Au sujet des assurances

“Au cours de ma vie, je me suis assuré contre tout, sauf contre la mort. Et maintenant, je dois mourir sans y être aucunement préparé.” – auteur inconnu

Êtes-vous assuré contre la mort?  Vous savez où se trouve la réponse…

Mais que penser des autres assurances? Qu’en dit la Bible?

Selon les Écritures, la sécurité d’un chrétien se trouve en Dieu et en sa providence. Ce principe est enseigné clairement dans la Parole de Dieu. Par conséquent, nous ne croyons pas qu’un chrétien doit assurer ses biens avec les compagnies d’assurance de ce monde.

« Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel que de se confier à l’homme » (Psaume 118.8).

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel » (Jérémie 17.5).

« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6.33).

« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5.7).

Dieu, dans son amour et pouvoir infini, pourvoit pour ceux qui lui appartiennent dans toutes les circonstances de la vie. « Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous ? Cependant, aucun d’eux n’est oublié devant Dieu. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux » (Luc 12.6-7).

Presque tous les biens de Job ont été dérobés, consumés par le feu ou emportés par le vent. Toutefois, il est demeuré ferme dans sa confiance en l’Éternel et disait : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni » (Job 1.21).

L’économie moderne tend à ébranler la foi des croyants en Dieu en matière d’assurance. Il s’agit là d’un défi pour les chrétiens de résister aux tentations matérialistes et de placer leur confiance non pas dans les finances, mais dans les promesses divines. Les chrétiens regardent aux promesses de Dieu pour leur sécurité et ils évitent, autant que possible, d’avoir recours aux compagnies d’assurance du monde.

L’acquisition d’un contrat d’assurance vie est clairement défendue aux membres de l’église de Dieu. Outre les réserves émises à l’égard d’autres types d’assurance, l’assurance-vie dévalorise et commercialise la vie humaine, que nous considérons comme sacrée, et elle s’oppose aux enseignements bibliques.

Les chrétiens sont attentifs à la responsabilité de chaque personne de prendre soin d’elle-même et de ses possessions. Il est parfois avancé que souscrire une assurance pour ses biens, sa santé ou sa vie est une bonne gestion financière et évite de devenir dépendant des autres. Bien que ceci soit un raisonnement logique selon « les rudiments du monde » (Colossiens 2.8), cela mine la foi d’un chrétien dans le pouvoir de Dieu.

La famille de Dieu a le devoir et l’honneur de supporter les fardeaux les uns des autres. Elle doit aussi partager avec ceux qui ont souffert, selon 2 Corinthiens 8. Cette tâche peut être accomplie par les dons personnels d’amour, ou par les opérations des programmes d’aide mutuelle gérés par l’Église. De cette façon, celui qui donne et celui qui reçoit sont tous deux bénis et Dieu est glorifié. « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4.19).

Au-dessus du nuage

Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Romains 8. 38, 39

Au-dessus du nuage

Contre moi, dans ce monde,
Si l’orage en fureur
Enfle ses flots et gronde,
Troublera-t­-il mon cœur?
Non, je n’ai point de crainte:
Jésus est avec moi,
Et sa présence sainte
Éloigne tout effroi.
La vie est-elle sombre
Quelquefois à mes yeux?
Tu dissipes toute ombre,
Ô Sauveur glorieux!
Au-dessus du nuage
Je peux voir ta splendeur:
Ton regard m’encourage,
Me comble de bonheur.
Si je sens ma faiblesse
Au milieu du danger,
Ne suis-je pas sans cesse
Dans tes bras, bon Berger?
De ton amour fidèle
Qui me séparera?
Abrité sous ton aile,
Rien ne m’effrayera.
A. Ladrierre