La volonté – quelques clés pour réussir

À quoi pensez-vous lorsque vous voyez ce titre?

Est-ce que la volonté a une image positive ou négative pour vous? Quelle sont vos raisons?

Je vais citer quelques pensées d’un sermon prêché dans notre assemblée par un ministre de passage, il y a environ 2 mois.

« C’est une condition paisible et reposante lorsqu’on abandonne sa volonté et qu’on désire être un disciple de Dieu. Il faut lâcher prise de nos propres raisonnements, et il faut une soumission inconditionnelle à la vérité »

Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Galates 5.16-17

Mais est-ce qu’il est facile de faire tout cela? Bien-sûr que non! Pas de nous-même. Paul nous parle en peu de cet état désespéré:

En effet, nous savons que la loi est spirituelle; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis! qui me délivrera de ce fardeau de mort? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. Romains 7.14-25

Je n’écris pas un sermon ce soir, avec plein de réponses, mais seulement quelques écritures et citations, et j’espère que le Saint-Esprit pourra vous édifier à partir de cela, car de moi-même, je n’ai pas grand-chose à enseigner, et tout cela me vient de Dieu.

Voici une dernière citation pour clore. Elle est également tiré de ce sermon.

LA VOLONTÉ

Dieu a donné une volonté à l’Homme, afin qu’il fasse des choix et des décisions. La volonté tient la place la plus importante dans la hiérarchie de notre âme. L’Homme est libre de choisir parmi plusieurs options, mais ne peut pas exercer de contrôle sur les conséquences de ses choix, et souvent n’a même pas le pouvoir de défaire ou d’annuler ses décisions. L’Homme doit simplement accepter les résultats de ses choix et de ses actions, qu’ils soient bons ou mauvais.

L’obéissance ou la désobéissance de l’Homme à Dieu est un acte de volonté: elle n’est pas simplement basée sur des émotions. Le degré d’obéissance de l’Homme affecte sa relation avec Dieu, il en découle que cette relation est liée à la volonté plutôt qu’à l’émotionnel.

La volonté a été créée pour être soumise à une autorité plus élevée. Notre volonté n’est pas une autorité absolue et ne peut pas d’elle même créer un étalon de référence du bien et du mal. La volonté ne possède pas d’elle-même une solution pour s’élever au-dessus de sa condition présente.

Dieu a créé l’Homme doué d’une volonté qui lui donnait un pouvoir de choix sans restriction entre le bien et le mal. La volonté de l’Homme n’était pas subjuguée par le péché, mais avait la possibilité d’exercer le plus haut degré d’intelligence dans ses décisions. L’Homme aurait pu utiliser cette faculté pour en mangeant plutôt du fruit de l’arbre de vie, et il aurait alors continué de vivre à jamais dans un état de perfection.

Ministre Donald Koehn

Que Dieu vous bénisse cette semaine.

Hugues

Mieux vaut souffrir pour la justice

Il vaut mieux, si telle était la volonté de Dieu, souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal.

1 Pierre 3. 17

La grâce vous a été faite, à l’égard de Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui.

Philippiens 1. 29

Dans ses pièces de théâtre, Pierre Corneille (1606-1684) place ses personnages devant des choix impossibles et douloureux. Choix entre deux valeurs également estimables, par exemple le devoir et l’amour.

Notre vie est faite de multiples choix. Nous les faisons en fonction de nos priorités. Quelles sont-elles? Pour l’un, c’est la famille, pour un autre, les études, ou encore la réussite, le plaisir, l’aventure… Nous choisissons souvent par facilité ou pour ne pas nous démarquer de la pensée dominante. Nous craignons de souffrir si nous n’agissons pas comme tout le monde, de subir des préjudices si nous n’acceptons pas l’injustice. Mais la Bible nous dit: “Il vaut mieux souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal”.

Et moi, ai-je choisi le bien malgré la souffrance?

Je peux connaître dans mon travail une situation délicate lorsqu’il m’est demandé, par exemple, de donner une réponse équivoque ou mensongère pour obtenir un marché. Si je ne la donne pas, mon patron risque d’en être contrarié, mais j’aurai fait le bien. C’est d’abord devant Dieu que je suis responsable!

Intérieurement, le choix essentiel est celui de la vérité. Il s’agit soit de croire à la vérité, soit de croire au mensonge. Celui qui ne croit pas en Jésus Christ fait erreur. Il ne s’agit pas seulement de dire ou de connaître la vérité, il faut la croire, croire que Jésus est mort pour me délivrer de mes péchés.

Je suis chrétien car Dieu m’a donné de rechercher la vérité. La vivre avec Jésus entraînera de l’opposition, de la souffrance… Mais Dieu me dit que cela vaut mieux!