Église de Dieu en Christ, mennonite

[Voici une page informative au sujet de l’Église dont je fais partie. Attention, je ne présente pas mon blogue comme étant le site officiel de l’Église de Dieu en Christ, mennonite, mon but n’étant que de promouvoir l’Évangile pur, prêché à tous, et d’informer les internautes francophones qui se posent des questions au sujet de notre foi.]

Vous pouvez accéder à nouveau site de l’Église au Québec grâce à ce lien: https://eglisededieuenchristmennonitequebec.org/

Une introduction à l’Église de Dieu en Christ (mennonite)

L’Église de Dieu en Christ constitue un groupe relativement restreint parmi les Églises mennonites. Notre but est de suivre fidèlement les enseignements de Jésus-Christ et de ses apôtres tant en ce qui a trait à la foi qu’à sa mise en pratique. Le mouvement historique anabaptiste-mennonite reflète notre conception des préceptes évangéliques.

En cherchant à vivre selon ces préceptes, nous apparaissons souvent comme un groupe particulier et original au sein de la chrétienté. Nous professons être chrétiens dans le sens du terme tel que défini dans le livre des Actes, chapitre 11, verset 26. Mais habituellement, on nous appelle mennonites. En Amérique, où il y a tant de groupes mennonites, on nous dénomme souvent holdemans, du nom de l’évangéliste-prédicateur Jean Holdeman. Toutefois, nous ne sommes ni des disciples de Menno Simons, ni de Jean Holdeman. Ce sont des noms qui nous ont été attribués par des personnes ne faisant pas partie de l’Église, et nous les utilisons seulement pour plus de clarté, pas pour nous réclamer de ces hommes. Ils étaient certes de grands dirigeants et nous croyons qu’ils ont vécu selon la vraie foi, mais il n’ont pas formé une nouvelle Église, ils étaient des chrétiens parmi d’autres, s’inscrivant dans la longue lignée des vrais disciples de Jésus.

Plusieurs croyances importantes distinguent l’Église de Dieu en Christ des autres confessions. La base de notre foi est inscrite dans un salut personnel issu d’une nouvelle naissance. Cette expérience nécessite la foi en Jésus-Christ notre sauveur, le repentir, l’abandon d’une vie pécheresse et un revirement dans notre vie pour ne plus servir le péché, mais le Christ.

La Bible enseigne que les chrétiens doivent être un peuple à part, non conforme à ce monde en ce qui concerne l’esprit (nos attitudes et nos manières de penser) et notre mode de vie. L’Église professe la sobriété et la décence dans l’habillement, dans le logement et toute autre possession personnelle. Nous croyons que les hommes devraient garder leurs cheveux courts et porter la barbe que Dieu nous a donné. Les chrétiennes, quant à elles, devraient porter un voile pour la prière.

Le chrétien appartient à un royaume céleste. Le Christ commande à ses disciples de vivre en paix. Les membres de l’Église ne prennent pas part à la vie politique. Nous ne briguons aucun poste officiel ou militaire.

Origine de l’Église mennonite

Les mennonites sont en grande partie issus de ceux que l’on nomma anabaptistes lors de la réforme au XVIe siècle (et parfois avant cela, dans certaines régions). Les anabaptistes (c’est-à-dire re-baptiseurs) s’étaient vus affublés de ce sobriquet parce qu’ils rejetaient le baptême administré aux nouveau-nés et insistaient pour ne baptiser que les croyants. En doctrine et en pratique, ils perpétuèrent la foi apostolique. Leur foi était celle des vaudois et d’autres groupes non-conformistes au moyen-âge, et avant. Ils n’étaient ni catholiques ni protestants et s’attiraient la persécution des deux camps à cause de leur indépendance vis-à-vis des Églises officielles. De tous les groupes anabaptistes, les paysans de Suisse alémanique constituèrent un des principaux bastions de la foi. D’autres vrais chrétiens vivaient à cette époque le long du Rhin, aux Pays-Bas, en Russie, en Grèce, et dans de nombreuses autres contrées.

