Les vraies marques par lesquelles on peut reconnaître l’Église de Christ : 2

Numéro 2 sur 7 de la série « Reconnaître l’Église de Christ ». Bonne lecture!

Témoin anabaptiste

(Menno Simons et Théodore Philippe, responsables de l’Église anabaptiste au XVIe siècle, ont décrit les caractéristiques permettant de reconnaître la véritable Église de Dieu. Cet article est le premier d’une série de sept dans lesquels je tente de décrire la pertinence de ces caractéristiques pour notre époque.)

Par l’usage biblique des signes sacramentels

Le Symbole des Apôtres souligne l’importance de la naissance de Jésus, de sa mort expiatoire sur la croix et de sa résurrection. Les anabaptistes sont tout à fait d’accord avec cela, mais croient que la vie de Jésus est d’une importance égale. De plus, les anabaptistes croient que la vie de ceux qui suivent Jésus doit ressembler à sa vie.

Pour accomplir cela, la Bible nous ordonne deux sacrements: le baptême et la Sainte-Cène. Ils sont les moyens essentiels pour rassembler une communauté de croyants nés de nouveau et pour maintenir l’unité de cette communauté.

Enfant…

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Les vraies marques par lesquelles on peut reconnaître l’Église de Christ: 1

Témoin anabaptiste

(Menno Simons et Théodore Philippe, responsables de l’Église anabaptiste au XVIe siècle, ont décrit les caractéristiques permettant de reconnaître la véritable Église de Dieu. Cet article est le premier d’une série de sept dans lesquels je tente de décrire la pertinence de ces caractéristiques pour notre époque.)

Par une doctrine pure, sans altération.

Chaque personne a un désir de trouver quelque chose à quoi s’accrocher qui est solide et stable. Le christianisme et la religion en général sont aujourd’hui considérés comme vides et sans intérêt par de nombreuses personnes. Cela kes conduit à chercher à satisfaire leur désir intérieur par le plaisir, la politique, l’éducation et la culture. Et ils reviennent toujours bredouilles.

La doctrine pure, sans altération, de la Bible répond à ce besoin. Les gens peuvent trouver une satisfaction intellectuelle dans d’autres enseignements, mais le besoin intérieur n’est pas satisfait.

La source unique des enseignements…

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Moïse apprend à lire et à écrire

Témoin anabaptiste

L’Éternel avait un message qui serait essentiel au bien-être de tous les peuples, à travers tous les temps. Le point de départ était de prendre un groupe de personnes et de leur enseigner un alphabet phonétique, c’est-à-dire un ensemble de caractères où chaque caractère représentait un son spécifique et où ces caractères pouvaient être assemblés pour former des mots.

Image par Oberholster Venita de Pixabay 

Rien de tel n’existait avant que Moïse ne monte sur le mont Sinaï. Il existait différents types de pictogrammes représentant des personnes, des animaux, des arbres, etc., mais rien qui puisse représenter sous forme écrite tous les mots et toutes les nuances d’une langue parlée.

Tous les historiens s’accordent à dire que l’alphabet hébreu a été le premier alphabet phonétique. Les deux premières lettres étaient Aleph et Bet (qui sont devenues Alpha et Beta dans l’alphabet grec), d’où le mot alphabet.

