Les connaissances approfondies d’un simple prédicateur

Une anecdote historique assez intéressante…

[Cette histoire était écrit par Gerhard Roosen d’Altona en Allemagne et reproduit dans l’Origine et doctrine des Mennonites par Benjamin Eby.]

Les Français sont entrés aux Pays-Bas en 1672 avec une armée et ont capturé trois provinces et ne doutaient pas qu’ils pourraient conquérir les quatre restants. Ils semblent avoir l’intention de forcer les réformés, les luthériens et les mennonites à reprendre la religion romaine au moyen de la punition du gouvernement et de la confiscation de leurs biens. Par conséquent, ils voulaient faire un début avec les mennonites qui dans aucune province dans l’ensemble les mondes ne sont si nombreux et en moyenne si riches en possessions qu’aux Pays-Bas ; car les Français avaient des préjugés contre les mennonites et ne connaissaient pas leur doctrine et leurs principes. Ils croyaient qu’ils étaient comme les rôdeurs nocturnes et les Münsterites, pour lesquels le roi donna un ordre spécial au seigneur Remundus Formantine, Docteur en Théologie et Grand Diacre d’Orléans, pour faire un examen précis de la doctrine et des principes des mennonites et pour lui donner un rapport écrit sur tout.

Là-dessus, le seigneur Formantine se rendit dans la province d’Utrecht pour exécuter son commandement et, le 16 juillet, arriva à Emmerick où il se rendit dans une librairie et demanda au propriétaire Cornelius von Breugbam si des mennonites vivaient dans la ville d’Emmerick, auquel le libraire a répondu oui. Puis il a demandé si quelqu’un pouvait peut-être lui parler de leur doctrine. Alors le libraire a mentionné un certain prédicateur mennonite, Heinrich von Voorst, qui était prêt à l’expliquer, à condition qu’il ne soit pas trompé dans sa simplicité, alors il serait prêt et entièrement disposé à rendre compte de sa doctrine et de son culte à tout moment.

Le jour suivant, le 17 juillet 1672, ils se rencontrèrent à la maison du libraire pour une conférence, après quoi peu après le commencement, quand une salutation appropriée fut prononcée, Le seigneur Formantine commença à parler des vêtements simples du prédicateur, et dit que ce n’était pas à la mode française. Le prédicateur, Heinrich von Voorst, n’avait en effet pas étudié à l’université, mais s’occupait seulement de son magasin. Mais, dans sa doctrine et sa religion, il était si bien fondé qu’il pouvait non seulement répondre à toutes les questions posées par le docteur en théologie, mais aussi prouver son opinion par des chapitres et des versets des Saintes Écritures que le docteur cherchait et marquait dans une Bible française.

De plus, il a interrogé le prédicateur sur le péché dont nous avons hérité : baptême, grâce, Sainte Trinité, Incarnation, Saint-Esprit, présence corporelle du Christ dans la sainte communion, purgatoire, pouvoir des gouvernements, célibat, mariage, divorce, châtiment de hérétiques, en priant aux saints, en jurant des serments et d’autres points semblables, à quoi il a reçu une réponse à son plein plaisir et satisfaction, qui, cependant, a surpris le docteur comme une chose inouïe, qu’un citoyen, qui est quotidiennement occupé de son métier, pouvait avoir une connaissance si précise de l’Écriture Sainte, afin de pouvoir se lever et prouver correctement tous les points religieux avec des textes bibliques et des versets aussi bien que le meilleur docteur en théologie.

Après la fin de leur conversation, qui a duré deux jours, le docteur a pris congé avec modestie et politesse et avec beaucoup de satisfaction et de gratitude pour toutes les informations reçues, et l’a assuré qu’il donnerait à son roi un compte honnête et favorable. Les mennonites partout devraient être protégés et avoir toute liberté. En outre, il voulut publier leur conversation, et ajouta qu’il trouvait de telles choses dans leur doctrine et dans leurs principes, ce qui pourrait aussi être souhaitable dans la religion romaine. Il critiqua aussi vivement les calomniateurs, qui se plaignaient si malicieusement auprès du roi au sujet des mennonites, comme s’ils étaient semblables aux rôdeurs nocturnes ou aux Münsterites, et, par conséquent, nullement tolérés.
Finalement, nous remercions Dieu, qu’il a ouvert les yeux du gouvernement français à la compréhension de ses serviteurs, afin qu’ils voient notre innocence et nous permettent d’enseigner et de pratiquer ouvertement, sous leur protection, le saint Évangile selon nos croyances et nos connaissances.

