Nouvelle naissance au Togo (partie II)

[Voici le début du récit d’un Togolais, racontant d’abord comment il a rencontré Dieu, puis éventuellement comment il a cherché une Église qui enseigne et pratique réellement tous les préceptes bibliques. Son témoignage, paru récemment en anglais dans une revue missionnaire de l’Église de Dieu en Christ, m’a semblé assez remarquable pour être partagé sur mon site. L’histoire est assez longue, donc je la publierai en plusieurs articles séparés.pour lire la partie I, cliquez sur ce lien. Bonne lecture!]

1985 …

J’ai commencé à aller à une Église qui avait des cultes très actifs et bruyants. Après y avoir été trois fois, je me suis aperçu de beaucoup de querelles et de divisions parmi les membres, donc j’ai cessé de fréquenter cette assemblée.
Je suis ensuite allé à une Église qui pratiquait le baptême des adultes par immersion à Atakpamé, et après trois mois, j’ai reçu le baptême. J’étais d’accord avec leurs enseignements. Peu de temps après, j’ai eu besoin de revenir à la maison pour soigner ma mère malade. En quittant Atakpamé pour rentrer à la maison, une joie exceptionnellement parfaite s’est installée dans mon cœur. Je n’ai pas compris pourquoi j’étais si heureux, mais j’ai commencé à me rendre compte que Dieu me guidait vers mon village. En arrivant à la maison de ma mère, j’ai trouvé qu’elle se portait mieux. Elle me donnait un peu d’eau à boire lorsqu’une voix me dit de sortir de la maison. Je suis entré dans une autre maison où cinq hommes étaient réunis pour l’étude biblique du mercredi soir. Comme je courbais ma tête pour prier, j’ai entendu une voix me disant: «Ce sont mes brebis qui n’ont pas de berger. » Je lui ai répondu: « Seigneur, aussi longtemps que je puis être avec eux je vais prendre soin d’eux pour toi. » Après les avoir salués, j’ai demandé ce qu’ils faisaient ici. Ils m’ont répondu qu’ils étaient à la fin d’un culte. Ils m’ont aussi dit qu’ils appartenaient à la même Église que celle que j’avais récemment rejoint à Atakpamé. Je leur ai dit comment j’avais répondu à l’appel de Dieu dans ma vie et que maintenant j’étais un chrétien dans cette même Église. Ils étaient remplis de joie en l’entendant. Je suis retourné auprès de ma mère, planifiant de retourner à Atakpamé après trois mois. Mais un problème est survenu dans le groupe avec lequel je m’assemblais, à l’époque où je voulais quitter Akpade. Je sentais que je devais attendre que le problème soit éclairci. J’ai planifié de quitter mon village une seconde fois, mais la porte n’était pas toujours pas ouverte.

Pour la troisième fois que j’ai fait des plans d’aller à Atakpamé. Après avoir recueilli mon salaire pour un contrat, je me promenais près du manguier quand mon cœur a commencé à battre très fort. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais comme je me tenais là, debout, immobile, me demandant : « Pourquoi? », une voix m’a demandé, « Sais-tu que tu te bats contre le Saint-Esprit? » J’ai répondu: « Qui suis-je pour lutter contre le Saint-Esprit? » La voix dit: «Tu as l’intention de retourner à Atakpamé. » Immédiatement, je me suis rappelé que Dieu m’avait donné la charge de ses brebis. Les larmes me vinrent aux yeux et j’ai dit : « Je vais rester jusqu’à ce que tu me dises que je peux m’en aller. » Après avoir décidé que je ne retournerais pas à mon ancien emploi de photographe, je suis allé chercher toutes mes affaires pour les ramener chez moi.

