Mon âme, bénis l’Éternel!

Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités,… qui te couronne de bonté et de compassions.

Psaume 103. 2-4

Que mon cœur, Dieu de grâce, en paix jamais n’oublie
Aucun de tes bienfaits.
En ton Fils bien-aimé tu m’as donné la vie
Et le bonheur parfait.
Je le connais, celui qui sauve et qui pardonne,
Dans sa grande bonté.
Des soins de son amour toujours il m’environne,
Dans sa fidélité.
Oui, jusqu’aux cheveux blancs, il nous soutient sans cesse,
Il affermit nos pas.
Il couronne nos jours de grâce et de tendresse
Et ne se lasse pas.
Toujours il se souvient que nous sommes poussière,
Lui qui nous a formés,
Lui qui fut élevé sur la croix du Calvaire
Et nous a tant aimés.
Bénissez le Seigneur, vous, célestes armées,
Vous, ses anges puissants!
Bénissez le Seigneur, toutes choses créées,
Dans de joyeux accents!
Notre âme te bénit là-haut dans la lumière,
Rédempteur merveilleux,
Toi qui règnes déjà à la droite du Père
Dans la splendeur des cieux.
P. Diedrichs

Le Gange ou le Calvaire?

« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. » Jean 8.36

Tous les trois ans, des vagues fantastiques d’hindous viennent se plonger dans le Gange, fleuve majestueux du nord de l’Inde. Chaque fois que je vais à Calcutta, ce que je fais toujours en train, mes pensées se tournent vers la religion hindoue en franchissant le long pont qui enjambe cette étendue d’eau brunâtre. Tant de gens à bord du train récitent des prières à leurs dieux ou se précipitent pour vois ce fleuve lorsque nous commençons sa traversée. C’est un spectacle qui fait toujours un peu mal au cœur. Ils croient que les eaux jaillies des sources pures de l’Himalaya, mais déjà devenues boueuses, laveront tous leurs péchés. Ils ont confiance que l’accomplissement de ce rituel les aidera à atteindre le « nirvana », c’est-à-dire la libération du cercle de la mort et de la réincarnation, l’une des particularités de la croyance hindoue.

Des dizaines de millions d’êtres humains, empruntant des routes noires de monde, se réunissent dans quatre « villes saintes » comme la ville de Haridwar, afin de se baigner dans les eaux du grand fleuve. Ceux qui s’y attardent trop longtemps sont retirés de l’eau par la police afin de faire place aux autres. Selon la légende, il arriva que lors d’un combat entre dieux et démons pour la possession d’un pichet contenant le nectar de l’immortalité, quelques gouttes du précieux liquide tombèrent en ces quatre endroits le long du Gange.

Contrairement à cette triste et trompeuse croyance, la vérité des Écritures nous libère (voir Jean 8.32) et le Sauveur peut rendre chaque homme et chaque femme entièrement libre (Jean 8.36).

1. Nous avons besoin de purification, mais l’absolution n’est pas l’œuvre des eaux du Gange, mais s’accomplit par la foi en Jésus qui a versé son sang pour cette seule raison. « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1.7).
2. Il y aura bien un bonheur suprême, mais ce n’est pas seulement le nirvana, c’est le ciel. En outre, une personne pécheresse ne sera pas réincarnée (sous la forme d’un corbeau, d’un babouin, d’une vache ou d’une salamandre), mais trouvera la damnation éternelle. Plutôt, l’admission au ciel par le Chemin, c’est-à-dire Jésus-Christ, libère l’homme du jugement et de la damnation éternelle.
3. La porte du salut ne sera pas ouverte éternellement, mais ne se fermera pas au terme du festival, mais plutôt à la fin de notre vie, ou lors du retour de Christ. Nous n’aurons aucune deuxième chance sous la forme d’un éléphant, d’un lion ou d’un rat. Paul nous écrit en Hébreux 9.27 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ».
4. La vie éternelle est atteignable, pas à Haridwar, mais au Calvaire. Ce n’est pas le nectar de l’immortalité qui fut versé, mais le sang de Jésus.
5. Il y a de la place pour tous au pied de la croix. Comme il est écrit en Romains 10.13 : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé ».

Lisez aussi Hébreux 9.11-28

Nombreux sont ceux qui pensent que c’est l’athéisme ou plutôt la croyance en la politique, en l’écologie ou en les droits de l’homme qui les affranchira. Je ne commencerai pas une dispute ici, mais je leur dirai une chose : avant de parler, essayez le chemin de la Bible. Ne suivez pas une Église particulière, il y a tant d’erreurs dans le monde, mais choisissez de vivre selon la Bible pendant un certain temps, en cherchant la paix avec Dieu, par la nouvelle naissance. Si vous le faites de manière sceptique, il y a peu de chances que vous rencontriez Dieu, faites-le donc avec ouverture d’esprit. Qu’avez-vous à perdre? Dans votre religion athée, vous n’avez rien à perdre ni à gagner sauf sur terre. Dans la religion de la Bible, vous avez une promesse du ciel et du bonheur sur terre si vous vous soumettez à Dieu, ou du désespoir et de l’enfer si vous désobéissez et ne croyez pas en Dieu. S’il n’y pas de Dieu, vous n’encourez aucun risque en croyant à un dieu, mais si Dieu existe, vous mourrez si vous n’avez pas cru en Lui. Vous éprouverez certes des pressions sociales immenses si vous vous convertissez, mais ce n’est rien à côté du réconfort qu’offre le Saint-Esprit. Et dans la plupart des pays, si vous suivez la bible, vous n’aurez pas de problèmes face à la loi, car les principes de la Bible sont encore très utilisés dans la législation, bien que de moins en moins dans les pays occidentaux.