Votons pour Jésus (Partie I)

Votons pour Jésus!

Il y a quelques années, au cours de la campagne électorale américaine qui se termina par la deuxième victoire consécutive de Barack Obama, j’ai remarqué qu’un ami Américain habitant alors à Montréal avait fixé une affiche politique dans sa chambre : sur fond de drapeau américain, quatre mots : « I vote for Jesus » (Je vote pour Jésus). Plus tard, j’ai aussi aperçu un autocollant portant la même inscription sur le pare-chocs d’une voiture aux États-Unis.
Quel est le message de ces affiches?

Jésus se mêle-t-il de politique? Est-il une alternative à Barack Obama pour les Américains, à François Hollande pour les Français, à Stephen Harper pour les Canadiens ou Narendra Modi pour les Indiens? Ma première réponse est non! Jésus n’est pas présent physiquement sur cette terre, il n’est citoyen d’aucun de ces pays, il n’aurait d’ailleurs aucune chance d’être élu, car il ne promet pas une vie facile à ceux qui désirent le suivre. Pendant son séjour sur terre, il a pris une approche neutre politiquement, ne choisissant de soutenir ni le courant nationaliste Juif, ni l’occupant Romain.

Mais attendez un peu! En tant que bon citoyen de notre pays, ne voulons-nous pas ce qu’il y a de mieux pour le diriger? Jésus ne serait-il pas le meilleur dirigeant d’une nation?… Il ne serait pas corrompu, n’aurait pas de haine à l’encontre d’une partie de la population, pas de favoritisme, pas de haine envers d’autres peuples, un désintéressement complet. Les impôts seraient équitables, la justice serait réellement impartiale et omnisciente, la nation vivrait peut-être austèrement mais elle serait en paix. Les partis d’opposition ne seraient jamais muselés, mais ils ne trouveraient presque rien à critiquer, et le peuple ne les soutiendrait plus. Le politiquement correct n’existerait plus. La seule référence serait la Bible. Quel paradis sur terre!

MAIS. Même si nous votions tous pour Jésus, il n’accepterait jamais d’être notre souverain temporel. Bien qu’ayant tous pouvoirs, il a choisi de ne pas se mêler de la politique des hommes. « Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi. » (Jean 18.36)

Si Jésus ne veut pas se mêler de la direction des affaires matérielles dans ce monde, veut-il que ses disciples s’en mêlent? Jusqu’à récemment, il était bon pour un politicien de se présenter comme un défenseur des valeurs chrétiennes (sauf dans des pays non-chrétiens ou laïques comme la France). Souvent cela était hypocrite, puisqu’il est très difficile pour un dirigeant de respecter tous les enseignements de la Bible : honnêteté, amour du prochain (parti d’opposition), l’humilité, ne pas gaspiller, chercher son intérêt, etc. Il est vrai que parfois l’exercice du pouvoir a été bien mené par un souverain ou politicien chrétien, mais jamais sans faute. Le pouvoir vient avec beaucoup de tentations. Même David, roi d’Israël commit des péchés. Cependant il était un homme de Dieu.

(à suivre en partie II)

La famille unie dans la prière sera unie pour la vie…

Voici un article paru sur le site www.christianismeaujourdhui.info. J’ai vraiment apprécié son contenu, qui concorde avec mes convictions au sujet de la prière et de l’adoration en famille. Je pense que tout anabaptiste serait d’accord avec ces propos. C’est pourquoi j’ai cité l’article en entier. Je sais que ce n’est pas très original, et j’aurais quelques commentaires à apporter, mais je n’ai pas le temps ces jours-ci. J’essaie d’avoir une bonne variété d’articles sur mon blog. J’écrirai mes idées un peu plus tard. Patience!

 

– Invité de la rédaction – Détenteurs du bon modèle conjugal, les chrétiens, dans la pratique, ne sont pas forcément les meilleurs ambassadeurs du mariage. Nancy Decorvet donne dix raisons à cet état de fait. Parti pris.

1. Négligence du culte en couple
Le regard des évangéliques est quasi méprisant envers ce qui a fait la force des Juifs et des Camisards au travers des persécutions: le culte de famille journalier. Il était comme la pierre angulaire d’un univers familial où maîtres, enfants, domestiques, ensemble à genoux ou autour d’une table, apprenaient les grandes vérités bibliques par cœur ou par imprégnation.

2. Les abus de l’égalité
Une bourrasque idéaliste, une tornade d’ignorance promouvant l’égalité, souffle sur nous. Alors, même si l’on peut déclarer l’égalité des créatures créées par Dieu, il n’en demeure pas moins qu’il y a des moches bêtes et méchants, des intelligents beaux ou conquérants et des différences entre riches et pauvres. Or le mythe de l’égalité va jusqu’à nommer inégalité les différences biologiques entre hommes et femmes. Que d’hérésies ne cautionnons-nous pas aujourd’hui au nom de l’égalité, dans des cercles bien pensants, au sein même de nos Eglises! Monde évaporé, monde de fiction et surtout monde de confusion, qui sape les fondations des familles chrétiennes.

3. Où est la responsabilité de l’homme?
On prétend aujourd’hui vouloir abolir, au sein d’une famille, la responsabilité première du mari et père, bienheureux de justifier son manque de présence et de dialogue avec chacun de ses enfants, bienheureux de déléguer l’autorité à sa femme, professionnellement active et dans un épuisement total. D’où moult conflits conjugaux et intergénérationnels en perspective.
A force de proclamer que nous avons tous en nous un élément masculin et un élément féminin, nous interchangeons les rôles, le flou s’installe et les modèles familiaux deviennent ceux des avatars qui envahissent nos écrans. Il reste donc parent 1 et parent 2…

4. La tolérance à tout prix
L’idéologie de la tolérance fait office de brouillard anesthésiant. Tolérance à soi-même et pas forcément à son conjoint. La liturgie de mariage a disparu. Chaque conjoint crée sa propre promesse, au point que j’ai entendu: «Je promets de te rester fidèle et de rester fidèle à moi-même». Quelques mois plus tard, ces conjoints chrétiens, respectivement à leur deuxième et troisième mariage, divorçaient. Reprenons en mains les fondements bibliques de notre couple et cessons d’être passifs face aux autorités politiques qui s’arrogent le droit d’imposer leurs propres normes, par exemple par l’enseignement de la sexualité à l’école maternelle. Restons fermes dans nos convictions que Dieu n’est pas un dieu du bien et du mal, mais le Dieu saint, unique et sans ténèbres.

5. Un féminisme excessif
Je ne me reconnais plus dans le féminisme post-moderne, qui sape de plus en plus la maternité envisagée comme un frein à l’épanouissement de la carrière. Comment des jeunes femmes aujourd’hui pourraient-elles apprivoiser et laisser jaillir ce qui est enfoui en elles, la fantastique force créatrice de la maternité? Est-ce si épanouissant de travailler dans un laboratoire avec des éprouvettes plutôt que de se consacrer pour un temps à ses enfants tout petits?

27/01/14 Christianisme aujourd’hui

 

Proverbes 6.20 Mon fils, garde le commandement de ton père, et n’abandonne point l’enseignement de ta mère.

Colossiens 4.2 Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces;

Jacques 5.16 Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris; car la prière fervente du juste a une grande efficace.