Ainsi, alors que…

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Nous sommes tous pauvres

Cet article est une traduction d’un article paru récemment sur le blogue d’une sœur. Cette sœur, Quiara, vient de Louisiane, mais est mariée à un frère haïtien (Ézéchiel ou « Zézé »). Elle a quitté le pays à cause de l’insécurité il y a quelques mois, juste avant la naissance de sa fille. Son mari vient de les rejoindre récemment. https://www.quiarapinchina.com/post/we-are-all-poor « Il y a un énorme soulagement à accepter le trio de besoins que Jésus a décrit : la pauvreté, la faim et le chagrin. Nous sommes tous pauvres, que nous le reconnaissions ou non. Que nous le sachions ou non, nous avons une faim intérieure que seul Christ peut satisfaire. Notre propre péché est la cause de notre misère. » Citation du texte d’un livret d’école du dimanche. Les belles paroles de Jésus semblent contraster quelque peu avec certaines parties de la culture anabaptiste-mennonite nord-américaine. Si vous y pensez, nous avons un peu mélangé le sang germanique, qui aime travailler dur et étouffer les émotions, avec la sueur, les larmes et des promesses du rêve américain. Notre devise subconsciente semble être : « Travaillez dur et vous pourrez devenir ce que vous avez toujours voulu être. Quand les temps sont durs, travaillez plus dur. Baissez un peu le volume de ces sentiments. Essayez d’être une bonne personne. Tondez votre pelouse, nettoyez vos fenêtres et ne soyez pas en retard pour le culte. Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes ». Il n’est donc pas étonnant que nous disions parfois que nous détestons aller aux funérailles, car elles « nous font froid dans le dos » ou nous « ne savons pas comment nous comporter avec la famille en deuil ». Nous détournons le regard lorsque nous voyons un sans-abri au coin de la rue. Bien sûr, selon nous, tous les sans-abris « cherchent juste de l’argent facile pour acheter de la drogue » et nous passons au trot devant l’homme au chapeau de Père Noël qui sonne la cloche de l’Armée du Salut. Il est tout simplement plus facile de rester dans nos propres zones de confort social, de préparer de bons repas et de parler sans fin de sujets légers et agréables. Parfois, nous pensons que nous aimerions aller davantage vers les autres, mais nous nous sentons mal à l’aise ou nous ne savons pas par où commencer. Nous voulons être plus proches de nos assemblées et de nos communautés, mais cela n’arrive pas tout seul. Et c’est peut-être parce que nous n’acceptons pas notre propre humanité. Un incendie suffirait pour nous jeter à la rue. Un accident de voiture et nous voilà plongés dans le chagrin le plus profond. Nous sommes tous pauvres, affamés et sans défense, que nous le réalisions ou non. L’année dernière, je me suis souvent sentie très pauvre. Surtout au moment de la naissance d’Ava [notre fille], je dépendais complètement de mes parents et de la famille spirituelle ; Zézé aussi dépendait de sa famille et de l’assemblée à Blanchard. Depuis lors, pendant tout ce processus de déménagement, nous avons souvent accepté la générosité des autres. Pour ma part, j’étais revenue aux États-Unis avec un sac à dos, pensant rentrer chez moi en Haïti dans quelques mois. Au lieu de cela, quelques mois plus tard, Zézé est venu me rejoindre avec deux valises, un sac à dos et un sac en plastique aux lanières cassées qu’il avait acheté à l’aéroport parce que son bagage à main était surdimensionné. Ce n’est pas beaucoup de biens matériels, mes amis. Et maintenant, trois mois plus tard, nous avons pu acheter une voiture et nous sommes bien installés dans une petite maison au 205 Wren Rd, grâce au soutien extraordinaire de notre famille et de nos amis. Bien souvent aussi, je me suis sentie pauvre en esprit. Comme s’adapter au fait d’être une maman quand une petite personne a besoin de vous tout le temps et qu’une fois de plus vous n’avez pas eu le temps de lire la Bible, mais vous vous retrouvez à faire défiler les pages sur votre téléphone tout en allaitant le bébé parce que votre esprit et votre corps sont tout simplement épuisés. Ou comme le soir de la présentation de Noël de l’école, alors que j’étais frustrée envers mon mari, que j’étais en retard et que je m’apitoyais sur mon sort à cause des biscuits brûlés. C’était un jour où je pensais avoir tout prévu, mais où j’ai fini en catastrophe et j’étais de nouveau pauvre. Et puis l’église était sombre et silencieuse lorsque nous y sommes entrés et j’ai presque eu envie de pleurer en regardant les élèves de première année chanter de tout leur cœur avec leurs petites bougies aussi brillantes que leurs visages. Ce sentiment de pauvreté m’a montré la richesse du royaume de Dieu. La véritable beauté de l’amour que nous avons les uns pour les autres et le pouvoir qu’a l’Église de Dieu de nous chacun aider à surmonter notre pauvreté physique et spirituelle. Bien souvent aussi, j’ai ressenti de la peine face à des situations qui semblaient si injustes. Lorsqu’un jeune collègue de Zézé, notre voisin de l’assemblée de Cazeau, est décédé, nous avons pensé à sa famille et à notre assemblée à Port-au-Prince toute la semaine et il nous a semblé si injuste de continuer à vivre normalement ici aux États-Unis. J’aurais voulu être là pour l’enterrement et pour la veillée la nuit précédente. Chanter des chants dans la cour sombre et mettre ma robe blanche pour les funérailles et ressentir vraiment le chagrin. Mais nous étions ici et ils étaient là. Nous avons obtenu un enregistrement audio des funérailles en rentrant de l’église le dimanche et Zézé a commencé à l’écouter quand nous nous sommes assis pour manger. J’ai entendu les premiers mots du diacre s’adressant à l’assemblée et quelqu’un a commencé à gémir au fond, et je n’en suis pas fière, mais j’ai dit : « Non, je ne peux pas supporter ça maintenant. Mangeons d’abord et écoutons ensuite. » En fait, Zézé a écouté plus tard, tout seul parce que je n’étais pas prête à affronter le chagrin. L’année dernière, j’ai aussi beaucoup appris sur la faim. Tant de personnes dans le monde sont confrontées à l’insécurité alimentaire. En fait, c’est nous, qui ne nous préoccupons pas vraiment d’avoir assez de nourriture, qui sommes anormaux. Et la vraie question dans tout cela est de savoir comment avoir vraiment faim et soif de justice, des « bonnes choses », et croire que Dieu va satisfaire votre faim spirituelle et physique ? Je suppose qu’en cette fin d’année, au lieu de prendre la résolution de m’améliorer, de devenir plus autonome, plus mince, plus économe, et finalement de me ressaisir en général, je pense que je devrais accepter que 2023 sera une autre année de pauvreté. Il y aura des moments de faim et de chagrin. Et les accepter apportera l’épanouissement, la richesse des relations dont nous jouissons dans le royaume de Dieu, et sa présence, qui est le seul endroit où trouver le vrai réconfort.