L’intense persécution qu’ils rencontrèrent les força à quitter leur pays natal, laissant souvent de prospères propriétés et négoces, obéissant de la sorte à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5.29). Finalement, beaucoup immigrèrent en Amérique.

Le nom de « mennonite »

En 1536, Menno Simons (1496-1561), un prêtre catholique frison prit conscience de son état de pécheur et se mit à l’étude de la Bible. Son repentir et son abandon à Dieu aboutirent à une nouvelle naissance spirituelle. Chrétien converti, il rejeta le catholicisme et se joignit, par le sacrement du baptême, aux anabaptistes persécutés.

Homme humble et doué, Menno Simons étudia la Bible avec ardeur et enseigna avec talent durant cette époque tourmentée. L’Église l’appela à servir en qualité de pasteur, ce qu’il accepta après mûres méditations et prières. Il plut au Seigneur d’utiliser Simons à maintes reprises. Avec l’aide d’autres ministres fidèles, il parvint à unir les frères dans leurs doctrines et pratiques. Il baptisa beaucoup de convertis et participa à l’établissement d’assemblées. Par son discernement et une plume habile, il défendit la foi contre les errements et les faux prophètes qui abondaient déjà à son époque.

L’importance de Menno Simons devint telle que les anabaptistes des Pays-Bas vinrent bientôt à être surnommés mennonites. Peu à peu les anabaptistes disséminés en Allemagne, en Suisse et en France furent également appelés mennonites. Ces mennonites de la première heure étaient connus pour l’attention qu’ils portaient aux enseignements du Christ dans tous les aspects de la vie: langage châtié, vêtements décents, assiduité, pureté morale et sociale, séparation du siècle et non-résistance en temps de guerre et dans la vie de tous les jours. Leur insistance sur un changement réel d’état d’esprit par une conversion au Christ constituait la base de tout leur mode de vie.

L’Église mennonite en Amérique

Le premier établissement mennonite en Amérique fut celui de Germantown (en Pennsylvanie) établi en 1683, soit près d’un siècle avant que les colonies de Nouvelle-Angleterre ne deviennent les États-Unis d’Amérique. William Penn, un quaker anglais, avait personnellement invité les mennonites à s’établir afin de peupler les vastes territoires que lui avait octroyés le roi d’Angleterre.

D’autres vagues d’immigrants vinrent en Amérique du Nord entre 1704 et le début de la guerre de Sept Ans (1756). On estime que le nombre de mennonites en 1776 se situait entre trois et cinq mille. D’autres immigrants s’installèrent aux États-Unis entre 1815 et 1861.

Parmi les mennonites qui se réfugièrent au Nouveau Monde, certains parvinrent à mieux conserver la foi. Confrontés aux dangers de la vie de pionniers, ils passèrent bientôt pour un peuple tranquille, craignant Dieu, sérieux, pieux, industrieux et économe.

L’Église mennonite, parfois appelée la Vieille Église mennonite, maintint les nobles préceptes évangéliques pendant les jeunes années de la nouvelle fédération américaine. Un fort conservatisme, tant en matière doctrinale que dans les divers aspects de la vie quotidienne communautaire, marqua l’Église.

Lors des guerres, elle refusa résolument de prendre les armes afin de suivre l’enseignement du Christ. La constante fermeté des mennonites à ce sujet durant les nombreuses guerres leur valut la réputation d’être une Église pacifique. Ces mennonites étaient remplis du Saint-Esprit. Ils exerçaient la discipline afin d’assurer la pureté de l’Église.

Cependant, des épreuves et un déclin spirituel notable s’abattirent bientôt sur la Vieille Église mennonite. Il est triste de remarquer que tout au long du siècle dernier beaucoup de descendants de ces premiers mennonites se sont écartés de façon significative des doctrines de leurs ancêtres.