Si vous lisez l’allemand, vous pouvez lire le livre de Benjamin Eby ici: https://play.google.com/store/books/details?id=DtcSAAAAYAAJ&rdid=book-DtcSAAAAYAAJ&rdot=1

Émigration des mennonites de l’Europe vers l’Amérique

Avatar de Bob GoodnoughTémoin anabaptiste

En raison de la persécution en Suisse de nombreux anabaptistes, ou mennonites, ont fui pour se réfugier au Palatinat. Ils étaient 700 en 1672 seulement et d’autres les ont suivis pour plusieurs années, en provenance de Suisse et d’Alsace. Beaucoup d’entre eux ont tout laissé et ont reçu de l’aide en argent, en nourriture et en vêtements de la part des frères en Hollande.

En 1681, le roi Charles II d’Angleterre accorda à William Penn un vaste territoire dans le Nouveau Monde. C’était pour payer une dette que le roi devait au père de William Penn. Penn, un Quaker, envisageaitce territoire comme un lieu où toutes les bonnes personnes pouvaient vivre ensemble en paix et a commencé à faire de la publicité pour les colons.

Les premiers mennonites sont arrivés en Pennsylvanie en 1683 et beaucoup d’autres ont suivi au cours des 80 prochaines années. Ainsi…

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Le Miroir des martyrs

L’anabaptiste « Frédéric Willemsz [Dirk Willems] pris après avoir sauvé la vie de l’un de ses poursuivants et ensuite brûlé hors d’Asperen, 1569 », planche 82 du Miroir des martyrs.

Le Miroir des martyrs (en néerlandais De Martelaersspiegel) est un ouvrage très important pour tout chrétien qui croit que Dieu a préservé son Église à travers les âges, comme promis dans les Saintes Écritures (Matt 16.28; 1 Thess 5.23-24; Matt 28.20; Jean 10.28-29; Phil 1.6; etc.). Publié pour la première fois en 1660 en néerlandais par le ministre anabaptiste Thieleman Janszoon van Braght (1625-1664). Son titre original complet est : « Het bloedigh toneel, of Martelaers-Spiegel der Doops-Gesinde of Weerloose Christenen, die om ‘t getuygenis van Jesus haren (hun) Salighmaker geleden hebben ende gedood zijn van Christi tijd af tot desen tijd toe ». (Théâtre sanglant ou miroir des martyrs chrétiens [ana]baptistes appelés sans défense, qui ont souffert et ont été tués pour le témoignage de Jésus leur Sauveur depuis l’époque de Christ jusqu’à aujourd’hui.)

Thieleman Janszoon van Braght était le fils d’un marchand-tisserand. Il exerça un temps la même profession que son père, tout en étudiant la Bible et diverses langues (hébreu, grec, latin, français et allemand). En 1648, il fut nommé prédicateur dans sa ville natale et exerça cette fonction pendant 16 ans, jusqu’à sa mort. Très vite, il se fit connaître à travers des prédications de rues dans lesquelles il exposa ses visions anabaptistes. Possédant une grande connaissance des Écritures et de l’histoire du christianisme, il se livra aussi à des disputes théologiques avec des protestants, en particulier au sujet du pédobaptême que les anabaptistes réfutent.

En 1660, après des années de recherches et de travail, il publia une première édition de ce qui deviendra son plus célèbre ouvrage, le Miroir des martyrs. Une somme retraçant l’histoire des martyrs chrétiens du Ier au XVIIe siècle. En 1685, le Miroir des martyrs a été illustré de 104 eaux-fortes de Jan Luyken. Il y a des rumeurs qu’il y aurait eu une traduction en français au tout début du XVIIIe siècle, mais il n’en reste pas de traces tangibles, et seulement des parties de cet ouvrage sont aujourd’hui disponibles en français. Il a été traduit en allemand en 1745 par la communauté dite d’« Ephrata Cloister », située en Pennsylvanie : avec ses 1512 pages, cette édition est le plus gros livre imprimé en Amérique avant la Révolution américaine. Il fut traduit en anglais en 1837. SVP priez pour qu’il soit bientôt disponible en français!

Cet ouvrage rassemble des témoignages et des récits concernant les apôtres, les premiers chrétiens, vaudois et anabaptistes (parfois appelés baptistes) qui sont morts en martyrs. Il est considéré comme un texte majeur pour beaucoup de familles mennonites, et serait le second livre le plus fréquemment possédé parmi eux, après la Bible, bien-sûr.