1988 …

J’ai suivi des cours de théologie de l’Église à Ntivou. Plus tard, je suis devenu le chef de tous les sept pasteurs de cette Église dans la région. Après quelques années d’études, j’ai été troublé de constater que les pasteurs ne pratiquaient pas la vérité telle qu’ils la prêchaient. Certaines de ces choses incluaient les bijoux et les femmes portant des vêtements d’hommes. J’ai exprimé l’avis de mon cœur à ce sujet en leur disant que c’était nécessaire de suivre tous les enseignements de la Bible, mais j’ai trouvé qu’ils mélangeaient le monde avec la Bible, ce qui ne peut pas fonctionner. Les pasteurs n’étaient pas d’accord avec moi. Je me suis souvenu de ma précédente quête pour la vérité et de cette réponse que la vérité se trouve dans la Bible. Le Saint-Esprit m’a parlé et je lui ai demandé :
« Où est la véritable Église? » Ne trouvant aucune réponse, j’ai continué là où j’étais.

À suivre…

(pour lire la partie III du récit, suivez ce lien)

Nouvelle naissance au Togo (partie I)

[Voici le début du récit d’un Togolais, racontant d’abord comment il a rencontré Dieu, puis éventuellement comment il a cherché une Église qui enseigne et pratique réellement tous les préceptes bibliques. Son témoignage, paru récemment en anglais dans une revue missionnaire de l’Église de Dieu en Christ, m’a semblé assez remarquable pour être partagé sur mon site. L’histoire est assez longue, donc je la publierai en plusieurs articles séparés. Bonne lecture!]

Ma nouvelle naissance et comment Dieu m’a conduit à l’Église de Dieu en Christ, mennonite.

Frère Yovo Abalo

1984 …
Au cours des vacances scolaires d’Akpade, j’étais allé rendre visite à un ami du village qui s’était installé à Atakpamé. Un mercredi après-midi, tout en marchant, nous nous sommes approchés de l’église de mon ami.
Il m’a dit qu’ils avaient une réunion de prière et que nous devrions y aller. Je lui ai dit alors que j’avais l’intention d’être un chrétien un jour, mais pas dans l’Église qui baptise des nourrissons et adore les saints. À une époque, j’habitais chez quelqu’un qui allait à ce genre d’Église à Atakpamé; lorsque le culte était terminé, les gens continuaient dans leurs pratiques païennes et idolâtres. Je me suis rendu compte que leur raison d’aller à l’église n’était pas pour changer leur cœur, mais pour être enterré dans un cimetière. Je ne voulais pas mélanger le christianisme et l’idolâtrie. Mon ami m’a dit que leur Église, qui se ressemblait le septième jour, était différente de l’Église dont je parlais et qu’ils pratiquaient les commandements de Dieu. Il n’acceptait pas que je refuse d’entrer et me persuada finalement de venir me rendre compte moi-même de leurs pratiques.
En entrant dans l’église, j’ai remarqué qu’on chantait sans instrument de musique, même pas un tambour! Presque immédiatement, j’ai ressenti un grave mal de tête, ce qui m’a troublé.
Ce soir-là, les fidèles ont prié à propos de beaucoup de choses, mais mon cœur n’était pas à l’église en raison de la douleur causée par mon mal de tête; je voulais partir. Le culte, qui dura environ une heure, me semblait s’éterniser. Je me suis demandé, « pourquoi dois-je avoir ce mal de tête maintenant, quand je viens au temple de mon Créateur? Est-ce que tous les autres ont aussi des maux de tête? » Je ne pouvais pas répondre à ces questions. À la fin du service, le pasteur m’a donné un Nouveau Testament.
L’amour que j’ai observé et ressenti parmi les membres et envers moi était très précieux pour moi. Quand je suis rentré chez moi, j’ai lu le Nouveau Testament. Le mal de tête a continué et j’ai arrêté de lire pour la soirée. Puis vint le temps où je voulais aller dormir.
Beaucoup de questions traversaient mon esprit. Je savais que Dieu m’avait créé, mais alors pourquoi ce mal de tête avait-il commencé dès que j’étais allé à l’église. J’ai dit, «puisse mon mal de tête se dissiper ». Après avoir dormi pendant un moment, je me suis réveillé sans mal de tête. Dans la nuit, j’ai lu un peu dans le Nouveau Testament de la Bible. J’ai lu comment Jésus a commencé son ministère de prédication et de guérison. Quand j’ai lu comment il prêchait et guérissait avec autorité, ça m’a donné une grande joie. Quand j’ai lu comment ils l’ont persécuté, j’ai été troublé. Enfin, j’ai lu comment il chassa les mauvais esprits. J’ai dit, « Il peut me guérir de cette même façon et rejettera tous les mauvais esprits dans ma vie. » J’avais une maladie spirituelle; je me mettais parfois très en colère. Quand j’étais à l’école, j’avais lu beaucoup de livres sur la colère afin de trouver une solution, mais je n’en avais trouvé aucune. J’ai dit « Que Jésus me guérisse comme il guérissait tous ceux qui venaient à lui. Puisse-t-il chasser les mauvais esprits dans ma vie comme je lis qu’il l’a fait dans la Bible. » J’ai trouvé qu’en lisant la Bible et en parlant de cette manière, je ressentais un vrai bonheur et que cela m’attirait très proche de la Parole de Dieu. Je crois que c’est à ce moment-là que je suis né de nouveau; d’autres ont également témoigné du changement dans ma vie.