L’Église de Dieu en Christ, mennonite

Malgré la dérive doctrinale, il existait encore de ceux qui cherchaient à «exhorter à combattre pour la foi qui avait été enseignée aux saints» (Jude 3). Parmi ceux-ci se trouvait Jean Holdeman (1832-1900), né de parents mennonites, dans l’Ohio. Malgré sa conversion à l’âge de douze ans, ce n’est qu’à 21 ans, après avoir reconsacré sa vie au Christ, qu’il fut baptisé. Il s’adonna alors de tout cœur à l’étude des saintes Écritures et s’engagea fermement à rester fidèle aux conseils du Saint-Esprit.

Au cours des années suivantes, il se rendit compte que la Vieille Église mennonite ne pratiquait plus fidèlement la véritable doctrine. Ses préoccupations portaient notamment sur le traditionalisme apparent, la carence de vie spirituelle, le baptême de personnes qui n’avaient pas renoncé au monde, le peu d’empressement à corriger les enfants et, enfin, les manquements observés dans l’exercice de la discipline envers les membres. Jean Holdeman en appela aux dirigeants ecclésiastiques et se rendit aux conférences de l’Église à la recherche de compréhension et d’appui. Quoique d’aucuns acquiesçassent, peu allèrent jusqu’à agir. En compagnie de quelques amis qui partageaient sa conviction, il commença à organiser des cultes séparés en 1859. Ce modeste début aboutit à une séparation définitive de la Vieille Église mennonite.

Par la suite, ce groupe constitua l’Église de Dieu en Christ (mennonite). Toutefois, il convient de souligner que les membres de ce groupe ne furent jamais excommuniés de la Vieille Église, et qu’on peut donc voir ce groupe comme étant la continuation de la vraie foi, alors que ceux qui restèrent dans la Vieille Église étaient déchus et avaient perdu toute vraie connexion spirituelle avec Dieu. D’ailleurs, ceux qui restèrent dans la vraie Église se séparèrent bien vite en plusieurs groupes, à cause de schismes.

Jean Holdeman, prédicateur et évangéliste inspiré par l’Esprit, fut bientôt reconnu comme ministre de Dieu appelé par Dieu pour guider son petit troupeau. Il devint également un écrivain prolifique en allemand et en anglais. Son œuvre principale est, sans conteste, le Miroir de la Vérité, un ensemble d’écrits doctrinaux et d’enseignements bibliques pratiques que l’Église considère encore d’actualité, à la fois instructif et édifiant.

En plus de ses nombreux écrits, Jean Holdeman voyagea abondamment. Au fur et à mesure des conversions, de nouvelles assemblées furent fondées aux États-Unis et au Canada.

Ces assemblées opèrent dans l’unité. Des conférences eurent lieu où l’on aborda des sujets doctrinaux et pratiques. L’Église crût en nombre et en influence. Le journal périodique allemand Botschafter der Warheit fut publié pendant de longues années. Son pendant anglais, le Messenger of Truth (bimensuel) vit le jour au début du siècle. Il est toujours publié.

Avec la croissance, un besoin d’organisation se fit sentir afin de mieux coordonner les différents aspects de l’Œuvre. Des comités furent mis sur pied par la Conférence (entité rassemblant tous les membres en congrès, qui se réunit habituellement tous les sept ans), responsables de la publication de livres et de textes doctrinaux, de l’impression et la distribution de tracts évangéliques, de services bénévoles de coopération, d’aide aux sinistrés, d’assistance humanitaire tant dans nos pays qu’à l’étranger, d’œuvres missionnaires, du fonctionnement des écoles et d’autres responsabilités administratives. Ces comités se réunissent habituellement environ 4 fois par année, et une fois par année ils rendent compte de leurs activités devant les membres, lors de réunions annuelles nationales.

L’évangélisation et les œuvres missionnaires ont, dès le début, été accomplies tant par les membres à titre privé que par l’Église sur une base organisée. L’Église de Dieu en Christ (mennonite) suivant l’enseignement et l’exemple de l’Église apostolique invite les gens, quelles que soient leurs culture, race ou nation, à rencontrer Jésus pour être sauvés. Cette invitation est adressée par l’entremise de tracts écrits en de nombreuses langues envoyés de par le monde. Le Conseil des Missions est responsable de la direction des activités missionnaires intérieures et extérieures. Des églises indigènes ont été établies dans bon nombre de pays. Le cri lancé par de nombreuses nations, réclamant l’évangile constitue à la fois une lourde responsabilité et une merveilleuse occasion de réaliser la mission laissée par le Christ «Allez donc, et faites disciples toutes les nations […] et enseignez-les à garder tout ce que je vous ai prescrit» (Matthieu 28.19-20).

