tous ses membres et mauvais désirs. Ainsi pouvons-nous participer à la résurrection, sachant que notre vieil homme doit être crucifié avec lui, afin que le corps pécheur puisse se reposer et observer le sabbat spirituel en Christ. Œuvres complètes (en néerlandais), page 173.

« Le saint sabbat du Seigneur – désormais spirituel et non littéral, perpétuel pour les vrais chrétiens – ne se célèbre pas par des vêtements coûteux, des festins, la boisson, la vanité et l’oisiveté (comme le fait le monde insouciant lors de ses sabbats extérieurs et jours de loisirs). Il se vit dans la véritable crainte de Dieu, avec une conscience pure et libre, une conduite irréprochable dans l’amour de Dieu et du prochain – ce qui constitue le véritable culte – afin de célébrer et sanctifier éternellement le Seigneur.

Les fidèles évitent les rassemblements publics qui, hélas, ne sont pas consacrés à Christ mais à l’Antéchrist, dans toute sorte de vanité, d’hypocrisie, de pompe et de splendeur, lors des sabbats et jours fériés, avec leur culte impénitent qui ne mène qu’à la séduction. Ainsi, d’un cœur pur dans la crainte de Dieu, ils peuvent témoigner aux assemblées des saints dans le véritable culte, convaincre les injustes, et faire connaître la vérité et la saine doctrine pour le bien et l’amélioration de tous. » Œuvres complètes (en néerlandais), page 262.

Claes Ganglofs dit : « Il en va de même pour les jours et fêtes annuelles qu’Israël devait observer selon la Loi, y compris la célébration du septième jour du sabbat. Tout cela n’était que jusqu’au Christ, qui en était la véritable essence. Ces observances ont pris fin en Christ, comme l’Écriture le montre clairement (Col. 2.16-17).

Cependant, à l’époque des apôtres, certains croyants issus du judaïsme voulaient encore observer certains jours et aliments selon la Loi. Cela créa des obstacles et des désaccords parmi les croyants : certains voulaient maintenir l’observance des sabbats et fêtes annuelles selon la Loi, tandis que d’autres ne distinguaient aucun jour particulier et les considéraient tous égaux. » Article sur l’Église de Dieu, page 109.

Ganglofs enseigne ensuite (pages 110-111) que les croyants doivent se tolérer mutuellement s’ils ont des opinions différentes sur le sabbat et la nourriture, s’appuyant sur Romains 14. Il précise : « Le véritable sabbat consiste désormais à être libre du péché et à vivre en Christ, qui est notre véritable jour de repos. Comme la Pâque israélite préfigurait le Christ, véritable agneau pascal sacrifié pour nous, tous les croyants en Christ doivent maintenant célébrer spirituellement leur Pâque au Seigneur. De même, lors de la Pentecôte israélite, l’assemblée apportait les prémices au Seigneur – ce qui représente maintenant les fruits de l’Esprit, répandus sur les croyants par le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. »

Témoignages des martyrs

Le Miroir des martyrs rapporte que Wolfgang de Mos déclara : « Je ne dis rien d’autre au sujet des jours de jeûne, des dimanches et des jours saints que ce qui est écrit dans le Nouveau Testament. » Martyrs Mirror, p.435

Mankager de Füssen est cité ainsi : « Au sujet du dimanche : Dieu tout-puissant créa le monde en six jours et se reposa le septième ; de là vient l’origine du dimanche. J’en reste là : le travail n’est pas interdit, mais il faut célébrer et jeûner des péchés. » Martyrs Mirror, p. 436.

Les premiers chrétiens et le sabbat

Eusèbe affirme que les premiers chrétiens n’observaient pas le sabbat – il fait sans doute référence au sabbat juif (ouvrage anglais, page 14 ; voir aussi page 332, note de bas de page). Schaff, dans son histoire, soutient que le dimanche fut célébré depuis l’époque apostolique (Volume 2, page 378).