La dispensationalisme justifie la crucifixion

Témoin anabaptiste

[Ce qui suit ci-dessous est un ouvrage écrit il y un siècle par Philip Mauro, éminent avocat de New York. Au commencement de sa vie chrétienne, il a entendu et cru la doctrine de la dispensationalisme. Cependant, après l’avoir examiné de plus près, il l’a abandonné. Par la suite, il a écrit plusieurs livres au sujet de l’accomplissement des prophéties de la Bible. Ceci est la plus courte.]

« Le lieu appelé Calvaire » (Luc 23.33) a obtenu une distinction durable et sanctifié bien au-dessus et au-delà de toutes autres lieux de la terre, car à cette place la peine de mort qui avait été prononcée par les deux tribunaux, la juive et la romaine, l’ecclésiastique et la civique, a été dûment exécuté sur Jésus de Nazareth.

Cette pénalité a été effectuée en stricte conformité avec le processus de la loi répandue à cette époque et 

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Le Dieu grand et redoutable

À lire dans la même veine que l’article précédent Le Déisme moraliste et thérapeutique

Article original par Bob Goodnough: https://temoinanabaptiste.com/2022/07/29/le-dieu-grand-et-redoutable/

Pour réduire le christianisme à un déisme moraliste et thérapeutique, nous devons réduire Dieu à un thérapeute chaleureux et aveugle à nos fautes dont le seul désir est de nous aider à trouver un soulagement aux crises émotionnelles et existentielles qui troublent nos vies.

Ce n’est pas ainsi que la Bible le décrit. Néhémie parle deux fois de Dieu comme étant grand et redoutable (Néhémie 1.5 et 4.14) et David une fois (Psaume 99.3). Quand Ésaïe a vu Dieu, il a dit : « Malheur à moi ! Je suis perdu » (Ésaïe 6.5). Lorsque Jean a vu Christ glorifié, il tombait à ses pieds comme mort (Apocalypse 1.17).

Ceci semble introduire une énigme. En lisant la Bible, elle nous recommande à plusieurs reprises de craindre Dieu. Pourtant, elle nous recommande tout aussi souvent de «ne craignez point ». Comment expliquer cette énigme ? En examinant la vie d’hommes tels que Moïse, David, Ésaïe, Néhémie et Jean, un fait frappant apparaît : ceux qui avaient la plus grande crainte de Dieu ne craignaient pas ni grand-chose ni personne d’autre.