L’Église aujourd’hui

De tous les temps, l’Église a essuyé maintes tempêtes, tant au milieu de l’adversité que de la prospérité.

Lors des guerres mondiales, la doctrine de la non-résistance fut mise à rude épreuve. Bien que la pression exercée pour se joindre à l’effort de guerre fût grande, l’Église demeura fidèle à l’enseignement de Jésus-Christ. De nombreux mouvements religieux et séculiers apparurent et puis s’évanouirent autour de l’Église, mais son témoignage demeura constant.

Le programme missionnaire, qui prit naissance sous sa forme actuelle dans les années trente, continue de croître. L’Église a établi des œuvres missionnaires et des assemblées à travers plus de quarante pays sur tous les continents.

En 2016, les plus importantes concentrations de membres se trouvaient, dans l’ordre, aux États-Unis, au Canada, en Haïti, au Mexique, au Brésil et au Nigéria.

Depuis le début des années 70, presque toutes les assemblées (au moins dans les pays développés) ont leur propre école paroissiale. Notre but est de fournir à nos enfants une instruction de base dans une ambiance chrétienne. La Communauté a pour souci le maintien d’une saine conception de l’instruction: protéger nos écoles contre l’influence séculière néfaste (manque de discipline et de respect, drogues, mauvais langage) tout en préparant adéquatement nos enfants pour une vie dans le siècle présent.

Malgré le vice ambiant, nous envisageons l’avenir avec le vif espoir que la grâce de Dieu suffit à triompher du monde (I Jean 5.4). Nous faisons face à l’avenir, confiants dans la providence de Dieu qui dirige le monde, et nous nous préparons à la venue de notre Seigneur (Matthieu 24.33 et 25.13).

Résumé des doctrines bibliques fondamentales de

l’Église de Dieu en Christ (mennonite)

Le salut

Nous croyons que le pécheur est sauvé par le sacrifice expiatoire du Christ. Qu’il est racheté par le sang du Christ s’il respecte les conditions de foi, de repentir et d’obéissance. Qu’il devient, par une nouvelle naissance, un enfant de Dieu. Qu’il est lavé de la condamnation attachée au péché et qu’il participe à la vie éternelle. C’est une bénédiction pour l’homme que d’avoir l’intime conviction d’être en paix avec Dieu et de savoir ses péchés pardonnés par la grâce de Dieu s’il obéit fidèlement. (Éphésiens 2.8-9; Romains 3.20-26; Jean 1.12-13; Jean 3.16; Actes 2.38; Tite 3.5; Jacques 2.14-26; Matthieu 24.13; Romains 2.7).

L’Église

Nous croyons que l’Église est la représentation visible du royaume spirituel de Dieu sur terre. Elle est composée de ceux qui sont convertis et ont été baptisés dans l’assemblée. Le Christ a établi une seule Église vraie et visible. À travers elle, la foi et la doctrine du Christ ont été conservées à travers les âges. La mission divine de son Église est de proclamer la foi de l’Évangile au monde entier, protéger les rachetés en leur enseignant l’obéissance aux commandements du Christ et de faire montre de bonnes œuvres pour la gloire de Dieu (Matthieu 16.18; Éphésiens 5.23-27; 4.11-13; Jude 3; Matthieu 28.19-20; I Pierre 2.12).

L’ordre dans l’Église et la discipline

Nous croyons que le Seigneur, en tant que chef de l’Église, a délégué à l’Église l’autorité et la responsabilité:

1) d’appeler et d’ordonner de fidèles et capables chefs (II Timothée 2.2; I Timothée 3; Actes 6).