De nombreux auteurs s’accordent avec Eusèbe et Schaff, mais d’autres affirment que l’observance du dimanche comme sabbat fut introduite par Constantin. Je laisse ces débats en suspens pour l’instant, n’ayant pas eu l’occasion de rechercher suffisamment dans les sources pour trancher.

Clarification sur Constantin

Après recherche, je constate que Constantin n’a pas inauguré l’observance du dimanche, mais qu’il l’a légalement imposée aux sujets de son empire – nuance importante.

Notre pratique actuelle

Si Dieu m’accorde sa grâce et me maintient en vie, j’ai l’intention d’étudier plus profondément l’histoire du sabbat. Depuis le début de mon ministère, nous n’avons connu ni trouble ni désaccord sur cette question dans l’Église, et je n’ai trouvé aucune discordance à ce sujet dans les écrits des frères.

Nous observons le premier jour de la semaine car nous avons été éduqués ainsi, et nous l’observons strictement – du moins certains d’entre nous. Nous exigeons que tous les membres marchent sans reproche, honorent les autorités et n’offensent personne, car Paul enseigna que les Corinthiens ne devaient offenser ni les Juifs, ni les Grecs, ni l’Église de Dieu (1 Cor. 10,32).

Réflexions personnelles et questions

Je regrette de ne pouvoir écrire plus en détail sur cet article. La raison en est simple : je ne suis pas aussi éclairé sur ce sujet que je le souhaiterais.

Mes convictions actuelles

J’ai lu de nombreuses explications sur la doctrine du sabbat, mais je ne veux pas prendre l’espace pour exposer ces différentes opinions. Aucune explication ne me satisfait davantage que celles de Menno Simons et Claes Ganglofs, et pourtant j’ai quelques réserves. Je suis disposé à faire la volonté de Dieu, et si jamais je trouve une meilleure explication, directement ou indirectement, je m’y conformerai.

Il me paraît clair que Dieu donna le sabbat aux Israélites par la loi pour leur rappeler leur repos après la servitude d’Égypte. Ils ne devaient ni allumer de feu, ni cuire, ni cuisiner, mais se reposer complètement comme ils se reposaient maintenant du service d’Égypte. Ceci préfigurait Christ, notre sabbat spirituel, dans lequel nous nous reposons de nos péchés (Deutéronome 5.15 ; Colossiens 2.16-17 ; Hébreux 10.1).

Je ne veux pas suggérer que les enfants de Dieu n’observaient aucun jour de repos avant la sortie d’Égypte, mais plutôt qu’ils ne l’observaient pas selon cette loi spécifique.

Questions non résolues

Bien que le Christ soit la fin de ce sabbat légal et simultanément notre repos du péché et le repos éternel promis au peuple de Dieu, il me semble que, selon le principe de la création et la nature des choses, un temps défini devrait être consacré au repos et au culte jusqu’à notre entrée dans le repos céleste.

Or, bien que nous célébrions le dimanche, je ne trouve pas dans l’Évangile, avec la clarté nécessaire, la raison du changement du septième jour au premier jour de la semaine :

  • Où trouve-t-on le commandement de célébrer le premier jour de la semaine ?
  • Où est-il écrit que les disciples de Jésus célébraient ce jour comme sabbat ?
  • Comment prouver de manière irréfutable que le Saint-Esprit fut répandu le premier jour de la semaine ?

Je demande plus de lumière sur ces questions.

Je confie cette question à Dieu. Si Dieu m’accorde sa grâce, j’espère en dire davantage à l’avenir – mais quand, ou même si cela arrivera, Dieu seul le sait.

Sécurité ou insécurité éternelle?