En continuant d’aller à l’église de mon ami, j’ai finalement décidé de devenir membre de celle-ci. J’ai demandé plus de livres d’étude et enfin je me suis inscrit à un programme d’étude par correspondance de cette Église. À travers ces études, on m’a appris que ni Jésus ni ses apôtres n’avaient jamais transgressé le jour du sabbat et que ceux qui le transgressent iront en enfer. Mais en lisant le Nouveau Testament, j’ai lu dans l’Évangile de Jean que c’était parce que Jésus avait transgressé le sabbat que les Juifs voulaient le tuer. J’ai aussi lu que Jésus avait guéri un homme le jour du sabbat, puis lui avait dit de porter son lit et de marcher. C’était aussi contraire à la loi des Juifs. J’ai commencé à remettre en question l’enseignement qui préconisait tant d’honorer le septième jour. Un dimanche, j’ai vu beaucoup de gens qui rentraient chez eux de l’église et je me suis demandé
« Est-ce que tous ces gens sont perdus parce qu’ils n’adorent pas le jour du sabbat? Une voix en moi me dit : « Non ». Encore une fois j’ai demandé, «Où est la vérité? » La voix m’a répondu:« Dans la Bible. » J’ai décidé de continuer à lire la Bible pour trouver et suivre la vérité. Quand je suis arrivé chez moi, j’ai dit à mon ami que je n’irais plus à son église parce qu’ils n’enseignaient pas la vérité concernant le jour du sabbat. Plus tard, d’autres membres de l’église m’ont demandé où j’avais lu dans la Bible que ce n’est pas obligatoire d’observer le sabbat. Ils me lisaient des Écritures de l’Ancien Testament. Je leur ai dit que j’avais seulement lu le Nouveau Testament que le pasteur m’avait donné, et j’y avais trouvé que les Juifs haïssaient Jésus parce qu’il n’avait pas respecté le jour du sabbat. Paul a également enseigné au sujet du sabbat. Ils ont acquiescé lorsque je leur ai dit que la vérité est dans la Bible. Je leur ai dit que je voulais juste suivre la vérité, pas une Église. Ils m’ont répliqué de ne pas arrêter de venir. Cette semaine-là, quelqu’un m’a donné un livre qui parlait d’une Église qui pratiquait le baptême par immersion des adultes. Je lui ai raconté mon expérience et mes déceptions dans les faux enseignements de mon ancienne Église et de ma décision de simplement rester à la maison, afin de ne plus être à nouveau déçu.
Il m’a dit que leur Église enseignait seulement la Bible et que si j’arrêtais d’aller à l’église pour y entendre la parole de Dieu, je deviendrais faible et le diable se saisirait de moi. Il m’a dit que si je ne voulais pas aller avec lui à son Église que je devrais certainement choisir une autre Église, mais surtout pas rester à la maison.

À suivre …

(partie II)

Continuer à lire « Nouvelle naissance au Togo (partie I) »

Il nous faut tous naître de nouveau

Si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu.

Jean 3. 3

Mais à tous ceux qui l’ont reçu (Jésus) , il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom.