2) de garder les enseignements, entre autres en observant les ordonnances du baptême et de la Sainte Cène (Matthieu 28.19-20; I Corinthiens 11.2, 17-34)

3) d’exercer la discipline, y compris l’excommunication, afin d’assurer la pureté de l’Église et d’encourager les désobéissants à la repentance (Matthieu 18.15-18; Galates 6.1; I Corinthiens 5.1-5; Tite 3.10)

4) d’éviter, non pas ignorer, les excommuniés comme nous enseignent les Écritures. Ceci en gardant un amour et un souci particulier pour eux. (Romains 16.17; I Corinthiens 5.11; II Thessaloniciens 3.6, 14-15)

Paix et non-résistance

Nous croyons que le royaume du Christ est paisible et non-résistant et qu’il doit demeurer séparé de ce monde:

[1] L’Église et l’État doivent être séparés (Jean 18.36).

a) L’Église est appelée à défendre les valeurs évangéliques du royaume spirituel

(Romains 12.17-21; Matthieu 5.38-44).

b) l’État représente le bras providentiel de la justice divine (Romains 13.1-7), mais il n’incombe pas aux chrétiens de mettre en œuvre cette justice.

[2] Le vrai chrétien ne peut exercer de charges officielles, ni voter lors d’élections officielles ou être juré (Jean 18.36).

[3] La non-résistance biblique est fondée sur un amour divin pour toute l’humanité. Cet amour fait en sorte qu’un chrétien s’abstiendra:

a) de toute dispute avec ses concitoyens

b) du recours en justice

c) de rendre le mal pour le mal.

d) de servir dans les forces armées de quelque façon que ce soit

e) de participer au maintien de l’ordre (police)

(II Corinthiens 10.3-4; Matthieu 5.38-44; Romains 12.17-21)

[4] Il est du devoir du chrétien de payer ses impôts (Romains 13.6-7), de prier pour les dirigeants du pays (I Timothée 2.1-4) et d’être soumis à l’État tant que cela ne s’oppose pas à sa vocation chrétienne (Romains 13.1-7; Actes 5.29).

La non-conformité au Siècle

Nous croyons que l’authentique chrétien ne doit pas aimer ce monde ni s’y conformer. Il doit être différent et vivre une vie sainte (Romains 12.1-2). C’est pourquoi nous évitons la mode, les spectacles, les sports professionnels, la politique, le monde prestigieux des affaires et les arts idolâtres, etc… Nous croyons que le chrétien doit éviter la télévision, la radio, le cinéma, la musique populaire remplie d’immoralité et de péché, la danse, l’alcool, la drogue, le tabac ainsi que toute débauche (Luc 16.15; I Pierre 4.1-4).

Les ordonnances du Nouveau Testament

Nous croyons qu’il est de la plus haute importance d’observer les ordonnances que nous ont enseignées le Christ et les apôtres:

[1] Le baptême ne devrait être administré qu’après une confession de foi.

Il n’est que signe externe d’une purification interne et de la présence du Saint-Esprit (Matthieu 28.19-20; Actes 2.38).

[2] La communion devrait être observée en tant que souvenir du sacrifice du Christ.

Le pain et le jus de la vigne symbolisent le corps et le sang du Christ (I Corinthiens

11.22-33). Elle devrait être précédée d’un examen personnel (I Corinthiens 11.28).

[3] On procède au lavement des pieds lors de la communion. Il est symbole d’absolution et d’humble entraide parmi la communauté des frères (Jean 13.11-17).

[4] Le voile des sœurs représente leur soumission à l’ordre établi par Dieu et à la primauté de l’homme dans la famille (I Corinthiens 11.3-12). Il est particulièrement important lors de la prière, mais mieux vaut le porter en tout temps.

[5] Le sacrement du mariage qui unit deux croyants symbolise la sainte union du

Christ et de son Église (Genèse 2.18-24; Éphésiens 5.22-25).

Nous croyons qu’un chrétien ne peut pas épouser un incroyant ou un membre d’une autre Église (II Corinthiens 6.14). Nous croyons que le divorce et le remariage de divorcés vont à l’encontre de l’enseignement du Christ et qu’ils contribuent à la dégradation morale de la société (Marc 10.9-12).