On enseigne aux chrétiens évangéliques d’aujourd’hui une doctrine de sécurité éternelle, mais la plupart ne sont pas conscients du fondement douteux et de l’histoire de cette doctrine. L’Église primitive ne croyait pas ainsi. Voici comment cela a commencé. Si quelqu’un est en désaccord, je le prie de de m’en faire part avec charité, car je ne suis pas à l’abri de l’erreur, mais d’aussi considérer les paroles de Paul : « et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » (Philippiens 3.15b-16)

En 312 apr. J.-C., Constantin affrontait un rival dont l’armée était deux fois plus importante que la sienne. L’histoire raconte qu’à la veille de la bataille, Constantin a eu une vision d’une croix lumineuse et qu’il aurait entendu « En ce signe, tu vaincras ». Le lendemain, ses soldats se battirent avec le signe de croix sur leurs boucliers et sur leurs étendards, et Constantin mit son rival en déroute. Cela allait marquer la fin de l’Église primitive, qui jusqu’à ce temps avait été persécutée de toutes parts et avait préservé la saine doctrine (malgré que plusieurs hérésies aient déjà perverti de nombreux chrétiens) parce qu’elle était un corps de croyants nés de nouveau et guidés par le Saint-Esprit. Maintenant commençait une transition où les chrétiens les plus faibles dans la foi et de nombreux païens allaient se joindre sous la protection de Constantin pour former une religion d’État. Il faut souligner que de nombreux écrits attestent que certains chrétiens ne se joignirent jamais à cette Église d’État, malgré la persécution.

En 313, Constantin publia l’édit de Milan, accordant la liberté de religion aux chrétiens de son empire. En 317, il assura la médiation d’un différend entre l’Église donatiste et l’Église romaine et publia un édit confisquant tous les biens religieux des donatistes et destituant leurs chefs religieux. En 325, il convoqua les dirigeants de l’Église romaine au Concile de Nicée pour établir des normes doctrinales pour l’Église. À un moment donné l’empereur fit promettre une toge et vingt pièces d’or à ceux qui se joindraient à son Église d’État, ce qui attira 12 000 nouveaux fidèles en un an dans la seule ville de Rome. Le paganisme paraissait vaincu, tandis qu’il était réellement vainqueur : son esprit dirigeait à présent l’Église romaine. Des populations entières qui, malgré leur abjuration, étaient païennes par leurs mœurs, goûts, préjugés et ignorance, passèrent sous les étendards chrétiens avec leur bagage de croyances et de pratiques superstitieuses. Le christianisme à Rome adopta et intégra une grande partie du système de l’ancien culte impérial ainsi que ses fêtes qui prirent toutes des couleurs plus ou moins chrétiennes

Constantin a favorisé le christianisme parce qu’il y voyait un moyen d’apporter la stabilité à l’Empire romain, donc il a veillé sur l’Église romaine pour la guider dans la direction qu’il désirait. Il mourut en 337 après J.-C., se faisant baptiser seulement sur son lit de mort, et l’Église catholique romaine, la seule forme de christianisme permise sous Constantin, continua à établir son autorité sur l’Empire, exigeant que tous les citoyens soient baptisés dans l’Église dès l’enfance.

Cela était contraire à la foi apostolique et exigeait qu’un homme de génie établisse un fondement doctrinal pour justifier l’établissement d’une forme de christianisme soumise à l’État. Cet homme, c’était Augustin d’Hippone (dit saint Augustin), qui vécut de 354 à 430 apr. J.-C.  Augustin fut le premier à parler d’une Église invisible, que les vrais chrétiens sont un corps invisible connu seulement de Dieu, et que personne ne peut savoir qui parmi les membres de l’Église visible sont de vrais chrétiens.

La doctrine d’une guerre juste trouve aussi son origine dans Augustin, ainsi que la doctrine selon laquelle l’Église a le droit de contraindre les gens sur son territoire à être baptisés et de les empêcher de quitter l’Église par la force. Tout cela est absolument contraire à la simplicité de l’Évangile de Jésus.