On y découvre aussi le récit de nombreuses persécutions qui prirent place continuellement entre le Ie siècle et le milieu du XVIIe siècle, les témoignages des 3 derniers siècles étant souvent rédigés par des témoins proches des faits ; des documents historiques inestimables y figurent in extenso. Par exemple, la correspondance entre la ville de Berne qui persécutait ses anabaptistes et les autorités hollandaises qui le lui reprochaient ; les édits organisant la répression ou l’expulsion ; des minutes de procès ; des événements survenus dans tel ou tel village ; ou encore des listes nominatives de victimes…

Voici ce que l’éditeur du livre dit dans sa préface :

La succession ecclésiastique peut être considérée de deux façons : premièrement, en ce qui concerne la succession des personnes ; deuxièmement, en ce qui concerne la succession de la doctrine.

Celle-ci est un signe et une preuve du premier, de sorte que le premier ne peut subsister sans ce dernier. Là où ce dernier est, on n’a pas besoin de chercher le premier avec tant d’attention. Mais là où les deux sont trouvés en vérité, il ne faut pas douter qu’il y ait aussi la véritable Église de Dieu, dans laquelle Dieu habite et marche ; qui a la promesse d’une vie éternelle et heureuse ; et dont les saintes Écritures enseignent et se glorifient.

Ici les paroles de Tertullien sont applicables. Il dit : « L’Église chrétienne est appelée apostolique non seulement à cause de la succession des personnes, mais à cause de la parenté de la doctrine, puisqu’elle détient la doctrine des apôtres ».

Cette doctrine, quiconque se vante de la véritable succession doit prouver à partir des écrits apostoliques, les moyens par lesquels l’Église a été initialement instituée, établie et maintenue par la suite. Par conséquent, cette doctrine doit nécessairement, aussi dans ces derniers temps, être la marque de la véritable succession.

La question sera maintenant : dans quelle Église la vraie doctrine apostolique a-t-elle été tenue depuis le début, et y est-elle toujours tenue ? C’est un privilège dont beaucoup se vantent. Nous les laissons à eux-mêmes et nous contentons du témoignage de notre conscience, par rapport au saint Évangile du Christ et à la foi de la sainte Église, dont il est fait mention dans les anciennes histoires ecclésiastiques.

Thieleman van Braght, introduction au Miroir des martyrs, 1659 (paru sur le blogue de Bob Goodnough, Témoin anabaptiste)

Il apparaît donc clairement que le Miroir des martyrs est un ouvrage précieux pour comprendre comment il y a toujours eu une Église de vrais chrétiens, éparpillés dans diverses régions du monde, qui n’ont pas cédé à la sécularisation de la majorité de l’Église qui est finalement devenue l’Église catholique romaine, mais qui ont toujours persévéré dans une foi simple et non-résistante, par la force du Saint-Esprit de Dieu, par le moyen de la nouvelle naissance.

Si nous croyons cela, il devient plus clair comment Dieu a protégé son peuple et son Église à travers les temps, et cette foi, pour laquelle tant de frères et de sœurs ont donné leur corps mortel en sacrifice, devient d’autant plus précieuse.

Puissiez-vous également être inspirés par les récits de ce livre.

Voici des informations pour vous procurer des livres contenant une partie de cette histoire.

Dans le ventre de la baleine et autres histoires de martyrs chrétiens (In the Whale’s belly) James Lowry

Les Éditeurs Lampe et Lumière (pas de site web ni d’adresse courriel disponible)
26 Road 5577
Farmington, NM 87401-1436, É.-U.
Tél. : 505-632-3521 Téléc. : 505-632-1246

ou

Extraits du Miroir des Martyrs: Histoires d’anabaptistes ayant donné leur vie pour leur foi (récits paraphrasés ou résumés datant cependant surtout du 16e siècle).

Version anglais complète disponible en ligne : https://www.homecomers.org/mirror/contents.htm

ou

Canon d’Hippolyte

Voici un article intéressant paru sur le blogue d’un frère dans la foi. C’est un témoignage d’une commune doctrine de non-résistance parmi les vrais croyants depuis les temps de Jésus et de l’Église primitive.

Avatar de Bob GoodnoughTémoin anabaptiste

L’évêque Hippolyte de Rome, mort martyr en 235, nous a laissé une liste de professions interdites aux chrétiens. Voici quelques extraits de ce livre :

Qu’on fasse un enquête sur les metiers et professions de ceux qu’on amène pour les instruire.

Si quelqu’un est tenacier d’une maison qui entretient des prostituées, qu’il cesse, ou qu’on le renvoie.

Si quelqu’un est sculpteur ou peintre, qu’on lui apprenne à ne pas faire des idoles ; s’il ne veut pas cesser, qu’on le renvoie.

Si quelqu’un est acteur, ou qu’il donne des représentations théâtrales, qu’il cesse, ou qu’on le renvoie.

De même, qu’un conducteur, ou quelqu’un qui prend part aux jeux publics, ou qui y va, cesse, ou qu’on le renvoie.