La fin du monde présent

Nous croyons que ce monde prendra fin avec l’apparition glorieuse de notre Seigneur Jésus Christ (Matthieu 25.31-46; Tite 2.13; II Pierre 3.10-14).

[1] Jésus viendra juger le monde (II Corinthiens 5.10; Matthieu 25.31-46).

[2] Jésus viendra réclamer les siens (Jean 14.2-3, I Thessaloniciens 4.14-17).

[3] Il s’agira d’un retour au sens propre (Actes 1.9-1 1; Apocalypse 1.7).

L’enfer

Nous croyons que l’enfer est un lieu de tourments éternels préparé pour le diable et ses anges; les pécheurs qui ne se seront pas repentis souffriront en leur compagnie pour l’éternité (Matthieu 25.41, 46; Daniel 12.2; Apocalypse 19.3; 20.10; 21.8).

Le ciel

Nous croyons que le ciel constituera le repos final du racheté, où il séjournera à jamais, avec Dieu et ses saints anges, dans la plénitude de la joie (Jean 14.1-3; Psaume 16.11; I Corinthiens 15.50-54; Matthieu 6.19-20; Apocalypse 7.9-17). Dieu nous donne tous une chance d’être sauvés, car c’est son désir que tous soient sauvés et que nul ne soit jeté en enfer. (II Pierre 3.9; Apocalypse 22.17).

Pour plus d’information:

Livrets et brochures disponibles en français:

(La Société évangélique de bibles et traités offre au total environ 50 traités en français, mais aussi dans environ 90 autres langues)

Tous ces livres sont gratuits, sauf le dernier. (Je suis désolé de ne pas avoir été clair là-dessus.)

Une étude de la doctrine chrétienne (56 pages) Livret de doctrine de base

Principes de foi (80 pages) Livret de doctrine de base

Le défi de la vie chrétienne (96 pages) Livret d’étude biblique

Le livret d’école du dimanche pour les adultes et adolescents (trimestriel, abonnement de 2,50$ par an, échantillon gratuit)

Voici mon héritage (140 pages) livre d’histoire de l’Égliseà paraître bientôt

Le cœur de l’homme (32 pages)

Quarante-huit heures en enfer (12 pages)

L’Église de Dieu aujourd’hui  (12 pages)

Doctrine de la paix: questions et réponses (12 pages)

Sécurité éternelle: que dit la Bible? (12 pages)

La chambre (8 pages)

Libéré de la crainte (8 pages)

La drogue, l’alcool et l’immoralité (6 pages)

La vraie joie de vivre (6 pages)

Votre vie est enregistrée (6 pages)

Doctrine et pratique bibliques (456 pages) 9,95$ Livre d’étude de doctrine approfondie

Pour passer une commande ou pour des informations détaillées au sujet de ces livrets et traités, contactez-moi (missionnaireanabaptiste@gmail.com)
ou pour simplement commander des traités adressez-vous à l’adresse suivante : info@gospeltract.ca.

Par la poste : Société évangélique de bibles et traités

BP 180, R.R. 1

Sainte-Anne Manitoba

Canada R5H 1R1

courriel: info@gospeltract.ca

site internet: http://www.traitesevangeliques.org/

Pour acheter d’autres livres en anglais, en français, en espagnol, en créole :

Gospel Publishers/Éditions de l’Évangile

BP 181, R.R. 1

Sainte-Anne, Manitoba

Canada R5H 1R1

info@gospelpublishers.ca

Les adresses de quelques assemblées au Canada francophone :

Assemblée de Montréal, au Québec

(cultes en anglais et en français)

3782, rue Jarry Est, Montréal

Tél : 514-721-3446 ou 438-794-1168

courriel : montreal@gtbs.ca

Culte du dimanche : 10h

Assemblé de Roxton Falls, au Québec

(cultes en français et en anglais)

401, chemin Notre-Dame (route 222)