Il a été jugé nécessaire de développer une nouvelle doctrine sur les moyens par lesquels Jésus a obtenu le pardon des péchés de l’homme déchu. La doctrine biblique selon laquelle il était le second Adam, le Fils de Dieu du ciel et l’Agneau impeccable de Dieu dont le sacrifice expié pour nos péchés a été remplacée. Le nouvel enseignement était que Jésus était en partie le fils de Marie et en partie le Fils de Dieu et que c’était le fils de Marie qui était mort sur la croix, puis descendu en enfer et qu’il avait subi des tourments incroyables équivalents au châtiment éternel de tous ceux qui seraient sauvés. C’est à cette époque que l’expression « descendit aux enfers » fut ajoutée au Credo des Apôtres. La version du Credo des Apôtres trouvée dans le Miroir des Martyrs est la version originale, sans cette phrase. Ainsi, la doctrine de la persévérance des saints est basée sur la croyance que le Christ a déjà supporté le châtiment dû aux élus, de sorte qu’il n’y ait aucune chance qu’ils aient jamais à endurer la damnation.

Augustin enseignait que Dieu avait prédestiné avant le commencement des temps ceux qui devaient être sauvés et ceux qui devaient être perdus. Les élus furent alors appelés par la grâce irrésistible, par laquelle ils ne pouvaient refuser l’appel au salut. Et à ceux-là, Dieu a accordé la persévérance, la grâce de rester sauvés tout au long de leur vie. Cette doctrine de la persévérance des saints, provenant d’Augustin, est la base de la doctrine de la sécurité éternelle, ou « une fois sauvé, toujours sauvé ».

Augustin a aussi enseigné la virginité perpétuelle de Marie. C’est pourquoi de nombreux commentateurs ont du mal à déclarer que Jacques, Jude, Simon et Joses étaient les fils naturels de Joseph et de Marie et essaient de trouver d’autres explications sur qui ils pourraient bien être.

Augustin enseignait aussi que les sacrements sont un moyen de grâce, et qu’ils le sont même si le prêtre qui les administre est un pécheur connu.

Jean Calvin était un admirateur et adepte d’Augustin. Il s’est efforcé de réformer l’Église romaine en mettant l’accent sur les doctrines enseignées pour la première fois par Augustin. Les disciples de Calvin ne se trouvent pas seulement dans les Églises réformées et presbytériennes, mais aussi dans les baptistes du Sud et dans d’autres dénominations baptistes et évangéliques. La force de l’enseignement du calvinisme varie selon les Églises, mais l’enseignement le plus simple est le calvinisme en cinq points, parfois résumé sous l’acronyme TULIP en anglais (CEEGP en français) :

– La corruption totale (ou dépravation totale) : l’homme est si complètement dépravé qu’il n’a pas la capacité de choisir d’être sauvé.

– L’élection inconditionnelle (ou double prédestination) : le salut ne dépend pas de la conduite de celui qui est sauvé.

– L’expiation limitée (ou rédemption particulière) : Christ n’est mort que pour ceux qui étaient prédestinés au salut.

– La grâce irrésistible (ou grâce efficace) : l’homme n’a pas le pouvoir de refuser l’appel au salut.

– La persévérance des saints (ou sécurité éternelle) : ceux qui sont prédestinés au salut ne peuvent jamais être perdus.

Beaucoup de chrétiens sincères croient aujourd’hui qu’une personne qui a une fois donné son cœur au Seigneur ne peut plus jamais se perdre. Si l’on aborde la Bible avec une croyance prédéterminée qu’elle enseigne la sécurité éternelle inconditionnelle des croyants, il est possible de choisir des versets pour soutenir cette opinion, mais une telle interprétation n’est pas apparente si l’on adopte une approche impartiale de la Bible dans son ensemble.