Les Écritures nous invitent à une relation personnelle avec ce Dieu grand et redoutable. Ceux qui acceptent cette invitation constatent que leurs craintes s’estompent proportionnellement à la solidité de leur relation avec Dieu. Ils découvrent vraiment qu’il est un Dieu d’amour, un Père pour les orphelins et un Consolateur pour ceux qui ont le cœur brisé. Pourtant, il reste l’omnipotent, ayant tout pouvoir sur toutes choses, visibles et invisibles. Nous devons nous soumettre à lui et le servir, car il ne sera pas notre serviteur.

Beaucoup veulent croire en un autre type de Dieu, un Dieu qui produit des miracles et des guérisons sur demande, mais qui est en même temps un Dieu qui ne réprouve jamais la désobéissance volontaire. Malheureusement, ce Dieu doux et aimant semble incapable de générer un véritable amour ou une véritable paix chez ceux qui prétendent le connaître.

Le véritable amour vient du fait d’être en relation avec le vrai Dieu qui sait tout de nous, non seulement nos paroles et nos actions, mais aussi nos pensées et nos sentiments les plus profonds et les plus cachés, et qui nous pardonne pourtant complètement lorsque nous nous repentons. La paix et la sécurité authentiques viennent de la confiance totale que nous accordons à ce Dieu qui échappe totalement à notre contrôle.

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. » (1 Jean 3.1)

Le Déisme moraliste et thérapeutique

Article original par Bob Goodnough: https://temoinanabaptiste.com/2022/07/28/deisme-moraliste-et-therapeutique/

Le déisme moraliste et thérapeutique, un terme utilisé pour la première fois par Christian Smith, semble être une description appropriée d’une grande partie de ce qui passe pour le christianisme en Amérique du Nord. Cette philosophie amène les gens à croire en un Dieu qui veut qu’ils soient bons, qui veut qu’ils se sentent bien dans leur peau, qui n’a pas besoin d’être consulté sauf en cas d’urgence et qui acceptera presque tout le monde au paradis.

L’une des conséquences malheureuses est que ces personnes lisent l’Ancien Testament comme une série de contes moraux, ce qui les conduit à des conclusions qui mettent en valeur la bêtise et l’égarement des personnages de l’Ancien Testament. Une telle lecture passe totalement à côté de l’histoire de la rédemption qui est au cœur de ces récits. Le Nouveau Testament voit dans ces histoires la manière dont Dieu révèle peu à peu son plan de rédemption.

Les traducteurs de la version anglaise King James étaient des hommes d’une humilité remarquable. Lorsqu’un passage de la Bible pouvait légitimement être compris de deux manières différentes, ils ne pensaient pas avoir le droit de choisir entre les deux. Ils ont placé l’une d’elles dans le texte et l’autre dans une note à côté du verset. Je crains que toutes les éditions nord-américaines de la Bible aient éliminé ces lectures alternatives, et que les traducteurs ultérieurs n’aient pas eu la même hésitation à choisir l’une plutôt que l’autre.

Dans Juges 11.31, le vœu de Jephté est que tout ce qui sortira de sa maison « appartiendra au Seigneur et/ou je l’offrirai en holocauste ». Le texte hébreu ne contient pas de conjonction, pourtant le contexte semble en exiger une. Les traducteurs ont inséré et dans le verset et ou dans la note pour ce verset. Puis, au verset 40, on nous dit que « les filles d’Israël allèrent chaque année se lamenter /parler avec/ la fille de Jephté. » Se lamenter est dans le verset, parler avec est dans la note. Ces lectures alternatives, que les traducteurs ont jugé crédibles, semblent être la signification la plus probable à la lumière de la haine de Dieu pour le sacrifice humain et de sa bénédiction sur Jephté. Adam Clark, dans son commentaire, déclare qu’il croit que « parler avec la fille de Jephté » est la traduction correcte.

Les histoires de Jephté et de Samson semblent être presque universellement mal comprises. Si Jephté était aussi fou et méchant qu’il est souvent dépeint aujourd’hui, pourquoi le Seigneur a-t-il béni son vœu et lui a-t-il donné la victoire sur les Ammonites ? Pourquoi Samuel dit-il au peuple dans 1 Samuel 12.11 « L’Éternel envoya Jerubbaal, Bedan, Jephté et Samuel, et il vous délivra de la main de vos ennemis de tous côtés, et vous habitâtes en sécurité » ? Pourquoi Jephté est-il cité dans Hébreux 11.32 comme un homme de foi ? Le message que nous devons retenir de l’histoire de Jephté dans Juges 11 est qu’il s’est sacrifié pour sauver son peuple de ses oppresseurs.

