Viens, Marchons

La chaleur de Juillet a réchauffé nos êtres.
Malgré la houle forte, le vent qui nous pénètre,
Il est doux de marcher sur le sable où s’inscrit
L’empreinte de nos pas, dans une marche unie.

Viens, donne-moi la main,
Viens, marchons!

Le soleil de l’automne se couche à l’horizon,
Il est loin le printemps des ensemencements.
Le chemin parcouru a produit sa moisson,
Les jours sont arrivés des grands engrangements.

Viens, donne-moi la main,
Viens, marchons!

D’équinoxe en solstice, saison après saison,
Des longues nuits givrées aux étés éclatants,
Nos forces réunies, nos pas à l’unisson,
Nous avançons solides, en Dieu nous confiant.

Viens, donne-moi la main,
Viens, marchons!

Nous traversons l’hiver, la froideur et le doute,
Il pleut sur la maison. Mais nous nous accordons
Pour gagner la lutte, car nous nous aimons.
La victoire éternelle est au bout de la route.

Viens, donne-moi la main,
Viens, prions!

-Annick Markmann

Le Temps

Il naît, existe, s’égraine
Dans l’infini, le temps présent.
Et la durée d’une semaine,
Est goutte d’eau dans l’océan.

Dans le souffle soutenant nos vies,
Une année n’est qu’un court instant
Qui se déroule, expire, s’enfuit,
Emporté par le vent d’autan.

Au fil des printemps qui passent,
Fluctuent nos sentiments aussi.
On est léger, coquet, fugace,
C’est la jeunesse puis on mûrit.

L’arbre fleurit, ses fortes branches
Vers un ciel serein sont levées.
La moisson blondit, c’est dimanche,
Sur Dieu tu peux te reposer!

Finissent un jour les grands je t’aime,
Un peu, beaucoup, passionnément,
Les ans où l’on s’appuie, s’entr’aime,
Sont bienvenus dans l’air des temps.

Au jardin embaument les roses,
D’un parfum doux, rose d’antan.
Volent leurs pétales déclos
Dans l’automne des grands vents.

Soufflent les vents, passent les choses,
Tournent les pages de nos vies.
Le temps s’enfuit, l’amour dépose
Un souvenir qui vainc l’oubli.

Et quand viendra l’heure dernière
Sur le cadran des temps finis,
Quand les livres seront ouverts,
Que nos noms s’y trouvent inscrits.

Qu’est-ce qu’une vie dans le mirage,
Des ères, des siècles, des années?
Un brin d’herbe, une fleur sauvage
Devant l’immense éternité.

  • Annick Markmann

Mon dernier rendez-vous avec mon Père

Persévérez dans la prière.

Colossiens 4. 2

Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

Philippiens 4. 6, 7

Nos rendez-vous avec le Seigneur

On raconte l’histoire de ce ministre chrétien qui, un matin, avait fait attendre le roi. “Que votre Majesté m’excuse – dit-il en arrivant enfin – j’avais rendez-vous avec le Roi des rois”. C’est ainsi qu’il qualifiait ce moment de prière avec son Dieu.

La prière est l’activité première de notre vie chrétienne. Veillons à ce que cette communication avec Dieu soit toujours ouverte pour l’adorer, le louer, intercéder, lui présenter nos besoins et le remercier pour ses dons et ses réponses. Avoir une audience avec le Dieu souverain est le privilège le plus élevé qu’un homme puisse espérer.

Notre service chrétien, en privé ou en public, est important; mais il doit être en harmonie avec notre vie intérieure et découler de la communion avec le Seigneur. Faisons attention à ne pas nous tromper nous-mêmes par des activités motivées surtout par des sentiments altruistes qui ne seraient ni fondés sur la foi en Jésus Christ, notre Maître, ni dirigés par lui.

J’ai trop souvent tendance à ignorer Dieu, à le laisser au chevet de mon lit le matin après la prière (si j’ai même pris le temps de prier). Trop souvent, la prière n’est qu’un devoir de conscience que accomplis rapidement pour « apaiser Dieu » comme les hindous le font, non pas parce que je sens réellement ma faiblesse et mon besoin de Dieu, mais parce que je ne me sentirais pas normal, pas protégé de Dieu si je ne le faisais pas. Mais Dieu (mon Père) n’est pas satisfait avec cette mentalité. Il ne veut pas que nous le servions par peur, mais par amour, parce que nous savons que sans Lui nous n’avons rien de bon en nous. Je pense qu’il est bon de passer beaucoup de temps en prière, comme l’apôtre Jacques, dont on dit que les genoux étaient devenus calleux, tellement il priait son Père. Quel merveilleux témoignage!

Il est important que nous passions du temps en prière. Notre Seigneur nous en a donné l’exemple quand il a vécu sur la terre; les évangiles en témoignent: “Il s’en alla sur une montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu” (Luc 6. 12). Appliquons-nous comme lui à trouver des moments tranquilles, à l’écart de tout, pour chercher la compagnie de notre Maître. Nous en repartirons toujours avec plus d’assurance et d’énergie pour accomplir les tâches qu’il nous confie.

Osons prier plus!