Jean 1. 12

Une heure avant de naître, que savions-nous du monde ? Si quelqu’un nous avait expliqué que nous allions devoir respirer, qu’un jour nous marcherions, que le monde est bien plus vaste que le sein maternel, à supposer que nous ayons pu le comprendre, qu’aurions-nous pu croire ? Or entre notre monde et le royaume de Dieu, il y a encore plus de différence qu’entre le sein maternel et notre présence dans ce monde.

Et comme pour venir au monde il nous a fallu naître, il nous faut une naissance nouvelle, une naissance d’en haut, pour entrer dans le royaume de Dieu. Peut-être vous demandez-vous comme Nicodème, à qui Jésus a révélé cette nécessité de naître d’en haut : «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ?» (Jean 3. 4). Alors écoutez la réponse de Jésus : «Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau» (Jean 3. 6, 7). Cette naissance d’en haut dont parle Jésus est spirituelle. Elle tire son origine de la Parole de Dieu, de la foi en Jésus, et de l’action de l’Esprit Saint en nous. C’est pour cela qu’il nous faut lire les évangiles avec ouverture d’esprit et humilité en priant le Seigneur :

“Seigneur, donne-moi de naître de nouveau. Seigneur, à toi j’abandonne ma vie pour la retrouver élargie dans un monde nouveau”. (R. Saillens)

Un peu plus tard, il déclare à ses disciples: «Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux» (Matthieu 18. 3). Le Seigneur Jésus présente à ses interlocuteurs un but et une condition:

– le but: entrer dans le royaume de Dieu.

– la condition: naître de nouveau, y entrer comme un petit enfant.

Tout être humain se trouve par naissance dans le domaine naturel dont Dieu est exclu par la prétention humaine à la connaissance. Incapable de sortir lui-même de ce domaine, il est invité par Dieu à mettre sa confiance, sans résistance et sans raisonnement incrédule, dans le salut que Christ lui propose. C’est en quelque sorte trouver la fraîcheur de la confiance que manifeste si spontanément un enfant. « Père, Seigneur du ciel et de la terre,… tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et… tu les as révélées aux petits enfants. » Luc 10. 21

« Le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas connu Dieu. » 1 Corinthiens 1. 21

Remarquons bien que retrouver l’esprit d’un enfant ne consiste pas à abdiquer l’intelligence, à affecter la naïveté ou à jouer les adultes immatures. C’est tout à la fois beaucoup plus simple et beaucoup plus difficile: c’est faire confiance à Dieu simplement, croire ce qu’il a donné dans sa Parole. Avons-nous su faire taire en nous cette voix de la sagesse humaine pour écouter la sagesse de Dieu? Sommes-nous venus à Jésus avec la simplicité et la confiance d’un enfant pour entrer dans ce domaine divin: le royaume de Dieu?

La non-résistance en pratique

Puissions-nous tous comprendre que nous ne pouvons pas avoir deux visages ou deux citoyennetés: nous sommes ou bien terrestres (esclaves de Satan) ou bien citoyens du ciel. Nous ne pouvons pas mener deux vies parallèles.

Avatar de Bob GoodnoughTémoin anabaptiste

Beaucoup de ceux qui sont en faveur du service militaire sont d’accord pour dire que la guerre est répugnante. Pourtant, ils pensent que l’on ne peut refuser le combat lorsque la sécurité nationale est en danger. Ces gens croient qu’il faut être généreux et savoir pardonner dans la cie privée, mais qu’en temps de guerre, il faut remplir son devoir de citoyen.

Un non-résistant ne peut se sentir à l’aise dans ce genre de raisonnement. Il part d’une perspective entièrement différente ; il se demande : «Qu’est-ce qu’un chrétien?» Puis il tente de faire face aux problèmes en tant que chrétien.