Il n’est dit nulle part qu’il a offert sa fille en holocauste. Sa fille n’a pas parcouru les montagnes pour se lamenter sur sa mort imminente, elle se lamentait sur le fait qu’elle n’aurait jamais d’enfants, et donc que son père n’aurait pas de postérité. Il s’agit d’un sacrifice énorme pour un homme en Israël, qui relie l’histoire de Jephté à celle d’Abraham offrant son fils. Tous deux font partie de l’histoire de la rédemption, annonçant le moment où Dieu offrirait son Fils unique pour notre rédemption.

Samson a été pendant vingt ans juge en Israël. Si nous lisons le récit, nous constatons que la plupart des choses que les prédicateurs et écrivains modernes trouvent si peu recommandables ont été faites par Samson sous l’impulsion de l’Esprit du Seigneur. L’Esprit du Seigneur n’a pas quitté Samson avant qu’il ait oublié que sa grande force venait du Seigneur. Il a révélé à Dalila le secret de sa force, mais il semble qu’à ce moment-là, il ne croyait plus guère que sa force était le résultat de son vœu de naziréat. L’Esprit du Seigneur l’a quitté, avec des conséquences douloureuses. Puis, alors qu’il était captif et esclave des Philistins, il a renouvelé son vœu et a donné sa vie pour libérer son peuple de la domination des Philistins. Tel est le message de l’histoire de Samson qui échappe totalement à ceux qui tentent de tirer une leçon morale de ses prétendus méfaits. Samson est également mentionné comme un homme de foi dans Hébreux 11.32.

Aux disciples sur la route d’Emmaüs, Jésus a dit : « Ô insensés et lents de cœur à croire tout ce qu’ont dit les prophètes : Christ ne devait-il pas souffrir ces choses, et entrer dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur exposa dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24. 25-27). Un peu plus loin dans le même chapitre, il dit : « Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l’intelligence, afin qu’ils comprissent les Écritures » (versets 44-45). Aujourd’hui, nous disposons à la fois de l’Ancien et du Nouveau Testament, pourquoi tant de gens ont-ils encore le cœur lent pour croire les preuves de l’histoire de la rédemption qui se trouvent dans l’histoire de l’Ancien Testament ?

Documents importants sur ce site

Voici des articles importants et historiques à lire sur le site temoinanabaptiste.com

Témoin anabaptiste

Voici une liste de documents importants relatifs à l’histoire et à la doctrine des anabaptistes et des mennonites que vous trouverez sur ce blogue

À Diognète
Une exposition de la foi chrétienne qui date du IIesiècle.
Vous la trouverez sous la rubriqueÉglise primitive

L’Antéchrist
Une exposition des faux enseignements de l’Église catholique romaine, écrit vers l’an1120 par des chrétiens albigeois du sud de la France.
Vous le trouverez sous la rubriquel’Antéchrist

La noble leçon
Un exposé de l’histoire de la vraie foi chrétienne, écrit par des croyants vaudois vers 1120.
Vous le trouverez sous la rubriqueLes anciens vaudois

Un miroir de baptême
Une exposition du baptême d’Esprit, d’eau et de sang. Publié pour la première fois en 1744, écrit par Henry Funk, le premier évêque mennonite d’Amérique du Nord.
Vous le trouverez sous la rubriqueBaptême

Origine et doctrine des mennonites
Publié…

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Délai de réponse

Avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai. Ésaïe 65.24

Tu discernes de loin ma pensée… La parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière. Psaume 139.2-4

J’ai entendu ta prière…, je te guérirai. 2 Rois 20.5

Ne crains pas, Daniel, car dès le premier jour… tes paroles ont été entendues. Daniel 10.12

Le croyant prie, Dieu entend, il répond. Il répond parfois avant qu’on ait prié, quelquefois pendant qu’on prie, d’autres fois dans les secondes, les heures ou les jours qui suivent, ou bien encore des semaines ou des années plus tard…

– Le serviteur d’Abraham est allé chercher une épouse pour Isaac, le fils de son maître, dans la parenté d’Abraham. Arrivé au bout de son voyage, il prie Dieu de le diriger vers la jeune fille. Avant qu’il ait fini de prier, celle que Dieu destine à Isaac se trouve devant lui (Genèse 24.15). Dieu a répondu : la jeune fille arrive pendant que le serviteur prie.