Les partisans de ce point de vue sont contraints de se replier sur eux-mêmes lorsqu’ils tentent d’expliquer des exemples réels de ceux qui ont mené une vie chrétienne victorieuse pendant des années et qui ont ensuite fait des choix qui les ont éloignés de Dieu. De telles personnes n’ont jamais vraiment été sauvées en premier lieu, affirment-ils parfois. Si tel était le cas, sur quelle base quelqu’un peut-il savoir qu’il est sauvé ? Il me semble que les gens qui disent de telles choses ont choisi une doctrine d’insécurité éternelle. D’autres disent en gros qu’on peut pécher autant qu’on veut une fois qu’on est sauvé, qu’on souffrira des châtiments sur cette terre pour cela mais que Dieu ne peut pas nous enlever le salut qu’il nous a donné une fois. C’est triste et ridicule, et c’est en partie à cause de cette croyance que beaucoup de chrétiens ne se soucient guère d’avoir une vie victorieuse sur le péché, rendant leur témoignage risible pour les non-chrétiens qui les observent.

Lisons quelques versets pour voir comment ces idées sont mensongères et que l’Esprit puisse vous éclairer si vous n’êtes pas d’accord.

Ézéchiel 3.16-21 : Fils de l’homme, je t’ai établi sentinelle sur la maison d’Israël; tu écouteras la parole de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant: « Tu mourras!  » si tu ne l’avertis pas, si tu ne lui parles pas, pour avertir le méchant de se détourner de sa mauvaise voie, afin de sauver sa vie, ce méchant-là mourra dans son iniquité; mais je redemanderai son sang de ta main. Si, au contraire, tu avertis le méchant et qu’il ne se détourne point de sa méchanceté ni de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, mais toi tu sauveras ton âme. De même, si le juste se détourne de sa justice, et fait le mal, je mettrai une pierre d’achoppement devant lui, et il mourra. Et c’est parce que tu ne l’auras pas averti, qu’il mourra dans son péché, et qu’il ne sera plus fait mention des choses justes qu’il avait faites; mais je redemanderai son sang de ta main. Si, au contraire, tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas, il vivra certainement, parce qu’il s’est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme.

Matthieu 13.20-22 : Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie; Mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse.

(remarquons comment plusieurs ont reçu la Parole, mais pas tous ont persévéré)

Matthieu 10.22b : mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé.

Romains 11.20b-23 : mais toi, tu subsistes par la foi; ne t’enorgueillis point, mais crains. Car si Dieu n’a point épargné les rameaux naturels, prends garde qu’il ne t’épargne pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, mais sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté; autrement, toi aussi tu seras retranché. Et quant à eux, s’ils ne persévèrent pas dans l’incrédulité, ils seront entés; car Dieu a le pouvoir de les enter de nouveau.

Matthieu 24.8-14 : Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations; et alors la fin arrivera.

(remarquons ici que plusieurs qui étaient du troupeau se scandaliseront et trahiront les autres)

1 Jean 2.3-6 : Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même.

1 Corinthiens 9.24-27 : Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix? Courez de telle sorte que vous le remportiez. Tout homme qui combat, s’abstient de tout; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure; je frappe, mais non pas en l’air; Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé.

Philippiens 2.12-16 : Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma
présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre
salut avec crainte et tremblement; Car c’est Dieu qui produit en vous et le
vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et
sans disputes; Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de
Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein
de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole
de vie; En sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru
en vain, ni travaillé en vain.

1 Timothée 1.18-20 : Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, En
gardant la foi et une bonne conscience; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont
fait naufrage quant à la foi; De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai
livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer.

Hébreux 10.26,27 : Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, Mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires.

2 Pierre 2.20-22 : En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et
Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière
condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir
point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue,
du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon
ce proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie,
après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier.

1 Jean 5.16 : Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort; je ne dis pas de prier pour ce péché-là.

Je pourrais ajouter des versets, mais je crois que si ceci ne parle pas de soi-même, il ne servirait à rien de continuer.

Si ceci éclaire quelqu’un que la gloire soit rendue à Dieu seul.

Hugues Andries

Autres sources : Bible Ostervald, Flatlanderfaith.com (en anglais)

Je vous invite aussi à lire: Le salut peut être perdu