Une petite histoire qui nous vient du Moyen-Age aidera peut-être à illustrer la position du chrétien non-résistant. Un dimanche, un paysan se promenait sur la terre qu’il cultivait lorsqu’il eut la surprise de rencontrer son évêque, homme fort honorable, mais qui ce jour-là chasait le lapin. Le paysan osa…

Voir l’article original 88 mots de plus

Mission au Burkina Faso

Geswende Bamogo était déjà un vieillard lorsque les travailleurs du Service Chrétien International arrivèrent dans son village pour y creuser un puits en 1977. Le puits s’avéra être sec, mais Papa Bamogo vit quelque chose dans ces hommes qui devint une source d’eau vive dans sa vie. En leur parlant souvent, il apprit autant que possible au sujet de leur foi.
Deux ans plus tard, les volontaires du SCI quittèrent la Haute-Volta, laissant à Papa Bamogo du matériel pour enseigner les histoires de la Bible. Il fit bon usage de ce matériel, enseignant les histoires de la Bible tout en faisant part de ses propres convictions.
Vingt-et-un ans après les départ des volontaires du SCI, Papa Bamogo et quelques autre fidèles prière que Dieu leur renvoie les membres de l’Église de Dieu en Christ, mennonite, afin qu’ils leur enseignent mieux le chemin du salut. Quelques semaines plus tard, des visiteurs vinrent le voir, se demandant si le l’Église devait retourner dans ce pays (maintenant appelé Burkina Faso) ou non. Il ne put contenir sa joie à l’idée que sa prière serait exaucée, et bientôt il y avait de nouveau des missionnaires de cette Église dans son pays.
Le 8 décembre 2001, Geswende Bamogo fut baptisé à Tandaaga. Il y eut cinq autres baptêmes l’année suivante, et l’année d’après, encore six de plus, dont la femme de notre frère âgé. Ces baptêmes étaient le fruit avant tout de l’œuvre de Dieu dans les cœurs, mais résultaient aussi des efforts du vieillard à partager sa foi, plus tard aidé par des missionnaires Nord-Américains.
Geswende Bamogo avait au moins cent-cinq ans lorsqu’il nous quitta en juillet 2005. L’assemblée de Tandaaga reste petite, mais grandit, tant en foi qu’en nombre. En 2012, Souleymane Bamogo devint le premier Burkinabé à être ordonné ministre de l’Église de Dieu en Christ, mennonite.
Il n’y a plus de missionnaires à Tandaaga, cette assemblée est autonome. Il y a des missionnaires de cette Église à trois autres endroits au Burkina Faso, avec quelques membres locaux à chaque endroit.
Le besoin de missionnaires est plus grand aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. Il en faut tout autant ici en Amérique du Nord qu’en Afrique. Cependant, il y a une limite à ce qu’un missionnaire peut accomplir; ce n’est que lorsque les habitants des régions que nous visons deviennent enracinés et fondés dans la foi, et commencent à vivre selon cette foi, qu’ils l’enseignent et la prêchent, que nous pouvons avoir confiance que la foi a été plantée dans ce lieu et qu’elle endurera.

Traduction libre d’un article de Bob Goodnough, voir lien vers son blogue dans la blogoliste.

Prions pour les chrétiens d’Irak et du Levant

Bonjour,

Nous vivons pour la plupart dans le confort et la paix. Malgré les défis quotidiens de la vie chrétienne, nul ne nous menace de mort.

Il en va autrement en Irak et en Syrie, surtout dans les régions contrôlées par l’ÉI.

Je vous demande donc instamment de tous prier sincèrement pour les chrétiens de cette région. Peut-être ont-ils d’autres croyances que vous, cependant ils sont vos frères. Et pour ceux d’entre eux qui ne sont pas nés de nouveau, priez spécialement qu’ils rencontrent leur Sauveur personnel avant que leurs persécuteurs ne mettent fin à leurs jours. Priez aussi que sous les persécutions, les discriminations et les tortures, ils tiennent ferment et soient un témoignage pour Dieu. Priez enfin pour leur persécuteurs, qui ont eux aussi besoin d’être touché par l’amour de Dieu et de venir à Lui.

Nombreux sont les réfugiés au Kurdistan, en Syrie, au Liban, en France… Priez pour leurs conditions de vies, et qu’ils puissent être une lumière à ceux autour d’eux.
Priez enfin pour les chrétiens (de France, du Liban, et d’autres pays) qui leur viennent en aide, afin qu’ils puissent leur témoigner un amour réel et avoir des moyens suffisants pour soulager leurs douleurs.