Qu’un gladiateur, ou quelqu’un qui apprend aux gladiateurs à combattre, ou quelqu’un qui s’occupe de la chasse, ou un officier public qui s’occupe des jeux des gladiateurs, cesse, ou qu’on le renvoie.

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Naître de nouveau

Père, Seigneur du ciel et de la terre,… tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et… tu les as révélées aux petits enfants.

Luc 10. 21

Le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas connu Dieu.

1 Corinthiens 1. 21

En réponse à cet homme religieux qui vient l’interroger, Jésus prononce cette phrase forte: «Si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu» (Jean 3. 3). Un peu plus tard, il déclare à ses disciples: «Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux» (Matthieu 18. 3). Le Seigneur Jésus présente à ses interlocuteurs un but et une condition:

– le but: entrer dans le royaume de Dieu.

– la condition: naître de nouveau, y entrer comme un petit enfant.

Tout être humain se trouve par naissance dans le domaine naturel dont Dieu est exclu par la prétention humaine à la connaissance. Incapable de sortir lui-même de ce domaine, il est invité par Dieu à mettre sa confiance, sans résistance et sans raisonnement incrédule, dans le salut que Christ lui propose. C’est en quelque sorte trouver la fraîcheur de la confiance que manifeste si spontanément un enfant.

Remarquons bien que retrouver l’esprit d’un enfant ne consiste pas à abdiquer l’intelligence, à affecter la naïveté ou à jouer les adultes immatures. C’est tout à la fois beaucoup plus simple et beaucoup plus difficile: c’est faire confiance à Dieu simplement, croire ce qu’il a donné dans sa Parole. Avons-nous su faire taire en nous cette voix de la sagesse humaine pour écouter la sagesse de Dieu? Sommes-nous venus à Jésus avec la simplicité et la confiance d’un enfant pour entrer dans ce domaine divin: le royaume de Dieu?

La paix dans le monde est-elle menacée?

Jésus allait mourir… pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés.

Jean 11. 51, 52

À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à­-dire à ceux qui croient en son nom.

Jean 1. 12

Unité?

Il y a un an, on a assisté à Paris et dans d’autres villes de France à l’un des plus importants rassemblements de l’histoire. Des dizaines de dirigeants politiques, suivis de millions de personnes, ont défilé dans une marche unitaire en souvenir des victimes du terrorisme. On a vu côte à côte des athées militants qui revendiquent le droit de se moquer de tout, y compris de Dieu, et des chrétiens, des juifs, des musulmans, qui tiennent à être libres d’exprimer leur croyance. Certains protestaient contre l’antisémitisme, d’autres contre les amalgames, d’autres encore manifestaient pour la république et ses valeurs.

À n’en pas douter, les participants étaient sincères, et leur engagement témoigne d’une angoisse latente et du désir de vivre dans un monde plus fraternel. Mais l’exigence de liberté d’expression à outrance n’est-elle pas aussi moteur de désunion? Qu’en est-il un an après?

Soyons lucides. Déjà le premier enfant né sur cette terre, Caïn, a tué le deuxième, son frère Abel! Et depuis, en commençant par la tour de Babel jusqu’à l’Organisation des Nations Unies en passant par différents empires et par la Société des Nations, l’humanité cherche en vain la paix et l’unité. Cette aspiration ne peut aboutir si Dieu est laissé en dehors du projet. La seule unité indestructible, c’est celle de la famille de Dieu. Les chrétiens eux-mêmes sont désunis, direz-vous. Oui, mais tous ceux qui croient en Jésus et à la valeur de son sacrifice sont devenus enfants de Dieu et sont un en lui, pour toujours. La nouvelle-naissance et le don du Saint-Esprit unissent les chrétiens, alors que Satan redouble d’efforts pour les diviser. La vraie Église n’a jamais été et ne sera jamais ébranlée par le Diable. Ce ne sont que les Églises qui pratiquent un évangile dilué qui courent un vrai risque de schisme ou même de disparaître.

Si vous avez peur de la tournure que prend ce monde, ne voulez-vous pas faire partie de la famille du Dieu de paix? Joignez-vous à la famille qui ne manifeste pas son angoisse dans la rue aux cris de « Je suis Charlie » et « même pas peur », mais dont les membres continuent humblement leurs vies malgré les épreuves et les tribulations en se disant « Je suis chrétien » et en ayant un crainte saine de Dieu. Nous ne pouvons répliquer à la persécution et à la violence que par l’amour et la prière, en nous remettant entre les mains de notre Père, qui comprend mieux se monde que nous, et qui si il le veut, peut préserver nos vies terrestres et s’il ne le fait pas préservera au moins nos âmes pour son paradis, à condition que nous ne nous détournions pas de lui.

 

Nouvelle naissance au Togo (partie III)

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