Roxton Falls

Tél : 450-548-5874

courriel : edcm.qc@gmail.com

Culte du dimanche : 10h

Assemblée d’Alexandria, en Ontario

(cultes en anglais, mais il y a des francophones qui peuvent traduire pour vous)

19767 Aut. 43, RR 3, Alexandria

Tél : 613-525-1695

Culte du dimanche : 10h

Assemblée de Centreville, au Nouveau-Brunswick

(cultes en anglais, mais il y a des francophones qui peuvent traduire pour vous)

2943, route 560, Centreville

Tél : 506-276-1999

Culte du dimanche : 10h

De manière plus générale, voici une liste moins détaillée des implantations de l’Église de Dieu en Christ dans les pays francophones. Il y a aussi des assemblées dans beaucoup d’autres pays, vous pouvez me demander s’il y en a dans le vôtre, si votre pays n’est pas dans cette liste.

  • Belgique et France (quelques membres dispersés)
  • Bénin (9 localités)
  • Burkina Faso (8 localités)
  • Burundi (2 missions près de Bujumbura)
  • Cambodge (3 localités)
  • Cameroun (2 localités)
  • Canada (70 localités, très majoritairement en région anglophone, seulement 2 au Québec)
  • Côte d’Ivoire (5 localités)
  • Dominique (1 localité)
  • Haïti (25 localités)
  • République Démocratique du Congo (1 assemblée dans la région de Goma)
  • Rwanda (une mission à Gisenyi)
  • Togo (13 localités)

Nous sommes reconnaissants pour ce que Dieu fait pour son Église, mais il nous faut de la sagesse pour savoir comment en accueillir un si grand nombre et comment nous assurer qu’ils connaissent assez bien les doctrines de la Bible et de l’Église pour qu’ils puissent à leur tour les prêcher et être un bon témoignage pour Jésus, notre Sauveur. Amen.

27 réflexions sur “Église de Dieu en Christ, mennonite

  1. Josué Kabwe

    Bonjour et Merci pour cette présentation de l’Eglise de Dieu en Christ Mennonite. Je suis le Pasteur Josué des frères mennonites à Bukavu. Je suis mennonite en République démocratique du Congo depuis plus de 24 ans Il y a une dizaine d’année nous avons eu une très bonne documentation par voie postale de votre Eglise, qui nous a bien servi dans les enseignements et les études bibliques. J’aimerais renouer avec vous et travailler ensemble. Une préoccupation, pourquoi vous ne faites pas partie de la grande famille anabaptiste de la Conférence mennonite mondiale?
    Merci pour la suite à cette préoccupation.

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    1. Bonsoir Josué,

      Merci pour ce message clair et précis. Oui, notre Église a une société, la SEBT, qui imprime une bonne cinquantaine de traités divers. Je crois que nous en avons aussi quelques-uns en Kiswahili. Nous expédions des colis gratuitement, mais le transit prend 3-6 mois et il arrive que les colis n’arrivent pas à destination dans certains pays comme la RDC.
      Pour répondre à votre question :
      Nous sommes certainement ouverts à travailler dans œuvre de Dieu avec n’importe qui qui veut bien aider dans la distribution de traités évangéliques. Ce sera un plaisir !
      Nous avons une assemblée à Goma avec un missionnaire sur place. Nous avons aussi un missionnaire à Gitega et un autre à Bujumbura au Burundi.
      Si vous lisez ce site et les autres qui sont édités par l’Église de Dieu en Christ (mennonite), vous comprendrez peut-être que nous n’avons pas une vision œcuménique où il s’agirait de dire que toutes les fois et croyances se valent et que chacun peut pratiquer la Bible avec ses propres variations selon son bon plaisir.
      Nous considérons que nous avons « la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1.3) et que nous devons la protéger, ne pas la diluer ou la dévoyer dans une grande communauté de chrétiens aux croyances diverses.
      C’est pour cela que nous ne faisons partie d’aucune association ou alliance d’Églises.

      Si vous avez plus de questions, il me fera plaisir d’y répondre.