– Des croyants sont réunis et prient pour l’apôtre Pierre, qui est en prison, lorsque celui-ci frappe à la porte (Actes 12.5,13). Dieu a envoyé un ange pour libérer Pierre, et il arrive pendant la prière.

– Néhémie, l’échanson du roi, est en train de servir le vin quand le roi lui pose une question. De la réponse que va donner Néhémie dépend son avenir. Il adresse aussitôt à Dieu une prière silencieuse, demandant sagesse et secours, et répond au roi. Dieu l’exauce immédiatement : le roi réagit favorablement.

Dieu connaît à l’avance les prières que nous allons lui adresser, et il prépare la réponse pour le moment voulu par sa sagesse. Faisons-lui confiance, sa paix “gardera nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus” (Philippiens 4.7).

– Le roi Ézéchias est malade, et le prophète Ésaïe lui annonce qu’il va mourir. Le roi prie et pleure abondamment. Ésaïe est parti depuis peu de temps, quand Dieu lui dit de faire demi-tour et d’aller annoncer au roi un prolongement de sa vie. La réponse de Dieu à Ézéchias est prompte (au plus quelques heures), et trois jours plus tard il est guéri (2 Rois 20.5-7).

– Le prophète Daniel prie ardemment, mais c’est au bout de trois semaines qu’un ange lui apparaît. Ses prières ont été entendues dès le premier jour, lui dit l’ange, mais des puissances dans le ciel se sont opposées à leur accomplissement. Levant le voile sur l’invisible, cette scène montre que la prière revêt parfois le caractère d’une véritable lutte contre les puissances spirituelles de méchanceté (Éphésiens 6.12). La prière est entendue dès le premier jour, même si la réponse tarde…

– Joseph, emprisonné injustement, prie. Un certain temps s’écoule, jusqu’à ce qu’il ait l’occasion de rendre service à un prisonnier, qu’on va libérer. Joseph le supplie d’intervenir en sa faveur, une fois libéré. Il peut espérer une délivrance prochaine, grâce à cet homme. Mais celui-ci l’oublie complètement, et deux ans s’écoulent encore avant qu’on ne tire enfin Joseph de sa prison (Genèse 40.23 ; 41.1-40). Sa patience a été mise à rude épreuve, mais sa foi n’est pas déçue. Son Dieu, lui, ne l’a pas oublié. La délivrance est complète, Joseph devient gouverneur de toute l’Égypte. Il délivre ses frères de la famine et retrouve son père.

Un souper à Béthanie

Écrit à Pâques en 2021, par le frère Karlos Isaac

Au chapitre 11 de l’Évangile selon Jean, nous lisons l’histoire de Lazare, ressuscité d’entre les morts. Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » Plus tard, alors que Marthe s’opposait à l’ouverture de la tombe, il lui dit : « Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? »

Il me semble que c’est un message qui s’applique fort bien de nos jours. Dieu a permis une situation dans laquelle le monde entier peut voir sa gloire.

Plus tôt, Jésus avait dit aux disciples que cette maladie n’était pas pour la mort, mais pour que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

Aujourd’hui, étant donné que nous sommes à Pâques, le vendredi où nous commémorons la mort de Christ, il me semble que le monde a l’occasion de glorifier le Fils de Dieu comme jamais auparavant. Je ne pense pas que ce soit une coïncidence si cette pandémie a atteint un niveau critique exactement pendant le temps de Pâques. Cela montre pour moi la grande miséricorde de notre Dieu. Chaque jour, dans son grand amour, Dieu nous montre sa gloire dans des choses inattendues. Après la résurrection de Lazare, beaucoup ont cru en Christ. C’était le résultat de la foi. Cela a démontré que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare qui avait été mort, et qu’il avait ressuscité. On lui fit là un souper, et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. » (Jean 12. 1-2)