Merci à tous,

Hugues

Le chemin de l’unité chrétienne

Aujourd’hui les croyants sont troublés, peut-être dirait-on même contrariés, par les divisions entre chrétiens. Il est certain que Dieu n’a jamais voulu qu’il y ait ce genre schismes et de divisions (« Afin qu’il n’y ait point de division dans le corps » I Corinthiens 12.25). Pourtant, les schismes ont fait partie de l’histoire chrétienne depuis ses débuts.

L’étude de tous ces schismes, de leur histoire, de leurs circonstances et de leurs conséquences peut être tout-à-fait fascinante, peut-être même salutaire si elle nous permet d’éviter ces schismes aujourd’hui. Mais si nous cherchons simplement à trouver un bouc émissaire . . . eh bien, c’est chercher le problème, pas la solution. Il faudra autre chose pour surmonter nos sentiments et nous empêcher de perdre la vision de la beauté de l’unité de l’Église.

Voici quelques conseils de la Parole de Dieu pour nous montrer ce qu’il nous faut pour trouver ou garder une véritable unité chrétienne.

Tous les membres de l’Église doivent être nés de nouveau, chrétiens dirigés par l’Esprit Saint.

• Si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3.5).
• Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui (Romains 8.9).

Baptiser des nourrissons ne créera pas un corps de croyants. Certains se convertiront peut-être plus tard dans la vie, mais nombreux sont ceux qui ne le feront pas. L’évangélisation des enfants n’est pas la solution non plus. Enseigner aux enfants innocents à prier pour le salut avant que Dieu ne les appelle les conduit à la confusion, surtout lorsque Dieu les appelle quelques années plus tard. Ce n’est pas non plus en récitant la prière du pécheur qu’ils seront convertis, à moins que cela ne devienne beaucoup plus profond qu’une simple litanie.

Tous les membres de l’Église doivent se tourner vers la Parole de Dieu comme la source de la vérité

• Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi (Jean 5.39).
• À la loi et au témoignage! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui! (Ésaïe 8.20).
• Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière (2 Pierre 1.20).
• Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris (Deutéronome 4.2).
• Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre (Apocalypse 22.18-19).

Une des principales tendances humaines est de penser que nous avons besoin de bien comprendre les objectifs et les plans de Dieu. Cela a conduit à l’émergence de courants de pensée contradictoires du point de vue doctrinal, qui peuvent être intellectuellement satisfaisants, mais qui sont en conflit les uns avec les autres et avec la Parole de Dieu. Il est normal de trouver des divergences au niveau de l’application et de l’enseignement de la Parole d’un endroit à l’autre ou d’une époque à l’autre, mais il ne faut jamais accorder de place aux doctrines humaines.

Tous les membres doivent reconnaître que Christ est à la tête de l’Église

• Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses (Colossiens 1.18).
• Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre… Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église (Éphésiens 1.10 et 22).

Afin que les corps des croyants vive et fonctionne correctement, des hommes et des femmes doivent être placés dans des postes de responsabilité. Mais il n’existe aucune disposition dans la Parole de Dieu qui permette à un dirigeant d’exercer la domination sur les autres croyants. (1 Pierre 5.3)

Il doit y avoir un véritable amour fraternel entre tous les membres

• Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur (1 Pierre 1.22).
• Vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns les autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même (Colossiens 3.13).
• Jésus [parlant de pardonner un frère] lui répondit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois (Matthieu 18.22).
• C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres (Jean 13.35).

La pureté de l’Église doit être maintenue

• Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté (Galates 6.1).
• Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul: s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le à l’Église; et s’il ne daigne pas écouter l’Église, regarde-le comme un païen et un péager (Matthieu 18.15-17).
• Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les (Éphésiens 5.11).
• Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix (Éphésiens 4.3).

Quand elles respectent les enseignements de la Parole et la direction du Saint-Esprit, les actions menées dans le dessein de maintenir la pureté de l’Église inspireront confiance à la fraternité. C’est lorsque les querelles et le péché sont tolérés dans un corps de croyants que la suspicion et la méfiance surviennent.

Ce texte est une traduction libre d’un article paru sur le blog de Bob Goodnough (flatlanderfaith.com)