      Bien chaleureusement en Christ,
      Hugues Andries

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  2. Mwofi Sadoke Zouave

    Nous Sommes Comptent De Decouvrir Un Vrai Message Comme Celui-ci. Et Regrèttons De N’avoir Pas Connu Les Lieux De Representation De Cette Nouvelle.Nous Voulons Être Membre.Je Suis Congolais De La Republique Démocratique Du Congo,province Du Sud-kivu.Comment Vous Rejoindre?

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    1. Zouave Mwofi

      Bonjour ! Je Voudrais Connaitre Vos Localisation Et Adresse Dans La Province Du Sud-Kivu Territoire D’uvira Afin De Pouvoir Participer À L’assemblée Dans L’objectif De Suivre Les Ensegnement.Voila Mes Préoccupations.Merci De Repondre Favorablement À Mes Aspirations

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      1. Bonjour,

        Nous avons des assemblées et une famille de missionnaires dans la région de Goma/Gisenyi. Êtes-vous près de cette région?

        Si vous m’envoyez votre adresse postale, je peux vous envoyer de la documentation, mais ça prend très longtemps (3 ou 4 mois).

        *Hugues ANDRIES* achandries@gmail.com missionnaireanabaptiste.org

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    2. BLAISE NDIHO

      Cher ami dans le Seigneur MWOFI bonjour! Nous sommes vraiment heureuse de voir votre commentaire. Moi, je m’appel BLAISE NDIHO je suis en province du Nord-Kivu à Goma en RDCongo. Je suis évangéliste. J’avais embrassé cet enseignement Biblique profond et solide depuis quelques années écoulées. A présent nous avons des assemblées de cette Eglise ici au Nord-Kivu. Si vous avez vraiment la soif de nous joindre dans ce chemin « soyez le Bienvenu » et veuillez nous envoyez votre adresse telephonique ou e-mail. Mon telephone est: +243975827606. Merci et bonne suite!

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  3. Armel Kouakou

    merci pour les tract que vous distribuez a travers le monde entier, cela m’a permis de connaitre Christ et aujourd’hui je cherche un tuteur au canada pour y travailler avec ma famille….. Grand merci a tout le groupe..

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  4. BLAISE NDIHO

    Bonjour YAO! Voulez-vous l’adresse de nos assemblée en Côte d’Ivoire ? Essayez de mettre votre adresse e-mail et residence, et numero de telephone puis je vais me forcer de chercher l’adresse pour vous. Je m’appel BLAISE NDIHO je suis membre de l’EDCM en RDC/Goma. Que le Dieu Tout puissant vous comble sa paix. Amen!

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  5. BLAISE NDIHO

    Merci frère Andries pour ton travail. Je m’appel Blaise, je fais partie de l’E.D.C.Mennonite en RDC/Goma-Mugunga. J’aime notre église et je veux accepter la souffrance mais j’endurrerai jusq’à la fin. merci! salut à tous mes frères et soeurs en Christ en lisant APOCALYPSE 21:4

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  6. Joel ALFRED

    Je suis un pasteur d’une implantation d’Eglise. Je suis entierement d’accord a votre confession de foi basant totalement sur les Ecritures. Est-ce possible d’integrer cette cette corporation? Si oui, comment serait le processus?

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  7. kouadou kouablan jean-baptiste

    je suis un appelé je veux etre formé par votre structure et travaillé en tant que missionnaire dans votre structure. merci je suis 00225 59 12 18 49

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    1. Bonjour, les missionnaires dans notre structure sont tous membres de l’Église de Dieu en Christ (mennonite). Ils ne sont pas rémunérés, mais l’Église leur fournit un toit et de la nourriture et couvre le coût du transport. Par contre, nous offrons de la littérature évangélique gratuite à tous les missionnaires bénévoles, quelle que soit leur dénomination.

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    1. Merci, pourrais-je savoir d’où vous êtes et si vous avez déjà rencontré certains de nos missionnaires ou reçu de nos traités?

      Nous voulons étendre notre réseau de bureaux de littératures chrétienne partout dans le monde, et j’ai un fardeau spécial pour le monde francophone, et aussi pour les musulmans.

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