Imaginons ce souper. J’imagine que c’était un souper très extraordinaire. Lazare et ses sœurs ont probablement préparé un repas très spécial. Ils ont peut-être dépensé plus d’argent qu’ils n’en avaient jamais déboursé pour un souper. Ils ont passé toute la journée à confectionner ce repas. Il y avait un esprit de bénédiction et de félicité dans leur maison ce jour-là. Ce n’était pas un esprit de grande fête, avec de la musique, du vin et des danses. Ils ne criaient pas à qui mieux mieux en préparant le repas. Je pense que l’esprit dans cette maison était comme un calme céleste. Il y avait une bénédiction d’en haut que l’on pouvait ressentir en franchissant le seuil. Ils parlaient doucement. Ils parlaient avec patience et amour. Tantôt, on pouvait entendre un chant de louange venant de la cuisine. Tantôt, Lazare s’arrêtait de travailler, sortait et regardait un nuage au loin. Marie venait à ses côtés, posait sa main sur son épaule, et ils passaient quelques instants en silence. Marthe regardait dehors pour voir si Jésus arrivait sur la route.

L’arrivée de Jésus fut un rassemblement joyeux. Lazare et Jésus s’embrassèrent comme des frères. Lorsqu’ils se mirent à table, Lazare s’assit à côté de Christ à table. Ils avaient invité des amis, apparemment, car il est dit qu’il était l’un de ceux qui étaient assis à table. J’imagine qu’ils parlaient à voix basse. Parfois, l’un des disciples racontait une histoire de ses aventures, et ils riaient tous. Cependant, pendant le dîner, il y avait un air très émouvant. En regardant le visage de Lazare, on pouvait voir un mélange d’émotions. On pouvait voir une profonde compréhension de chaque mot que Jésus disait. On pouvait voir l’esprit de quelqu’un qui se sentait très indigne. On pouvait voir, parfois, une certaine nostalgie sur son visage, lorsque Jésus-Christ parlait du ciel. Il a hoché la tête quand Jésus a dit : « mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ».

La nouvelle s’est répandue parmi les habitants de Béthanie qu’il y avait un souper à la maison de Lazare, la maison du grand miracle. Beaucoup de gens sont venus pour voir Jésus, mais aussi pour voir Lazare, le ressuscité. Nombreux sont ceux qui ont cru en Jésus cette nuit-là. Ils ont cru en partie grâce au miracle qui avait été accompli, mais aussi en partie à cause du témoignage qu’ils ont ressenti cette nuit-là dans la maison de Lazare. Ils ont vu le calme sur son visage. Ils ont senti l’esprit céleste qui remplissait la maison. Ils ont commencé à avoir dans leur cœur un grand désir de vivre eux aussi la paix et la tranquillité qui planait sur cette maison.

Aujourd’hui, les croyants fidèles, qui ont été sauvés de la mort du péché, qui sont sortis de la caverne obscure au son du grand appel « Sortez ! », peuvent préparer un souper pour Christ. Si nous avons ce sentiment d’indignité dans nos cœurs, nous allons faire tout notre possible pour lui préparer un souper très spécial. Nous allons nettoyer chaque pièce de notre cœur, mettre une nappe propre sur la table, et y placer les meilleurs fruits que nous pouvons acheter. Non pas que nous puissions jamais être en mesure de payer le prix, même si le souper est merveilleux, mais plutôt pour dire que nous reconnaissons que nous sommes indignement ressuscités, et que nous voulons rendre grâce à notre frère Jésus-Christ, qui a accompli ce miracle étonnant. Nous nous souvenons de l’obscurité de notre chute dans la maladie du péché. Nous nous souvenons du désespoir que nous avions, nous demandant s’il n’y avait pas de remède. Nous nous souvenons de ce moment de joie incroyable, lorsque nous avons entendu la voix puissante du Seigneur, et que nous sommes sortis de la grotte. Voilà pourquoi nous balayons le sol, pourquoi nous lavons tous les plats. C’est grâce à cette force que nous chantons un cantique en travaillant. C’est pourquoi nous invitons nos voisins, parce que notre ami Jésus va dîner avec nous ce soir ! Voilà la raison du sentiment d’émerveillement et d’admiration qui remplit nos cœurs lorsque nous nous rappelons ces mots : « Ne vous ai-je pas dit que si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu ? »

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